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Bible Commentaries
Hébreux 9

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versets 1-28

H�breux 9:1-15

Un meilleur sanctuaire

9 La premi�re [alliance], donc, avait [aussi] des ordonnances pour le culte et le sanctuaire � un [sanctuaire] terrestre.

2 Car un Tabernacle fut construit1. Dans le premier [Tabernacle]2, qui est appel� Saint, [se trouvaient] le chandelier et la table et la pr�sentation des pains3.
1 voir Exode 26. 2 c.-�-d. : la premi�re partie, le lieu saint. 3 c.-�-d. : les pains de pr�sentation, sur leur table; voir Exode 25:23-30.

3 Et derri�re le second voile, [se trouvait] un Tabernacle1 qui est appel� Saint des Saints,
1 c.-�-d. : la seconde partie, le lieu tr�s saint ou Saint des Saints.

4 ayant l'encensoir en or et l'arche1 de l'alliance enti�rement recouverte d'or, de tous c�t�s, dans laquelle �tait la cruche en or contenant la manne, et le b�ton d'Aaron qui avait fleuri, et les tables de l'alliance.
1 ou : le coffre.

5 Et au-dessus de l'arche1 [se tenaient] des ch�rubins de gloire couvrant de leur ombre le propitiatoire2. Sur ces choses, il n'y a pas lieu de parler maintenant en d�tail.
1 litt�ralement : d'elle. 2 c.-�-d. : le couvercle de l'arche.

6 Or ces choses �tant ainsi dispos�es, les sacrificateurs entrent constamment dans le premier Tabernacle, accomplissant les services du culte.

7 Mais dans le second [Tabernacle], seul le souverain sacrificateur [p�n�tre] une fois par an, non sans du sang qu'il offre pour lui-m�me et pour les fautes1 du peuple,
1 litt�ralement : p�ch�s d'ignorance.

8 l'Esprit Saint indiquant clairement ceci, que le chemin des lieux saints1 n'a pas encore �t� manifest� tant que le premier Tabernacle a encore sa place.
1 litt�ralement : du lieu saint; mais � pr�sent, le voile �tant d�chir� depuis la mort de Christ, les deux ne font qu'un.

9 C'est l� une illustration pour le1 temps pr�sent; elle signifie que les dons et aussi les sacrifices qui sont offerts ne peuvent pas rendre parfait quant � la conscience celui qui rend le culte2.
1 ou : jusqu'au. 2 rendre culte, c'est s'approcher de Dieu avec des pri�res, ou en offrant de quelque mani�re que ce soit un service religieux.

10 [Ce culte] consiste seulement en aliments, et en boissons, et en diverses ablutions, ordonnances charnelles impos�es jusqu'au temps du r�tablissement1.
1 c.-�-d. : l'�conomie nouvelle, en rapport avec la nouvelle alliance.

Un meilleur sacrifice

11 Mais Christ est venu, souverain sacrificateur des biens � venir1, par le Tabernacle plus grand et plus parfait qui n'est pas fait par la main de l'homme � c'est-�-dire qui n'est pas de cette cr�ation �
1 c.-�-d. : des b�n�dictions que le Christ devait amener.

12 et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang. [Et] il est entr� une fois pour toutes dans les lieux saints1, ayant obtenu une r�demption �ternelle.
1 litt�ralement : le lieu saint; mais � pr�sent, le voile �tant d�chir�, les deux ne font qu'un.

13 Car si le sang de boucs et de taureaux � ainsi que la cendre d'une g�nisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souill�s � sanctifie pour la puret� de la chair,

14 combien plus le sang du Christ, qui par l'Esprit �ternel s'est offert lui-m�me � Dieu sans tache, purifiera-t-il notre1 conscience des �uvres mortes, pour rendre un culte2 au Dieu vivant !
1 plusieurs manuscrits portent : votre. 2 rendre culte, c'est s'approcher de Dieu avec des pri�res, ou en offrant de quelque mani�re que ce soit un service religieux.

15 Et c'est pour cela qu'il est m�diateur d'une1 nouvelle alliance, afin que, la mort �tant intervenue pour la ran�on des transgressions commises sous la premi�re alliance, ceux qui sont appel�s re�oivent l'h�ritage �ternel qui a �t� promis2.
1 ou : de la. 2 litt�ralement : la promesse de l'h�ritage �ternel.

Les ch. 35 et 40 de l'Exode racontent comment fut construit le tabernacle. Le L�vitique donne les instructions concernant les sacrifices (ch. 1 � 7) puis touchant les sacrificateurs (ch. 8 � 10). Mais toutes ces ordonnances d'un culte terrestre avaient d�montr� leur tragique impuissance. Le tabernacle �tait partag� par un voile infranchissable. Le sacrificateur, p�cheur, �tait oblig� d'offrir pour lui-m�me (v. 7; ch. 5 v. 3 hb 5.1-3). Les sacrifices enfin, de boucs et de veaux, ne pouvaient pas �rendre parfait quant � la conscience�. Alors Dieu nous parle d'un sanctuaire c�leste �plus grand et plus parfait� qui n'est pas de cette cr�ation� (v. 11; ch. 8 v. 2 hb 8.1-5). Mais � quoi servirait-il s'il n'y avait pas un sacrificateur capable d'en assurer le service? Et � quoi nous servirait un parfait sacrificateur (ch. 5 � 8) si le sacrifice n'�tait pas lui aussi excellent (ch. 9 et 10)? Pour notre enti�re s�curit�, J�sus est � la fois l'un et l'autre. Comme sacrifice, Il nous donne la paix de la conscience. Comme sacrificateur, Il nous assure la paix du c�ur et nous maintient dans la communion avec Dieu. Sous l'ancienne alliance tout �tait pr�caire et conditionnel. Maintenant tout est �ternel: la r�demption (v. 12 fin; ch. 5 v. 9 hb 5.5-11) aussi bien que l'h�ritage (v. 15 fin). Rien ne pourra nous les ravir ni les remettre en cause.

