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Bible Commentaries
Romains 2

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versets 1-29

Tous les pa�ens �taient-ils donc tomb�s aussi bas que l�indique la fin du premier chapitre? Non, car certains, parmi eux, se d�tournaient avec indignation des infamies qui se pratiquaient en g�n�ral. Des philosophes, des moralistes et d�autres encore condamnaient l�immoralit� de leurs concitoyens. Il en �tait d�eux comme des docteurs de la loi et des pharisiens au temps de J�sus. Ceux-ci s�estimaient beaucoup plus justes que la foule ignorante qu�ils m�prisaient (Jean 7:48, 49); ils liaient sur les �paules des hommes des fardeaux pesants et difficiles � porter et ne voulaient pas eux-m�mes les remuer de leur doigt (Matt. 23:4). Ils avaient la pr�tention de voir, alors qu�ils �taient aveugles; ils �taient doublement coupables � leur p�ch� demeurait (Jean 9:40, 41).

Il en �tait de m�me des hommes mentionn�s ici: ils jugeaient les autres � cause de leurs actions et en secret ils commettaient les m�mes choses, augmentant ainsi leur responsabilit�. �C�est pourquoi tu es inexcusable, � homme, qui que tu sois qui juges; car en ce que tu juges autrui, tu te condamnes toi-m�me, puisque toi qui juges, tu commets les m�mes choses� (v. 1). Une telle attitude peut valoir l�estime de la part des hommes, mais Dieu ne se laissera jamais tromper par une apparence de pi�t�, et ne reconna�tra pas une justice humaine quelconque. �Nous savons que le jugement de Dieu est selon la v�rit� contre ceux qui commettent de telles choses� (v. 2). Dieu sonde les c�urs et les reins: le manque de sinc�rit� et l�hypocrisie sont une abomination devant Lui. Combien insens� est l�homme qui pense pouvoir �chapper au jugement de Dieu, en jugeant ceux qui commettent de telles choses, tout en les pratiquant lui-m�me! (v. 3). En montrant par son �jugement� qu�il conna�t et accepte le jugement de Dieu sur le mal, et en le commettant lui-m�me, il se rend doublement coupable.

L�ap�tre profite de cette occasion pour mettre en lumi�re un principe divin important. Dieu, s��tant r�v�l� � l�homme de diverses mani�res, juge tout homme et agit envers lui selon son attitude � l��gard de ces r�v�lations. C�est pourquoi l�ap�tre ne parle plus exclusivement des pa�ens, mais des hommes en g�n�ral, �Juifs ou Grecs� (v. 9, 10), ou chr�tiens professants, pouvons-nous ajouter. �Tu es inexcusable, � homme, dit-il, qui que tu sois qui juges� (v. 1), et ensuite �Penses-tu, � homme�, etc. (v. 3)? Or, pour cet homme, vient �le jour de la col�re et de la r�v�lation du juste jugement de Dieu qui rendra � chacun selon ses �uvres� (v. 5, 6) car �il n�y a pas d�acception de personnes aupr�s de Dieu� (v. 11).

Dans l�accomplissement de ses desseins particuliers, Dieu s�est choisi, il est vrai, parmi les habitants de la terre, un peuple auquel il a donn� sa loi et ses ordonnances; mais, en r�alit�, il n�y a pas de diff�rence entre les hommes. Ils ont tous la m�me nature, ils sont tous des p�cheurs impurs et coupables devant Dieu et ils ont tous besoin de repentance. Certes, la mesure de leurs lumi�res et de leur connaissance est diff�rente, et Dieu, dans sa justice, en tient compte. Mais ils seront tous manifest�s un jour devant lui, �qui rendra � chacun selon ses �uvres� (v. 6).

