J�sus est outrag� par les soldats � Pilate ne trouve en lui aucun motif de le condamner
19 C'est alors que Pilate prit J�sus et le fit fouetter.
2 Et les soldats, ayant tress� une couronne d'�pines, la mirent sur sa t�te et le rev�tirent d'un v�tement de pourpre.
3 Puis ils venaient � lui et disaient : � Salut, le roi des Juifs ! � Et ils le frappaient au visage.
4 Et Pilate sortit encore et leur dit : � Voici, je vous l'am�ne dehors afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif [de condamnation]1. � 1 litt�ralement : aucun crime.
5 Alors J�sus sortit dehors, portant la couronne d'�pines et le v�tement de pourpre. Et il leur dit : � Voici l'homme ! �
6 Quand donc les principaux sacrificateurs et les gardes le virent, ils cri�rent, en disant : � Crucifie[-le], crucifie[-le] ! � Pilate leur dit : � Prenez-le, vous, et crucifiez[-le]; car moi, je ne trouve pas en lui de motif [de condamnation]1. � 1 litt�ralement : de crime.
7 Les Juifs lui r�pondirent : � Nous, nous avons une Loi et selon la1 Loi il doit mourir, car il s'est fait Fils de Dieu. � 1 plusieurs manuscrits portent : notre.
Pilate d�cide de crucifier J�sus
8 Quand donc Pilate entendit cette parole, il craignit davantage.
9 Et il entra de nouveau dans le pr�toire et dit � J�sus : � D'o� es-tu ? � Mais J�sus ne lui donna pas de r�ponse.
10 Alors Pilate lui dit : � Ne me parles-tu pas ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir1 de te rel�cher et que j'ai le pouvoir1 de te crucifier ? � 1 pouvoir : la puissance avec le droit de l'exercer.
11 J�sus [lui] r�pondit : � Tu n'aurais aucun pouvoir1 contre moi s'il ne t'avait pas �t� donn� d'en haut. C'est pourquoi celui qui m'a livr� � toi a un plus grand p�ch�. � 1 pouvoir : la puissance avec le droit de l'exercer.
12 D�s lors Pilate cherchait � le rel�cher. Mais les Juifs criaient, en disant : � Si tu rel�ches celui-ci, tu n'es pas l'ami de C�sar. Quiconque se fait roi se d�clare contre C�sar. �
13 Alors Pilate, ayant entendu ces paroles, amena J�sus dehors et s'assit sur le [si�ge du] tribunal, au lieu appel� � Le Pav� � � et en h�breu Gabbatha1. 1 Gabbatha : La butte.
14 Or c'�tait la Pr�paration de la P�que, c'�tait environ la sixi�me heure. Et il dit aux Juifs : � Voici votre roi ! �
15 Mais ils cri�rent : � �te, �te, crucifie-le ! � Pilate leur dit : � Crucifierai-je votre roi ? � Les principaux sacrificateurs r�pondirent : � Nous n'avons pas d'autre roi que C�sar. �
16 C'est alors qu'il le leur livra pour �tre crucifi�. Ils prirent donc J�sus1. 1 plusieurs manuscrits ajoutent : et l'emmen�rent.
Par d�rision les soldats rev�tent J�sus d'un v�tement de pourpre et d'une couronne d'�pines. Et c'est ainsi que Pilate accepte de le pr�senter � la populace: �Voici l'homme�. � �Crucifie, crucifie-le�, r�pondent les chefs avec rage. Et ils invoquent un motif nouveau: Il a blasph�m�; Il s'est fait Fils de Dieu. Mais ceci met le gouverneur encore plus mal � l'aise. Ce n'est plus seulement un roi mais un Dieu qui pourrait �tre devant lui (v. 7, 8). Pour se donner de l'assurance, il invoque son pouvoir; mais J�sus le ram�ne � sa vraie place. Ce magistrat pa�en apprend, certainement pour la premi�re fois, par quelle autorit� il est �tabli: non pas celle de C�sar comme il le pensait, mais celle �d'en haut� (v. 11; Rom. 13:1 rm 13.1-8). Sentant d�s lors qu'il n'a aucune prise sur cet accus� extraordinaire et qu'il est totalement d�pass� par son cas, il voudrait bien le rel�cher. Mais les Juifs ne l'entendent pas ainsi et usent d'un dernier argument: �Si tu rel�ches celui-ci, tu n'es pas ami de C�sar�. Eh bien! Malgr� l'avertissement qu'il a re�u (v. 11), ce n'est pas � Dieu mais aux hommes que le gouverneur va chercher � plaire et � ob�ir. Redoutant � la fois le ressentiment des Juifs et le bl�me de son souverain, d�lib�r�ment il sacrifie l'innocent.
