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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/nehemiah-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Nehemiah 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-20
Chapitres 2 � 7 � �tat civil du peuple
N�h�mie part pour J�rusalem et inspecte les lieux
Au mois de Nisan (qui �tait le premier mois, le m�me que le mois d�Abib o� la P�que �tait c�l�br�e, et qui fit partie, avec le neuvi�me mois de Kislev, de la vingti�me ann�e d�Artaxerx�s), N�h�mie donna le vin au roi, en sa qualit� d��chanson. Sa pri�re (1:11) fut exauc�e, apr�s qu�il eut �men� deuil plusieurs jours�, c�est-�-dire quatre mois environ. Le je�ne et la tristesse avaient laiss� leurs traces sur son visage; or il n��tait pas permis de se pr�senter devant le roi avec un visage triste (Dan. 1:10); mais Dieu se servit de ce fait m�me pour mettre dans la bouche du roi les paroles qui devaient fournir occasion � la requ�te de N�h�mie. De tels miracles, en r�ponse � nos pri�res, font partie des circonstances journali�res de notre vie chr�tienne, si bien qu�� peine y prenons-nous garde. En consid�rant les choses de pr�s, tout est miracle dans les voies de Dieu envers nous. Il d�tourne certains dangers, nous procure certaines rencontres, en emp�che d�autres, nous fournit des occasions, nous barre certains chemins; en un mot, sa main est partout � l��uvre pour accomplir ses voies de gr�ce envers le fid�le ou par son moyen. Il en fut ainsi de N�h�mie: �Cela n�est rien que de la tristesse de c�ur�, lui dit le roi. N�h�mie, tout tremblant, ne voyant peut-�tre pas encore l�exaucement d�sir�, pr�sente sa requ�te, mais non pas sans prier de nouveau mentalement le Dieu des cieux1 pour qu�elle corresponde � Ses pens�es. Alors il aborde imm�diatement le sujet des ruines de la ville et de ses portes: �Pourquoi mon visage ne serait-il pas triste, quand la ville, le lieu des s�pulcres de mes p�res, est d�vast�e, et que ses portes sont consum�es par le feu?� (v. 3). Puis il demande � �tre envoy� en Juda pour b�tir J�rusalem. �Quand reviendras-tu?� lui dit le roi. N�h�mie lui �fixa un temps�, probablement douze ans (voyez 2:1 et 13:6).
1 �Le Dieu des cieux� est le nom de Dieu, mentionn� continuellement dans Esdras et N�h�mie, comme Celui qui a donn� l�empire aux gentils. Il n�est plus nomm� le Dieu de la terre, car, ayant donn� comme tel le pays � son peuple, et ce dernier �tant d�clar� Lo-Ammi, � cause de son infid�lit�, Dieu avait abandonn� ce titre qu�il ne reprendra que plus tard (voyez Esdras; Dan. 2:18, 19, 28, 37, 44).
Remarquons ici une diff�rence importante entre Esdras et N�h�mie, mais qui cependant ne jette aucun bl�me sur le second de ces hommes de Dieu. Chez le premier, la foi seule est en activit�: �Il a honte de demander au roi des forces et de la cavalerie pour l�aider en chemin contre l�ennemi� (Esdras 8:22). N�h�mie, au contraire, se fait recommander � la protection des gouverneurs d�au-del� du fleuve et ne s�oppose point � ce que le roi le fasse escorter par les chefs de l�arm�e et des cavaliers (2:7, 9). Il reconna�t l�appui de la puissance protectrice dont il est serviteur, non pas que la foi lui manque, mais, dans ces temps de mis�re, elle ne se montre pas avec la m�me simplicit�. Lorsque le temple f�t termin�, il ne s�agissait plus pour Esdras que de porter des dons � la maison de l��ternel. Plus le tr�sor qui lui �tait confi� �tait important, plus il fallait montrer au monde que la foi s�en remettait � Dieu pour garder ce qui lui appartenait. Rien de pareil n�avait lieu chez N�h�mie; il ne s�agissait ici ni de dons, ni de tr�sors, ni m�me de sauvegarder quelques fid�les confi�s � sa responsabilit�. N�h�mie �tait seul; sa mission ne devait commencer qu�� son arriv�e � J�rusalem. Jusque-l� il devait reconna�tre et accepter sa d�pendance du pouvoir gentil. Ce n��tait qu�alors qu�il aurait � montrer son amour pour l��uvre de Dieu et sa pers�v�rance pour la poursuivre � travers toutes les difficult�s, dues � l�extr�me faiblesse du peuple et � la force de ses ennemis. D�s ce moment-l�, nous verrons ces qualit�s se manifester chez lui, et dans le cours du r�cit.
