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Bible Commentaries
Proverbes 14

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versets 1-35

Versets 1-8

La sagesse des femmes b�tit leur maison, mais la folie la d�truit de ses propres mains (v. 1).

Le mot sagesse semble �tre ici la souveraine Sagesse inspir�e d�en haut. Il est particuli�rement pr�cieux de la voir accord�e aux femmes pour s�acquitter des humbles, mais si importantes fonctions par lesquelles la maison est �difi�e. On retrouvera cette pens�e dans l�exemple de la femme vertueuse au chap. 31. Nous avons un exemple de cette sagesse dans Naomi �difiant par Ruth la maison de David (Ruth 4:11). C�est la fonction de la femme de travailler selon Dieu � l��rection et � la consolidation de cet �difice, �mais la folie le d�truit de ses propres mains�. Le c�ur de l�homme sans Dieu, sans exp�rience gagn�e � Son �cole, est incapable d��difier quelque chose. Toujours il d�truit ce que la Sagesse avait �difi�, t�moin toute l�histoire de l�homme et particuli�rement, dans ces temps de la fin, l�histoire de l��glise, maison de Dieu.

Celui qui marche dans sa droiture craint l��ternel, mais celui qui est pervers dans ses voies le m�prise (v. 2).

Suivre une marche droite, une marche dirig�e par l��tat du c�ur: �sa droiture�, �viter toute voie tortueuse, est la preuve et le t�moignage qu�on craint l��ternel; �tre pervers dans ses voies montre, non seulement qu�on ne le craint pas, mais qu�on ne tient aucun compte de lui, qu�on le rejette comme un �tre m�prisable! Pour le juste, craindre l��ternel, c�est l�honorer, et comment l�honorerions-nous, si ce n��tait par notre conduite?

Dans la bouche du fou est la verge d�orgueil, mais les l�vres des sages les gardent (v. 3).

Les paroles sorties de la bouche du fou sont l�expression de son orgueil et seront sa condamnation quand il sera ch�ti�, mais les l�vres des sages, leurs paroles, au lieu de les condamner, les pr�servent de tout ch�timent.

O� il n�y a point de b�ufs la cr�che est vide; et l�abondance du revenu est dans la force du b�uf (v. 4).

O� il n�y a point de b�ufs, symboles, dans l��criture, de la force et de la patience dans le travail, la cr�che est vide. La nourriture, cons�quence du travail et source de la force, manque. Comment cette nourriture pourrait-elle �tre obtenue sans travail, et � quoi servirait-elle? C�est un cercle vicieux. Or l�abondance du revenu se trouve dans cette patience � user de l��nergie que Dieu nous a donn�e. Ne voir dans cette maxime, comme en tant d�autres, que ce qu�on appelle la sagesse des nations, c�est m�conna�tre enti�rement le but de la parole divine. Combien de telles paroles s�adaptent � ceux qui travaillent � l��uvre du Seigneur! �Dieu s�occupe-t-il des b�ufs?� dit l�ap�tre, �ou parle-t-il enti�rement pour nous?� (1 Cor. 9:9).

Le t�moin fid�le ne ment pas, mais le faux t�moin prof�re des mensonges (v. 5).

Voyez 6:19; 12:17.

Du moment qu�il y a mensonge, il ne peut y avoir fid�lit� dans le t�moignage; du moment qu�il y a fausset� dans le t�moignage, il y a n�cessairement des mensonges. Combien cela est important pour nous faire reconna�tre dans ce monde le t�moignage de Dieu!

Le moqueur cherche la sagesse et il n�y en a pas; mais la connaissance est ais�e pour l�homme intelligent (v. 6).

Comment trouverait-on la connaissance des pens�es de Dieu � et il n�existe pas d�autre sagesse que celle-l�, malgr� toutes les pr�tentions de l�homme � atteindre la sagesse sans Dieu � si l�on est un moqueur, c�est-�-dire si l�on tient pour non avenue la v�rit� de ce que Dieu a dit. Le moqueur aura beau chercher la sagesse, il se trouvera devant le vide. N�est-ce pas l� l�un des traits principaux de la philosophie humaine de tous les temps? L�homme dont Dieu a ouvert l�intelligence (Luc 24:45) trouve facilement la connaissance de Ses pens�es.