Jean 19:17-30
J�sus est crucifi�
17 Et portant lui-m�me la croix, il sortit vers le lieu appel� � Le Cr�ne �, lequel se nomme en h�breu � Golgotha �.
18 [C'est] l� qu'ils le crucifi�rent, ainsi que deux autres avec lui, un de chaque c�t� et J�sus au milieu.
19 Et Pilate fit aussi un �criteau et le pla�a sur la croix. Et il [y] �tait �crit : � J�sus le Nazar�en, le roi des Juifs. �
20 Beaucoup de Juifs lurent donc cet �criteau parce que le lieu o� J�sus avait �t� crucifi� �tait pr�s de la ville. Et il �tait �crit en h�breu, en latin [et] en grec.
21 Alors les principaux sacrificateurs des Juifs dirent � Pilate : � N'�cris pas : "Le roi des Juifs", mais que lui a dit : "Je suis le roi des Juifs". �
22 Pilate r�pondit : � Ce que j'ai �crit, je l'ai �crit. �
23 Alors les soldats, quand ils eurent crucifi� J�sus, prirent ses v�tements et en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. [Ils prirent] aussi la tunique. Or la tunique �tait sans couture, tiss�e d'une seule pi�ce depuis le haut.
24 Ils dirent donc entre eux : � Ne la d�chirons pas, mais tirons-la au sort [pour savoir] � qui elle sera. � [C'�tait] afin que l'�criture soit accomplie, [qui dit] : � Ils ont partag� entre eux mes v�tements et ont tir� au sort ma tunique1. �2 C'est alors que les soldats firent ces choses. 1 litt�ralement : mon habit. 2Psaumes 22:19.
J�sus et sa m�re
25 Or pr�s de la croix de J�sus se tenaient sa m�re et la s�ur de sa m�re, Marie, femme1 de Clopas, et Marie de Magdala. 1 litt�ralement : celle.
26 Alors J�sus, voyant sa m�re et le disciple qu'il aimait se tenant l�, dit � sa m�re : � Femme, voil� ton fils ! �
27 Puis il dit au disciple : � Voil� ta m�re ! � Et d�s cette heure-l�, le disciple la prit chez lui.
Mort de J�sus
28 Apr�s cela, sachant que toutes choses �taient d�j� accomplies, J�sus dit, afin que l'�criture soit accomplie : � J'ai soif ! �
29 Il y avait l� un vase plein de vin aigre1. Les soldats2 mirent alors une �ponge pleine de vin aigre sur une branche d'hysope, et ils la pr�sent�rent � sa bouche. 1 le vin aigre �tait la boisson des soldats romains. 2 litt�ralement : ils.
30 Quand donc J�sus eut pris le vin aigre, il dit : � C'est accompli. � Puis, ayant baiss� la t�te, il remit1 l'esprit. 1 litt�ralement : livra.
Celui qui, quelques jours plus t�t, �tait entr� � J�rusalem dans toute sa majest� royale, en sort maintenant �portant la croix�. Le m�me contraste appara�t dans l'�criteau que Pilate place sur la croix: �Le roi des Juifs�, c'est �J�sus le Nazar�en�. Il est crucifi� entre �deux autres�, mis au rang des malfaiteurs. Toutefois cet �vangile ne nous rapporte pas les outrages subis de la part des hommes (Matt. 27:39 mt 27.38-44), ni les terribles heures de l'abandon. Tout ici n'est que paix, amour et ob�issance � Dieu. Le v. 25 mentionne la pr�sence et les noms de quelques femmes. Et J�sus confie sa m�re au disciple qui conna�t le mieux ses affections.
