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Bible Commentaries
Proverbes 8

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versets 1-36

Versets 1-21

Ces versets forment la premi�re partie du chap. 8. En la comparant avec la Pr�face des Proverbes (1:1-7), nous trouvons que tout ce qui nous est donn� dans cette pr�face comme �tant le contenu du livre, nous est montr� au chap. 8 comme le fruit de l�enseignement d�une personne, de la Sagesse elle-m�me.

Au chap. 7, la femme �trang�re murmure dans la nuit; ici, la Sagesse crie en plein jour, en plein public et s�adresse � tous.

Le monde est le domaine o� ces deux femmes exercent leur activit�. L�une se compla�t aux t�n�bres qui aveuglent les hommes, l�autre cherche par tous les moyens � ouvrir leurs yeux � la lumi�re. De quel c�t� sera la victoire? Tout ce livre met en garde contre la femme corrompue et produit en public la Sagesse pour la faire triompher.

Nous avons dit qu�ici la Sagesse est une personne; or cette personne est Christ. Il est digne de recevoir tout honneur, mais lui-m�me donne la prudence aux simples, le sens aux sots; toutes ses paroles sont justice, clart� pour l�intelligence, droiture, instruction, connaissance; il donne le r�gne et la force et tous les vrais biens � ceux qui l�aiment.

Reprenons ce passage en d�tail:

v. 1. � La Sagesse applique la lumi�re divine au bien et au mal, et � tout ce sur quoi nous avons � former un jugement. Elle d�couvre tout. Elle est l�intelligence; elle a, seule, la capacit� de comprendre les pens�es de Dieu et de se les approprier, mais aussi de les communiquer � d�autres. Quiconque �coute sa voix est mis en rapport avec Dieu lui-m�me, dans ce monde de t�n�bres. Elle aurait pu laisser le monde aller son train jusqu�au jugement final, mais non: elle ne se donne pas de repos, elle travaille sans cesse, parce qu�elle est la gr�ce.

v. 2-3. � Description du lieu o� la Sagesse rencontre l�homme, l�homme tomb� qui a organis� son existence sans Dieu, qui s�est cr�� une activit� o� tout manque, parce que Christ, la Sagesse, y manque. La Sagesse se trouve seule vis-�-vis du monde. Elle va chercher l�homme partout o� elle pense le trouver. Elle se montre en public, de mani�re que chacun puisse la voir. Elle se tient sur les hauteurs, descend dans les villes, accoste les passants, les voyageurs, les hommes r�unis en communaut�; elle se tient aux portes o� ils traitent de leurs affaires et rendent la justice.

v. 4. � �� vous hommes�, crie-t-elle, et sa voix s�adresse �aux fils des hommes�. Aucun n�est except�. Elle s�adressera tout autrement aux fils, � ceux qui lui appartiennent. Nous voyons ici la gr�ce qui �veut que tous les hommes soient sauv�s�.

v. 5. � Elle n�est pas venue chercher la v�rit� chez les sages, car elle est elle-m�me la v�rit�, mais elle est venue l�apporter aux inintelligents, aux ignorants, aux insens�s.

Les v. 6-11 nous disent ce que sont les paroles de la Sagesse. Elle dit des choses excellentes et des choses droites, tout ce qui a trait � la v�rit�, et elle a horreur du mal. Les paroles de la Sagesse font trouver un chemin selon Dieu au milieu d�un monde pervers et tortueux; elles sont justes, claires et droites; aussi les intelligents qui les ont re�ues estiment qu�elles sont sans prix; ils poss�dent un bien qui d�passe toutes les richesses que le monde pourrait offrir.

v. 12-16. � Ici la Sagesse se d�crit elle-m�me, comme seule la perfection divine a le droit de le faire. La Sagesse demeure avec la prudence. Elle a le discernement subtil, celui du serpent (Matt. 10:16), par lequel tous les pi�ges sont reconnus, pour les �viter. Cette prudence, le Seigneur la montrait dans l�histoire du tribut de C�sar ou quand il r�pondait aux pharisiens: Le bapt�me de Jean �tait-il de Dieu ou des hommes? � La Sagesse �trouve la connaissance qui vient de la r�flexion�. Cette connaissance sonde les difficult�s, les ayant pes�es soigneusement pour les affronter. C�est ainsi que le Seigneur dressait sa face pour monter � J�rusalem, ou qu�il embarquait ses disciples sur la mer agit�e.

�La crainte de l��ternel, c�est de ha�r le mal�, et cette crainte n�a-t-elle pas �t� r�alis�e dans toute la vie du Sauveur? Aussi peut-il dire ici: �Je hais l�orgueil et la hauteur, et la voie d�iniquit�, et la bouche perverse�. �Je suis doux et humble de c�ur�, disait-il. Il faisait des traces droites � ses pieds; Il �tait l�expression absolue de ce qu�Il disait. �� moi le conseil et le savoir-faire; je suis l�intelligence; � moi la force� (v. 14). Tout ce qui est bon pour la conduite de la vie, pour surmonter les difficult�s, pour �viter les pi�ges, ne le trouvons-nous pas en Lui? Il est la source intarissable de tout bien et se montre tel en toute occasion.