�loigne-toi de la pr�sence de l�homme insens�, (h�breu: Kesil), chez qui tu n�as pas aper�u des l�vres de connaissance (v. 7).

Ce verset se lie au pr�c�dent. Le moqueur a beau se donner l�apparence de chercher la sagesse. Comme elle n�existera jamais pour lui, il est et reste un sot, un ignorant volontaire et cette ignorance se trahit par ses discours. Quand, en l��coutant, tu n�as pu constater autre chose chez lui que cette ignorance, �vite tout contact avec lui.

La sagesse de l�homme avis� est de discerner sa voie, mais la folie des sots (h�breu: Kesil) est tromperie (v. 8).

Le discernement du chemin � suivre est la sagesse de l�homme clairvoyant et r�fl�chi quand il lui faut prendre une d�cision. Ces choses sont produites chez lui par l�instruction re�ue et sont d�origine divine; mais le sot, l�ignorant, est tromp� quant � sa voie, parce qu�au lieu de la sagesse il n�a que sa folie comme directeur.

Tous les passages que nous venons de passer en revue mettent en regard la sagesse et la folie ceux qui suivent, la folie et la droiture.

Versets 9-12

Les fous se moquent du p�ch�1, mais pour les hommes droits il y a faveur (v. 9).

1 Traduit parfois tout autrement.

Les fous traitent le p�ch� l�g�rement, en font un sujet de plaisanterie, n�y mettent aucune importance, et le p�ch� am�nera leur jugement et sera la cause de leur ruine. Quelle diff�rence d�avec les hommes droits! La faveur de Dieu repose sur eux. On peut traduire aussi justement �parmi les hommes droits�. Ils cherchent la faveur de Dieu pour les autres.

Le c�ur conna�t sa propre amertume, et un �tranger ne se m�le pas � sa joie (v. 10).

L�amertume du c�ur ne peut �tre ni connue, ni sond�e, ni partag�e par les assistants. Dieu seul la sonde, Lui qui conna�t les c�urs. Tel �tait le cas d�Anne vis-�-vis d��li, quand elle �r�pandait son �me devant l��ternel�. Il en est de m�me de la joie; un �tranger ne peut s�y m�ler. Mais Dieu a part � l�une et � l�autre. Lui seul en Christ peut sympathiser d�une mani�re parfaite; lui seul peut dire: �Il fallait se r�jouir� (Luc 15:32).

La maison des m�chants sera d�truite, mais la tente des hommes droits fleurira (v. 11).

Les m�chants ont beau se b�tir une maison, �tablir en apparence leur prosp�rit� sur un fondement solide, il arrivera un moment o� cette maison sera d�truite. Il est parl� ici non des temps de la fin, mais du gouvernement de Dieu (cf. v. 1): Les hommes droits n�ont que leur tente, car ils r�alisent leur condition d��trangers et de p�lerins, mais cette tente fleurit. Consid�r�e avec les yeux de Dieu, elle est comme un jardin �aupr�s d�un fleuve� (Nomb. 24:6); la faveur de Dieu repose sur eux.

Il y a telle voie qui semble droite � un homme, mais des voies de mort en sont la fin (v. 12).

Voyez 16:25.

La conscience de l�homme n�est pas un guide. L�homme a beau faire ce qui lui semble droit; un chemin pareil, malgr� la conviction que je pourrais avoir qu�il est bon, conduit finalement � des voies de mort. Au d�but, il a l�apparence d�une voie unie et droite, mais voici qu�elle se complique, se s�pare en plusieurs chemins et quel que soit celui que je choisis, il conduit � la mort.

Versets 13-25

M�me dans le rire le c�ur est triste; et la fin de la joie, c�est le chagrin (v. 13).

Le rire est dans le monde l�expression de la joie, mais il n�est jamais l�expression de la �joie dans le Seigneur�. �Si quelqu�un est joyeux, qu�il chante des Cantiques� (Jacq. 5:13). Le rire humain peut faire oublier un moment les peines et les soucis de la vie; il est, pour le monde, une distraction et rien de plus. Mais, au fond, le c�ur est triste et quand, apr�s cet amusement, l�homme se retrouve en pr�sence de ses soucis, l��tat de son �me a �t� encore aggrav� par cette gaiet� temporaire; le chagrin succ�de � la tristesse.

