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Bible Commentaries
Luc 7

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versets 1-50

Gu�rison de l�esclave d�un centurion

(v. 1-10). � Tous ces discours achev�s, J�sus entra dans Caperna�m, o� habitait un centurion dont l�esclave �tait malade. Ayant entendu parler de J�sus, le centurion envoya aupr�s de lui des anciens des Juifs pour le prier de venir gu�rir son esclave qu�il aimait fort. Les messagers dirent � J�sus: �Il est digne que tu lui accordes cela, car il aime notre nation et nous a lui-m�me b�ti la synagogue�. J�sus partit avec eux. Comme ils approchaient de la maison, le centurion envoya de ses amis au-devant de lui pour lui dire: �Seigneur, ne te donne pas de fatigue, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; c�est pourquoi je ne me suis pas cru digne moi-m�me non plus d�aller vers toi; mais dis une parole et mon serviteur sera gu�ri. Car moi aussi, je suis un homme plac� sous l�autorit� d�autrui, ayant sous moi des soldats; et je dis � l�un: Va, et il va; et � un autre: Viens, et il vient; et � mon esclave: Fais cela, et il le fait� (v. 6-8). La conduite de ce centurion, officier romain, donc, �tranger au peuple d�Isra�l, est de toute beaut�.

Elle nous r�v�le d�abord un Gentil qui croyait au Dieu d�Isra�l; il le montrait en s�int�ressant aux Juifs, plac�s sous la domination romaine � cause de leurs infid�lit�s � Dieu; malgr� cela il les aimait et les avait favoris�s dans l�exercice de leur religion en leur �levant une synagogue.

Nous voyons ensuite chez lui l�humilit�, un des traits caract�ristiques de celui qui aime Dieu et le craint. Il prend la position d�un Gentil indigne des faveurs de Dieu, et il reconna�t, dans les anciens de ce peuple asservi, des personnes qui peuvent mieux s�approcher de J�sus que lui-m�me. Il se juge indigne de l�avoir sous son toit, et l�on peut remarquer que ce n�est pas lui qui met en relief ses lib�ralit�s � l��gard des Juifs.

Au-dessus de tout, il reconna�t en J�sus celui qui poss�de la toute-puissance et toute l�autorit�, en m�me temps que la bont�; il n�a qu�� dire un mot pour accomplir ce qu�il veut. L�ayant entendu, J�sus l�admira, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit: �Je vous dis que je n�ai pas trouv�, m�me en Isra�l, une si grande foi� (v. 9). Le Seigneur ressentait douloureusement dans son c�ur le m�pris dont il �tait l�objet de la part de son peuple qui ne voyait en lui que le fils de Jos�ph. Quelle joie pour lui de voir la foi d�un Gentil, qui d�passait de beaucoup celle qu�il avait rencontr�e chez les Juifs et savait reconna�tre la puissance de la gr�ce venue de la part de Dieu pour tous les hommes! Aussi la r�ponse ne se fit-elle pas attendre: lorsque les envoy�s revinrent � la maison, ils trouv�rent l�esclave bien portant. Cette gu�rison est un exemple de la libre gr�ce venue en J�sus � l�intention de tous les hommes, caract�re pr�cieux de l��vangile selon Luc. � cette gr�ce, nous aussi nous devons notre salut.

