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Bible Commentaries
Proverbes 12

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versets 1-28

Versets 1-3

Qui aime l�instruction aime la connaissance et qui hait la r�pr�hension est stupide (v. 1).

Le chap. 1 nous a parl� de conna�tre, de recevoir, d��couter l�instruction. Ici il est question de l�aimer, d�aimer cette �ducation de la Sagesse, soit directe, soit provenant des parents, car elle nous fait reconna�tre le mal et le ha�r, chercher le bien et le suivre, et n��pargne ni discipline, ni exhortation, ni r�pr�hension, ni m�me s�v�rit�, pour nous y amener. L�aimer, c�est reconna�tre que l��ducation donn�e par la Sagesse provient de l�amour; or c�est par cette �ducation qu�on arrive � la connaissance, � une connaissance qui s�approprie la pens�e de Dieu sur toutes choses. Celui qui hait la r�pr�hension, la partie p�nible et parfois douloureuse de l�instruction, est stupide, et n�arrivera jamais � la connaissance.

L�homme de bien obtient la faveur de par l��ternel, mais l�homme qui fait des machinations, il le condamne (v. 2).

L�homme de bien est le fils de la Sagesse qui a la bont� dans le c�ur (14:14) et qui l�exerce. Il re�oit la faveur de l��ternel dans les choses terrestres selon le gouvernement de Dieu (13:22). La faveur publique de Dieu r�pond � la bont� de l�homme. Mais Dieu tient pour coupable celui qui travaille en secret pour nuire et il tombe sous le jugement.

L�homme n�est point affermi par la m�chancet�, mais la racine des justes n�est pas �branl�e (v. 3).

Voyez v. 12.

La position d�un homme n�est point consolid�e par la m�chancet�, mais la racine, le fondement sur lequel les justes sont �tablis, et qui est � la base de leur croissance, ne peut �tre �branl�. Pour nous, cette racine est Christ et sa parole.

Versets 4-12

Ces versets, sauf les v. 5 et 6, prennent l�homme dans ses relations domestiques comme le chap. 11 l�avait consid�r� dans ses rapports sociaux.

Une femme vertueuse est la couronne de son mari, mais celle qui fait honte est comme de la pourriture dans ses os (v. 4).

Voyez 14:30.

Nous trouvons ici en premier lieu le lien qui constitue la maison, les rapports entre la femme et son mari. Nous verrons dans les versets suivants ce qui caract�rise l�homme; ici, le caract�re de la femme approuv�e de Dieu est la vertu. Dans le dernier chapitre des Proverbes nous trouvons le magnifique portrait de la femme vertueuse. elle associe la vaillance et l�honn�tet� � l�activit� dans son domaine qui est la maison, et ajoute l�honneur rendu � son mari aux soins donn�s � ses enfants. Nous aurons � revenir sur tous ces traits. Ici, le caract�re d�une femme selon le c�ur de Dieu est d�crit par ce seul mot �vertueuse�. Ni la gr�ce, ni la beaut� ne sont mentionn�es, comme au chap. 11, v. 16 et 22. Le caract�re de cette femme a pour but de reporter la consid�ration, l�honneur et la gloire sur la t�te de son �poux. La femme qui fait honte, qui manque absolument de toutes ces qualit�s essentielles (car elle n�est ici ni la femme �trang�re, ni l�adult�re) est comme un mal rongeant qu�on est oblig� de subir sans pouvoir s�en d�faire.

Les pens�es des justes sont juste jugement, les desseins des m�chants sont fraude (v. 5).

Nous sommes ramen�s ici au caract�re de l�homme selon Dieu: la justice pratique. Ce caract�re n�est pas attribu� � la femme, plac�e dans une position de d�pendance, sous la direction du mari qui fraye le chemin devant elle. Le juste, dans ses pens�es, appr�cie toutes choses selon le caract�re d�un Dieu juste. Les m�chants r�fl�chissent aussi, mais leurs desseins cach�s n�ont en vue que la fausset� et la tromperie.

Les paroles des m�chants sont des emb�ches pour verser le sang, mais la bouche des hommes droits les d�livrera (v. 6).

Le v. 5 nous a parl� de la fraude dans le c�ur, ici elle se montre par les paroles, car un des grands sujets des Proverbes est que la langue est l�expression du c�ur. Les paroles des m�chants ont pour but de dresser des emb�ches: la ruse � pour r�pandre le sang: la violence. Tel est le caract�re de Satan dont ils ne sont que les instruments, mais la v�rit� dans la bouche des hommes droits les emp�che de tomber dans les pi�ges qui leur sont dress�s par les paroles des m�chants.