Le c�ur qui s��loigne de Dieu sera rassasi� de ses propres voies, mais l�homme de bien le sera de ce qui est en lui (v. 14).

Se lie au v. 13. Il ne s�agit pas seulement ici du c�ur naturel retombant dans sa propre tristesse, mais du c�ur qui s��loigne de Dieu. Il sera rassasi�, jusqu�au d�go�t le plus profond, de ce qu�il a voulu chercher en abandonnant Dieu, mais l�homme de Dieu produit, pour s�en rassasier, �de bonnes choses� du bon tr�sor de son c�ur (Matt. 12:35).

Le simple croit toute parole, mais l�homme avis� discerne ses pas (v. 15).

Celui qui est incapable de discernement ne conna�t pas ce qui est dans le c�ur de l�homme et pr�te cr�ance � toutes ses paroles. Il est ainsi men� sans s�en douter dans de mauvais chemins. L�homme avis�, au lieu de se confier dans les conseils d�autrui, s�occupe de chacun de ses pas pour s�en rendre compte et ne pas broncher ou faire fausse route.

Le sage craint et se retire du mal; mais le sot est arrogant (ou passe outre) et a de l�assurance (v. 16).

Se lie au v. 15. Le sage craint, se d�fie de ce qu�on lui pr�sente et de lui-m�me. Sa d�fiance est de l�humilit�; elle le fait se tenir �loign� du mal pour ne pas d�plaire � Dieu. L�ignorant est, par la m�me raison, l�oppos� du sage; il ne r�fl�chit pas, a une confiance arrogante en lui-m�me et se livre ainsi, pieds et poings li�s, au mal qu�on lui pr�sente.

L�homme prompt � la col�re agit follement, et l�homme qui fait des machinations est ha� (v. 17).

�tre prompt � la col�re, c�est �ne pas accomplir la justice de Dieu�. Nous pouvons remarquer en passant combien souvent l�enseignement de Jacques co�ncide avec le livre des Proverbes (Jacq. 1:19, 20). Cette promptitude a pour r�sultat une action directement oppos�e � la sagesse. Il y a toutefois une chose plus ha�ssable que la promptitude qui fait perdre tout contr�le sur soi-m�me et sur ses actions, c�est le dessein cach�, la fraude du c�ur (12:20) qui machine en secret les moyens de nuire.

Les simples h�ritent la folie, mais les avis�s sont couronn�s de connaissance (v. 18).

Les simples, ceux qui sont d�pourvus de sens et dont le caract�re n�a pas �t� chang� par l�enseignement de la sagesse, n�ont finalement d�autre h�ritage que la folie, l�ignorance compl�te des pens�es de Dieu; mais les avis�s, ceux dont l�intelligence est prompte � discerner et � se d�cider pour le bien, sont couronn�s, re�oivent comme r�compense finale, la connaissance. Pour nous, chr�tiens, elle consistera � conna�tre comme nous avons �t� connus (1 Cor. 13:12).

Les iniques se courbent devant les bons, et les m�chants aux portes du juste (v. 19).

C�est ce qui arrivera � la fin dans le gouvernement de Dieu, quoique l�histoire du monde pr�sente des conclusions absolument contraires. Mais en un temps o� le mal r�gne, Dieu peut permettre pour faire conna�tre ses voies, encore cach�es, que cette sentence se r�alise. C�est Haman devant Mardoch�e qui s��tait tenu si longtemps � la porte du roi.

Le pauvre est ha�, m�me de son compagnon, mais les amis du riche sont en grand nombre (v. 20).