H�breux 9:16-28

16 (Car l� o� il y a un testament1, il est n�cessaire que la mort du testateur intervienne.
1 alliance et testament sont le m�me mot en grec; proprement : une disposition.

17 Car un testament est valide lorsque la mort est intervenue, puisqu'il n'a pas de force tant que le testateur vit.)

18 C'est pourquoi la premi�re [alliance] elle-m�me n'a pas �t� inaugur�e sans du sang.

19 Car Mo�se, apr�s avoir proclam� � tout le peuple chaque commandement selon la Loi, prit le sang des veaux [et des boucs] avec de l'eau et de la laine �carlate et de l'hysope, et il en fit aspersion sur le livre lui-m�me et sur tout le peuple,

20 en disant : � Ceci est le sang de l'alliance que Dieu a prescrite pour vous. �1
1 Exode 24:8.

21 Et de m�me, il fit aspersion du sang sur le Tabernacle et sur tous les ustensiles du service.

22 Or presque toutes choses sont purifi�es avec1 du sang, selon la Loi; et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon.
1 litt�ralement : dans.

23 Il �tait donc n�cessaire que les copies des choses qui sont dans les cieux soient purifi�es par de telles choses, mais que les choses c�lestes elles-m�mes le soient par des sacrifices meilleurs que ceux-l�.
.

24 Car le Christ n'est pas entr� dans des lieux saints1 faits par la main de l'homme, copies des vrais, mais dans le ciel m�me, afin de para�tre maintenant pour nous devant la face2 de Dieu.
1 litt�ralement : un lieu saint; mais � pr�sent, le voile �tant d�chir�, les deux ne font qu'un. 2 litt�ralement : � la face.

25 Ce n'est pas non plus afin qu'il s'offre souvent lui-m�me, comme le souverain sacrificateur qui entre dans les lieux saints1 chaque ann�e avec un sang autre [que le sien].
1 litt�ralement : le lieu saint; mais � pr�sent, le voile �tant d�chir�, les deux ne font qu'un.

26 Dans ce cas, il aurait fallu qu'il souffre souvent lui-m�me depuis la fondation du monde. Mais maintenant, � l'ach�vement des si�cles, il a �t� manifest� une seule fois pour l'abolition1 du p�ch� par son sacrifice2.
1 litt�ralement : l'annulation. 2 ou : le sacrifice de lui-m�me.

27 Et comme il est r�serv� aux hommes de mourir une seule fois � et apr�s cela [le] jugement �

28 de m�me aussi, le Christ, ayant �t� offert une seule fois pour porter les p�ch�s d'un grand nombre, appara�tra une seconde fois, sans rapport avec le p�ch�1, � ceux qui l'attendent pour le salut2.
1 litt�ralement : en dehors du p�ch�; c.-�-d. n'ayant plus rien � faire avec lui. 2 ou : la d�livrance.

Sans effusion de sang il n'y a pas de r�mission� (v. 22; lire aussi L�v. 17:11 lv 17.10-12). Ce que proclamait chaque sacrifice de l'ancienne alliance, ce qu'Abel avait d�j� compris par la foi (ch. 11 v. 4 hb 11.4), est confirm� ici de la fa�on la plus cat�gorique. Car �le salaire du p�ch� c'est la mort�, et le sang vers� sur la terre est la preuve que le salaire a �t� pay� (Deut. 12:23, 24 dt 12.21-25). Le sang de Christ a �t� �vers� pour beaucoup en r�mission de p�ch�s� (Matt. 26:28 mt 26.26-30). Qui sont ces beaucoup? Tous ceux qui croient! Le sang pr�cieux de J�sus, continuellement sous le regard de Dieu, les met � l'abri de Sa col�re. Car �il est r�serv� aux hommes de mourir une fois��. Il ne leur sera pas accord� une seconde existence. Pourtant tout n'est pas fini avec celle-ci, et la mort est peu de choses � c�t� de ce qui la suit. Ce qu'il y a apr�s la mort? Un mot suffit � le r�v�ler: � �apr�s cela le jugement� (2 Tim. 4:1 2tm 4.1-4; Apoc. 20:12 ap 20.11-15). L'homme sans Dieu a devant lui ces deux terribles r�alit�s: la mort et le jugement. Mais le rachet� poss�de pour sa part deux bienheureuses certitudes: le pardon de tous ses p�ch�s et le retour du Seigneur pour sa d�livrance finale (v. 28). Dieu veuille que chacun de nos lecteurs fasse partie de �ceux qui l'attendent�!

Informations bibliographiques
"Commentaire sur Hebrews 9". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/hebrews-9.html.
 
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