Bible Commentaries
2 Corinthiens 1

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versets 1-24

2 Corinthiens 1:1-11

Salutation

1 Paul, ap�tre du Christ J�sus par la volont� de Dieu, et le fr�re Timoth�e, � l'assembl�e de Dieu qui est � Corinthe, avec tous les saints qui sont dans l'Acha�e tout enti�re :

2 Gr�ce et paix � vous, de la part de Dieu notre P�re et du Seigneur J�sus Christ !

Paul et ses afflictions � Consolations et d�livrances divines

3 B�ni soit le Dieu et P�re de notre Seigneur J�sus Christ, le P�re des mis�ricordes et le Dieu de toute consolation1 !
1 ou : encouragement; dans tous ces versets et souvent ailleurs.

4 [C'est lui] qui nous console1 � l'�gard de toute notre affliction, afin que nous soyons capables de consoler ceux qui sont dans quelque affliction que ce soit, par la consolation dont nous sommes nous-m�mes consol�s par Dieu.
1 ou : encourage; dans tous ces versets et souvent ailleurs.

5 Car comme les souffrances du Christ abondent � notre �gard, de m�me aussi, par le Christ, notre consolation abonde.

6 Et si nous sommes afflig�s, c'est pour votre consolation et votre salut; et si nous sommes consol�s, c'est pour votre consolation, laquelle se r�alise en ce que vous endurez les m�mes souffrances que [celles que] nous souffrons nous aussi.

7 Et notre esp�rance � votre �gard est ferme, sachant que, comme vous avez part aux souffrances, de m�me, [vous avez part] aussi � la consolation.

8 Car nous ne voulons pas vous laisser ignorer, fr�res, � propos de l'affliction qui nous est arriv�e en Asie, que nous avons �t� accabl�s � l'extr�me, bien au-del� de [nos] forces, de sorte que nous avons m�me d�sesp�r� de vivre.

9 Mais nous, nous avions1 en nous-m�mes la sentence de mort, afin que nous n'ayons pas confiance en nous-m�mes, mais en Dieu qui ressuscite les morts.
1 litt�ralement : nous avions et nous avons.

10 [C'est] lui qui nous a d�livr�s d'une si grande mort et qui nous d�livre1. En lui, nous avons mis notre esp�rance, [celle] qu'il nous d�livrera aussi encore,
1 plusieurs manuscrits portent : d�livrera.

11 vous aussi coop�rant par vos supplications pour nous, afin que, pour le don de gr�ce qui nous est [accord�] par le moyen de beaucoup de personnes, des actions de gr�ces soient rendues pour nous par un grand nombre.

Sa premi�re �p�tre, Paul ne l'avait pas �crite aux Corinthiens comme un censeur ou un juge s�v�re. Il avait �t� lui-m�me humili� et boulevers� par les nouvelles re�ues de cette assembl�e. D'autant plus qu'elles lui �taient parvenues � un moment o� il passait par une affliction extr�me dans cette ville d'�ph�se en Asie, o� il y avait beaucoup d'adversaires (v. 8; 1 Cor. 16:9 1cr 16.5-9). Or m�me une telle somme de souffrances peut �tre un sujet de reconnaissance, car elle entra�ne une double et pr�cieuse cons�quence. D'abord elle fait perdre au croyant toute confiance en lui-m�me (v. 9). En second lieu elle le fait entrer dans la profondeur des sympathies du Seigneur. L'abondance des souffrances a ainsi r�v�l� au cher ap�tre l'abondance de la consolation (v. 5). Une consolation est toujours personnelle, mais elle permet � celui qui en a fait l'exp�rience d'entrer � son tour dans les peines des autres et de leur exprimer une vraie sympathie. �tre pass� par l'�preuve avec le soutien du Seigneur qualifie un chr�tien pour s'adresser aux afflig�s et diriger leurs regards vers �le Dieu et P�re de notre Seigneur J�sus Christ, le P�re des mis�ricordes et le Dieu de toute consolation� (v. 3).

2 Corinthiens 1:12-24

Sinc�rit� de l'ap�tre

12 Car notre gloire est celle-ci � comme en t�moigne notre conscience � que nous nous sommes conduits dans le monde, et plus encore envers vous, avec une simplicit� et une sinc�rit� [qui viennent] de Dieu, [et] non avec une sagesse charnelle, mais par la gr�ce de Dieu.

