Bible Commentaries
Apocalypse 12

Commentaire biblique intermédiaireCommentaire biblique intermédiaire

versets 1-18

�Et un grand signe apparut dans le ciel: une femme rev�tue du soleil, et la lune sous ses pieds�. Il ne faut pas s�imaginer que lors de l�accomplissement de la proph�tie, on voit cela litt�ralement. Un tel syst�me d�interpr�tation est une source f�conde en erreurs. La femme est vue dans le ciel, pour montrer que ce n�est pas simplement l�histoire de ce qui va se passer sur la terre qui nous est pr�sent�e, mais que tout est contempl� dans la pens�e de Dieu; en haut, par cons�quent. La femme repr�sente ce que sera Isra�l sur la terre; elle est le symbole du peuple �lu, consid�r� comme corps, dans l��tat de choses futur que Dieu a le dessein d��tablir ici-bas.

Elle est �rev�tue du soleil�: au lieu d��tre, comme actuellement, dans un �tat de d�solation, foul� aux pieds par les nations, Isra�l sera rev�tu de l�autorit� supr�me. �Et la lune sous ses pieds�; c�est, je le pense, une allusion � l�ancienne condition de ce peuple, lorsqu�il �tait sous le joug des ordonnances l�gales, qui ne le r�giront plus, mais lui seront assujetties. On voit ais�ment combien la lune est une image propre � repr�senter le syst�me mosa�que, qui, consistant en ombres et figures, ne faisait que r�fl�chir la lumi�re d�un �tat de choses bien autrement glorieux. Or, pendant le mill�nium, ce syst�me ne sera pas enti�rement mis de c�t�, comme il l�est maintenant dans le christianisme; il r�appara�tra, mais en occupant une place subordonn�e, ainsi que le montre la proph�tie d��z�chiel. �Et sur la t�te une couronne de douze �toiles�, symbole qui indique avec �vidence que l�autorit� humaine en mati�re d�administration lui appartiendra ici-bas. Ainsi nous voyons l�autorit� supr�me, aussi bien que l�autorit� d�riv�e ou subordonn�e, attach�es � la femme, c�est-�-dire � Isra�l selon la pens�e de Dieu. Isra�l est donc clairement l�instrument dont Dieu se servira pour accomplir ses magnifiques desseins � l��gard de la terre. C�est ainsi que Dieu l�envisage et nous le pr�sente ici. Quel complet et merveilleux changement pour ce peuple!

Mais ce n�est pas tout. �Et �tant enceinte, elle crie �tant en mal d�enfant et en grand tourment pour enfanter�. Le jour de joie et de triomphe o� s�accompliront les desseins de Dieu n�est pas encore arriv�; ce jour o�, selon �sa�e, Sion a enfant� avant qu�elle ait �t� en travail et �avant que les douleurs lui soient venues, elle a donn� le jour a un enfant m�le�. La faiblesse et la souffrance existent encore pour elle, mais la d�livrance est assur�e, et la fin des tribulations est garantie par la parole de l��ternel.

�Et il apparut un autre signe dans le ciel: et voici, un grand dragon roux, ayant sept t�tes et dix cornes, et sur ses t�tes sept diad�mes�. C�est Satan, comme nous le voyons plus loin, rev�tu des attributs qui caract�risent l�ennemi le plus acharn� qu�Isra�l ait jamais rencontr�, et qui a remport� le plus d�avantages sur lui; car, quelle qu�ait pu �tre la tyrannie de Nebucadnetsar, il est certain que la puissance romaine a foul� sous ses pieds et �cras� J�rusalem avec une cruaut� bien autrement terrible et prolong�e. La signification de ce double symbole est ainsi rendue d�autant plus frappante. Isra�l n�est pas encore d�livr�, mais le proph�te montre ce qu�il est dans la pens�e de Dieu, et quelle sera un jour sa position. Puissant encouragement quand l�on consid�re par o� il doit passer avant que tout ne soit r�alis�! Mais avant que cela ne s�effectue, nous voyons l�ennemi sous son caract�re de pouvoir rebelle et apostat.