Le pauvre est ha�, m�me de son compagnon. Combien cela �tait vrai de Christ! Sauf ceux que sa gr�ce avait touch�s, a-t-il trouv�, lui, �le pauvre� par excellence, autre chose que cela dans le monde? �Ils m�ont ha� sans cause�. �Mon intime ami... a lev� le talon contre moi�. Jetez les yeux sur le riche, vous trouverez que ses amis sont en grand nombre. C�est l�int�r�t qui dirige le c�ur des hommes et leurs pr�f�rences; ils profitent de la richesse qui les attire et la gr�ce la plus merveilleuse excite leur haine (cf. 19:4, 7).

Qui m�prise son prochain p�che, mais bienheureux celui qui use de gr�ce envers les malheureux (v. 21).

Ce verset fait suite au v. 20. Comparez avec Luc 16:13. La haine, le m�pris, voil� ce que l�homme t�moigne � celui qui repr�sente Dieu dans ce monde: le pauvre et le prochain. Ce m�pris du prochain est consid�r� ici comme un acte positif de p�ch�; mais il y a non seulement un bonheur actuel � user de gr�ce envers les malheureux; un tel acte attire une r�compense future � celui qui l�accomplit. �Bienheureux les mis�ricordieux, car c�est � eux que mis�ricorde sera faite� (Matt. 5:7).

Ceux qui machinent du mal ne s��garent-ils pas? Mais la bont� et la v�rit� sont pour ceux qui m�ditent (ou machinent) le bien (v. 22).

L�interrogation �quivaut ici � une affirmation absolue. �garement d�finitif pour ceux dont le c�ur plein de fraude m�dite le mal pour le faire venir sur d�autres; mais ceux dont le but est d�amener le bien et de le r�pandre autour d�eux participent au caract�re de Celui par lequel �la gr�ce et la v�rit� sont venues�.

En tout travail il y a profit, mais la parole des l�vres ne m�ne qu�� la disette (v. 23).

Quelque travail que ce soit apporte du profit aux autres et � nous-m�mes. (N�oublions jamais que le sens ordinaire des Proverbes recouvre toujours le sens spirituel et que ce n�est pas sans motif que ce livre s�intitule le livre de la Sagesse). Mais la parole des l�vres, sans l�activit� qui la corrobore chez celui qui parle, non seulement n�est que du vent, mais laisse les �mes en proie � la famine. Combien cela est vrai! Si le travail de celui qui parle ne va pas de pair avec ses paroles, le r�sultat de ces derni�res laissera celui auquel elles s�adressent dans la disette spirituelle la plus absolue.

Les richesses des sages sont leur couronne; la folie des sots est folie (v. 24).

Les richesses des sages sont leur r�compense. Ce ne sont pas seulement les b�n�dictions terrestres r�mun�ratrices de la sagesse, selon le gouvernement de Dieu, mais c�est la sagesse, employant pour Dieu ce qu�elle poss�de, et recevant davantage pour sa fid�lit�. Les ignorants volontaires n�ont pour fortune que leur folie. Ce n�est pas que leur maison ne puisse regorger de biens, mais c�est � eux que cette parole est adress�e: �Insens�! cette nuit m�me ton �me te sera redemand�e�. Il est alors prouv� que leur folie est folie, tandis qu�il est dit du juste qui �abonde pour toute bonne �uvre�: �Il a r�pandu, il a donn� aux pauvres, sa justice demeure �ternellement� (2 Cor. 9:9; Ps. 112:4-9).

Un t�moin fid�le d�livre les �mes, mais la tromperie prof�re des mensonges (v. 25).

Au v. 5 �le t�moin fid�le ne ment pas�, dit la v�rit�. C�est l� son caract�re. Nous avons ici sa fonction: �Il d�livre les �mes�. Quelle heureuse mission! La pr�sentation de la v�rit� et la fid�lit� dans le t�moignage ont pour effet de d�livrer les �mes du joug de l�ennemi, ou de les affranchir. �Mais la tromperie prof�re des mensonges�. C�est le cas du faux t�moin (v. 5). Elle n�a pour effet que de placer les �mes sous l�esclavage du p�re du mensonge. Tous ces versets, depuis le v. 13, nous ont fait le tableau du bien et du mal dans le c�ur et dans les voies et de leurs cons�quences respectives.

Versets 26-27

Dans la crainte de l��ternel il y a la s�curit� de la force et il y a un refuge pour ses fils (v. 26).