Enfin, aux v. 15-16, c�est Lui qui est � la t�te du gouvernement de Dieu sur la terre; Lui qui se sert des rois, des chefs, des nobles, des juges, pour conduire les choses comme sa sagesse l�entend, et amener ses instruments � accomplir Ses propres desseins, souvent contre leur volont�.

v. 17-19. � Ceux qui aiment la Sagesse pour elle-m�me, ceux qui la recherchent, sont aim�s d�elle et la trouvent. �Si quelqu�un m�aime�, dit le Seigneur, �il gardera ma parole, et mon P�re l�aimera; et nous viendrons � lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m�aime pas ne garde pas mes paroles� (Jean 14:23-24).

v. 20-21. � La Sagesse n�est jamais trouv�e hors des chemins de la justice et du �juste jugement�: de la juste appr�ciation des choses qui a caract�ris� la voie de Christ homme ici-bas.

Ici se termine la premi�re partie de ce chapitre.

Versets 22-36

De plus en plus se dessine ici la personne de Christ, de Celui qui nous a �t� fait Sagesse de la part de Dieu (1 Cor. 1:30). Nous venons de voir la Sagesse personnifi�e, visitant ce monde et les hommes qui s�y trouvent, les appelant du sein de la foule pour qu�ils viennent � elle, et apprennent d�elle qui seule peut leur donner abondamment tout ce qui leur manque. Maintenant nous sommes transport�s dans l��ternit� pour voir que la Sagesse y existait en personne dans les Conseils de Dieu.

v. 22. � �L��ternel m�a poss�d�e au commencement de sa voie, avant ses �uvres d�anciennet�. La pens�e compl�te de Dieu en Christ existait d�s l��ternit�, avant que f�t �tabli le premier commencement des origines de la cr�ation, avant m�me qu�il y e�t un commencement.

v. 24-26. � Elle a �t� enfant�e, mise au jour, pr�te � l�action, avant les origines de la terre. Le moment venu, lorsque Dieu n�avait pas encore fait �le commencement de la poussi�re du monde�, c�est-�-dire n�avait pas fait sortir du n�ant les premiers �l�ments de la Cr�ation, la Sagesse est entr�e en action. Elle �tait l�, avant la premi�re manifestation de la puissance cr�atrice. Nous avons � trouver le sentier de la Sagesse dans la cr�ation ruin�e, mais le conseil de Dieu �tait avant la cr�ation, avant la ruine, avant le sentier pour la traverser.

v. 27-31. � La cr�ation a �t� le fruit de la Sagesse; la terre est la sph�re de son d�ploiement, mais la Sagesse elle-m�me est avant tout cela. Elle �tait une personne divine avec Dieu, mais elle �tait Dieu; distincte de Lui, mais absolument de m�me nature; �� c�t� de Lui, son nourrisson�, figure qui exprime le caract�re de cette intimit�, et les d�lices de Dieu dans sa personne; elle-m�me, toujours en joie devant Lui, en sorte que ces d�lices �taient mutuelles. De ce divin accord est sortie la cr�ation, mais c��tait dans la cr�ation l�homme, que Dieu, que Christ avait en vue. �Ses d�lices �taient dans les fils des hommes�. Les d�lices ont atteint pleinement leur but et leur r�sultat en vertu de l��uvre de Christ qui, devenu homme pour accomplir la R�demption, a donn� aux fils des hommes sa propre place, comme homme, dans la gloire.

Toute cette �uvre est omise ici, pour �tre pleinement d�velopp�e dans le Nouveau Testament; car le sujet de ce chapitre est l�exaltation de la Sagesse dans une personne qui, en vue de l�accomplissement des desseins �ternels de Dieu, trouvait ses d�lices dans les fils des hommes, et (comment exprimer mieux ses propres d�lices!) devenait homme, devenait comme homme les d�lices de Dieu (�Celui-ci est mon Fils bien-aim�, en qui j�ai trouv� mon plaisir�), et, dans sa propre personne, pouvait �tendre les d�lices divines sur tous les rachet�s!

v. 32-36. � �Maintenant donc, fils, �coutez-moi�, dit la Sagesse, cette personne b�nie. Elle s�adresse aux fils, comme, au v. 6, elle s��tait adress�e aux hommes. �coutez-moi, car je suis la gr�ce qui trouve ses d�lices dans la jouissance de son �uvre. �Bienheureux l�homme qui m��coute�, dit-elle, �car celui qui m�a trouv�e a trouv� la vie� et la faveur de l��ternel repose sur lui!

H�las! combien d�hommes ne l��coutent pas, ne l�aiment pas, refusent ses dons, la ha�ssent! Leur chemin est le chemin de la mort!

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Proverbs 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/proverbs-8.html.
 
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