Le dragon a sept t�tes: c�est la pl�nitude de l�autorit� en mati�re de gouvernement. Il a dix cornes; ce n�est pas quelque chose de complet, mais qui en approche; c�est une tr�s grande somme de puissance dans les instruments mis en �uvre en Occident. Ce qui est humain n�est jamais complet. Dieu donne � la femme douze �toiles, tandis que le dragon n�a que dix cornes. Les sept t�tes nous offrent, comme je le suppose, une succession compl�te des diverses formes de gouvernement; mais Dieu ne permet pas qu�il y ait l� cette pl�nitude du pouvoir administratif que nous voyons appartenir � la femme. L�ordre sera parfait quand, dans le si�cle � venir, le Seigneur J�sus prendre en main le gouvernement de la terre. Lui-m�me dit � ses ap�tres: �En v�rit�, je vous dis, que vous qui m�avez suivi, � dans la r�g�n�ration, quand le fils de l�homme se sera assis sur le tr�ne de la gloire, vous aussi vous serez assis sur douze tr�nes, jugeant les douze tribus d�Isra�l� (Matt. 19:28). Telle est la place sp�ciale d�honneur et de confiance destin�e aux douze ap�tres de l�Agneau.

�Et sa queue entra�ne le tiers des �toiles du ciel�. C�est l� ce qui semble indiquer que la troisi�me partie, dont il a �t� question aux chapitres 8 et 9, se rapporte � l�empire romain. Par l�, il faut entendre ce qui est proprement romain, c�est-�-dire la partie occidentale de l�Europe et non ce que les Romains poss�d�rent de plus, la Gr�ce, par exemple, et ce qu�ils conquirent de la Babylonie, de la Perse et de la M�die. Ces derni�res contr�es sont l�Orient. C�est dans la partie occidentale de l�Europe que la puissance du dragon se fait particuli�rement sentir.

�Et sa queue entra�ne le tiers des �toiles du ciel, et elle les jeta sur la terre. Et le dragon se tenait devant la femme qui allait enfanter, afin que, lorsqu�elle aurait enfant�, il d�vor�t son enfant. Et elle enfanta un fils m�le, qui doit pa�tre toutes les nations avec une verge de fer; et son enfant fut enlev� vers Dieu et vers son tr�ne�. Il y a ici plusieurs points qui demandent une explication. En premier lieu, la pens�e qui pr�vaut g�n�ralement est que la femme repr�sente l��glise. Une simple remarque suffit pour renverser cette fausse notion. L��glise n�est jamais pr�sent�e dans l��criture comme une m�re; bien moins encore pourrait-elle �tre la m�re de Christ qui, �videmment, est le fils m�le. Sous l�image d�une femme, l��glise est la fianc�e de Christ, tandis qu�Isra�l, comme corps, peut en r�alit� �tre envisag� symboliquement comme ayant enfant� Christ; qui, en effet, est issu des Juifs selon la chair (Rom. 9:5). Que Christ soit le fils m�le, c�est ce que prouvent clairement les �critures. �Un enfant nous est n�, un Fils nous a �t� donn�, s��crie �sa�e (chap. 9:6); et le Psaume 2 nous montre que Celui qui n�est pas seulement l�enfant d�Isra�l, mais qui est aussi reconnu et honor� de Dieu comme le Fils, doit gouverner les nations avec une verge de fer.

La femme repr�sente donc Isra�l selon la pens�e de Dieu; Isra�l comme corps, comme ensemble complet; et le fils m�le est, sans nul doute, le Seigneur J�sus. Cela pos�, nous pouvons comprendre la signification et la port�e de la sc�ne o� nous sommes introduits.

