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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 1". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/
versets 1-33
Chapitre 1:1-6
Premi�re partie � Chapitres 1 � 9
Chapitre 1er (v. 1-6) � Pr�face du Livre
v. 1-5. � Les versets que nous allons consid�rer servent de pr�face au livre des Proverbes. Ils ont une immense port�e en ce sens qu�ils nous montrent le but de cet �crit, � quelles personnes il s�adresse, quel champ moral il embrasse, quel chemin y est trac� pour ceux qui sont appel�s � traverser un terrain rempli d�emb�ches; quelles qualit�s sont requises pour naviguer sur une mer toute parsem�e d��cueils et o� la barque de celui qui s�y aventure sans boussole, sera n�cessairement bris�e.
Proverbes de Salomon, fils de David, roi d�Isra�l, pour conna�tre la sagesse et l�instruction, pour discerner les paroles d�intelligence; pour recevoir instruction dans la sagesse, la justice, le juste jugement, et la droiture; pour donner aux simples de la prudence, au jeune homme de la connaissance et de la r�flexion. Le sage �coutera, et cro�tra en science (v. 1-5).
Le roi Salomon qui avait re�u de Dieu la Sagesse est bien plac� pour nous dire qu�il s�agit, avant tout, de la conna�tre. Cette Sagesse consiste � avoir une juste appr�ciation de toutes choses; elle contient tout ce que l�exp�rience nous apprend pour suivre ici-bas le chemin de Dieu. Cette Sagesse est divine et n�a rien � faire avec la sagesse humaine. En effet, la Sagesse, la connaissance de toutes choses selon leur vrai caract�re, est en Dieu et Christ en est personnellement le repr�sentant parfait. Il est �la Sagesse de Dieu� et �nous a �t� fait Sagesse de la part de Dieu� (1 Cor. 1:24, 30).
La seconde chose que ce livre est destin� � nous faire conna�tre, c�est l�instruction. En m�me temps que nous connaissons la Sagesse, le bien parfait, nous avons � �tre mis en garde contre le mal. L�instruction prend souvent la forme de discipline ou de ch�timent, quand nos c�urs sont distraits ou l�gers.
Pour discerner les paroles d�intelligence. Les discerner, c�est savoir faire la diff�rence entre ce qui est l�expression de la pens�e de Dieu et ce qui ne l�est pas.
Les Proverbes ont encore un autre but que celui de nous faire conna�tre l�instruction, ils veulent nous la faire recevoir (v. 3). Nous sommes mis par eux � l��cole, afin d��tre inform�s des choses qui concernent la justice, c�est-�-dire la mani�re de marcher dans ce monde en �vitant de laisser entrer le p�ch� dans nos voies; � le juste jugement, le jugement �quitable de toutes choses selon les pens�es de Dieu; � enfin la droiture, cette forme de la justice qui caract�rise l�homme int�gre, marchant dans un droit chemin, sans s�en �carter, ni � droite, ni � gauche.
Pour donner aux simples de la prudence. Les simples sont ceux qui, par nature, sont priv�s de sens et, par cons�quent, aptes � �tre conduits, sans s�en apercevoir, dans une mauvaise voie, par la ruse ou la m�chancet� de ceux qui les entourent. La Sagesse leur enseigne la prudence, le discernement subtil qui nous met en garde, � temps, pour ne pas nous engager dans cette mauvaise voie.
Au jeune homme de la connaissance et de la r�flexion. La Sagesse prend le jeune homme, pour faire son �ducation, d�s le d�but de sa carri�re responsable, car c�est souvent l�ignorance et le manque d�exp�rience qui sont la cause de ses chutes au d�but de sa carri�re, chutes dont l�effet retentit parfois sur sa vie tout enti�re. De la r�flexion: un homme r�fl�chi est un homme qui ne se laisse pas entra�ner par les circonstances et ne se livre pas aux impulsions qu�elles font na�tre. Il fera face aux difficult�s, ayant pes� d�avance leur caract�re et leurs cons�quences.
Toutes ces choses s�adressent au sage: Le sage �coutera et cro�tra en science. Non qu�il n�ait pas la chair en lui, car tout ce Livre nous montre que le sage a non seulement � combattre contre les impulsions du dehors, mais aussi contre celles de son propre c�ur. Il ne s�agit pas ici d�instruire les gens d�pourvus de sens qui appartiennent au monde; nous avons vu, dans l�Introduction, que le r�le de la Sagesse est d�appeler ces derniers, non de les instruire; mais le but du livre est de d�pouiller le sage, le fils de la Sagesse, de tout ce qui, dans son c�ur, pourrait �tre une entrave � la vie selon Dieu. � cette �cole, celui qui est d�j� sage, qui a �t� enfant� par la Sagesse, commencera par �couter, comme un bon disciple, car la Sagesse commence � se produire chez le fils, par la d�pendance de Celui qui l�enseigne. Telle �tait Marie aux pieds de J�sus. C�est le moyen de cro�tre en science, et cette croissance �tant enti�rement le fruit de l�enseignement re�u, nous garde dans l�humilit� au lieu de nous enfler.
v. 6. � L�intelligent acquerra du sens pour comprendre un proverbe et une all�gorie, les paroles des sages et leurs �nigmes. C�est ainsi que, par l�habitude, l�intelligent acquiert des sens exerc�s � discerner toutes les formes de l�enseignement, afin de les appliquer au bon moment � chacune des circonstances de sa carri�re.
Tel est donc le but de l�enseignement de la sagesse. N�oublions pas, et nous l�avons d�j� fait remarquer, qu�entre la Sagesse et la Parole il y a une grande analogie. Le chapitre 8 nous enseigne qu�au commencement �tait la Sagesse, la pens�e de Dieu tout enti�re. L��vangile de Jean nous dit qu�au commencement �tait la Parole, l�expression parfaite de cette pens�e.
