Monologue de Job (4e partie) Job parle de sa mis�re actuelle
30 � Et maintenant, ceux qui sont plus jeunes que moi se moquent de moi, ceux dont je n'aurais pas daign� mettre les p�res avec les chiens de mon troupeau.
2 � quoi donc m'aurait servi la force de leurs mains ? La vigueur a p�ri avec eux.
3 Dess�ch�s par la privation et la faim, ils rongent les lieux arides, depuis longtemps d�vast�s et d�serts.
4 Ils cueillent le pourpier de mer parmi les buissons et ont pour pain la racine des gen�ts.
5 Ils sont chass�s du milieu [des hommes] � on crie apr�s eux comme apr�s un voleur �
6 pour habiter dans d'affreux ravins, dans les trous de la terre et des rochers1. 1 ou : et dans les rochers.
7 Ils hurlent parmi les buissons, ils se rassemblent sous les ronces.
8 Fils d'insens�s et fils de gens sans nom, ils sont chass�s du pays.
9 � Et maintenant, je suis l'objet de leur chanson et je suis le sujet de leurs propos.
10 Ils m'ont en horreur, ils se tiennent loin de moi et ne se retiennent pas de me cracher au visage.
11 Car Dieu1 a d�li� ma corde et m'a afflig�. Ils ont rejet� [tout] frein devant moi. 1 litt�ralement : il.
12 � ma droite se l�ve une jeune g�n�ration. Ils poussent mes pieds et pr�parent contre moi des chemins de malheur.
13 Ils d�truisent mon sentier, ils contribuent � ma ruine, eux � qui personne ne viendrait en aide.
14 Ils arrivent comme par une large br�che, ils se pr�cipitent1 au milieu des d�combres. 1 litt�ralement : se roulent.
15 Des terreurs m'assaillent, elles poursuivent ma gloire comme le vent et mon salut est pass� comme un nuage.
16 � Et maintenant, mon �me se r�pand en moi, les jours d'affliction m'ont saisi.
17 La nuit me transperce les os [et les d�tache] de dessus moi, et les douleurs1 qui me rongent ne dorment pas. 1 litt�ralement : ceux; c.-�-d. : les maux.
18 Par leur grande force, elles deviennent mon v�tement; elles me serrent comme le col de ma tunique.
19 Dieu1 m'a jet� dans la boue et je suis devenu comme de la poussi�re et de la cendre. 1 litt�ralement : il.
20 � Je t�appelle au secours, mais tu ne me r�ponds pas; je me tiens l� et tu me regardes !
21 Tu t'es chang� pour moi en [ennemi] cruel; tu me poursuis avec la force de ta main.
22 Tu m'emportes sur le vent [que] tu me fais chevaucher et tu me fais fondre dans la temp�te.
23 Car je sais que tu me ram�nes � la mort et � la maison du rassemblement de tous les vivants.
24 � Toutefois, dans sa ruine, n'�tend-il pas la main et, dans son malheur, ne crie-t-il pas au secours ?
25 N'ai-je pas pleur� pour celui dont les jours �taient durs et mon �me n'a-t-elle pas �t� attrist�e pour le pauvre ?
26 Car j'attendais le bien, mais le malheur est arriv�; je comptais sur la lumi�re, mais l'obscurit� est venue.
27 Mes entrailles bouillonnent et n'ont pas de repos; des jours d'affliction sont venus sur moi.
28 Je marche tout noirci, mais non par le soleil; je me l�ve dans l'assembl�e, je crie au secours.
29 Je suis devenu le fr�re des chacals et le compagnon des autruches.
30 Ma peau devient noire [et se d�tache] de dessus moi, et mes os sont br�l�s par la s�cheresse.
31 Et ma harpe est devenue un [instrument de] deuil et mon chalumeau1 [accompagne] la voix de ceux qui pleurent. 1 chalumeau : petit instrument de musique, anc�tre de la clarinette.
Quel contraste entre ce chapitre et le pr�c�dent! Combl� d'honneurs, jouissant d'une popularit� flatteuse, Job s'est trouv� du jour au lendemain, objet de m�pris et de moquerie. Le monde est hypocrite et tra�tre. Les croyants qui ont cru pouvoir lui accorder un moment leur confiance ont fait t�t ou tard cette p�nible d�couverte. Le c�ur humain trouve du plaisir dans le malheur des autres. Ne s'est-il pas r�joui avec malice de l'abaissement de J�sus? (comp. v. 9 et Ps. 69:13 Psaumes 69:9-13).
Les b�n�dictions terrestres de Job avaient ainsi pu se fl�trir. Celles du chr�tien en revanche sont des �b�n�dictions spirituelles dans les lieux c�lestes en Christ� (�ph. 1:3 ep 1.3-14). Ni Satan, ni le monde, ni la mort m�me, ne pourront jamais les lui enlever... Job qui estimait que sa pi�t� lui donnait droit � la prosp�rit�, va maintenant jusqu'� se plaindre de Dieu. Sommes-nous s�rs que cela ne nous arrive jamais? Et avec encore bien moins de raison apparente!
�JJe t�appelle au secours, mais tu ne me r�ponds pas� (v. 20). Ce sont les paroles du Ps.22:3 Psaumes 22:1-3. Mais quel contraste entre l'amertume de Job, qui pr�te � Dieu des sentiments d'animosit� et de cruaut� (v. 21), et la parfaite soumission du Seigneur J�sus qui n'abandonne � aucun moment sa confiance en son Dieu.
versets 1-31
Job 30:1-31
Monologue de Job (4e partie)
Job parle de sa mis�re actuelle
30 � Et maintenant, ceux qui sont plus jeunes que moi se moquent de moi, ceux dont je n'aurais pas daign� mettre les p�res avec les chiens de mon troupeau.