Je ferai remarquer une autre chose. Bien qu�il me paraisse �vident que Christ est le fils m�le n� d�Isra�l, il peut y avoir, � premi�re vue, pour quelques esprits, une certaine difficult� � comprendre comment la naissance de Christ est introduite dans ce chapitre. Pour r�soudre la question, remarquons, comme je l�ai d�j� expliqu�, que l�Esprit de Dieu ne continue pas ici � pr�senter le cours des �v�nements � venir. Il retourne en arri�re, et rien ne limite jusqu�� quelle �poque. Il n�y a dans cette portion du livre aucune date qui puisse servir � fixer le moment o� a lieu la naissance du fils m�le. Mais pourquoi, demandera-t-on encore, est-il question ici de cette naissance, puisque c��tait un fait bien connu et proclam� depuis longtemps, par la pr�dication de l��vangile et l�enseignement chez les chr�tiens, que notre Seigneur �tait n�, avait v�cu et �tait mont� au ciel? Pourquoi la pr�senter d�une fa�on si extraordinaire dans la proph�tie? La raison en est, me semble-t-il, que Dieu voulait, sans la mentionner distinctement, rappeler, mystiquement et d�une mani�re frappante, la naissance de Christ, en la rattachant � son enl�vement au ciel et vers son tr�ne. Cela se lie avec la r�ouverture des voies de Dieu envers les Juifs et leur restauration d�finitive comme nation.

Il est donc clair que Dieu ne dispose pas ici les sujets relativement au temps, mais selon leur relation avec Christ leur centre. Jean va bient�t apr�s entrer dans la description des sc�nes finales: auparavant, il nous montre le conseil de Dieu � l��gard d�Isra�l. C�est ce qui conduit � faire voir l�opposition acharn�e du diable quant � l�accomplissement de ce conseil, car c�est ce que l�adversaire redoute le plus. Satan met dans sa r�sistance � Christ toute la t�nacit� possible, toute la haine et l�orgueil imaginables. Il reconna�t en Christ celui qui l�a �cras�, et qui est le lib�rateur de l�homme et de la cr�ation; de l� l�antagonisme constant qui existe entre lui et le Fils de Dieu. Il y a plus: Satan s��l�ve contre la relation de Christ, avec le pauvre peuple d�Isra�l, vou� au m�pris.

N�anmoins, avant que Dieu ne prenne ouvertement en main la cause d�Isra�l, nous trouvons ce fait remarquable, que Christ est enlev� vers Dieu et vers son tr�ne. Aucune mention n�est faite de sa vie, ni m�me de sa mort et de sa r�surrection; il semblerait, d�apr�s ce passage, que le Seigneur est mont� au ciel aussit�t apr�s sa naissance. Tout est pr�sent� ici � un point de vue enti�rement mystique. Ce n�est en aucune mani�re de l�histoire, ni anticip�e, ni en fait. Si c�e�t �t� un sommaire historique, nous y aurions vu indiqu�s les grands �v�nements de la vie du Seigneur, que nous avons mentionn�s, et sur lesquels repose toute esp�rance pour l�univers. Tout cela est enti�rement pass� sous silence, et � mon sens, pour nous apprendre, comme le fait aussi la proph�tie de l�Ancien Testament, comment le Seigneur et son peuple sont envelopp�s, pour ainsi dire, dans le m�me symbole. De m�me aussi, mais d�une mani�re encore plus intime, ce qui est dit de Christ s�applique-t-il au chr�tien.

D�apr�s ce principe, je consid�re l�enl�vement du fils m�le vers Dieu et vers son tr�ne, comme comprenant en soi l�enl�vement de l��glise. La raison pour laquelle cela est introduit ici, d�pend de cette v�rit� que Christ et l��glise sont un, et ont une destin�e commune. Puisqu�il est mont� au ciel, l��glise aussi doit y �tre ravie. �Ainsi aussi est le Christ�, dit l�ap�tre Paul, en parlant de l��glise, car, dans ce passage, il s�agit du corps plut�t que de la t�te, et Paul ne dit pas: �Ainsi aussi est l��glise�, mais �ainsi aussi est le Christ�. C�est suivant la m�me ligne de pens�es que Jean, dans la proph�tie, nous montre le fils m�le plac� au ciel dans un lieu compl�tement en dehors des atteintes de Satan. S�il en est ainsi, ce fait se rapporte d�une mani�re remarquable � ce qui a d�j� �t� affirm� quant � la structure du livre: il y a un nouveau commencement, en rapport avec l�objet sp�cial que le Saint Esprit a en vue dans cette derni�re partie.

