Bible Commentaries
Jean 10

Commentaire biblique simpleCommentaire biblique simple

versets 1-42

Jean 10:7-21

J�sus est la porte des brebis

7 Alors J�sus1 dit encore : � En v�rit�, en v�rit�, je vous dis que moi, je suis la porte des brebis.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : leur.

8 Tous ceux qui sont venus [avant moi] sont des voleurs et des bandits. Mais les brebis ne les ont pas �cout�s.

9 Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauv�, et il entrera et sortira, et il trouvera des p�turages.

Le bon berger

10 � Le voleur ne vient que pour voler et tuer et d�truire. Moi, je suis venu afin qu'elles aient la vie et qu'elles l'aient en abondance.

11 Moi, je suis le bon berger. Le bon berger laisse1 sa vie pour les brebis.
1 litt�ralement : met, d�pose.

12 Mais l'homme qui re�oit un salaire et qui n'est pas le berger, � qui les brebis n'appartiennent pas en propre, voit venir le loup et laisse les brebis et s'enfuit. Et le loup s'empare d'elles et les disperse.

13 [Or le salari� s'enfuit] parce qu'il travaille pour un salaire et qu'il ne se pr�occupe pas des brebis.

14 Moi, je suis le bon berger et je connais mes brebis1 et mes brebis1 me connaissent,
1 litt�ralement : les miennes.

15 comme le P�re me conna�t et [comme] moi, je connais le P�re. Et je laisse1 ma vie pour les brebis.
1 litt�ralement : mets, d�pose.

16 Or j'ai d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos; celles-l� aussi, il faut que je les am�ne. Et elles �couteront ma voix et formeront1 un seul troupeau, un seul berger.
1 plusieurs manuscrits portent : il y aura.

J�sus donne � son P�re un motif de l'aimer

17 � � cause de ceci le P�re m'aime, c'est que moi, je laisse1 ma vie afin que je la reprenne.
1 litt�ralement : mets, d�pose.

18 Personne ne me l'�te, mais moi, je la laisse1 de moi-m�me. J'ai le pouvoir2 de la laisser1 et j'ai le pouvoir2 de la reprendre. J'ai re�u ce commandement de mon P�re. �
1 litt�ralement : mettre, d�poser. 2 ou : l'autorit�; la puissance avec le droit de l'exercer.

19 Il y eut encore de la division parmi les Juifs � cause de ces paroles.

20 Et beaucoup d'entre eux disaient : � Il a un d�mon et il est fou; pourquoi l'�coutez-vous ? �

21 D'autres disaient : � Ces paroles ne sont pas [celles] d'un d�moniaque. Un d�mon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ? �

Nous ne trouvons pas de paraboles dans cet �vangile. Celui qui est �la Parole� y parle aux hommes un langage direct. En revanche que de pr�cieuses images et comparaisons le Seigneur emploie pour se faire conna�tre � nous! Voyez les passages dans lesquels Il d�clare: �Moi, je suis�� (ch. 6 v. 35, 48, 51 j 6.35-51; ch. 8 v. 12 j 8.12; ch. 10 v. 7, 9, 11, 14; ch. 11 v. 25 j 11.25-26; ch. 14 v. 6 j 14.6; ch. 15 v. 1, 5 j 15.1-5). �Moi je suis la porte des brebis� dit-Il aux v. 7 et 9. Pour �tre sauv�, il faut n�cessairement entrer par Lui (comp. �ph. 2:18 ep 2.17-22). Mais nous avons aussi besoin d'�tre conduits. Livr�s � nous-m�mes nous ressemblons � la brebis, animal sans intelligence qui s'�gare lorsqu'il n'a pas de conducteur (lire �s. 53:6 es 53.6-7). En contraste avec les hommes salari�s, avec les voleurs et les brigands habiles � d�rober les �mes, J�sus se pr�sente donc comme le bon Berger (v. 11 et 14). Et Il en donne deux preuves: La premi�re est le don volontaire de sa vie pour acqu�rir ses brebis, t�moignage supr�me de son amour pour elles, et en m�me temps, ne l'oublions pas, le motif souverain donn� � l'amour du P�re pour lui (v. 17). � La seconde est la connaissance qu'Il a de ses brebis et, r�ciproquement, que celles-ci ont de leur Berger (v. 14). Un lien aussi �troit confirme ses droits sur son troupeau et sur chacun de nos c�urs.

Jean 10:22-42

J�sus est � J�rusalem pendant la f�te de la D�dicace

22 Or il y avait � J�rusalem [la f�te de] la D�dicace, [et] c'�tait en hiver.

23 Et J�sus allait et venait dans le Temple, au portique de Salomon.

24 Alors les Juifs l'entour�rent et lui dirent : � Jusqu'� quand vas-tu tenir notre �me en suspens ? Si toi, tu es le Christ, dis-le-nous franchement. �

25 J�sus leur r�pondit : � Je vous l'ai dit et vous ne croyez pas. Les �uvres que je fais, moi, au nom de mon P�re, celles-ci me rendent t�moignage.

