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Bible Commentaries
Colossiens 4

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versets 1-41

Parabole du semeur

(v. 1-25). � Puisque l�homme naturel est incapable de faire la volont� de Dieu, en d�autres termes, de porter du fruit, J�sus indique dans ce chapitre comment il pourra en obtenir.

Une grande foule se rassemble autour de lui, pr�s de la mer; de nouveau il monte dans une barque et, de l�, il enseigne beaucoup de choses par des paraboles, entre autres celle du semeur, o� il montre le changement n�cessit� de la part de Dieu par le mis�rable �tat de l�homme naturel; ce changement consiste � semer dans les c�urs sa parole vivifiante qui produira des fruits l� o� elle rencontrera un terrain pr�par� � la recevoir. Jusque-l�, sous la loi, Isra�l �tait compar� � une vigne dont Dieu n�a pu obtenir que de mauvais fruits.

Nous avons d�j� examin� cette parabole au chapitre 13 de Matthieu. Ici, nous ne ferons qu��num�rer les divers terrains sur lesquels la parole tombe lorsqu�elle est annonc�e, ainsi que J�sus l�explique aux disciples. Il parlait en paraboles au peuple qui, en persistant dans son incr�dulit�, tombait sous le jugement prononc� par l��ternel en �sa�e 6:9, 10. Cependant, au v. 9, apr�s avoir pr�sent� les paraboles, il laisse chacun sous la responsabilit� de ce qu�il a entendu, disant: � Qui a des oreilles pour entendre, qu�il entende �. Il faut la foi pour recevoir ce que Dieu dit, mais � la foi est de ce qu�on entend, et ce qu�on entend par la parole de Dieu � (Romains 10:17).

La premi�re cat�gorie se compose de ceux dont le c�ur ressemble � un chemin; la semence ne peut y p�n�trer et le diable, qui s�oppose toujours � la conversion d�une �me, s�empresse d�enlever la semence rest�e � la surface, en pr�sentant au c�ur des choses qui le distraient. Cela lui est facile; il y a tant d�objets par lesquels il d�tourne de la Parole. La semence est souvent ravie avant m�me que l�on soit sorti du lieu o� elle a �t� r�pandue.

La seconde cat�gorie est celle o� la Parole tombe dans les lieux pierreux. Il n�y a pas de terre profonde, elle l�ve aussit�t; des effets sont produits, on a pu manifester de la satisfaction d�avoir entendu l��vangile, on a pu m�me prendre cela pour la conversion; on a pris de bonnes r�solutions, mais le fond du terrain, un c�ur pr�par�, manque. Lorsque ces bons effets se heurtent � l�opposition que rencontre dans ce monde ce qui est de Dieu, ils disparaissent, le soleil de l�opprobre et de la pers�cution d�truit tout, m�me lorsqu�il n�est pas tr�s ardent.

Dans le troisi�me terrain, celui o� croissent les �pines, les manifestations de ce que l�on a entendu demeurent un peu plus longtemps que dans le cas pr�c�dent; mais la Parole n�a pas �t� assez assimil�e pour d�livrer le c�ur des soucis de ce si�cle, de la tromperie des richesses et des � convoitises � l��gard d�autres choses � (Marc est le seul �vang�liste qui cite cette derni�re phrase); on veut mener de front les choses du monde et celles de Dieu, cela dure un peu, puis finalement les �pines �touffent la Parole et les effets qu�elle a pu produire pendant un temps: aucun fruit n�est venu � maturit�.

Ceux qui entendent la Parole et la re�oivent forment la quatri�me classe. C�est la bonne terre; il n�est pas dit comment cette terre devient bonne, ni combien il fallait de temps pour la pr�parer. Nous savons que cette pr�paration a lieu par l�action de la Parole, non seulement entendue, mais re�ue lorsqu�elle fut pr�sent�e; du fruit a �t� produit: un trente, un soixante, et un cent. Ici l��num�ration des fruits produits va en progressant, probablement parce que Marc pr�sente l��uvre du divin Serviteur; en Matthieu, l��num�ration va en diminuant: cent, soixante et trente. En Luc, le fruit est produit au centuple, il est port� avec patience; c�est le travail de la gr�ce (Luc 8:15).

