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Bible Commentaries
Matthieu 15

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versets 1-39

La tradition

(v. 1-11). � De nouveau les scribes et les pharisiens cherchent � trouver en d�faut les disciples de J�sus et, par cons�quent, le Seigneur lui-m�me (voir chap. 12). Ils lui demandent pourquoi ses disciples transgressent la tradition des anciens en mangeant du pain avec des mains non lav�es.

Les traditions sont des r�cits ou des ordonnances, transmis oralement ou par �crit, d�une g�n�ration � l�autre, auxquels leur anciennet� a acquis une certaine autorit�, humaine et non divine, quoiqu�on puisse leur accorder, bien � tort, le m�me cr�dit qu�aux �critures. C�est ce qui avait lieu au milieu des Juifs; c�est ce qui a lieu aussi dans l��glise romaine. H�las! aujourd�hui, dans le protestantisme, on ne craint pas d�appeler �tradition� la parole de Dieu, qu�on rabaisse � ce niveau-l�. N�admettez jamais cette expression pour d�signer les �critures, en tout ou en partie, car la Bible est la parole de Dieu dans son entier.

Le Seigneur montre aux pharisiens que non seulement ils pla�aient la tradition au niveau des �critures, mais qu�ils transgressaient celles-ci par leurs traditions. La loi disait: �Honore ton p�re et ta m�re�; et: �Que celui qui m�dira de p�re ou de m�re, meure de mort� (Matthieu 15:4). Mais les pharisiens disaient, se basant sur la tradition: �Quiconque dira � son p�re ou � sa m�re: Tout ce dont tu pourrais tirer profit de ma part est un don, � et il n�honorera point son p�re ou sa m�re�. Ils enseignaient donc au peuple que, si l�on faisait des dons pour le temple, on �tait dispens� de faire autre chose pour ses parents; ils annulaient de cette mani�re le commandement de Dieu. Tout cela est de l�hypocrisie; c�est vouloir para�tre pieux, religieux, tout en n�gligeant ce qui est d� � Dieu et � ses proches. Aussi J�sus rappelle aux pharisiens cette proph�tie d��sa�e � leur �gard: �Ce peuple m�honore des l�vres, mais leur c�ur est fort �loign� de moi; mais ils m�honorent en vain, enseignant comme doctrines des commandements d�hommes� (Matthieu 15:9). Puis il leur montre la v�ritable souillure, celle qui vient du c�ur et qui sort de la bouche, mais non le fait de manger du pain avec des mains non lav�es.

Dans ce qui pr�c�de, le Seigneur nous donne d�importants renseignements. Le seul moyen d�honorer Dieu, c�est de reconna�tre l�autorit� de sa Parole et d�y conformer notre vie dans une ob�issance implicite. Dans l�innocence, Adam n��tait astreint qu�� un seul commandement; il avait, non � faire quelque chose, mais � s�abstenir. Sa d�sob�issance a tout g�t� et a perdu l�homme. Ensuite, Dieu donna sa loi � Isra�l, qui, ne se connaissant pas, la re�ut en disant: �Tout ce que l��ternel a dit, nous le ferons, et nous �couterons� (Exode 24:3-7). Mais le peuple, par sa d�sob�issance, d�shonora Dieu plus encore que les Gentils; car le c�ur naturel ne se soumet pas � la loi de Dieu, il ne le peut pas. N�anmoins, l�homme, dans son orgueil, a toujours la pr�tention de rendre � Dieu ce qui lui est d�. Dans ce but, il ravale la mesure divine, diminue ses exigences, les accommode � ce qu�il aime, conserve certaines formes de la v�rit�, de mani�re � pouvoir accomplir ce qu�il appelle sa religion, et avec ce manteau d�apparente pi�t�, qui calme plus ou moins sa conscience, il peut donner libre cours � sa volont� propre. Ext�rieurement il para�t servir Dieu; mais comme �sa�e l�a dit: �Ce peuple m�honore des l�vres, mais leur c�ur est fort �loign� de moi... enseignant comme doctrines des commandements d�hommes�.

Tel est le caract�re de toute religion charnelle, de quelque nom qu�on la d�signe. Elle remplace les exigences de Dieu par des formes qui satisfont la chair en la laissant libre de faire sa volont�, avec la pr�tention de servir Dieu. Aussi on comprend que le Seigneur appelle hypocrites les chefs d�un tel syst�me, car c�est l� l�hypocrisie par excellence.

