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Bible Commentaries
Zacharie 7

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versets 1-14

Chapitres 7 et 8

Le livre des oracles � Chapitres 7 � 14

Le �Livre des Visions� date de la deuxi�me ann�e de Darius, celui qui va nous occuper, de la quatri�me ann�e du m�me roi. Nous lui donnons pour titre: Le livre des Oracles. Il se divise en trois sections distinctes. La premi�re section comprend les chap. 7 et 8, la deuxi�me les chap. 9 � 11, la troisi�me les chap. 12 � 14.

Premi�re section �Chapitres 7 et 8 � La parole de l��ternel des arm�es: Retour aux principes de la loi et b�n�diction future de J�rusalem et de Juda

La sc�ne par laquelle s�ouvre le septi�me chapitre offre un frappant contraste avec celle du sixi�me, o� trois t�moins de l��ternel �taient mont�s de Babylone � J�rusalem. Ici, deux chefs, Shar�tser, R�guem-M�lec et ses hommes, sont envoy�s de B�thel, �pour implorer l��ternel, pour parler aux sacrificateurs qui �taient dans la maison de l��ternel... et aux proph�tes.� Le nom de ces chefs semblerait indiquer qu�ils rev�taient des charges � la cour du roi; il est en tout cas bien diff�rent des noms de Tobija, de Jedahia et de Josias. B�thel les envoie pour s�informer si le je�ne du cinqui�me mois doit continuer � �tre observ�: �Pleurerai-je au cinqui�me mois, en me s�parant comme j�ai fait, voici tant d�ann�es?�

Quatre je�nes avaient �t� institu�s par le peuple � la suite du d�sastre de J�rusalem. Le je�ne du dixi�me mois, lorsque Nebucadnetsar vint assi�ger la ville (J�r. 52:4-5); celui du quatri�me mois, quand elle fut prise (J�r. 52:6); celui du cinqui�me mois, lors de l�incendie du temple (2 Rois 25:8-9); enfin le je�ne du septi�me mois, lors du meurtre de Guedalia par Isma�l, et quand � la suite de cet �v�nement, le peuple s�enfuit en �gypte (2 Rois 25:25-26). Le plus important de ces je�nes semble avoir �t� celui qui comm�morait l�incendie du temple. Voyant le nouveau temple pr�s de se r��difier, la question de l�opportunit� d�un je�ne, bien qu�encore douteuse, pouvait �tre pos�e, car en la quatri�me ann�e du roi Darius le temple n��tait pas encore termin� (Esdras 6:15), ni sa d�dicace c�l�br�e, quoiqu�il serv�t d�j� de lieu de culte. Il semblait que ces jours de je�ne dussent �tre approuv�s par l��ternel, car, pourquoi n�aurait-on pas d� se lamenter sur les malheurs de J�rusalem? Mais des jours meilleurs se levaient; fallait-il cesser de je�ner? L��ternel r�pond par le proph�te:

�Et la parole de l��ternel des arm�es vint � moi, disant:� Dieu prend ici le titre de �l��ternel des arm�es�, car il ne peut plus �tre le Dieu d�Isra�l. Ce terme revient dix-sept fois dans ces deux chapitres. C�est comme si l��ternel se r�fugiait dans le ciel, pour y rester le Dieu des myriades d�anges, quand son peuple l�avait m�pris� et avait m�rit� son courroux. Dieu avait dit: Ce n�est pas mon peuple; il ne lui sera pas fait mis�ricorde; il se proclame alors le Dieu des arm�es c�lestes. Mais l�infid�lit� du peuple peut-elle modifier en quoi que ce soit le caract�re de Dieu? Aucunement. Dieu accomplira ses desseins de gr�ce, en m�me temps qu�il revendiquera les droits de son Fils � poss�der la terre.

�Parle � tout le peuple du pays, et aux sacrificateurs, disant: Quand vous avez je�n� et que vous vous �tes lament�s au cinqui�me et au septi�me mois, et cela pendant soixante-dix ans, est-ce r�ellement pour moi, pour moi, que vous avez je�n�? Et quand vous avez mang� et bu, n�est-ce pas vous qui mangiez et qui buviez? Ne sont-ce pas l� les paroles que l��ternel a cri�es par les premiers proph�tes, alors que J�rusalem �tait habit�e et jouissait de la paix, ainsi que ses villes qui l�entouraient, et que le midi et le pays plat �taient habit�s?� (v. 4-7).