13 Car nous ne vous �crivons pas autre chose que ce que vous savez et que vous reconnaissez. Et j'esp�re que vous reconna�trez jusqu'� la fin

14 � comme aussi vous nous avez reconnus en partie � que1 nous sommes votre sujet de gloire, comme vous �tes aussi le n�tre dans le jour de [notre] Seigneur J�sus.
1 ou : car.

Pourquoi Paul ajourne sa visite � Corinthe

15 Et avec cette confiance, j'avais voulu tout d'abord aller aupr�s de vous afin que vous ayez une seconde gr�ce,

16 et, par chez vous, passer en Mac�doine, et de Mac�doine, aller de nouveau aupr�s de vous. Et puis vous m'auriez aid� � voyager vers la Jud�e.

17 En me proposant donc cela, est-ce que j'aurais us� de l�g�ret� ? Ou bien, les choses que je me propose, est-ce que je me les propose selon la chair, de sorte qu'il y aurait en moi le � oui, oui � et le � non, non � ?

18 Mais Dieu est fid�le : la parole que nous vous avons adress�e n'est pas � oui � et � non �.

19 Car le Fils de Dieu, J�sus Christ, qui a �t� pr�ch� par nous au milieu de vous � par moi et Silvain et Timoth�e � n'a pas �t� � oui � et � non �, mais il y a [toujours] � oui � en lui1.
1 c.-�-d. : la constatation de toute la v�rit� divine est effectu�e dans la personne de Christ.

20 Car pour toutes les promesses de Dieu, en lui est le � oui �; c'est pourquoi aussi, par lui est � l'amen � � la gloire de Dieu par nous1.
1 ou : aupr�s de Dieu (ou : devant Dieu) pour gloire par nous.

21 Or celui qui nous affermit1 avec vous en Christ et qui nous a oints, c'est Dieu,
1 litt�ralement : rendre ferme, in�branlable.

22 qui nous a aussi marqu�s d'un sceau et nous a donn� les arrhes de l'Esprit1 dans nos c�urs.
1 c.-�-d. : Dieu nous a donn� l'Esprit comme arrhes des b�n�dictions qui nous sont promises.

23 Or moi, je prends Dieu � t�moin sur mon �me, que c'est afin de vous �pargner que je ne suis pas encore venu � Corinthe,

24 non que nous dominions sur votre foi, mais nous coop�rons � votre joie. Car c'est par la foi que vous �tes debout.

Il n'�tait pas dans les habitudes de Paul de dire oui quand il pensait non (v. 17). Les Corinthiens pouvaient lui faire confiance: il n'avait pas d'arri�re-pens�e et faisait preuve de la m�me sinc�rit� dans ses actes et d�cisions de la vie courante que lorsqu'il leur avait annonc� un �vangile non falsifi� (voir ch. 2 v. 17 2cr 2.14-17 et ch. 4 v. 2 fin 2cr 4.1-4). Combien c'est important! Si un enfant de Dieu manque sous le rapport de la v�rit�, il expose ceux qui l'observent � mettre �galement en doute la Parole dont il est un t�moin si peu s�r. Paul, lui, montrait une droiture parfaite, qu'il s'agisse de ses rapports avec le monde ou avec les autres chr�tiens (v. 12). N'�tait-il pas le messager de Celui qui est �l'Amen, le t�moin fid�le et v�ritable�, le Garant que toutes les promesses de Dieu s'accompliront (v. 20; Apoc. 3:14 ap 3.14-22)?

Les v. 21 et 22 nous rappellent trois aspects du don du Saint Esprit: Par Lui Dieu nous a oints, c'est-�-dire consacr�s pour Lui et rendus capables d'entrer dans ses pens�es. Il nous a scell�s, autrement dit d�sign�s comme Lui appartenant. Enfin Il nous a mis en possession des arrhes de nos biens c�lestes, nous donnant � la fois une premi�re preuve de leur r�alit� et le moyen de les go�ter d�s � pr�sent �dans nos c�urs�.

Informations bibliographiques
"Commentaire sur 2 Corinthians 1". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/2-corinthians-1.html.