Arriv� dans la province de Jud�e, N�h�mie se trouve en contact avec les chefs hostiles au peuple de Dieu, Sanballat et Tobija. Le nom des ennemis avait chang� (cf. Esdras 5:6), l�inimiti� restait. De m�me aujourd�hui, le monde reste, sous d�autres noms, le m�me monde qui crucifia le Christ il y a vingt si�cles. Ces ennemis �furent tr�s m�contents de ce qu�un homme f�t venu pour chercher le bien des fils d�Isra�l� (v. 10).
� J�rusalem, terme de son voyage, N�h�mie tient d�abord � prendre, de lui-m�me, connaissance de l��tendue du mal. Il �tait arriv� en Jud�e avec les chefs et les cavaliers du roi de Perse, mais, quand il s�agit de l��uvre, il ne garde que �la b�te qu�il montait�, c�est-�-dire ses propres ressources et ne d�pend en rien de celles que le monde pourrait lui offrir. C�est l� que sa foi se manifeste. J�rusalem �tait sans d�fense contre l�ennemi, et sa ruine telle, qu�elle n�offrait pas m�me un chemin o� p�t passer la monture de N�h�mie (v. 13-14). C��tait donc bien l�endroit o� la foi �tait appel�e � se montrer. Lorsque Dieu nous a confi� une �uvre, nous n�avons � prendre conseil que de Lui et nous ne d�pendons, comme N�h�mie, ni du monde, ni m�me �des sacrificateurs, ou des nobles, ou des chefs� (v. 16); principe tr�s important pour tous ceux que le Seigneur envoie. Ce n�est qu�apr�s avoir pris connaissance du mal en d�tail, et seul sous le regard de Dieu, que N�h�mie, convaincu de sa mission, peut exhorter le peuple � l�activit� pour rem�dier � la ruine.
Aux versets 17 � 18, il leur pr�sente trois motifs pour les engager � �venir et � b�tir la muraille de J�rusalem�. Le premier, la ruine et la mis�re extr�mes dans lesquelles eux-m�mes et la ville se trouvaient. Le second, la gr�ce de Dieu qui l�avait encourag�: �La main de mon Dieu a �t� bonne sur moi�. Le troisi�me, les paroles du roi et son secours, ordonn�s eux-m�mes de Dieu, comme il le dit au v.8: �Selon que la bonne main de mon Dieu �tait sur moi�. On voit, par ces paroles, que N�h�mie �tait de la race spirituelle d�Esdras. Il comptait sur Dieu qui r�pondait pleinement en gr�ce � sa confiance (voyez Esdras 7:6, 9, 28; 8:22, 31). N�h�mie pouvait, comme plus tard le Seigneur, �rendre t�moignage de ce qu�il avait vu� (Jean 3:11). Mais au lieu de rencontrer, comme le Sauveur, des gens qui ne re�oivent pas son t�moignage, il trouve, pour l�encourager, des c�urs pouss�s par leur besoin et le sentiment de leur abaissement, et il a la joie d�entendre de leur bouche ces paroles: �Levons-nous et b�tissons�. �Et�, nous est-il dit, �ils fortifi�rent leurs mains pour bien faire�. Ainsi, tout avait �t� pr�par� de Dieu: l�instrument, et des c�urs pour accepter ses encouragements et ses exhortations.
Les ennemis, Sanballat, Tobija et Gu�shem se moquent de ce r�sidu insignifiant et le m�prisent. Comment pourraient-ils supposer, eux qui ne connaissent pas Dieu, que des �tres craintifs et sans force puissent accomplir une �uvre jug�e impossible par l�esprit humain? Mais ils ne se bornent pas � cela et cherchent � intimider ceux qui sont maintenant d�cid�s � se mettre r�solument � l��uvre: �Voulez-vous vous r�volter contre le roi?� s��crient-ils; mais rien n��meut N�h�mie. Il r�pond: �Le Dieu des cieux, lui, nous fera prosp�rer, et nous, ses serviteurs, nous nous l�verons et nous b�tirons; mais vous, vous n�avez ni part, ni droit, ni souvenir � J�rusalem�. C�est le m�me principe qui caract�rise le peuple, en Esdras 4:3. En effet, qu�il s�agisse de b�tir la maison, ou d��difier les murailles de la ville, ce principe ne change pas. Le peuple de Dieu ne peut en aucune mani�re s�associer au monde pour faire l��uvre de Dieu, sous quelque forme qu�elle se pr�sente.
Un des caract�res dominants du livre de N�h�mie est que la s�paration de ce qui n��tait pas juif y est soigneusement affirm�e et maintenue, en d�pit des principes rel�ch�s de quelques-uns. �Vous n�avez ni part, ni droit, ni souvenir � J�rusalem�, est confirm� par la conduite subs�quente du peuple, et si ses chefs manquent de conscience � cet �gard, ils sont repris et rendus honteux devant tous (voyez 9:2; 10:30; 13:1, 3, 28, 30).