2 � quoi donc m'aurait servi la force de leurs mains ? La vigueur a p�ri avec eux.
3 Dess�ch�s par la privation et la faim, ils rongent les lieux arides, depuis longtemps d�vast�s et d�serts.
4 Ils cueillent le pourpier de mer parmi les buissons et ont pour pain la racine des gen�ts.
5 Ils sont chass�s du milieu [des hommes] � on crie apr�s eux comme apr�s un voleur �
6 pour habiter dans d'affreux ravins, dans les trous de la terre et des rochers1.
1 ou : et dans les rochers.
7 Ils hurlent parmi les buissons, ils se rassemblent sous les ronces.
8 Fils d'insens�s et fils de gens sans nom, ils sont chass�s du pays.
9 � Et maintenant, je suis l'objet de leur chanson et je suis le sujet de leurs propos.
10 Ils m'ont en horreur, ils se tiennent loin de moi et ne se retiennent pas de me cracher au visage.
11 Car Dieu1 a d�li� ma corde et m'a afflig�. Ils ont rejet� [tout] frein devant moi.
1 litt�ralement : il.
12 � ma droite se l�ve une jeune g�n�ration. Ils poussent mes pieds et pr�parent contre moi des chemins de malheur.
13 Ils d�truisent mon sentier, ils contribuent � ma ruine, eux � qui personne ne viendrait en aide.
14 Ils arrivent comme par une large br�che, ils se pr�cipitent1 au milieu des d�combres.
1 litt�ralement : se roulent.
15 Des terreurs m'assaillent, elles poursuivent ma gloire comme le vent et mon salut est pass� comme un nuage.
16 � Et maintenant, mon �me se r�pand en moi, les jours d'affliction m'ont saisi.
17 La nuit me transperce les os [et les d�tache] de dessus moi, et les douleurs1 qui me rongent ne dorment pas.
1 litt�ralement : ceux; c.-�-d. : les maux.
18 Par leur grande force, elles deviennent mon v�tement; elles me serrent comme le col de ma tunique.
19 Dieu1 m'a jet� dans la boue et je suis devenu comme de la poussi�re et de la cendre.
1 litt�ralement : il.
20 � Je t�appelle au secours, mais tu ne me r�ponds pas; je me tiens l� et tu me regardes !
21 Tu t'es chang� pour moi en [ennemi] cruel; tu me poursuis avec la force de ta main.
22 Tu m'emportes sur le vent [que] tu me fais chevaucher et tu me fais fondre dans la temp�te.
23 Car je sais que tu me ram�nes � la mort et � la maison du rassemblement de tous les vivants.
24 � Toutefois, dans sa ruine, n'�tend-il pas la main et, dans son malheur, ne crie-t-il pas au secours ?
25 N'ai-je pas pleur� pour celui dont les jours �taient durs et mon �me n'a-t-elle pas �t� attrist�e pour le pauvre ?
26 Car j'attendais le bien, mais le malheur est arriv�; je comptais sur la lumi�re, mais l'obscurit� est venue.
27 Mes entrailles bouillonnent et n'ont pas de repos; des jours d'affliction sont venus sur moi.
28 Je marche tout noirci, mais non par le soleil; je me l�ve dans l'assembl�e, je crie au secours.
29 Je suis devenu le fr�re des chacals et le compagnon des autruches.
30 Ma peau devient noire [et se d�tache] de dessus moi, et mes os sont br�l�s par la s�cheresse.
31 Et ma harpe est devenue un [instrument de] deuil et mon chalumeau1 [accompagne] la voix de ceux qui pleurent.
1 chalumeau : petit instrument de musique, anc�tre de la clarinette.
Quel contraste entre ce chapitre et le pr�c�dent! Combl� d'honneurs, jouissant d'une popularit� flatteuse, Job s'est trouv� du jour au lendemain, objet de m�pris et de moquerie. Le monde est hypocrite et tra�tre. Les croyants qui ont cru pouvoir lui accorder un moment leur confiance ont fait t�t ou tard cette p�nible d�couverte. Le c�ur humain trouve du plaisir dans le malheur des autres. Ne s'est-il pas r�joui avec malice de l'abaissement de J�sus? (comp. v. 9 et Ps. 69:13 Psaumes 69:9-13).
Les b�n�dictions terrestres de Job avaient ainsi pu se fl�trir. Celles du chr�tien en revanche sont des �b�n�dictions spirituelles dans les lieux c�lestes en Christ� (�ph. 1:3 ep 1.3-14). Ni Satan, ni le monde, ni la mort m�me, ne pourront jamais les lui enlever... Job qui estimait que sa pi�t� lui donnait droit � la prosp�rit�, va maintenant jusqu'� se plaindre de Dieu. Sommes-nous s�rs que cela ne nous arrive jamais? Et avec encore bien moins de raison apparente!
�JJe t�appelle au secours, mais tu ne me r�ponds pas� (v. 20). Ce sont les paroles du Ps.22:3 Psaumes 22:1-3. Mais quel contraste entre l'amertume de Job, qui pr�te � Dieu des sentiments d'animosit� et de cruaut� (v. 21), et la parfaite soumission du Seigneur J�sus qui n'abandonne � aucun moment sa confiance en son Dieu.