Avant tout, Jean a montr� le dessein g�n�ral de Dieu quant aux Juifs. En cela l�ordre est strictement gard�. Nous aurions pu penser que la voie la plus naturelle �tait d��tablir d�abord le fait que le fils m�le avait �t� enlev�; mais non: Dieu produit et d�crit toujours les choses suivant la m�thode la plus sage et la meilleure. Christ �tant issu d�Isra�l, il fallait d�abord montrer sa relation avec Isra�l. Le second fait est l�opposition du diable aux conseils de Dieu; l�obstacle qui est mis pour un temps � leur accomplissement, fournit au Seigneur lui-m�me l�occasion de prendre sa place dans le ciel, et plus tard � l��glise de l�y suivre. Ensuite revient sur la sc�ne l�intention du Seigneur d�agir pour l�ex�cution de ses desseins quant � Isra�l et � la terre. En r�sum� donc, la premi�re partie de ce chapitre est une repr�sentation mystique de la relation du Seigneur avec Isra�l, et de sa translation en dehors de la sc�ne, ceci �tant l�effet de l�antagonisme de Satan; mais cela donne, pour ainsi dire, occasion � Dieu, de lier � cette disparition de Christ dans le ciel, le fait que l��glise l�y suit au temps convenable; car l��glise est unie � Christ. On voit ainsi que l�enl�vement du fils m�le n�est pas un simple fait historique. L�ascension de Christ est introduite ici, parce qu�elle renferme comme cons�quence l�enl�vement subs�quent de l��glise, pour qu�elle soit o� il est, son corps formant avec lui un seul et m�me homme mystique devant Dieu, �la pl�nitude de celui qui remplit tout en tous�.

Ce qui pr�c�de �tant bien compris, le sujet tout entier se trouve consid�rablement �clairci. �Elle enfanta un fils m�le qui doit pa�tre toutes les nations avec une verge de fer�. Il n�y a pas la moindre difficult� � appliquer ces paroles au fils m�le, envisag� non personnellement et seul, mais mystiquement; d�autant que cette m�me promesse est faite � l��glise de Thyatire, ou plut�t aux fid�les qui s�y trouvent. Le Seigneur dit express�ment qu�� celui qui vaincra, il donnera autorit� sur les nations, et qu�il les pa�tra avec une verge de fer, selon que lui-m�me l�a re�u de son P�re (Apocalypse 2). Cela ne confirme-t-il pas pleinement ce que nous avons avanc�? �Et la femme s�enfuit dans le d�sert, o� elle a un lieu pr�par� par Dieu, afin qu�on la nourrisse l� mille deux cent soixante jours�.

Au v. 7 s�ouvre une nouvelle sc�ne. Ce ne sont plus les conseils de Dieu ou des principes vus dans sa pens�e; nous en venons � des faits positifs, d�abord dans le ciel, puis, plus tard, nous voyons les effets et les changements qui en r�sultent sur la terre.

�Il y eut un combat dans le ciel: Michel et ses anges combattaient contre le dragon. Et le dragon combattait, et ses anges; et il ne fut pas le plus fort, et leur place ne fut plus trouv�e dans le ciel. Et le grand dragon fut pr�cipit�, le serpent ancien, celui qui est appel� diable et Satan, celui qui s�duit la terre habit�e tout enti�re, � il fut pr�cipit� sur la terre, et ses anges furent pr�cipit�s avec lui. Et j�ou�s une grande voix dans le ciel, disant: Maintenant est venu le salut et la puissance et le royaume de notre Dieu et le pouvoir de son Christ, car l�accusateur de nos fr�res, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a �t� pr�cipit�; et eux l�ont vaincu � cause du sang de l�Agneau et � cause de la parole de leur t�moignage; et ils l�ont pas aim� leur vie, m�me jusqu�� la mort. C�est pourquoi r�jouissez-vous, cieux et vous qui y habitez�. D�apr�s ces paroles, il est �vident qu�il se trouve, � ce moment, dans le ciel, des personnes qui y habitent et qui sympathisent profond�ment avec leurs fr�res qui souffrent sur la terre. C�est un fait incontestable; et, bient�t apr�s, Satan perd cette facult� qu�il avait eue pr�c�demment de se pr�senter devant Dieu comme l�accusateur des fr�res. Plus jamais il ne doit recouvrer cette haute position de puissance, et ne remplira plus le ciel de ses amers reproches et de ses accusations contre les saints de Dieu.