De cela d�coule aussi la n�gligence � l��gard de ses parents, devoir le plus sacr� apr�s ce que nous devons � Dieu. Si l�on ne craint pas de frustrer Dieu de ses droits, on ne craindra pas non plus de manquer � l��gard de ses parents. Sans la crainte de Dieu, impossible d�accomplir les obligations morales qui nous incombent. Les enfants manqueront vis-�-vis de leurs parents, les serviteurs vis-�-vis de leurs ma�tres, les ouvriers vis-�-vis de leurs patrons, les hommes vis-�-vis de l�autorit�. C�est ainsi qu�avec une forme chr�tienne le monde est arriv� � l��tat d�crit en 2 Timoth�e 3:1-5: �Sache ceci, que dans les derniers jours il surviendra des temps f�cheux; car les hommes seront �go�stes, avares, vantards, hautains, outrageux, d�sob�issants � leurs parents, ingrats, sans pi�t�, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, incontinents, cruels, n�aimant pas le bien, tra�tres, t�m�raires, enfl�s d�orgueil, amis des volupt�s plut�t qu�amis de Dieu, ayant la forme de la pi�t�, mais en ayant reni� la puissance�.

L�origine de tout cela est l�abandon de Dieu et de sa Parole, et, vous le voyez, avec la forme de la pi�t�.

La pi�t� filiale est tout particuli�rement recommand�e dans la Bible, d�j� sous la loi (voir les passages cit�s par le Seigneur dans les versets qui nous occupent). L�ap�tre Paul, dans l��p�tre aux �ph�siens, exhorte les enfants � l�ob�issance, il cite le m�me passage que le Seigneur et ajoute: �C�est le premier commandement avec promesse, afin que tu prosp�res et que tu vives longtemps sur la terre� (�ph�siens 6:1-3). C��tait une promesse en rapport avec les b�n�dictions d�Isra�l, qui �taient mat�rielles; mais celles qui appartiennent aux chr�tiens, infiniment plus excellentes, sont spirituelles, et la jouissance, au lieu de se confiner � notre courte existence terrestre, en sera �ternelle. En Colossiens 3:20, l�ap�tre appuie son exhortation en disant que c�est agr�able au Seigneur. En 1 Timoth�e 5:8, il dit encore: �Si quelqu�un n�a pas soin des siens et sp�cialement de ceux de sa famille, il a reni� la foi et il est pire qu�un incr�dule�. Comment un enfant pourra-t-il aider ses parents, prendre soin d�eux, si, dans sa jeunesse, il ne leur a pas ob�i? L�ob�issance prouve, mieux que n�importe quoi, l�affection pour ses parents. Combien on voit dans les familles, m�me chr�tiennes, d��v�nements douloureux qui proviennent de l�insoumission � l�autorit� de Dieu, repr�sent�e, pour les enfants, par leurs parents. D�sob�ir � ses parents, c�est d�sob�ir � Dieu. Ne pas se soumettre � ce que Dieu a dit, c�est vouloir �tre plus sage que lui, c�est s��lever au-dessus de lui pour faire sa volont� propre, perverse et corrompue. C�est aussi s�exposer aux plus graves ch�timents. �L��il qui se moque d�un p�re et qui m�prise l�ob�issance envers la m�re, les corbeaux du torrent le cr�veront et les petits de l�aigle le d�voreront� (Proverbes 30:17).

Que Dieu garde tous les enfants qui liront ces lignes dans une sainte frayeur de d�sob�ir � Dieu en manquant vis-�-vis de leurs parents par la d�sob�issance ou par tout autre acte irrespectueux, de peur qu�ils ne soient ainsi conduits dans une voie d�iniquit� et de malheur!

La source de toute souillure

(v. 12-20). � Les disciples rapport�rent � J�sus que les pharisiens avaient �t� froiss�s de ses paroles. Il ne pouvait en �tre autrement, car le Seigneur atteignait leur conscience en d�non�ant ouvertement le grand mal qui les caract�risait. Ils voulaient para�tre purs au-dehors, en observant des traditions qui leur donnaient une apparence de saintet�, et le Seigneur leur disait que ce n�est pas la souillure ext�rieure qui souille l�homme devant Dieu, mais celle qui vient du c�ur, que tout homme porte au-dedans de lui.

J�sus r�pond aux disciples: �Toute plante que mon P�re c�leste n�a pas plant�e sera d�racin�e. Laissez-les; ce sont des aveugles, conducteurs d�aveugles: et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse�. Il est impossible de voir son propre chemin et de conduire les autres, si ce n�est � la lumi�re de la parole de Dieu, re�ue avec toute son autorit�. La pr�tention d��tre guide spirituel tout en mettant de c�t� les �critures, m�me partiellement, n�aboutit qu�� l��garement et � la perdition pour le conducteur et son troupeau. Ces conducteurs se sont �tablis eux-m�mes dans leurs fonctions; ils seront d�racin�s: Le Seigneur dit: �Laissez-les�. Si quelqu�un ne se soumet pas � la parole de Dieu, � quoi bon discuter? �Laissez-les�.