R�surrection du fils de la veuve de Na�n

(v. 11-17). � Si J�sus pr�servait de la mort l�esclave d�un Gentil, il ressuscitait aussi le fils d�une veuve, de m�me que dans l�avenir, il tirera le peuple Juif de l��tat de mort dans lequel il se trouve maintenant. Suivi de ses disciples et d�une grande foule, J�sus allait � la ville de Na�n. Devant la porte, il rencontra une autre foule consid�rable qui suivait un cercueil: on portait au s�pulcre le fils unique d�une veuve. Quel contraste entre ces deux cort�ges, l�un ayant � sa t�te le Prince de la vie et l�autre la mort, cette mort impitoyable qui frappe sans se pr�occuper des douleurs qu�elle cause, sans �pargner une veuve n�ayant qu�un fils! La foule consid�rable qui formait le convoi fun�bre montrait sa grande sympathie pour la pauvre m�re, mais sa d�solation en pr�sence d�un mal irr�parable n�y changeait rien. La sympathie m�me prouve notre impuissance. Mais Dieu connaissait la situation de sa cr�ature sous tous les maux que le p�ch� a engendr�s. Lui seul peut apporter le rem�de l� o� nous ne savons que g�mir en constatant notre impuissance. J�sus, la r�surrection et la vie, ressentait tous les maux qu�endurait l�homme. Il rencontre le mort. �mu de compassion envers la m�re veuve, il lui dit: �Ne pleure pas�. Qui, ici-bas, aurait le droit de parler de la sorte � une veuve frapp�e d�un nouveau deuil? Personne; car nul ne peut renouer les liens que la mort a rompus. Mais J�sus, l�homme divin, unissait � sa parfaite sympathie la puissance qui allait rappeler � la vie le fils que la mort avait saisi. �S�approchant, il toucha la bi�re; et ceux qui la portaient s�arr�t�rent; et il dit: Jeune homme, je te dis, l�ve-toi. Et le mort se leva sur son s�ant, et commen�a � parler; et il le donna � sa m�re� (v. 14). En m�me temps que sa puissance, quel amour, quelle tendresse J�sus manifeste en cette circonstance! Il rend � la m�re son fils vivant. S�il lui disait: �Ne pleure pas�, c�est qu�il savait ce qu�il allait faire. Le c�ur de J�sus est le m�me aujourd�hui envers tant de parents et d�enfants dans le deuil. Il dit � chacun: �Ne pleure pas, comme ceux qui n�ont pas d�esp�rance. Je vais venir vous r�unir tous, non pas comme � Na�n pour continuer une vie de peines et de fatigues ici-bas, mais pour �tre toujours avec moi dans la maison du P�re, l� o� il n�y aura ni deuils, ni cris, ni larmes�. En parlant de ce moment, l�ap�tre Paul dit: �Consolez-vous donc l�un l�autre par ces paroles� (1 Thessaloniciens 4:18).

En voyant ce miracle, tous, saisis de crainte, glorifiaient Dieu en disant: �Un grand proph�te a �t� suscit� parmi nous, et Dieu a visit� son peuple. Et le bruit de ce fait se r�pandit... dans toute la Jud�e et dans tout le pays d�alentour� (v. 16-17) H�las! malgr� cela et malgr� tout le bien qu�il fit encore, J�sus fut mis � mort, non parce qu�il �tait un proph�te, mais parce qu�il �tait le Fils de Dieu qui avait apport� aux hommes la lumi�re sur leur �tat de p�ch�, ce qu�ils ne pouvaient supporter. Tel est le c�ur naturel, malgr� tout l�amour que Dieu lui t�moigne.

�preuve de Jean le Baptiseur

(v. 18-23). � Jean avait �t� mis en prison; et J�sus, auquel il avait rendu t�moignage, qu�il avait annonc� au peuple comme le Messie promis, ne paraissait pas s�occuper de lui; il le laissait en captivit�, au lieu de le d�livrer par cette puissance dont Jean entendait parler. On comprend � quelle �preuve ce saint homme de Dieu �tait soumis.

Apprenant par ses disciples les choses merveilleuses faites par J�sus, Jean envoie deux de ses disciples lui dire: �Es-tu celui qui vient, o� devons-nous en attendre un autre?� En pr�sence des envoy�s de Jean, J�sus gu�rit plusieurs personnes atteintes de maladies, de fl�aux, de mauvais esprits, rendit la vue � des aveugles, et dit aux disciples de Jean: �Allez, et rapportez � Jean les choses que vous avez vues et entendues: que les aveugles recouvrent la vue, que les boiteux marchent, que les l�preux sont rendus nets, que les sourds entendent, que les morts ressuscitent, et que l��vangile est annonc� aux pauvres� (v. 22). Le proph�te avait ainsi toutes les preuves de la pr�sence de Christ ici-bas, dont il �tait le pr�curseur; mais ce qu�il n�avait pas compris, c�est que le Christ, avant de �prendre son van en sa main pour nettoyer son aire�, c�est-�-dire avant d�ex�cuter les jugements sur le peuple apostat pour �tablir son r�gne, devait �tre rejet� et introduire un �tat de choses nouveau et c�leste comme r�sultat de sa mort. Les actes de puissance que J�sus accomplissait prouvaient au peuple, comme � Jean, qu�il �tait le Messie promis; mais ceux qui croyaient en lui devaient prendre leur part de son rejet et de ses cons�quences. J�sus ajoute pour la conscience de Jean: �Bienheureux est quiconque n�aura pas �t� scandalis� en moi� (v. 23), c�est-�-dire: Bienheureux celui que l�humiliation de Christ et son abaissement ne scandaliseront pas, et dont la foi en lui se maintiendra malgr� tout.