�Malheur�, est-il ajout�, �malheur � la terre et � la mer, car le diable est descendu vers vous, �tant en grande fureur, sachant qu�il a peu de temps�. Cela lie clairement l�expulsion de Satan de sa place dans les lieux c�lestes, avec la derni�re crise par laquelle doivent passer les Juifs et les gentils � la fin du si�cle; et nous en donne la raison cach�e. Pourquoi cet extraordinaire d�cha�nement de pers�cutions? Pourquoi cette action effrayante de Satan ici-bas, pour une courte p�riode, durant trois ans et demi avant la fin? C�est que Satan ne peut plus accuser en haut; en cons�quence, il fait ici-bas tout le mal qu�il lui est possible. Il est pr�cipit� sur la terre et ne rentrera plus jamais dans les cieux. Bient�t apr�s, il sera banni de la terre, comme nous le verrons, et renferm� dans l�ab�me, et enfin, quoiqu�il doive �tre �d�li� pour un peu de temps�, sa ruine finale et irr�m�diable arrivera, car alors il sera pr�cipit�, non dans l�ab�me, mais dans l��tang de feu, d�o� nul ne revient jamais.

Voil� ce que Dieu nous r�v�le quant � ses voies envers celui qui, du commencement � la fin, se montre le grand ennemi des hommes.

Depuis le v. 13, l�histoire se poursuit sur la terre: �Et quand le dragon vit qu�il avait �t� pr�cipit� sur la terre, il pers�cuta la femme qui avait enfant� le fils m�le. Et les deux ailes du grand aigle furent donn�es � la femme, afin qu�elle s�envol�t dans le d�sert, en son lieu, o� elle est nourrie un temps, et des temps, et la moiti� d�un temps, loin de la face du serpent�. Ainsi la femme re�oit, non la puissance pour r�sister � Satan et combattre contre lui, mais les moyens de fuir rapidement sa violence, et de se mettre � l�abri de sa pers�cution. C�est ce qui est figur� par les deux ailes du grand aigle, dont le vol �nergique pr�sente une image vivante d�une fuite procur�e par des instruments puissants.

Nous voyons alors l�ennemi, dont Dieu a d�jou� les desseins, faire d�autres efforts. �Et le serpent lan�a de sa bouche de l�eau, comme un fleuve, apr�s la femme, afin de la faire emporter par le fleuve�. Il tente de soulever celles des nations qui sont dans un �tat de d�sorganisation, pour accabler les Juifs, mais c�est en vain; �la terre�, ce qui, � cette �poque, se trouve sous un gouvernement stable, �vint en aide � la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lanc� de sa bouche. Et le dragon fut irrit� contre la femme, et s�en alla faire la guerre contre le r�sidu de la semence de la femme, ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le t�moignage de J�sus�. Par ces derniers, il faut entendre ceux des Juifs qui seront remarquables par la puissance de leur t�moignage. La femme repr�sente ce peuple sous l�id�e la plus g�n�rale. Le r�sidu de la semence est la portion qui rend t�moignage. Tous les Juifs de cette �poque, comprenons-le bien, n�auront pas la m�me puissance spirituelle: il y aura des diff�rences. Quelques-uns seront plus �nergiques et plus intelligents que les autres. Satan les ha�ra d�autant plus, et s�efforcera de d�truire ceux qui maintiendront plus particuli�rement le t�moignage de J�sus.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 12". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/revelation-12.html.