� partir du v. 21, l�enseignement, tout � fait sp�cial � l��vangile selon Marc, est en rapport avec la responsabilit� du serviteur, le service �tant ici ce que l�Esprit de Dieu a en vue. C�est pourquoi il dit aux disciples et � tout croyant aujourd�hui: � La lampe vient-elle pour �tre mise sous le boisseau ou sous le lit? N�est-ce pas pour �tre mise sur le pied de lampe? � La parole de Dieu op�rant en celui qui l�a re�ue produit la lumi�re. Or personne de sens� n�allume une lampe avec la pens�e qu�elle n��clairera pas. Chaque croyant est une lampe que Dieu a allum�e au moyen de sa Parole, afin qu�elle projette la lumi�re divine autour de lui, soit par le t�moignage que tous nous devons rendre, soit par un service sp�cial comme l��vang�lisation. Ainsi tous sont responsables de ne pas cacher la lumi�re, car il faudra avoir affaire avec Dieu, et alors tout viendra en �vidence; nous savons que c�est inutile de vouloir cacher quelque chose � Dieu. Au v. 23, il est dit de nouveau: � Si quelqu�un a des oreilles pour entendre, qu�il entende �. Au v. 9, cet avertissement s�adresse aux foules, aux inconvertis, chacun �tant responsable de ce qu�il a entendu, mais ici l�exhortation est adress�e � ceux qui ont re�u la Parole, afin qu�ils prennent garde � la mani�re dont ils accomplissent leur service, � l�emploi de ce qu�ils ont re�u. En vertu de la mort de Christ, le croyant �chappe au jugement qu�il avait m�rit�; mais il a affaire au gouvernement de Dieu qui r�tribuera chacun selon sa fid�lit� durant sa vie, � partir de sa conversion. C�est pourquoi J�sus dit: � Prenez garde � ce que vous entendez: de la mesure dont vous mesurerez il vous sera mesur�; et � vous qui entendez, il sera ajout�; car � quiconque a, il sera donn�; et � celui qui n�a pas, cela m�me qu�il a sera �t� �. Paroles tr�s s�rieuses par lesquelles Dieu sonde nos c�urs et nos consciences, nous demandant dans quelle mesure nous mesurons � d�autres les paroles de gr�ce et de v�rit� que nous avons re�ues, comme une lampe allum�e r�pand autour d�elle sa lumi�re. Pour le moment, cela peut para�tre n�avoir pas de graves cons�quences; mais le jour approche o� il n�y aura rien de secret qui ne soit manifest�, et rien de cach� qui ne vienne en �vidence. En ce jour-l�, selon la juste appr�ciation de Dieu, il sera mesur� � chacun selon ce qu�il aura mesur�. D�j� maintenant Dieu ajoute des b�n�dictions � ceux qui sont fid�les: � � vous qui entendez, il sera ajout�, car � quiconque a, il sera donn� �. Le moyen d��tre enrichi, c�est de faire valoir ce que l�on a d�j�, tandis qu�� celui qui s�est content� d�une profession sans vie, au jour du jugement ce qu�il a eu lui sera �t�.

Puissent ces paroles du Seigneur nous rendre tous attentifs � la responsabilit� qui nous incombe de r�pandre la lumi�re par une vie d�ob�issance et de fid�lit� � Christ, durant le peu de temps qui nous s�pare du moment o� notre vie tout enti�re sera manifest�e dans la pleine lumi�re alors que nous ne pourrons pas recommencer pour faire mieux! Souvenons-nous tous des deux avertissements des v. 9 et 23 de notre chapitre: � Qui a des oreilles pour entendre, qu�il entende! �

Deux paraboles du royaume de Dieu

(v. 26-34). � Nous avons dans ces versets deux des paraboles du chapitre 13 de Matthieu, celle qui correspond � la parabole de l�ivraie et celle du grain de moutarde qui devient un grand arbre. Ici elles pr�sentent un enseignement qui diff�re passablement de celui de Matthieu; la raison se trouve dans la diff�rence qui caract�rise les deux �vangiles.

J�sus est celui qui a commenc� � semer sur cette terre; son �uvre s�est continu�e par ceux qu�il a appel�s � cela, et lui est mont� au ciel. L� il attend le moment de la moisson, o� il recueillera tout le fruit des semailles, comme en Matthieu 13:30. Pendant ce temps, il est comme un homme qui, apr�s avoir sem�, ne s�occupe plus de son champ; la semence germe, la plante cro�t, comme � son insu, et il ne s�en occupe que lorsque la moisson arrive. Cette parabole est une image du royaume de Dieu en l�absence de Christ; il a sem�; il est mont� au ciel; en apparence il ne s�occupe plus des r�sultats de son �uvre jusqu�au moment o� il introduira dans le ciel ceux qui auront cru pendant son absence.

La parabole du grain de moutarde pr�sente une autre forme ext�rieure du royaume de Dieu en l�absence de Christ; ce sont des r�sultats visibles, mais diff�rents de ceux que le divin ouvrier voulait produire. Au lieu de garder son caract�re primitif de petitesse, d�humilit�, quand il ne tenait point de place dans le monde, le royaume de Dieu a pris la forme d�une puissance protectrice, que repr�sente le grand arbre issu de la petite semence de moutarde, symbole de l�humilit� qui aurait d� caract�riser le royaume. Si l�on consid�re ce qu�est devenue l��glise ext�rieurement, elle appara�t comme une grande puissance qui a prot�g� non pas ceux qui s�ment la parole, mais ceux qui lui reconnaissaient la grandeur qu�elle s��tait acquise. Son autorit� s�exer�ait sur des rois et des peuples, et elle a prot�g� les plus grands ennemis de Christ, ainsi que l�histoire de l��glise nous le montre. Les vrais disciples du royaume de Dieu d�pendent du Seigneur et ils n�ont pas � rechercher d�autre protection.