Pierre demande � J�sus d�exposer aux disciples la parabole des v. 10 et 11. Ils ne comprenaient pas encore quels �taient la source et le v�ritable caract�re de la souillure devant Dieu, tellement ils avaient l�habitude de ne consid�rer que la souillure ext�rieure, dont on se purifiait par les lavages ordonn�s par la loi, mais ce n��taient l� que des types et figures de la r�alit�, telle qu�elle est aux yeux de Dieu. Ce qui souille c�est le p�ch�, et le p�ch� vient du c�ur naturel. Lorsqu�il se manifeste en paroles ou en actes quelconques, l�homme est souill�.

Le v. 19 donne une liste affreuse de tout ce qui peut sortir du c�ur. Combien il faut prendre garde � cette source de corruption, afin que ses manifestations ne nous souillent pas! En t�te de liste viennent les mauvaises pens�es, ces actes du c�ur que personne, si ce n�est Dieu, ne voit, origine de tous les p�ch�s grossiers �num�r�s ensuite, qui d�shonorent Dieu, avilissent et d�truisent l�homme. Si Ca�n avait jug� la pens�e de haine qu�il avait con�ue � l��gard de son fr�re, il ne l�aurait jamais tu�. C�est pourquoi la Parole dit: �Quiconque hait son fr�re est un meurtrier� (1 Jean 3:15). Il est de toute importance de veiller sur son c�ur. Salomon ne dit-il pas: �Garde ton c�ur plus que tout ce que l�on garde, car de lui sont les issues � ou r�sultats � de la vie�? (Proverbes 4:23). Nous avons grand soin de ne rien mettre de souill� dans notre bouche; ayons un m�me soin de ne rien laisser sortir par elle des choses impures qui nous souilleraient, puisque J�sus dit que ce n�est pas ce qui entre dans l�homme qui le souille, mais ce qui sort de la bouche. La bouche est l�instrument, le c�ur la source; ne mettons donc pas cet instrument au service du mal.

La femme canan�enne

(v. 21-28). � J�sus se retira ensuite dans le voisinage de Tyr et de Sidon. L�, comme ailleurs, la puissance du diable se faisait sentir; mais l� aussi se trouvait, chez une pauvre Gentile, la foi en la puissance et en la bont� du Seigneur. Une femme canan�enne, voyant J�sus, s��crie: �Seigneur, Fils de David, aie piti� de moi; ma fille est cruellement tourment�e d�un d�mon�. Le Seigneur ne r�plique rien; et aux disciples, qui veulent se d�barrasser de cette femme en lui disant: �Renvoie-la, car elle crie apr�s nous�, il dit: �Je ne suis envoy� qu�aux brebis perdues de la maison d�Isra�l�. Elle rend n�anmoins hommage � J�sus en disant: �Seigneur, assiste-moi�. Il lui r�pond: �Il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens�. Et elle dit: �Oui, Seigneur; car m�me les chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs ma�tres�.

Si le Seigneur para�t indiff�rent � l�appel de cette femme, c�est afin qu�elle prenne la place qui convient � tout p�cheur devant Dieu, comme n�ayant aucun droit, aucun m�rite, pour recevoir ensuite une pleine r�ponse de la part du Dieu d�amour. Bien qu�elle appartienne � une nation qu�Isra�l aurait d� d�truire lors de son entr�e en Canaan, elle s��tait adress�e � J�sus comme au Fils de David, celui qui, sous ce titre, apportera la b�n�diction � Isra�l, et sous le r�gne duquel les ennemis du peuple seront d�truits. C�est pourquoi J�sus, venu en gr�ce, ne pouvait lui r�pondre comme Fils de David, mais, quoique venu � son peuple pour l�accomplissement des promesses, il �tait le Sauveur du monde, l�expression de l�amour de Dieu pour tout p�cheur, d�s que la foi fait appel � cet amour. En outre, au-dessus des distinctions de races et de dispensations, elle re�oit du Dieu de gr�ce ce que le Fils de David ne pouvait donner � une Canan�enne: �J�sus, r�pondant, lui dit: � femme, ta foi est grande; qu�il te soit fait comme tu veux. Et d�s cette heure-l� sa fille fut gu�rie�. Certainement il y avait plus que des miettes qui tombaient de la table des Juifs; comme peuple, ils refusaient les mets de la table en entier, et ce refus a �t� le salut du monde (voir Romains 11:11, 12).