Renversez les m�chants, et ils ne sont plus; mais la maison des justes demeure (v. 7).

Apr�s avoir consid�r� (v. 5-6) les pens�es et les paroles des justes et des m�chants, nous rentrons ici dans les voies gouvernementales de Dieu. Les m�chants renvers�s disparaissent de la sc�ne, m�me de la m�moire des hommes. �Comme un songe quand on s��veille, tu m�priseras, Seigneur, leur image, lorsque tu t��veilleras� (Ps. 73:20).

Mais la maison des justes, car il s�agit ici non du b�timent, mais de la famille, �tablie, fond�e par le juste, d�une descendance �lev�e sur un pied de justice, cette maison demeure et ainsi se perp�tue (Ps. 102:29). Ces choses seront pleinement �tablies et manifest�es sous le r�gne du Messie.

Un homme est lou� d�apr�s sa prudence, mais le c�ur perverti est en butte au m�pris (v. 8).

Ceci est une maxime g�n�rale. C�est la prudence qui nous fait peser pos�ment les voies qui se pr�sentent � nous et ne pas prendre une d�cision en vue d�un avantage imm�diat. Cette prudence nous attire la louange. Il n�est pas question de savoir ici si la prudence est de l�honn�tet� ou de la ruse. Nous en avons un exemple en Luc 16:8: le Ma�tre louant l��conome injuste parce qu�il avait agi prudemment. Il en est de m�me, comme maxime g�n�rale, du m�pris qui s�attache au c�ur perverti. Le monde �loign� de Dieu peut �lire de tels hommes, les proclamer, leur faire bonne mine, mais, au fond, il les m�prise.

Mieux vaut celui qui est d�humble condition, et qui a un serviteur, que celui qui fait l�important et qui manque de pain (v. 9).

Nouvelle maxime g�n�rale sur la condition des hommes dans les relations domestiques. Le modeste, qui a un int�rieur humble et respectable et qui, sans �clat, trouve quelqu�un qui se d�voue � lui comme serviteur, a plus de valeur morale que le vantard, qui vit pour l�apparence et qui manque du n�cessaire.

Le juste regarde � la vie de sa b�te, mais les entrailles des m�chants sont cruelles (v. 10).

De nouveau nous voyons ici le juste dans la vie domestique. Sa justice qui �carte tout mal de sa conduite lui fait soigner jusqu�aux animaux domestiques et leur �pargner les souffrances. C�est en m�me temps de la piti� pour ces �tres sans d�fense qui ne peuvent se plaindre. Les mauvais traitements, la cruaut� qui les inflige, sont le fait des m�chants. Balaam, tout proph�te qu�il f�t, �tait un m�chant (Nomb. 22:27-30).

Qui laboure sa terre sera rassasi� de pain, mais celui qui court apr�s les fain�ants est d�pourvu de sens (v. 11).

Quoique issue de notre �tat de chute, l�activit� pour rendre le sol productif � la sueur de notre visage, aura sa r�compense selon le gouvernement de Dieu, en ce que la vie de la famille sera largement entretenue; tandis que c�est folie de se ranger avec ceux qui passent leur vie � ne pas travailler.

Le m�chant d�sire la proie des mauvaises gens, mais la racine des justes est productive (v. 12).

Le m�chant ne peut s�astreindre � cette vie de travail r�guli�re (v. 11). Il d�sire s�approprier ce dont les mauvaises gens se sont empar�s par leur malhonn�tet�; mais un juste qui cherche sa nourriture dans le bon terrain, produit du fruit par ce fait m�me (Luc 8:13 et ici v. 3).

Versets 13-22

Il y a un mauvais pi�ge dans la transgression des l�vres, mais le juste sort de la d�tresse (v. 13).

La transgression, la r�volte contre la volont� connue de Dieu, quand cette transgression ne s�exprimerait que par des paroles, est un mauvais pi�ge pour ceux qui transgressent ainsi. C�est particuli�rement l�effort de l�Ennemi dans un temps de pers�cution. Il cherche � faire transgresser, par des paroles, la volont� de Dieu re�ue dans le c�ur. Mais le juste peut compter sur la puissance qui, r�pondant � sa fid�lit�, ne le laissera pas dans la d�tresse et l�en fera sortir. C�est ce qui arrivera au R�sidu de la fin, tandis que les fid�les, sous l��conomie de la gr�ce, ont souvent scell� de leur sang le refus de transgresser de leurs l�vres.