Aujourd�hui r�gne encore le temps de la gr�ce et Dieu, dans sa bont�, pousse les hommes � la repentance (v. 4). Qu�est-ce que la repentance? Ce n�est pas seulement, comme on le pense g�n�ralement, le jugement des fruits de la mauvaise nature, bien que cela y soit inclus, mais c�est le changement complet de l��tre int�rieur, le jugement impitoyable du �moi� vu � la lumi�re de Dieu. La repentance est donc une �uvre progressive, op�r�e par l�Esprit de Dieu dans l��me. Ce travail conduit un homme, r�veill� dans sa conscience, � s�examiner et � se juger lui-m�me et ses actes toujours plus s�rieusement et profond�ment dans la sainte pr�sence de Dieu. La vraie repentance am�ne l��me � �tre d�accord avec Dieu; sans elle, il n�existe pas de vraie foi. C�est par la repentance et la foi que l�homme est �renouvel� dans l�esprit� de son entendement et qu�il rev�t �le nouvel homme, cr�� selon Dieu, en justice et saintet� de la v�rit� (�ph. 4:23,24).

Dieu, dans sa bont�, sa patience et sa longanimit�, s�efforce aujourd�hui encore de pousser l�homme � la repentance. C�est pourquoi, malheur � quiconque m�prise cette bont� de Dieu, mais aussi � celui qui compte trop sur cette bont�! On aime tant parler du �bon� Dieu, et l�on cherche ainsi � oublier le jugement qui frappera tous les incr�dules. H�las, combien de millions d��mes agissent ainsi! En ne voulant rien savoir du jugement � venir, les hommes n�gligent le jour de la gr�ce et le grand salut qui leur est offert. Selon sa duret� et selon son c�ur sans repentance, l�homme amasse pour lui-m�me la col�re dans le jour de la col�re et de la r�v�lation du juste jugement de Dieu (v. 5). Si celui qui m�prise la loi de Mo�se, meurt sans mis�ricorde sur la d�position de deux ou de trois t�moins, d�une punition combien plus s�v�re sera jug� digne celui qui foule aux pieds le Fils de Dieu et outrage l�Esprit de gr�ce? (H�b. 10:28,29).

Si nous avons saisi la pens�e de l�ap�tre qui ne parle pas, dans ce passage, comme dans le premier chapitre, de l��vangile de Dieu touchant son Fils, mais nous pr�sente les invariables et justes principes et les voies de Dieu � l��gard de l�homme, il ne nous sera pas difficile de comprendre les d�veloppements ult�rieurs de sa pens�e. Le Dieu juste, aupr�s duquel il n�y a pas d�acception de personnes, rendra en ce jour-l� �� chacun selon ses �uvres: � ceux qui, en pers�v�rant dans les bonnes �uvres, cherchent la gloire et l�honneur et l�incorruptibilit� � la vie �ternelle; mais � ceux qui sont contentieux1 et qui d�sob�issent � la v�rit�, et ob�issent � l�iniquit� � la col�re et l�indignation; tribulation et angoisse sur toute �me d�homme qui fait le mal, et du Juif premi�rement, et du Grec; mais gloire et honneur et paix � tout homme qui fait le bien, et au Juif premi�rement, et au Grec� (v. 6-10).

1 C�est-�-dire: qui soul�vent des d�bats, des discussions; qui sont anim�s d�un esprit de querelle.

L�ap�tre a annonc� dans le premier chapitre, le glorieux message selon lequel l��vangile est �la puissance de Dieu en salut � quiconque croit, et au Juif premi�rement, et au Grec�. Mais ici, o� il s�agit du gouvernement de Dieu, l�ap�tre place tout homme, le Juif et le Grec, devant une solennelle alternative. Chacun sera manifest� devant Dieu selon ce qu�il aura �t� ici-bas dans sa marche et dans son �tat int�rieur; celui qui, en pers�v�rant dans les bonnes �uvres, aura cherch� la gloire et l�honneur et l�incorruptibilit�, recevra la vie �ternelle; mais celui qui aura d�sob�i � la v�rit�, et ob�i � l�iniquit�, sera l�objet de la col�re et de l�indignation. Ce n�est que sous l�action de l�Esprit de Dieu qu�un homme peut faire les premi�res choses et les rechercher; il faut qu�il connaisse les v�rit�s du christianisme, mais cela n�est pas consid�r� dans ces passages; il ne s�agit ici que de l�expos� des justes voies de Dieu envers l�homme, quand Dieu consid�re, � la lumi�re de sa saintet�, l��tat moral et les pens�es de chaque homme. Il en est de m�me en Jean 5:29, o� le Seigneur d�clare que ceux qui auront pratiqu� le bien sortiront de leurs s�pulcres en r�surrection de vie, et ceux qui auront fait le mal, en r�surrection de jugement.