26 Mais vous, vous ne croyez pas parce que vous n'�tes pas de mes brebis1.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : comme je vous l'ai dit.

27 Mes brebis �coutent ma voix, et moi, je les connais, et elles me suivent,

28 et moi, je leur donne la vie �ternelle, et elles ne p�riront certainement pas, jamais. Et personne ne les arrachera de ma main.

29 Mon P�re, qui me les a donn�es, est plus grand que tous1 et personne ne peut les arracher de la main du2 P�re.3
1 litt�ralement : toutes choses. 2 plusieurs manuscrits portent : de mon. 3 plusieurs manuscrits portent : Ce que mon P�re m'a donn� est plus grand que tout, et personne ne peut l'arracher de la main du P�re.

30 Moi et le P�re nous sommes UN. �

Les juifs veulent encore lapider J�sus

31 Les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider.

32 J�sus leur r�pondit : � Je vous ai montr� beaucoup de bonnes1 �uvres de la part du2 P�re. Pour laquelle de ces �uvres me lapidez-vous ? �
1 ou : belles. 2 plusieurs manuscrits portent : de mon.

33 Les Juifs lui r�pondirent : � Nous ne te lapidons pas pour une bonne1 �uvre, mais pour blasph�me et parce que toi, �tant homme, tu te fais Dieu. �
1 ou : belle.

34 J�sus leur r�pondit : � N'est-il pas �crit dans votre loi : "Moi j'ai dit : Vous �tes des dieux"1 ?
1 Psaumes 82:6.

35 S'il appelle dieux ceux � qui la parole de Dieu est venue � et l'�criture ne peut pas �tre annul�e �

36 comment pouvez-vous dire � celui que le P�re a sanctifi� et qu'il a envoy� dans le monde : "Tu blasph�mes", parce que j'ai dit : "Je suis [le] Fils de Dieu" ?

37 Si je ne fais pas les �uvres de mon P�re, ne me croyez pas.

38 Mais si je les fais, m�me si vous ne me croyez pas, croyez les �uvres, afin que vous sachiez et que vous reconnaissiez que le P�re est en moi et moi dans le P�re. �

39 Ils cherchaient [donc] encore � se saisir de lui, mais il �chappa � leurs mains

40 et s'en alla encore de l'autre c�t� du Jourdain1, � l'endroit o� Jean avait commenc� � baptiser, et il y resta.
1 c.-�-d. : du c�t� est du Jourdain.

41 Et beaucoup [de gens] vinrent � lui et disaient : � Jean n'a fait aucun miracle, mais toutes les choses que Jean a dites au sujet de celui-ci �taient vraies. �

42 Et l�, beaucoup crurent en lui.

Avec une enti�re mauvaise foi, les Juifs questionnent de nouveau le Seigneur: �Si toi tu es le Christ, dis-le nous franchement� (v. 24). Or non seulement Il le leur a d�clar� (par ex. ch. 8 v. 58 j 8.52-59), mais Il le leur a aussi montr� (v. 25, 32, 37, 38). D�sormais c'est � son troupeau que son activit� sera r�serv�e. Les brebis Lui appartiennent de droit, d'abord parce que le P�re les Lui a express�ment donn�es (v. 29), ensuite parce qu'Il les a rachet�es. Et les pr�cieux v. 27 et 28 nous disent � la fois ce que Lui fait pour ses brebis: Il leur donne la vie �ternelle, Il les conduit, Il les tient � l'abri dans sa main � et ce qui les caract�rise: elles �coutent sa voix et elles le suivent. N'est-ce pas la juste r�ponse � son merveilleux amour?

De nouveau les Juifs cherchent � lapider J�sus (ch. 8 v. 59 j 8.52-59), l'accusant maintenant de blasph�me. ��tant homme tu te fais Dieu�, pr�tendent-ils. Telle �tait en effet l'ambition du premier Adam et de tous ses descendants: �tre �gal � Dieu. Mais J�sus a suivi le chemin exactement inverse: ��tant en forme de Dieu��, il a �t� �trouv� en figure comme un homme, il s'est abaiss� Lui-m�me� (Phil. 2:6-8 ph 2.5-11).

�Beaucoup crurent l� en lui� conclut pourtant le v. 42 (comme ch. 8 v. 30 j 8.28-30) pour devenir ses heureuses brebis.

Informations bibliographiques
"Commentaire sur John 10". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/john-10.html.