Du fruit de sa bouche un homme est rassasi� de biens, et on rendra � l�homme l��uvre de ses mains (v. 14).

Ce n�est pas seulement l�activit� manuelle qui �rassasie de pain� (v. 11). Il y a encore une activit� par la parole, par le fruit de la bouche; si cette parole apporte de la b�n�diction aux autres, elle est aussi une source abondante de b�n�dictions pour celui qui la prononce. Tel est pour nous l��vangile annonc�. Et si l�homme agit (ce ne sont plus des paroles) en faveur des autres il recevra d�eux selon ce qu�il aura fait pour eux.

La voie du fou est droite � ses yeux, mais celui qui �coute le conseil est sage (v. 15).

Un fou est un homme adonn� � son propre sens, ne tenant aucun compte des pens�es de Dieu. Le monde en est rempli. Le fou pense que sa pens�e � lui est la bonne. Quand il s�engage dans un mauvais chemin, il le d�fend comme le seul valable, parce que, lui l�ayant choisi, il doit �tre bon; mais celui qui, avant de s�engager dans un chemin, se d�fie de lui-m�me et �coute le conseil de la Sagesse, est un fils de la Sagesse.

L�irritation du fou se conna�t le jour m�me, mais l�homme avis� couvre sa honte (v. 16).

Quand il a quelque sujet d�irritation, le fou le met imm�diatement au dehors et le fait conna�tre: l�homme avis�, r�fl�chi, se tait, couvre sa honte, c�est-�-dire l�outrage qui lui fait honte, et ne le fait pas conna�tre. Ce mot �couvrir� revient souvent soit comme louange, soit comme bl�me (voyez 10:6, 11, 12, 18; 11:13), mais plus souvent comme une qualit� de l�homme sage. Peut-�tre le silence du sage donnera-t-il � celui qui a outrag� l�occasion de se repentir.

Celui qui dit la v�rit� annonce la justice, mais le faux t�moin, la fraude (v. 17).

La v�rit� et la justice s�allient. La bouche v�ritable annonce et fait conna�tre au dehors ce qu�il y a au fond du c�ur, la justice qui repousse le mal. Dire la v�rit� c�est �tre, comme No�, un �pr�dicateur de justice� (2 Pierre 2:5). Rendre un faux t�moignage, mentir sur ce qu�on a vu, c�est mettre au jour ce qu�il y a au fond du c�ur, la fraude.

Il y a tel homme qui dit l�g�rement ce qui perce comme une �p�e, mais la langue des sages est sant� (v. 18).

Il y a des hommes qui font � la l�g�re, sans mauvaise intention, des blessures avec leurs paroles. Ce sont peut-�tre des choses vraies, mais dites par des gens qui par manque de r�flexion ne reculent pas devant la crainte de blesser, et quelles blessures mortelles, h�las! une parole inconsid�r�e n�a-t-elle pas produites! La langue des sages, en revanche, est sant�; elle apporte le bien-�tre spirituel � l��me. Peut-�tre sera-t-elle oblig�e d�user de remontrances, d�exhortations, car, si elle ne le faisait pas, elle ne serait pas la Sagesse; mais la Sagesse, comme nous l�avons vu tant de fois, ne va pas sans l�amour et si l�amour blesse, ce n�est que pour restaurer et gu�rir.

La l�vre v�ridique est ferme pour toujours, mais la langue fausse n�est que pour un instant (v. 19).

La parole qui exprime la v�rit� est ferme � toujours. Avant tout n�en est-il pas ainsi de la parole de Dieu qui demeure �ternellement? Mais nous aussi, nous pouvons parler comme elle, comme �les oracles de Dieu�. La parole fausse a la vie courte: en un instant elle aura disparu avec celui qui la porte.

La fraude est dans le c�ur de ceux qui machinent le mal, mais il y a de la joie pour ceux qui conseillent la paix (v. 20).

Dans tous ces passages les paroles montrent ce qu�il y a dans le c�ur. Ici les machinations qui ont le mal pour but prouvent que le c�ur est rempli de fraude � seule chose, et combien rebutante, dont un c�ur pareil puisse �tre occup�!

Mais, selon le gouvernement de Dieu, les conseillers de paix r�coltent de leur fonction de la joie pour eux-m�mes. �Bienheureux�, dit le Seigneur, �ceux qui procurent la paix, parce qu�ils seront appel�s fils de Dieu�. �Celui qui veut voir d�heureux jours... qu�il cherche la paix et qu�il la poursuive�.