La deuxi�me partie des Proverbes revient ici, pour la seconde fois (voyez 10:27), � la �crainte de l��ternel�, sujet si fr�quent dans les premiers chapitres (1-9) du livre. Craindre l��ternel, c�est se trouver dans la lumi�re de la pr�sence de Dieu et lui donner la place qui lui est due, en reconnaissant son autorit� et ses droits sur nous, dans une humble d�pendance de Lui. La premi�re partie des Proverbes nous a montr� les cons�quences de cette crainte. Nous trouvons ici ce qu�elle nous apporte: �la s�curit� de la force�. Celui qui craint l��ternel se trouve en rapport avec la source m�me de la puissance. Quels que soient les dangers qui l�entourent, ayant avec lui cette force divine qui s�est mise � son service, qu�aurait-il � craindre? S�curit� absolue! Toute crainte des hommes, du monde, et de Satan a disparu pour celui qui craint l��ternel. Bien plus, �il y a un refuge pour ses fils�. Sans doute pour les fils de celui qui craint l��ternel, mais la relation reste, je pense, vague � dessein, parce que dans les Proverbes le mot fils implique toujours le fait d��tre un fils de la sagesse, d�avoir une relation vitale avec Dieu. Ces fils-l� ont un refuge assur� au si�ge m�me de la puissance. Quelle gr�ce! La s�curit�, la force et le refuge sont aux humbles dont la force est en Lui.

La crainte de l��ternel est une fontaine de vie, pour faire �viter les pi�ges de la mort (v. 27).

Au chap. 10:11 ce sont les paroles du juste, au chap. 13:14, l�enseignement du sage, qui sont une fontaine de vie. Cette fontaine est directement aliment�e par la source. Ici c�est la crainte de l��ternel qui est cette fontaine. Elle place mon �me dans une d�pendance directe de Lui, elle entretient continuellement la vie en moi; elle me pr�serve des pi�ges de la mort. Comment me d�tournerai-je de cette fontaine qui a le don de me rafra�chir et de me d�salt�rer continuellement?

Versets 28-35

La gloire d�un roi, c�est la multitude du peuple, mais dans le manque du peuple est la ruine d�un prince (v. 28).

Ces quelques versets qui terminent notre chapitre contiennent des maximes quant au gouvernement des nations et au gouvernement de soi-m�me. Rien ne prouve mieux le bon gouvernement du roi, que l�augmentation de la population de son royaume. Cela sera pleinement r�alis� sous le sceptre mill�naire de Christ. C�est Dieu qui donne l�accroissement et qui glorifie ainsi le roi de son choix. Quand David voulut se glorifier lui-m�me par le d�nombrement de son peuple et se rendre ind�pendant de Dieu en s�appuyant sur ses forces, il tomba sous le jugement de l��ternel. Souvent, apr�s une p�riode de prosp�rit� dont il est dit: �Il les b�nit et ils se multiplient beaucoup�, Dieu envoie un temps, dont il est dit: �Ils diminuent et sont accabl�s par l�oppression, le malheur et le chagrin. Il verse le m�pris sur les nobles�. Comment r�sisteront-ils � l�ennemi? (Ps. 107:38-39). Mais alors, il rel�ve le pauvre de l�affliction...

La lenteur � la col�re est grande intelligence, mais celui qui est d�un esprit impatient exalte la folie (v. 29).

Nous trouvons ici la domination de soi-m�me. La lenteur � la col�re est signe que l�on conna�t les pens�es de Dieu et les mouvements du c�ur des hommes. �La col�re de l�homme n�accomplit pas la justice de Dieu�. Celui qui est impatient d�esprit exalte, non pas Dieu, ni Son caract�re, car Dieu est �lent � la col�re�; il s�exalte lui-m�me, c�est-�-dire la folie d�un c�ur adonn� � sa propre volont�.

Un c�ur sain est la vie de la chair, mais l�envie est la pourriture des os (v. 30).