Remarquons aussi comment l�ap�tre parle ici de la �vie �ternelle�; ceux qui, en pers�v�rant dans les bonnes �uvres cherchent la gloire, etc., re�oivent � la fin de leur course la vie �ternelle, ils entrent dans cette vie. La vie �ternelle n�est donc pas consid�r�e ici comme une chose actuelle poss�d�e par le croyant, mais comme le but ou l�issue d�une course de d�vouement fid�le au Seigneur. On trouve le m�me sens dans d�autres passages: ainsi en Matthieu 25:46, les justes entrent dans la vie �ternelle. Timoth�e est exhort� � saisir la vie �ternelle (1 Tim. 6:12); en Tite, il est parl� de l�esp�rance de la vie �ternelle (Tite 1:2; 3:7). En revanche, l��vangile selon Jean mentionne la vie �ternelle presque exclusivement dans le premier sens; on trouve, dans notre �p�tre, un passage int�ressant qui mentionne la vie �ternelle dans les deux sens; en Romains 6:22, 23, l�ap�tre dit, en effet, qu��ayant �t� affranchis du p�ch�, nous avons notre fruit dans la saintet� �et pour fin la vie �ternelle� puis il ajoute: �Car les gages du p�ch�, c�est la mort; mais le don de gr�ce de Dieu, c�est la vie �ternelle dans le Christ J�sus, notre Seigneur�. Nous poss�dons d�s maintenant en Christ la vie �ternelle comme un don de Dieu et � la fin de notre course nous entrerons dans la pleine jouissance de cette vie dans la gloire. Quelle gr�ce!

L�ap�tre parle ensuite des diff�rentes responsabilit�s des hommes; ils sont tous responsables; le jugement de Dieu sera juste dans chaque cas, mais la grandeur de leurs privil�ges d�terminera la mesure de leur culpabilit�. Il y avait des hommes sans loi (les pa�ens) et d�autres sous la loi (les Juifs); l�ap�tre montre clairement, dans la seconde moiti� du chapitre 1, la culpabilit� des pa�ens; c�est pourquoi �ils p�riront... sans loi� (2:12); ils ne peuvent �chapper au jugement; quant aux Juifs qui sont sous la loi, ils connaissent la volont� de Dieu et ont transgress� sciemment ses commandements, ils sont donc coupables dans une plus grande mesure que les pa�ens: aussi seront-ils jug�s par la loi. C��tait pr�cis�ment leur position privil�gi�e, en tant que t�moignage de Dieu parmi les peuples de la terre, qui aggravait leur culpabilit�. Le nom de Dieu n�avait-il pas m�me �t� blasph�m� � cause d�eux parmi les nations? (v. 24). Dieu fermerait-il les yeux sur les m�chancet�s qu�ils avaient commises? Non, ce sera pr�cis�ment la loi, dont ils se glorifiaient, qui les jugera.

Au jour du jugement, chacun sera jug� selon sa position personnelle et ses privil�ges: le pa�en sans loi, le Juif sous la loi, le chr�tien professant d�apr�s ses privil�ges chr�tiens. En v�rit� le Juge de la terre enti�re agira justement; toute bouche sera ferm�e sans justification possible. Dieu regarde, comme il est dit en 1 Samuel 16:7, non pas � l�apparence, mais au c�ur; il prend plaisir � la v�rit� dans l�homme int�rieur; c�est pourquoi �ce ne sont pas les auditeurs de la loi qui sont justes devant Dieu; mais ce sont ceux qui accomplissent la loi qui seront justifi�s� (v. 13). Dieu a en horreur tout ce qui est apparence ext�rieure. Il prend son plaisir dans la sinc�rit�. Les pa�ens donc qui n�avaient point de loi, en faisant naturellement les choses de la loi, �taient plus agr�ables � Dieu que des Juifs qui se glorifiaient de la loi et ne l�observaient pas; ces pa�ens �taient, comme l�ap�tre le dit, �loi � eux-m�mes� en suivant les avertissements de leur conscience. Selon leur connaissance et selon que leurs pens�es s�accusaient entre elles ou aussi s�excusaient, ils montraient l��uvre de la loi �crite1 dans leurs c�urs (v. 14, 15); ils �taient des observateurs de la loi reconnus de Dieu comme tels, sans l�avoir jamais entendue.