Aucun malheur n�arrive au juste, mais les m�chants seront combl�s de maux (v. 21).

Ce verset nous parle des principes du gouvernement de Dieu. C�est le: �Tout ce qu�il fait prosp�re. Il n�en est pas ainsi des m�chants, mais ils sont comme la balle que le vent chasse� (Ps. 1:3, 4). Le pr�sent semble d�mentir constamment ces principes; l�avenir en montrera la parfaite v�rit�. Cependant la v�rit� chr�tienne est bien autrement pr�cieuse. Elle parle de ce que les hommes appellent malheur comme d�une victoire remport�e par l�amour. Qui nous s�parera de l�amour de Christ? Tribulation, ou d�tresse, ou pers�cution, ou famine, ou nudit�, ou p�ril, ou �p�e? �Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aim�s!� (Rom. 8).

Les l�vres menteuses sont en abomination � l��ternel, mais ceux qui pratiquent la fid�lit� lui sont agr�ables (v. 22).

Avant J�sus Christ la v�rit� n��tait pas encore venue, toutefois, dans l�Ancien Testament, un mensonge, plus d�une fois tol�r� de Dieu chez les saints, n�en �tait pas moins coupable, comme nous aurons l�occasion de le voir dans ce livre; mais ici, il s�agit de ce qui, constamment, caract�rise les l�vres, elles sont pour ainsi dire adonn�es au mensonge et le distillent. Le Dieu vrai a cela en abomination. N�est-ce pas le caract�re de Satan lui-m�me et de ses esclaves? Il n�est pas dit que ceux qui disent la v�rit�, mais que ceux qui pratiquent la fid�lit� lui sont agr�ables. La pratique a une source bien plus profonde que les l�vres. La fid�lit� vient d�un c�ur vrai.

Versets 23-28

L�homme avis� couvre la connaissance, mais le c�ur des sots proclame la folie (v. 23).

Couvrir la connaissance, ce n�est pas la cacher, car Dieu la donne pour la communiquer � d�autres, mais c�est �viter de la mettre au dehors pour s�en faire valoir. L�homme enseign� de Dieu la gardera dans son c�ur jusqu�au moment propice o� il n�y aura pas inconv�nient � s�en servir. Les ignorants qui ne se laissent pas instruire proclament ce qu�ils ont dans le c�ur, le mettent sans h�sitation et publiquement au dehors et les pens�es de leur c�ur se trouvent n��tre que folie, chose dont on ne peut faire aucun usage.

La main des diligents dominera, mais la main paresseuse sera tributaire (v. 24).

L�activit�, comme nous l�avons vu mainte fois, est un des grands principes de la sagesse. Il ne s�agit pas d�une activit�, si commune dans le monde, par laquelle on remplit le vide de sa vie et le vide de son c�ur. Cette activit�-l�, Dieu la d�sapprouve. Le r�sultat de l�activit� selon Dieu est de donner � celui qui la d�ploie un r�le dominant dans l��uvre. On n�est pas actif dans le but de jouer ce r�le, mais on re�oit de Dieu une place pr�pond�rante comme cons�quence du travail dans le Seigneur (voyez Rom. 16). On obtient ainsi le privil�ge d��tre un �conducteur�. En revanche le manque d�activit�, la paresse qui cherche ses aises, m�ne � l�asservissement. On devient tributaire au lieu d��tre un conducteur dans l��uvre. On re�oit continuellement au lieu de donner. N�est-ce pas une des causes de la pauvret� dans les assembl�es chr�tiennes?

L�inqui�tude dans le c�ur d�un homme l�abat, mais une bonne parole le r�jouit (v. 25).

Ce n�est pas sans raison que la Parole nous dit: �Ne vous inqui�tez de rien� et nous indique le moyen d��viter les cons�quences de l�inqui�tude par des pri�res et des supplications en rejetant tout fardeau sur le Seigneur, afin que la paix de Dieu garde nos c�urs. Ici l�abattement est remplac� par la joie apport�e � l��me par �une bonne parole�. Cela peut �tre la parole consolante d�un ami � et qui ne l�a pas �prouv� dans sa vie? � mais c�est avant tout la bonne parole de notre Dieu. En elle nous trouvons une source de joie toujours nouvelle, une parole appropri�e � tous les besoins du c�ur, combattant, par sa pr�sence, toutes les causes de d�pression, apportant une joie que rien ne pourra d�truire.