Chapitre 1:7-33
v. 7. � Tel est, disions-nous, le but du Livre: les Proverbes nous sont donn�s pour conna�tre la Sagesse. Mais il est un principe qui se trouve � l�origine de cette connaissance, qui en est la base et le commencement: La crainte de l��ternel est le commencement de la connaissance; les fous m�prisent la sagesse et l�instruction.
Craindre l��ternel, c�est nous trouver en sa pr�sence pour lui donner, dans nos c�urs, la place qui lui est due, �tant convaincus, d�s que nous entrons l�, que rien d�impur ni de souill� ne peut entrer en contact avec Lui. Cette conviction est le commencement de la connaissance. On ne peut rester devant Lui qu�en ha�ssant le mal, mais en m�me temps, on se trouve devant la bont� supr�me et l�on apprend � l�estimer bien haut. En un mot la crainte de l��ternel c�est: �Retire-toi du mal, et fais le bien; cherche la paix, et poursuis-la� (Ps. 34:15). On donne � Dieu la place qui lui appartient; Il devient tout pour celui qui est en Sa pr�sence. Son autorit�, l�autorit� du bien parfait, est reconnue, et aussit�t, de notre part, l�honneur, la d�f�rence, la confiance, la soumission, l�ob�issance, l�affection, l�amour, lui sont rendus. Les fous m�prisent la Sagesse et l�instruction auxquelles cette crainte de Dieu nous am�ne.
v. 8-9. � Un second principe se trouve � la base de toute notre conduite: Ce principe est la soumission � l�autorit� des parents, �tablie de Dieu ici-bas: ��coute, mon fils, l�instruction de ton p�re, et n�abandonne pas l�enseignement de ta m�re; car ce sera une guirlande de gr�ce � ta t�te, et des colliers � ton cou�. Tout ordre moral ici-bas est fond� sur cette soumission. L�instruction des parents joue, comme nous l�avons vu dans l�Introduction, un tr�s grand r�le dans ce livre, parce qu�ils sont �tablis comme les repr�sentants visibles de l�autorit� affectueuse et de la Sagesse divines, et qu�ils sont responsables de l�exercer pour le bien des enfants qui leur ont �t� confi�s. Chaque fois que le fils est mentionn� dans les Proverbes, il est consid�r� comme issu d�eux et, en m�me temps, comme le fils de la Sagesse, comme introduit dans une relation spirituelle et indissoluble avec l��ternel, en un mot, comme son enfant, en contraste avec les insens�s et les m�chants qui sont les enfants du monde. C�est pourquoi nous entendrons dans ce livre tant�t les parents, tant�t la Sagesse elle-m�me, s�adresser � lui comme fils. Le fils, selon l�acception de ce terme qui court tout le long des Proverbes, se trouve dans ce monde en pr�sence de deux influences: la bonne, celle du p�re et de la m�re (c�est-�-dire l�autorit� jointe � l�amour le plus tendre) repr�sentants de la Sagesse divine ici-bas � et la mauvaise, celle de la femme �trang�re, repr�sentant l�esprit de la chair et du monde.
Les v. 10-19 nous pr�sentent l�influence du mal apr�s celle du bien, aux v. 8-9. Les p�cheurs, en opposition avec le p�re et la m�re entrent en sc�ne pour s�duire le fils de la Sagesse. Ils lui sugg�rent la ruse et la violence en vue de satisfaire ses convoitises. Ils lui proposent l�association dans le mal pour faire r�ussir leurs desseins. Cette association est bien plus attrayante pour le c�ur naturel que la soumission de la volont�, que le �joug ais�, qui nous est propos� dans le chemin solitaire du bien. Mais (v. 17) devant ceux qui sont avertis de l�emb�che, ce sera en vain que l�oiseleur tendra ses filets. Ils ont d�sormais des yeux pour voir et des ailes pour �chapper � leur ennemi. Ce seront les pieds du tentateur qui s�embarrasseront dans les mailles de son pi�ge.
v. 20-23. � Ce n�est pas seulement � ses fils que la Sagesse s�adresse. Elle a une autre fonction qui sera d�velopp�e plus explicitement dans les chapitres 8 et 9. Elle crie au dehors. Elle se fait entendre au milieu de l�activit�, du bruit, de la vie publique dans ce monde. Elle veut �tre �cout�e, l� m�me o� l�homme, dans son ind�pendance de Dieu, s�est organis� en soci�t�. Elle s�adresse aux simples, � ceux qui, �tant priv�s de sens, deviennent si facilement la proie des tentations de la chair; elle reprend les moqueurs et les sots, ces ignorants qui ha�ssent la connaissance. Elle les engage � revenir � sa r�pr�hension qui, s�ils l�avaient �cout�e, les aurait amen�s en la pr�sence de Dieu pour le conna�tre et se juger eux-m�mes. S�ils �coutent, ils seront abreuv�s aux ruisseaux de l�Esprit et auront la connaissance des paroles de la Sagesse.
v. 24-33. � � l�origine donc, tous les hommes font partie de ceux auxquels la sagesse s�adresse. Un sort terrible attend ceux qui ont rejet� le dessein de Dieu � leur �gard, qui ont �ha� la connaissance et n�ont pas choisi la crainte de l��ternel�: une subite destruction viendra sur eux (v. 27; 1 Thess. 5:3). Mais, gr�ce � Dieu, il y a, dans cette multitude, des oreilles pour entendre, des consciences atteintes par les appels de la Sagesse. �Celui qui m��coute habitera en s�curit� et sera tranquille, sans crainte du mal�; il a trouv� un refuge assur�, le repos et la paix; il est �d�livr� de la col�re qui vient� (1 Thess. 1:10).