Remarquons comment, jusque dans les d�tails, tout doit se d�rouler selon l'�criture: le partage des v�tements (v. 24), le vin aigre pr�sent� au Sauveur (v. 28; voir aussi v. 36, 37 j 19.31-37). Alors Lui-m�me accomplit l�acte ultime de son ob�issance volontaire: Il remet son esprit (ch. 10 v. 18 j 10.17-18). Et si quelqu'un pensait devoir encore faire quelque chose pour assurer son salut, qu'il �coute ces derniers mots de son Sauveur mourant: �C'est accompli� (en grec, un seul mot: �telesta��, celui qu�on �crivait au bas des factures acquitt�es). Notre immense dette envers Dieu est � jamais pay�e.
Jean 19:31-42
Le sang et l'eau sortent du c�t� transperc� de J�sus
31 Puisque c'�tait la Pr�paration, les juifs demand�rent alors � Pilate qu'on leur brise les jambes et qu'ils soient enlev�s. C'�tait afin que les corps ne restent pas sur la croix le [jour du] sabbat, car ce sabbat-l� �tait un grand jour.
32 Les soldats vinrent donc et bris�rent les jambes du premier, puis de l'autre qui �tait crucifi� avec lui.
33 Mais, s'�tant approch�s de J�sus, comme ils virent qu'il �tait d�j� mort, ils ne lui bris�rent pas les jambes.
34 Mais l'un des soldats lui transper�a le c�t� avec sa lance. Et aussit�t il en sortit du sang et de l'eau.
35 Et celui qui l'a vu rend t�moignage et son t�moignage est v�ridique. Et lui-m�me sait qu'il dit vrai afin que vous aussi vous croyiez.
36 Car ces choses sont arriv�es afin que l'�criture soit accomplie : � Pas un de ses os ne sera bris�. �1 1Psaumes 34:21; voir Exode 12:46.
37 Et encore une autre �criture dit : � Ils regarderont vers celui qu'ils ont transperc�. �1 1 Zach. 12:10.
J�sus est mis dans le tombeau
38 Or apr�s ces choses, Joseph d'Arimath�e qui �tait disciple de J�sus � mais en secret par crainte des Juifs � demanda � Pilate [l'autorisation] d'enlever le corps de J�sus. Et Pilate le permit. Il vint donc et enleva son corps.
39 Puis Nicod�me, celui qui auparavant �tait venu de nuit � J�sus1, vint aussi, apportant un m�lange de myrrhe et d'alo�s d'environ 100 livres2. 1 litt�ralement : lui. 2 1 livre = 330 g environ.
40 Ils prirent alors le corps de J�sus et le li�rent de bandelettes, avec les aromates, comme c'est la coutume pour les Juifs de pr�parer la mise au tombeau1. 1 voir Matt. 26:12.
41 Or il y avait un jardin � l'endroit o� il avait �t� crucifi� et, dans le jardin, un tombeau neuf dans lequel personne n'avait encore �t� d�pos�.
42 Ils d�pos�rent donc J�sus l�, � cause de la Pr�paration des Juifs [et] parce que le tombeau �tait proche.
Venus pour achever les crucifi�s en leur brisant les jambes, les soldats constatent que pour J�sus c'est inutile; il est d�j� mort. Envers le brigand converti, leur brutalit� accomplit la parole du Seigneur: �aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis� (Luc 23:43lc 23.39-43). Mais un des soldats ne craint pas de profaner d'un coup de lance le corps du Seigneur sur la croix (comp. Zach. 12:10 za 12.9-14). � ce dernier outrage r�pond un merveilleux signe de gr�ce: Le sang de l'expiation et l'eau de la purification coulent de son c�t� perc�.
Puis a lieu l'ensevelissement de notre adorable Sauveur. Dieu a pr�par� deux disciples pour rendre au corps de son Fils les honneurs annonc�s par les �critures (�s. 53:9 es 53.4-9). Joseph et Nicod�me n'avaient pas eu jusqu'ici le courage de prendre ouvertement position pour Lui. Mais � pr�sent, r�veill�s par la grandeur du crime de leur nation, ils comprennent que garder le silence marquerait leur solidarit�. Chers croyants, n'oublions jamais que le monde dans lequel nous vivons a crucifi� notre Sauveur. Nous taire ou nous complaire avec ses meurtriers �quivaudrait � Le renier. C'est au contraire le moment de nous faire conna�tre avec courage comme �tant Ses disciples.
versets 1-42
Jean 19:1-16
J�sus est outrag� par les soldats � Pilate ne trouve en lui aucun motif de le condamner
19 C'est alors que Pilate prit J�sus et le fit fouetter.
2 Et les soldats, ayant tress� une couronne d'�pines, la mirent sur sa t�te et le rev�tirent d'un v�tement de pourpre.
3 Puis ils venaient � lui et disaient : � Salut, le roi des Juifs ! � Et ils le frappaient au visage.
4 Et Pilate sortit encore et leur dit : � Voici, je vous l'am�ne dehors afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif [de condamnation]1. �
1 litt�ralement : aucun crime.