1 C�est l��uvre qui est �crite, non pas la loi.

Remarquons ici que l�ap�tre ne dit pas que de tels pa�ens aient re�u le signe de la nouvelle alliance, mentionn� en H�breux 10:15, 16, alliance que le Seigneur �tablira � la fin pour son peuple terrestre: �En mettant mes lois dans leurs c�urs, je les �crirai aussi sur leurs entendements� et: �Je ne me souviendrai plus jamais de leurs p�ch�s ni de leurs iniquit�s�. Si l�on consid�re un pa�en se soumettant � l�obligation d�honorer ses parents, ou d�aimer son prochain, il aurait, en suivant cette obligation, accompli sans le savoir les commandements de Dieu et lui aurait �t� beaucoup plus agr�able, malgr� son ignorance et son aveuglement, qu�un Juif infid�le, avec toutes ses pr�tendues connaissances et ses privil�ges religieux; toutefois cela n�annule aucunement le principe solennel �tabli au verset 12, que tous ceux qui ont p�ch� sans loi, p�riront aussi sans loi, et que tous ceux qui ont p�ch� sous la loi, seront jug�s par la loi.

La s�v�rit� du jugement correspondra � la conduite personnelle et � la mesure de responsabilit� de chaque homme, qu�il soit pa�en, Juif ou chr�tien professant sans vie. Et c�est bien l� une pens�e effrayante pour tout homme qui, connaissant la volont� de Dieu, suit cependant les convoitises de sa nature ou les pens�es de son c�ur obstin� et incr�dule. Le jugement s�exercera �au jour o� Dieu jugera par J�sus Christ les secrets des hommes� (v. 16). Dieu exerce d�s aujourd�hui, sur les individus et les peuples, un jugement gouvernemental selon les voies de sa providence, mais un jour il �am�nera toute �uvre en jugement, avec tout ce qui est cach�, soit bien, soit mal� (Eccl. 12:14). En ce jour-l�, il �mettra en lumi�re les choses cach�es des t�n�bres, et... manifestera les conseils des c�urs� (1 Cor. 4:5).

C�est de ce jour que l�ap�tre parle ici, et quand il parle du jugement de Dieu envers l�homme, il ajoute: �selon mon �vangile�. Paul annon�ait l��vangile de Christ, l�Homme crucifi�, ressuscit� et glorifi� � la droite de Dieu, qui est devenu pour tous les croyants justice et saintet� et r�demption (1 Cor. 1:30). En raison m�me de la gr�ce merveilleuse apparue en J�sus pour apporter � tous les hommes le salut et la vie, la sainte col�re de Dieu, r�v�l�e aujourd�hui d�j� du ciel (chap. 1:18), se d�versera contre tous ceux qui ont p�ch� et n�glig� le grand salut qui leur a �t� offert. J�sus lui-m�me, qui maintenant, comme Sauveur, invite le p�cheur � la repentance, mettra alors en lumi�re, comme �Juge des vivants et des morts� tous les conseils et les actes secrets des hommes, et chacun recevra �les choses accomplies dans le corps, selon ce qu�il aura fait, soit bien, soit mal� (2 Cor. 5:10). Tout cela s�accomplira en accord avec l��vangile confi� �. Paul � �selon mon �vangile�.

Quelle r�ponse accablante � ceux qui, s�appuyant sur la v�rit� que Dieu est amour, nient dans leur folie le jugement �ternel et pr�chent le salut final de tous les hommes!

L�ap�tre, apr�s avoir d�crit dans le premier chapitre l��tat de culpabilit� des pa�ens et apr�s s��tre occup�, dans les dix-sept premiers versets du second chapitre, de la responsabilit� de l�homme en g�n�ral (Juif ou pa�en) envers Dieu, s�adresse alors au Juif en particulier. �Or si toi, tu portes le nom de Juif, et que tu te reposes enti�rement sur la loi, et que tu te glorifies en Dieu� (v. 17). Isra�l jouissait d�une position privil�gi�e parmi tous les peuples de la terre; Dieu s��tait r�v�l� � lui comme le seul vrai Dieu, et lui avait donn� ses saints commandements. Le Juif �tait instruit dans les pens�es de Dieu et savait discerner les choses excellentes; c�est pourquoi il se croyait �tre un conducteur d�aveugles et une lumi�re pour ceux qui sont dans les t�n�bres; il les consid�rait avec piti� ou m�me avec m�pris du haut de sa grandeur. Qu�en �tait-il donc r�ellement de lui? Est-ce que ses privil�ges l�avaient conduit � marcher dans les voies de Dieu? Est-ce que la lumi�re qu�il poss�dait l�avait d�tourn� des abominations pa�ennes?

