Bible Commentaries
Proverbes 5

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versets 1-23

Ce chapitre continue le sujet de �nos voies� commenc� au chapitre pr�c�dent. Il s�agit ici, avant tout, de la puret� de nos voies qui fait pendant aux v. 20-25 du chap. 4. Dans ces deux cas je serais tent� de supposer que c�est la Sagesse m�me (et non le p�re comme au chap. 4:1) qui parle � son fils. Quoi qu�il en soit, au chap. 4:20-25, il s�agit de droiture; ici, de puret� dans la marche. Les convoitises de la chair souillent et d�truisent l��me, source des affections naturelles.

Versets 1-6

v. 1-2. � Il faut avoir une volont� soumise � l�intelligence divine, pr�te � recevoir ce que la Sagesse enseigne; alors on �garde les pens�es r�fl�chies�, c�est-�-dire selon les paroles d�un fr�re: la promptitude de perception morale de la pens�e du Seigneur. �Et pour que tes l�vres conservent la connaissance�. Les l�vres sont l�expression du c�ur. Si ce dernier est en r�gle, et si la volont� est soumise, notre parole exprimera la connaissance divine.

v. 3-6.L��trang�re est toujours, dans la Parole, la femme qui est en dehors d�une relation divinement �tablie. Il ne peut y avoir l� que corruption. Ce qui est �tranger � nos relations avec Dieu nous attire naturellement, � cause de la chair qui est en nous, et c�est le �miel�. L�apparence peut �tre belle; la nature pr�te une gr�ce, m�me un ext�rieur spirituel (l�huile) � ce qui n�est au fond que l�app�t de la chair, mais, quand l��me s�y est laiss� prendre, la fin n�est qu�amertume et destruction. Ses pieds descendent � la mort, ses voies sont errantes, n�ont aucun centre de direction, s��loignent de plus en plus de Dieu. Il va sans dire que ces v�rit�s s�appliquent aussi aux rapports avec la femme, en dehors des liens du mariage, mais il ne faut pas oublier que, d�une mani�re g�n�rale, �la femme �trang�re� est l�embl�me de la corruption charnelle, l� o� existent des liens selon la nature, et comme telle elle repara�t mainte fois dans les Proverbes.

Versets 7-14

Si l�on admet que la Sagesse elle-m�me a parl� depuis le chap. 4:10 au chap. 5:6, il semble qu�ici le p�re recommence � parler � ses fils comme au chap. 4:1 et cette communion du p�re selon la chair, avec les pens�es et les exhortations de la Sagesse elle-m�me � laquelle, d�s le commencement est Christ � cette communion, dis-je, est d�une grande beaut�. La seule sauvegarde pour les fils est de tenir leur chemin r�solument �loign� de l��trang�re, de fuir m�me l�endroit o� elle habite. S�approcher de sa maison serait d�j� le fruit d�une curiosit� malsaine. L�imprudent, avant m�me qu�il s�en f�t peut-�tre rendu compte, aurait perdu son honneur et l�aurait livr� entre ces mains corrompues. Ses ann�es seraient livr�es au Malin, sans mis�ricorde pour la mis�re qu�il a fait na�tre. Tout le travail des jours, pass�s dans la saintet�, serait perdu � jamais, �donn� � d�autres�. Puis viendra la fin, les regrets cuisants, la chair et le corps consum�s. Comment, dira celui qui est devenu la proie de l��trang�re, ai-je pu ha�r l�instruction, m�priser la r�pr�hension? Comment ai-je �t� sourd � la voix du p�re qui m�instruisait, et � l�exp�rience de la Sagesse? Mais, gr�ce � Dieu, avec l�amertume de la repentance et le jugement complet de soi-m�me, il y a un rel�vement possible. �Peu s�en est fallu que je n�aie �t� dans toute sorte de mal, au milieu de la congr�gation et de l�assembl�e!� (v. 14). La communion de l�Assembl�e peut �tre retrouv�e; l��me est arr�t�e � temps et restaur�e pour ne pas �tomber dans toute sorte de mal�, et subir une chute d�finitive dont elle ne pourrait plus se relever.

Versets 15-23

v. 15-20. � Il faut en revanche que le fils de la Sagesse conserve soigneusement les relations naturelles �tablies et sanctionn�es de Dieu. Il doit rester attach� � la femme de sa jeunesse qui fait partie du peuple de l��ternel, car la qualit� �d��trang�re� l�aurait absolument disqualifi�e pour y appartenir. Combien cela est important aussi pour le mariage chr�tien! Impossible d�accepter, quant � cette relation, aucune alliance avec le monde. Il doit y avoir s�paration compl�te. Nous avons � nous en tenir � la source de rafra�chissement que Dieu nous a donn�e, au sein de Sa famille, dont nous faisons partie. S�il en est ainsi, nous serons b�nis au dehors dans ce qui sera sorti de cette union, et la b�n�diction sera �prouv�e m�me �dans les places�, dans les lieux o� le monde se rassemble (v. 16), b�n�diction qui rappelle un peu celle dont il est parl� en Jean 7:38. L�homme ne se multiplie pas par les unions ill�gitimes; l�amour vrai, uni aux gr�ces de la jeunesse, se rencontre dans les relations sanctionn�es et approuv�es de Dieu.

v. 21-23. � Ce n�est pas seulement aux cons�quences de nos voies que nous avons � prendre garde; il nous faut penser bien davantage � la mani�re dont Dieu les consid�re et les juge. �Les voies de l�homme sont devant les yeux de l��ternel, et il p�se tous ses chemins�. Un fait est �tabli, c�est qu�Il fera porter aux m�chants leurs fautes, tandis qu�il reste une discipline pour le juste, afin qu�il puisse �tre d�livr� des suites de son �garement.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 5". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-5.html.