Au lieu de r�pondre � la demande de B�thel, la parole de l��ternel s�adresse � la conscience de tous, peuple et sacrificateurs, en les interrogeant sur la cause de leurs je�nes et de leurs lamentations. Avaient-ils je�n� pour l��ternel ou pour eux-m�mes? S��taient-ils lament�s parce que le mal les avait atteints, ou parce que ce mal �tait la cons�quence du d�shonneur qu�ils avaient jet� sur Dieu? Les proph�tes anciens leur avaient annonc� le jugement, dans un temps o� ils jouissaient encore de la paix. Avaient-ils je�n� alors? Certes, c��tait alors le moment de prendre le sac et la cendre pour d�tourner la col�re de l��ternel. Ninive, une ville des nations, avait, au temps de Juda, mieux agi qu�Isra�l, et l��ternel avait d�tourn� d�elle le mal qu�il lui avait annonc� (Jonas 3:5, 10).

Non, ils avaient je�n� pour eux-m�mes et pleur� sur leurs malheurs au lieu de se repentir; ils s�apitoyaient sur leur sort au lieu de remonter � la cause de ses jugements et de mener deuil devant Dieu sur leur �tat. S�affliger de la ruine n�est pas s�en affliger pour Dieu. Le je�ne doit �tre pour lui: il doit exprimer l�humiliation que nous �prouvons de lui avoir �t� infid�les au commencement, car une humiliation vraie nous fait toujours remonter au point o� notre sentier s�est �cart� du chemin de Dieu.

La parole de l��ternel vint pour la seconde fois � Zacharie (v. 8-14), pour rappeler au peuple ce qu�Il leur avait demand� par les premiers proph�tes. C��tait la loi sans doute, mais combien l��ternel en avait adouci les exigences, afin que le c�ur du peuple, s�il lui �tait possible d�ob�ir, ne les trouv�t ni trop hautes ni trop s�v�res. �tait-ce beaucoup exiger d�eux quand Il leur demandait de �prononcer des jugements de v�rit�, d�user de bont� et de mis�ricorde l�un envers l�autre, de ne pas opprimer la veuve et l�orphelin, l��tranger et l�afflig�, de ne pas m�diter le mal dans leur c�ur, l�un contre l�autre?� En un mot les proph�tes leur avaient pr�ch� la droiture et l�amour du prochain. Dieu qui les aimait, ne leur avait pas m�me demand�, dans ces temps de ruine et de r�volte, de l�aimer en retour. Il leur proposait de d�pouiller leur �go�sme et leur propre volont�, pour penser aux autres et faire la volont� de Dieu. Au chap. 8:17, l��ternel ajoute une seconde exigence l�gitime de la loi, consid�r�e sous son aspect le moins s�v�re: �Ne pas aimer le faux serment�, c�est-�-dire ne pas prendre le nom de Dieu pour affirmer le mensonge. Nous avons vu, au chap. 5:3, que la mal�diction atteignit le peuple, pr�cis�ment parce qu�il avait viol� ces principes �l�mentaires de justice pratique. Il en est toujours ainsi quand l�homme se trouve plac� sous les exigences, m�me les plus douces, de la loi. La loi ne peut conduire qu�� la mal�diction, mais un jour viendra, celui de la nouvelle alliance, o� la loi sera �crite dans le c�ur du peuple, parce que l��ternel aura effac� toutes leurs iniquit�s et leur aura donn� un c�ur nouveau. Alors ils seront plac�s sous �la loi de la libert�, o� le nouvel homme trouve ses d�lices � faire la volont� de Dieu.

Au chap. 8, la parole de l��ternel est adress�e pour la troisi�me fois au proph�te. S�ils avaient rendu �d�sol� le pays d�sirable� (7:14), � car c��taient eux qui avaient �t� la cause de cette ruine � les conseils de gr�ce de Dieu n�avaient pas chang�. �Ainsi dit l��ternel des arm�es: Je suis jaloux pour Sion d�une grande jalousie, et je suis jaloux pour elle d�une grande fureur. Ainsi dit l��ternel: Je suis revenu � Sion, et j�habiterai au milieu de J�rusalem; et J�rusalem sera appel�e la ville de v�rit�, et la montagne de l��ternel des arm�es, la montagne sainte� (v. 2, 3). Le jour devait venir o� Dieu prendrait en main la cause de J�rusalem, car c�est de J�rusalem et de Juda, non du peuple comme ensemble que le proph�te Zacharie nous entretient. Leur d�sob�issance n�arr�terait en rien l�accomplissement des desseins de gr�ce de l��ternel. J�rusalem serait appel�e la ville de v�rit�, la montagne de l��ternel des arm�es, la montagne sainte. Il y aurait encore des vieillards et des femmes ayant atteint les derni�res limites de l��ge, dans les rues de J�rusalem; les jeunes gar�ons et les jeunes filles rempliraient les places de leurs jeux. �Si c�est�, ajoute l��ternel, �une chose difficile aux yeux du reste de ce peuple, en ces jours-l�, serait-ce difficile aussi � mes yeux?� (v. 6). La gr�ce seule peut accomplir ces choses, la gr�ce jointe � la puissance. Et nous, chr�tiens, si, comme le reste de ce peuple, nous regardons aux ruines que, tout comme eux, nous avons caus�es, nous dirons aussi: De telles b�n�dictions sont impossibles, mais si nous regardons � Dieu, nous savons que rien ne lui est difficile.