T�moignage de J�sus � Jean

(v. 24-35). � Si J�sus adresse � Jean des paroles qui devaient atteindre sa conscience et fortifier sa foi, il se tourne vers les foules et lui rend t�moignage, l�appelant �le plus grand des proph�tes�, et il montre la culpabilit� de cette g�n�ration que les exhortations de Jean ne touchaient pas plus que la gr�ce de J�sus.

J�sus demande aux foules ce qu�elles avaient �t� voir au d�sert o� se tenait Jean le Baptiseur. Ce n��tait pas un grand de ce monde; ceux-l� habitent les palais des rois. C��tait: �Un proph�te�, leur dit-il: �Oui, vous dis-je, et plus qu�un proph�te. C�est ici celui dont il est �crit: Voici, j�envoie mon messager devant ta face, lequel pr�parera ton chemin devant toi (Malachie 3:1); car je vous dis: Parmi ceux qui sont n�s de femme, il n�y a aucun proph�te plus grand que Jean le Baptiseur; mais le moindre dans le royaume de Dieu est plus grand que lui� (v. 24-28). Jean �tait le plus grand des proph�tes parce que seul il eut le privil�ge de voir ce Messie annonc� et attendu par beaucoup. Cependant il faisait encore partie de l�ordre de choses l�gal qui avait pr�c�d�, tandis que J�sus rejet� introduisait un nouvel �tat de choses, appel� �royaume de Dieu�, caract�ris� par de telles b�n�dictions, c�lestes et �ternelles, que le plus petit dans ce royaume serait plus grand que le plus grand proph�te du si�cle de la loi. Tous les croyants poss�dent cette part privil�gi�e, du moment qu�ils se trouvent sous l��conomie de la gr�ce.

Le peuple, qui entendait ce que J�sus disait de Jean, ainsi que les publicains et les p�cheurs, donnaient gloire � Dieu, car ils avaient re�u le bapt�me de Jean. Mais les docteurs de la loi et les pharisiens qui n�avaient pas �t� baptis�s, �rejetaient contre eux-m�mes le conseil de Dieu�, qui s�accomplissait par l�envoi de Jean et de J�sus. Ceux qui se pr�tendaient sages et intelligents rejetaient les b�n�dictions d�cr�t�es par Dieu pour le peuple, car elles se tourneraient contre eux en jugement. Ceux qui avaient �cout� Jean le Baptiseur �justifiaient Dieu� qui accomplissait ses promesses.

J�sus compare la g�n�ration incr�dule qui ne le re�oit pas plus qu�elle n�a re�u Jean, � des petits enfants sur la place du march�, qui reprochent � leurs compagnons de n�avoir pas dans� lorsqu�ils jouaient de la fl�te, ni pleur� lorsqu�ils chantaient des complaintes. Comme ces enfants qui ne r�pondaient pas aux d�sirs de leurs camarades, les Juifs rest�rent indiff�rents aux appels de Jean qui les invitait � fuir le jugement par la repentance et le bapt�me. L�aust�rit� de ce proph�te et son genre de pr�dication fait comparer son minist�re aux complaintes rest�es sans effet. Celui de J�sus qui vint ensuite, d�ployant une gr�ce sans pareille, au milieu du peuple, ne le touche pas davantage. C�est le son de la fl�te auquel fort peu ont r�pondu, sinon pour accuser J�sus d��tre �un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des p�cheurs�. Cependant la sagesse avait des enfants, ceux qui avaient �cout� la voix de Dieu et ne se confiaient pas en leurs propres pens�es. C�est le grand enseignement des Proverbes, surtout dans les neuf premiers chapitres. Christ personnifie la sagesse; c�est lui qui fait entendre sa voix dans ce livre comme dans l��vangile (comparer Proverbes 9:1-6 et Matthieu 22:1-14). En l��coutant �on trouve la vie� (Proverbes 8:35).