Si la sant� du c�ur est la source de la vie du corps, il en est de m�me spirituellement: Un c�ur aliment� par la source de la vie communique cette vie � l��tre tout entier, dont le fonctionnement normal ne laisse alors rien � d�sirer. L�envie, le m�contentement de ne pas poss�der les avantages des autres et le d�sir haineux d�occuper leur place, provient du mauvais �tat du c�ur et de la corruption introduite par cette voie dans les fondements m�me de l��tre.

Voyez 12:4 pour la �pourriture dans les os�.

Qui opprime le pauvre, outrage Celui qui l�a fait, mais celui qui l�honore use de gr�ce envers l�indigent (v. 31).

Au v. 20 et 21 nous voyons le pauvre ha� et m�pris�, ici, opprim�. Celui qui l�opprime outrage le Dieu qui l�a fait pauvre, comme si Dieu avait voulu fournir une occasion au m�chant de peser sur l�indigent. Non, si Dieu l�a fait pauvre, c�est afin de lui faire �prouver toute sa bont�. Il d�clare les pauvres bienheureux, c�est � eux qu�il annonce la bonne nouvelle; c�est eux qu�il convie au grand souper de la gr�ce; c�est eux qu�il a choisis pour en faire les h�ritiers du royaume. Si j�honore Dieu, j�agirai comme Lui envers les indigents.

Le m�chant est chass� par son iniquit�, mais le juste est plein de confiance (ou: �a un refuge�) dans sa mort m�me (v. 32).

Il me semble voir ici une allusion au meurtrier poursuivi par son iniquit� qui l�atteindra en jugement, comme le vengeur du sang, et le fera mourir; mais le juste a un refuge assur�, alors m�me que la mort l�atteindrait. Il a atteint le refuge avant la mort. D�autres explications sont tout aussi plausibles.

La sagesse demeure dans le c�ur de celui qui a du discernement, mais ce qui est au dedans des sots est connu (v. 33).

Celui qui a du discernement est habile � faire la diff�rence entre le bien et le mal. La Sagesse, la connaissance compl�te des pens�es de Dieu, aime � habiter dans le c�ur d�un tel homme; car la cons�quence de son discernement lui fait aimer le bien et ha�r le mal. Cette demeure est secr�te, intime et ne cherche pas � se produire. Les hommes obstin�s dans leur ignorance �talent au dehors le vide de leur c�ur insens�.

La justice �l�ve une nation, mais le p�ch� est la honte des peuples (v. 34).

Comme nous avons vu le roi au v. 18, nous avons ici la nation. C�est la justice: de la droiture dans les principes de son gouvernement, qui l��l�ve, qui lui donne une place pro�minente parmi les peuples, et non pas le mensonge et la fourberie de sa politique. D�autre part le p�ch�, la corruption accept�e, �rig�e en principe, et non r�prim�e, couvre telles autres nations de honte.

La faveur du roi est pour le serviteur intelligent, mais sa col�re est sur celui qui fait honte (v. 35).

Cette sentence se lie imm�diatement � la pr�c�dente. Il s�agit du roi, du chef responsable d�un gouvernement �tabli de Dieu. Le serviteur intelligent, prompt � se rendre compte des pens�es et des plans de son ma�tre, s�acquiert ainsi la faveur de ce dernier. Cela suppose toujours, en m�me temps que la connaissance des pens�es du Ma�tre, du Roi selon le c�ur de Dieu, la suj�tion, l�absence de volont�, l�activit�, propres au bon serviteur. Il en est de m�me pour nous vis-�-vis de Christ. Quant au serviteur qui fait honte � celui qui l�a �tabli, la col�re du Ma�tre tombera et demeurera sur lui. S�il bat ceux qui servent avec lui, s�il mange et boit avec les ivrognes, le Seigneur lui donnera sa part l� o� sont les pleurs et les grincements de dents (Matt. 24:45-51).

R�sum�

Les versets 1-8 mettent en regard la sagesse et la folie; les vers. 9-12 la folie et la droiture; les vers. 13-25 font le tableau du bien et du mal dans le c�ur et dans les voies et de leurs cons�quences respectives; les vers. 26-27 nous disent ce que la crainte de l��ternel apporte � l��me. Les vers. 28-35 traitent du gouvernement des nations et du gouvernement de soi-m�me.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-14.html.
 
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