H�las! il ne poss�dait qu�une forme de connaissance et de v�rit� par le moyen de la loi, et se croyait un �instructeur des hommes d�pourvus d�intelligence, ma�tre de petits enfants�, tout en faisant exactement les m�mes choses que le pa�en. Il se rendait ainsi doublement coupable. �Toi donc qui enseignes les autres, ne t�enseignes-tu pas toi-m�me? Toi qui pr�ches qu�on ne doit pas d�rober, d�robes-tu? Toi qui dis qu�on ne doit pas commettre adult�re, commets-tu adult�re? Toi qui as en abomination les idoles, commets-tu des sacril�ges? Toi qui te glorifies en la loi, d�shonores-tu Dieu par la transgression de la loi?� (v. 21-23). Paroles accablantes! Tous les discours vaniteux du Juif ne faisaient que montrer avec une clart� d�autant plus grande sa honteuse situation; si sa conscience avait �t� quelque peu �veill�e, il n�aurait pu faire autrement que de se courber sous le s�v�re jugement de l�ap�tre et reconna�tre son p�ch� et sa folie.

Certes, les Juifs n�avaient pas seulement commis p�ch� sur p�ch� et priv� leur Dieu des sacrifices qu�ils lui devaient en s�en servant pour leur propre profit, mais leur m�chancet� avait atteint un tel point, que le nom de Dieu �tait blasph�m� � cause d�eux parmi les nations (v. 24). Partout o� ils �taient venus, ils avaient profan� ce saint nom (�s. 52:5; �z�ch. 36:20-23). Dieu, qui ne donne pas sa gloire � un autre et juge sans acception de personnes, selon l��uvre de chacun, pouvait-il sanctionner une telle conduite?

Comme nous l�avons vu, il regarde au c�ur: des formes ext�rieures sans r�alit� ne peuvent lui suffire. �Car en effet, poursuit l�ap�tre, la circoncision est profitable si tu accomplis la loi; mais si tu es transgresseur de la loi, ta circoncision est devenue incirconcision� (c�est-�-dire tu ne te distingues plus en rien d�un pa�en). Et r�ciproquement: si l�incirconcision �garde les exigences de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas compt�e pour circoncision?� En d�autres termes: si un pa�en garde les exigences de la loi, il est acceptable devant Dieu, et m�me sans poss�der les privil�ges ext�rieurs du Juif, en accomplissant la loi, il juge ce dernier �qui, dans la lettre et la circoncision�, est un transgresseur de la loi (v. 25-27). Remarquons que l�ap�tre ici, comme dans les versets 1 � 16, ne d�veloppe pas les v�rit�s de l��vangile, mais parle des justes voies de Dieu � l��gard de l�homme. Nous avons � peine besoin d�ajouter que ces voies se recommandent � toute conscience sinc�re et ne sont nullement en contradiction avec les r�v�lations de la gr�ce de Dieu en son Fils bien-aim�.

La conclusion de l�ap�tre est simple et claire: �Car celui-l� n�est pas Juif qui l�est au-dehors, et celle-l� n�est pas la circoncision qui l�est au-dehors dans la chair; mais celui-l� est Juif qui l�est au-dedans, et la circoncision est du c�ur, en esprit, non pas dans la lettre; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu� (v. 28, 29). Nous retrouvons toujours ce m�me principe: Dieu trouve son plaisir dans la sinc�rit�; il rejette toute forme ext�rieure; � quoi servent une religion ext�rieure et l�observation la plus exacte de statuts si le c�ur et la conscience ne sont pas amen�s dans la lumi�re de Dieu? Pour �tre un vrai Juif, il faut avoir la circoncision du dedans, en esprit �et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu�.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 2". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/romans-2.html.
 
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