5 Alors J�sus sortit dehors, portant la couronne d'�pines et le v�tement de pourpre. Et il leur dit : � Voici l'homme ! �
6 Quand donc les principaux sacrificateurs et les gardes le virent, ils cri�rent, en disant : � Crucifie[-le], crucifie[-le] ! � Pilate leur dit : � Prenez-le, vous, et crucifiez[-le]; car moi, je ne trouve pas en lui de motif [de condamnation]1. �
1 litt�ralement : de crime.
7 Les Juifs lui r�pondirent : � Nous, nous avons une Loi et selon la1 Loi il doit mourir, car il s'est fait Fils de Dieu. �
1 plusieurs manuscrits portent : notre.
Pilate d�cide de crucifier J�sus
8 Quand donc Pilate entendit cette parole, il craignit davantage.
9 Et il entra de nouveau dans le pr�toire et dit � J�sus : � D'o� es-tu ? � Mais J�sus ne lui donna pas de r�ponse.
10 Alors Pilate lui dit : � Ne me parles-tu pas ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir1 de te rel�cher et que j'ai le pouvoir1 de te crucifier ? �
1 pouvoir : la puissance avec le droit de l'exercer.
11 J�sus [lui] r�pondit : � Tu n'aurais aucun pouvoir1 contre moi s'il ne t'avait pas �t� donn� d'en haut. C'est pourquoi celui qui m'a livr� � toi a un plus grand p�ch�. �
1 pouvoir : la puissance avec le droit de l'exercer.
12 D�s lors Pilate cherchait � le rel�cher. Mais les Juifs criaient, en disant : � Si tu rel�ches celui-ci, tu n'es pas l'ami de C�sar. Quiconque se fait roi se d�clare contre C�sar. �
13 Alors Pilate, ayant entendu ces paroles, amena J�sus dehors et s'assit sur le [si�ge du] tribunal, au lieu appel� � Le Pav� � � et en h�breu Gabbatha1.
1 Gabbatha : La butte.
14 Or c'�tait la Pr�paration de la P�que, c'�tait environ la sixi�me heure. Et il dit aux Juifs : � Voici votre roi ! �
15 Mais ils cri�rent : � �te, �te, crucifie-le ! � Pilate leur dit : � Crucifierai-je votre roi ? � Les principaux sacrificateurs r�pondirent : � Nous n'avons pas d'autre roi que C�sar. �
16 C'est alors qu'il le leur livra pour �tre crucifi�. Ils prirent donc J�sus1.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : et l'emmen�rent.
Par d�rision les soldats rev�tent J�sus d'un v�tement de pourpre et d'une couronne d'�pines. Et c'est ainsi que Pilate accepte de le pr�senter � la populace: �Voici l'homme�. � �Crucifie, crucifie-le�, r�pondent les chefs avec rage. Et ils invoquent un motif nouveau: Il a blasph�m�; Il s'est fait Fils de Dieu. Mais ceci met le gouverneur encore plus mal � l'aise. Ce n'est plus seulement un roi mais un Dieu qui pourrait �tre devant lui (v. 7, 8). Pour se donner de l'assurance, il invoque son pouvoir; mais J�sus le ram�ne � sa vraie place. Ce magistrat pa�en apprend, certainement pour la premi�re fois, par quelle autorit� il est �tabli: non pas celle de C�sar comme il le pensait, mais celle �d'en haut� (v. 11; Rom. 13:1 rm 13.1-8). Sentant d�s lors qu'il n'a aucune prise sur cet accus� extraordinaire et qu'il est totalement d�pass� par son cas, il voudrait bien le rel�cher. Mais les Juifs ne l'entendent pas ainsi et usent d'un dernier argument: �Si tu rel�ches celui-ci, tu n'es pas ami de C�sar�. Eh bien! Malgr� l'avertissement qu'il a re�u (v. 11), ce n'est pas � Dieu mais aux hommes que le gouverneur va chercher � plaire et � ob�ir. Redoutant � la fois le ressentiment des Juifs et le bl�me de son souverain, d�lib�r�ment il sacrifie l'innocent.