Une p�cheresse chez Simon

(v. 36-50). � Un pharisien invita J�sus � manger chez lui. Pendant qu�il �tait � table, �une femme dans la ville, qui �tait une p�cheresse, et qui savait qu�il �tait � table dans la maison du pharisien, apporta un vase d�alb�tre plein de parfum; et se tenant derri�re � ses pieds, et pleurant, elle se mit � les arroser de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa t�te, et couvrait ses pieds de baisers, et les oignait avec le parfum� (v. 37-38). Voyant cela, le pharisien se dit: �Celui-ci, s�il �tait proph�te, saurait qui et quelle est cette femme qui le touche, car c�est une p�cheresse� (v. 39). L�un et l�autre de ces personnages appr�ciaient J�sus d�une mani�re bien diff�rente. La femme avait vu en lui la gr�ce dont elle avait besoin; elle avait la certitude qu�il ne la repousserait pas; cette gr�ce attirait son c�ur de fa�on si exclusive et puissante qu�elle ne se pr�occupait nullement du pharisien. Celui-ci, au contraire, ne voyait rien d�attirant en J�sus; il pouvait dire, comme ceux auxquels �sa�e fait allusion: �Il n�y a point d�apparence en lui pour nous le faire d�sirer� (�sa�e 53:2). Simon �tait un propre juste, un homme satisfait de lui-m�me; il n�avait aucun besoin de pardon; celui qui �tait �plus beau que les fils des hommes�, sur les l�vres duquel la gr�ce �tait r�pandue (Psaumes 45:3), n�attirait pas son c�ur. Pour lui J�sus n��tait pas m�me un proph�te. J�sus lui dit: �Simon, j�ai quelque chose � te dire... Un cr�ancier avait deux d�biteurs: l�un lui devait cinq cents deniers, et l�autre cinquante; et comme ils n�avaient pas de quoi payer, il quitta la dette � l�un et � l�autre. Dis donc lequel des deux l�aimera le plus. Et Simon, r�pondant, dit: J�estime que c�est celui � qui il a �t� quitt� davantage. Et il lui dit: Tu as jug� justement� (v. 40-43). J�sus montre ensuite � Simon que lui, qui ne croyait avoir aucune dette envers Dieu, manifest� en Christ ici-bas, ne l�avait pas m�me re�u avec les �gards en usage en Orient, tandis que cette femme, qui avait le c�ur rempli d�amour pour J�sus, lui t�moignait l�honneur et le respect qui avaient manqu� chez Simon. Celui-ci ne lui avait pas donn� d�eau pour ses pieds, mais elle les avait arros�s de ses larmes et les essuyait avec ses cheveux; il ne lui avait point donn� de baisers, elle n�avait cess� de couvrir ses pieds de baisers; il n�avait pas oint sa t�te d�huile; mais elle avait oint ses pieds avec un parfum. �C�est pourquoi�, dit J�sus, �ses nombreux p�ch�s sont pardonn�s, car elle a beaucoup aim�; mais celui � qui il est peu pardonn�, aime peu. Et il dit � la femme: Tes p�ch�s sont pardonn�s� (v. 44-48). J�sus ne veut pas dire que l�amour est m�ritoire; mais que cette femme, ayant vu en lui la gr�ce dont elle avait besoin, l�aimait en cons�quence, avant d�avoir entendu de la bouche du Sauveur qu�elle avait re�u le pardon, car l�amour pour Dieu ne peut na�tre qu�� la vue de cet amour. Simon n�avait aucune raison pour aimer J�sus; il ne voyait pas en lui un Sauveur, parce qu�il n�en avait pas besoin.

On voit par cette femme que la connaissance du Dieu qui fait gr�ce, r�v�l� en Christ, produit la conviction de p�ch�, en m�me temps que la certitude qu�il y a en lui le pardon pour les p�ch�s que cette connaissance d�couvre. La gr�ce attire; c�est pourquoi les p�cheurs venaient � J�sus au lieu de s�enfuir; nous l�avons vu chez Pierre au chapitre 5. Les personnes endormies au sujet de leurs p�ch�s, les propres justes, les indiff�rents, les incr�dules fuient le Sauveur, mais non les p�cheurs convaincus et repentants; et ceux-ci sont assur�s de l�accueil qui leur est r�serv�. En entendant J�sus dire � cette femme: �Tes p�ch�s sont pardonn�s�, �ceux qui �taient � table avec lui, se mirent � dire en eux-m�mes: Qui est celui-ci qui m�me pardonne les p�ch�s? Et il dit � la femme: Ta foi t�a sauv�e, va-t�en en paix�. La foi que cette femme avait en J�sus, cette foi qui la poussait vers lui, qui avait discern� en lui un Sauveur, constituait pour elle un moyen de salut, comme le lui apprend J�sus. Cela reste vrai tant que durera le jour de la gr�ce, qui commen�ait lorsque J�sus �tait sur la terre et qui touche � son terme aujourd�hui. Que tous ceux qui n�ont pas encore entendu la voix de J�sus leur dire: �Tes p�ch�s sont pardonn�s�, n�attendent pas � demain pour venir � lui; aujourd�hui il les attend pour pouvoir le leur dire.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/luke-7.html.
 
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