Le juste montre le chemin � son compagnon, mais la voie des m�chants les fourvoie (v. 26).

Apr�s ces pens�es g�n�rales nous retrouvons le contraste entre le juste et le m�chant qui est si caract�ristique de ces chapitres. Le juste ne conna�t pas seulement le chemin pour lui-m�me, un chemin dont le p�ch� est exclu; il a le bonheur de pouvoir, en vertu de sa propre exp�rience, enseigner le chemin de la justice � celui qui marche avec lui. � bien plus forte raison, n�est-ce pas, quand c�est le Juste par excellence qui nous guide et dont nous pouvons dire: �Il me conduit dans des sentiers de justice, � cause de son nom�. Le m�chant n�a que son chemin � lui, ne pense pas aux autres, et son chemin le conduit d��tape en �tape � sa perte.

Le paresseux ne r�tit pas sa chasse; mais les biens pr�cieux de l�homme sont au diligent (v. 27).

Le paresseux ne prend de son travail que ce qui lui pla�t, sa chasse, et n�ach�ve pas son ouvrage parce qu�il lui donnerait de la peine, perdant ainsi tout le profit, m�me de ce qu�il a entrepris. Pour le diligent, le but � atteindre � une tout autre port�e que celui du paresseux. Tandis que ce dernier ne pense qu�� la satisfaction de ce qui lui pla�t et de son acquisition imm�diate, le diligent a pour but d�acqu�rir les choses qui ont le plus de valeur pour l�homme; et quelles choses ont de la valeur, sinon les biens spirituels que �Dieu a pr�par�s pour ceux qui l�aiment�?

La vie est dans le sentier de la justice, et il n�y a pas de mort dans le chemin qu�elle trace (v. 28).

Cette sentence ne rappelle-t-elle pas la parole du Psaume 16: �Tu me feras conna�tre le chemin de la vie?� Christ, le parfait Serviteur, a suivi d�un bout � l�autre le sentier de la justice, un chemin dont la plus l�g�re ombre de p�ch� �tait exclue. La mort, gage du p�ch�, en �tait donc exclue � toujours. Cependant il a rencontr� la mort, fruit de son amour pour nous. Il l�a subie dans une parfaite ob�issance � la volont� de son P�re, mais elle ne pouvait le retenir; la voie de son chemin n�avait rien � faire avec la mort, aussi peut-il dire, en face du s�pulcre, que Lui, le Saint, ne verrait pas la corruption et que son �me ne serait pas abandonn�e au Sh�ol. Mais son amour l�a fait descendre dans la mort afin d�y conna�tre �le chemin de la vie�, de la vie dont, comme homme, il jouit aupr�s de Dieu, de la vie �ternelle qu�il nous a acquise par son sacrifice. Non, d�sormais il n�y a pas de mort dans la voie de notre chemin. M�me la mort du corps n�est plus qu�un accident incertain sur le chemin de ceux qui ont �t� justifi�s par la foi, puisqu�ils attendent d��tre enlev�s � la venue du Seigneur, sans passer par la mort. La mort a �t� vaincue, ses portes ont �t� bris�es et le croyant peut dire: Il n�y a pas de mort dans la voie du chemin de la justice! Magnifique parole par laquelle se terminent ces trois premiers chapitres.

R�sum�

De nombreux passages, dans ce chapitre et dans les deux pr�c�dents, nous montrent l�immense importance que Dieu attache aux paroles, � l�encontre de ce que les hommes pensent et proclament. Ces passages nous montrent aussi les suites heureuses ou f�cheuses du fruit des l�vres. Les intentions et les tendances du c�ur exprim�es par la parole sont d�voil�es, leur expression approuv�e ou jug�e, leurs cons�quences �num�r�es.

�Si quelqu�un ne faillit pas en paroles, celui-l� est un homme parfait, capable de tenir aussi tout le corps en bride�.

Nous trouvons aussi continuellement dans ces chapitres l�activit� du juste et combien Dieu r�prouve l�indolence et la paresse.

Nous voyons dans notre chapitre ces principes en action dans la vie domestique (v. 4-14).

Le contraste entre le juste et le m�chant est peut-�tre moins accentu� dans le chap. 12 que dans les pr�c�dents. En revanche les principes g�n�raux y sont plus fr�quents.

Les v. 13-22 pr�sentent le contraste entre la v�rit� et le mensonge. Dans les v. 23-28, nous trouvons les avantages de la justice et de l�activit� pour conduire, enseigner et soutenir les autres.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-12.html.
 
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