Quelle perfection dans la mani�re d�agir du Seigneur! Venu � Isra�l comme Messie, il maintient son caract�re vis-�-vis des �trangers � ce peuple; mais comme Dieu en gr�ce visitant sa cr�ature d�chue, il ne repousse aucun de ceux qui viennent � lui en prenant la place o� le p�ch� a plac� l�homme, o� tous sont �gaux, indignes de tout sauf du jugement. Le fils prodigue dit: �J�ai p�ch� contre le ciel et devant toi; je ne suis plus digne d��tre appel� ton fils�. C�est alors que le P�re le fait rev�tir de la plus belle robe. Mephibosheth, aux pieds de David, s��crie: �Qu�est ton serviteur, que tu aies regard� un chien mort tel que moi?� (2 Samuel 9:8). C�est l� que David le prend pour le faire asseoir � sa table. Quel amour merveilleux! C�est parce qu�il y a des p�cheurs perdus, sans aucune ressource de leur c�t�, qu�un Sauveur parfait est venu accomplir l��uvre en vertu de laquelle Dieu peut faire gr�ce � tous.

Seconde multiplication des pains

(v. 29-39). � Apr�s avoir quitt� la contr�e de Tyr et de Sidon, J�sus vient en Galil�e o� se trouvaient les pauvres, les m�pris�s des Juifs de Jud�e, mais au milieu desquels s��tait lev�e une grande lumi�re (Matthieu 4:15, 16). S��tant assis sur une montagne, �de grandes foules vinrent � lui, ayant avec elles des boiteux, des aveugles, des muets, des estropi�s, et beaucoup d�autres; et elles les jet�rent � ses pieds, et il les gu�rit�, ce qui les amena � glorifier le Dieu d�Isra�l. Le Seigneur r�pond aux besoins de son peuple l� aussi o� se trouve la foi; il ne laisse pas sans r�ponse ceux qui ont des besoins, comme il le fit avec les pharisiens de J�rusalem, incr�dules et hypocrites.

Accomplissant encore ce qui �tait dit de l��ternel au Psaume 132: �Je rassasierai de pain ses pauvres�, J�sus appelle ses disciples et leur dit: �Je suis �mu de compassion envers la foule, car voici trois jours d�j� qu�ils demeurent aupr�s de moi, et ils n�ont rien � manger; et je ne veux pas les renvoyer � jeun, de peur qu�ils ne d�faillent en chemin�. On voit, ici encore, de quelle mani�re le c�ur du Seigneur prend connaissance de tous les besoins. Il a compt� les jours que la foule �tait avec lui, et lui, qui a je�n� pendant quarante jours, sait combien le je�ne est p�nible. Jamais il ne renvoie � vide ceux qui viennent aupr�s de lui. Il nous est pr�cieux de savoir que J�sus est toujours le m�me envers chacun, aujourd�hui comme alors; la gloire qui l�environne ne lui fait oublier aucun de ses bien-aim�s.

Oublieux de la sc�ne rapport�e au chapitre 14:13-21, les disciples disent � J�sus: �D�o� aurions-nous dans le d�sert assez de pains pour rassasier une si grande foule?� Le Seigneur ne leur dit pas, comme au chapitre pr�c�dent: �Vous, donnez-leur � manger�. Il demande: �Combien avez-vous de pains?� Ils r�pondent: �Sept, et quelques petits poissons�. Apr�s avoir command� aux foules de s�asseoir sur la terre, il rend gr�ces, rompt les pains et les donne aux disciples qui les distribuent aux foules. Le repas termin�, ils ramassent sept corbeilles pleines des morceaux qui �taient de reste. Ceux qui avaient mang� �taient quatre mille hommes, sans compter les femmes et les enfants.

Dans la pr�c�dente multiplication des pains, il y avait cinq pains, douze corbeilles de reste et cinq mille hommes. Ici, il y a sept pains, sept corbeilles et quatre mille hommes. Le nombre douze, dans les �critures, est employ� plut�t en rapport avec l�administration confi�e � l�homme: douze tribus, douze disciples. La premi�re multiplication rappelle la responsabilit� de l�homme, ce que le Seigneur confiait aux disciples: �Vous, donnez-leur � manger�. Ils avaient pour cela de faibles ressources, mais plus que suffisantes, puisque le Seigneur les leur fournissait. Dans notre chapitre, le Seigneur agit selon sa puissance divine; c�est le c�t� de Dieu qui est pr�sent�; c�est pourquoi il y a sept pains et sept corbeilles, sept dans les ressources et sept dans les restes, le nombre sept signifiant la perfection; le nombre quatre indique quelque chose de complet.

On voit, par ces d�tails, combien la parole de Dieu est parfaite dans toutes les expressions qu�elle emploie. S�il y a des choses qui nous sont incompr�hensibles, c�est parce que nous sommes trop ignorants en pr�sence des perfections de la r�v�lation divine.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/matthew-15.html.
 
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