Dans les v. 9 � 17, l��ternel revient au temps d�alors, au jour des petits commencements. Il rassure le peuple, au moment o� �le fondement de la maison de l��ternel des arm�es a �t� pos� pour b�tir le temple�. Il leur r�p�te, car ils sont toujours sous le r�gime de la loi, les m�mes choses qu�il leur avait recommand�es par les premiers proph�tes (v. 16-17. Cf. 7:9-10). C�est ainsi qu�ils retrouveront la force. Ils seront le vrai R�sidu s�ils reviennent aux quelques prescriptions morales de la loi, et comme ils avaient �t� une mal�diction parmi les nations, ils deviendront �une b�n�diction�, selon la promesse faite jadis � Abraham (v. 13. Cf. Gen. 12:2).

Cher lecteur chr�tien, appliquez-vous ces promesses. Elles sont d�autant plus faciles � obtenir, que nous ne sommes pas plac�s, comme le peuple d�Isra�l, sous le r�gime de la loi, et par cons�quent incapables de r�pondre aux exigences divines. Nous poss�dons une vie nouvelle et nous avons le Saint Esprit, puissance de cette vie. C�est � nous en particulier, que le Seigneur peut dire: �Ne craignez point: que vos mains soient fortes.� Nous connaissons l�amour de Celui qui a laiss� sa vie pour nous, et nous, nous devons laisser nos vies pour nos fr�res (1 Jean 3:16). C�est bien plus que de �ne pas m�diter de mal contre son prochain�. H�las! nous avons �t� infid�les � notre mission, tout comme l�ancien peuple d�Isra�l; mais ce que les restes de la transportation ne pouvaient faire � car, d�bris du naufrage de l�homme selon la chair, ils se retrouvaient avec la m�me nature devant les m�mes exigences de Dieu � nous le pouvons, ne fussions-nous que quelques-uns au milieu de la ruine, pour marcher en nouveaut� d�Esprit et plaire � Dieu par notre conduite.

S�il en est ainsi, qu�arrivera-t-il? Une quatri�me fois la parole de l��ternel des arm�es (v. 18-23), vient au proph�te pour le proclamer. Il arrivera un jour o� toutes les cons�quences de nos infid�lit�s de jadis auront �t� effac�es, o� il n�y aura plus de douleurs, ni d�afflictions, plus de je�nes du quatri�me, du cinqui�me, du septi�me, ni du dixi�me mois devant les ruines irr�parables; o� toutes ces exp�riences pass�es n�auront plus de raison d��tre et seront chang�es �en all�gresse, en joie, et en d�heureuses assembl�es� (v. 19). �Il n�y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine�, �et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux� (Apoc. 21:4).

Le proph�te ajoute encore une promesse au sujet des nations et de leurs rapports avec le peuple juif: �Encore une fois il viendra des peuples et des habitants de beaucoup de villes; et les habitants de l�une iront � l�autre, disant: Allons, allons implorer l��ternel, et rechercher l��ternel des arm�es... En ces jours-l�, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui, saisiront le pan de la robe d�un homme juif, disant: Nous irons avec vous, car nous avons ou� dire que Dieu est avec vous� (v. 20-23). Les nations monteront � J�rusalem pour adorer et reconna�tront ce peuple, jadis humili� et sous le jugement de Dieu, comme le peuple d�Emmanuel, de: �Dieu avec nous�.

Nous, chr�tiens, nous pouvons d�j�, si nous sommes fid�les dans notre t�moignage, �prouver quelque b�n�diction semblable. Quand l�assembl�e �tait r�unie � Corinthe dans la puissance de l�Esprit, s�il y entrait quelque incr�dule ou quelque homme simple, il �tait convaincu par tous et jug� par tous. Les secrets de son c�ur �taient rendus manifestes, et ainsi, tombant sur sa face, il rendait hommage � Dieu, �publiant que Dieu est v�ritablement parmi vous� (1 Cor. 14:24-25).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Zechariah 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbi/zechariah-7.html.
 
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