J�sus pronon�a encore, dans ce moment, plusieurs paraboles de cette sorte, est-il dit, sans doute celles rapport�es en Matthieu 13. Il les interpr�tait en particulier aux disciples, mais aux foules il ne parlait qu�en paraboles. Remarquons que J�sus ne prend cette forme de langage qu�� partir du moment o� son rejet est manifeste; jusqu�� ce chapitre il n�a pas prononc� de paraboles, ni en Matthieu jusqu�au chapitre 13, ni en Luc jusqu�au chapitre 8. Dans l��vangile selon Jean, il n�y en a pas; dans cet �vangile, J�sus n�est pas pr�sent� au peuple. D�s le d�but, les Juifs sont consid�r�s comme r�prouv�s et J�sus rejet�. La nouvelle naissance est imm�diatement introduite (voir chap. 1:10-13). Au chapitre 12, qui termine le minist�re public du Fils de Dieu, nous lisons les m�mes citations d� �sa�e 6:9, 10 qui avaient leur accomplissement parce que le peuple n�avait pas cru les paroles du Fils de Dieu, malgr� tous les miracles qu�il avait accomplis (Jean 12:37-43).

J�sus dort pendant la temp�te

(v. 35-41). � Le soir venu, J�sus dit � ses disciples: � Passons � l�autre rive �. Apr�s avoir cong�di� les foules, ils s�embarqu�rent, ayant pris J�sus � comme il �tait �, est-il dit; mais peu apr�s, une temp�te se leva et les vagues remplissaient le bateau. Malgr� l�orage, J�sus dormait � la poupe, sur un oreiller. Les disciples, en d�tresse, ne comprenant pas qu�il puisse dormir dans un tel moment, le r�veill�rent en lui disant: � Ma�tre, ne te mets-tu pas en peine que nous p�rissions? � Les disciples n�avaient pas encore compris qui �tait leur Ma�tre, et ils n�avaient pas pris garde � la parole qu�il leur avait dite: � Passons � l�autre rive �. S�ils l�avaient crue, ils auraient �t� certains d�arriver malgr� l�orage. Leur Ma�tre �tait Dieu, le cr�ateur des ondes et des disciples; malgr� son humanit� et son humilit�, il �tait toujours le m�me; il n��tait pas possible qu�il p�risse par les eaux qu�il avait cr��es, ni qu�il laisse p�rir ceux qu�il �tait venu sauver. Parfaitement calme, J�sus, le Serviteur fatigu�, trouvait du repos dans un moment o� son service le laissait libre de dormir, repos qui fut troubl� par le manque de foi des disciples plus que par l�orage. � S��tant r�veill�, il reprit le vent et dit � la mer: Fais silence, tais-toi! Et le vent tomba, et il se fit un grand calme �. J�sus use de sa puissance divine en faveur des siens; jamais il ne le fit pour lui-m�me. En imposant le silence aux �l�ments d�cha�n�s, il calmait le c�ur des disciples qui ignoraient qu�ils n��taient pas plus en danger dans la temp�te qu�avec le temps calme, du moment que J�sus �tait avec eux. Aussi il put leur dire: � Pourquoi �tes-vous ainsi craintifs? Comment n�avez-vous pas de foi? � Lorsque J�sus eut calm� la temp�te, � ils furent saisis d�une grande peur, et ils dirent entre eux: Qui donc est celui-ci, que le vent m�me et la mer lui ob�issent? � Combien l�homme est un �tre petit et faible! S�il se trouve en pr�sence des �l�ments naturels plus puissants que lui, il est effray�, et il ne l�est pas moins devant la puissance de Dieu, m�me lorsqu�elle op�re en sa faveur.

Dans cette circonstance, le Seigneur voulut apprendre � ses disciples, et � nous aujourd�hui, que nous ne devons pas nous laisser effrayer par les circonstances que nous rencontrons sur notre route, au travers de la mer agit�e de ce monde, car J�sus est avec nous selon sa promesse. Si Dieu permet que nous rencontrions des difficult�s insurmontables � nos yeux, c�est afin de nous apprendre ce que sont sa bont�, son amour, sa puissance, toujours actifs en faveur des siens et � la disposition de la foi. Si nous avons pris avec nous le Seigneur, � comme il �tait �, m�pris�, rejet�, mais le Dieu sauveur, le Tout-puissant, invisible aux yeux de la chair, toujours pr�sent � la foi, nous n�aurons rien � craindre. C�est lui qui nous a mis en chemin pour le ciel, et jusqu�� ce que nous ayons atteint ce rivage �ternel, il est avec nous et pour nous, et il d�sire voir notre foi se manifester dans la tranquillit�, au milieu des circonstances les plus adverses.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 4". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/mark-4.html.
 
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