Jean 19:17-30
J�sus est crucifi�
17 Et portant lui-m�me la croix, il sortit vers le lieu appel� � Le Cr�ne �, lequel se nomme en h�breu � Golgotha �.
18 [C'est] l� qu'ils le crucifi�rent, ainsi que deux autres avec lui, un de chaque c�t� et J�sus au milieu.
19 Et Pilate fit aussi un �criteau et le pla�a sur la croix. Et il [y] �tait �crit : � J�sus le Nazar�en, le roi des Juifs. �
20 Beaucoup de Juifs lurent donc cet �criteau parce que le lieu o� J�sus avait �t� crucifi� �tait pr�s de la ville. Et il �tait �crit en h�breu, en latin [et] en grec.
21 Alors les principaux sacrificateurs des Juifs dirent � Pilate : � N'�cris pas : "Le roi des Juifs", mais que lui a dit : "Je suis le roi des Juifs". �
22 Pilate r�pondit : � Ce que j'ai �crit, je l'ai �crit. �
23 Alors les soldats, quand ils eurent crucifi� J�sus, prirent ses v�tements et en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. [Ils prirent] aussi la tunique. Or la tunique �tait sans couture, tiss�e d'une seule pi�ce depuis le haut.
24 Ils dirent donc entre eux : � Ne la d�chirons pas, mais tirons-la au sort [pour savoir] � qui elle sera. � [C'�tait] afin que l'�criture soit accomplie, [qui dit] : � Ils ont partag� entre eux mes v�tements et ont tir� au sort ma tunique1. �2 C'est alors que les soldats firent ces choses.
1 litt�ralement : mon habit. 2 Psaumes 22:19.
J�sus et sa m�re
25 Or pr�s de la croix de J�sus se tenaient sa m�re et la s�ur de sa m�re, Marie, femme1 de Clopas, et Marie de Magdala.
1 litt�ralement : celle.
26 Alors J�sus, voyant sa m�re et le disciple qu'il aimait se tenant l�, dit � sa m�re : � Femme, voil� ton fils ! �
27 Puis il dit au disciple : � Voil� ta m�re ! � Et d�s cette heure-l�, le disciple la prit chez lui.
Mort de J�sus
28 Apr�s cela, sachant que toutes choses �taient d�j� accomplies, J�sus dit, afin que l'�criture soit accomplie : � J'ai soif ! �
29 Il y avait l� un vase plein de vin aigre1. Les soldats2 mirent alors une �ponge pleine de vin aigre sur une branche d'hysope, et ils la pr�sent�rent � sa bouche.
1 le vin aigre �tait la boisson des soldats romains. 2 litt�ralement : ils.
30 Quand donc J�sus eut pris le vin aigre, il dit : � C'est accompli. � Puis, ayant baiss� la t�te, il remit1 l'esprit.
1 litt�ralement : livra.
Celui qui, quelques jours plus t�t, �tait entr� � J�rusalem dans toute sa majest� royale, en sort maintenant �portant la croix�. Le m�me contraste appara�t dans l'�criteau que Pilate place sur la croix: �Le roi des Juifs�, c'est �J�sus le Nazar�en�. Il est crucifi� entre �deux autres�, mis au rang des malfaiteurs. Toutefois cet �vangile ne nous rapporte pas les outrages subis de la part des hommes (Matt. 27:39 mt 27.38-44), ni les terribles heures de l'abandon. Tout ici n'est que paix, amour et ob�issance � Dieu. Le v. 25 mentionne la pr�sence et les noms de quelques femmes. Et J�sus confie sa m�re au disciple qui conna�t le mieux ses affections.
Remarquons comment, jusque dans les d�tails, tout doit se d�rouler selon l'�criture: le partage des v�tements (v. 24), le vin aigre pr�sent� au Sauveur (v. 28; voir aussi v. 36, 37 j 19.31-37). Alors Lui-m�me accomplit l�acte ultime de son ob�issance volontaire: Il remet son esprit (ch. 10 v. 18 j 10.17-18). Et si quelqu'un pensait devoir encore faire quelque chose pour assurer son salut, qu'il �coute ces derniers mots de son Sauveur mourant: �C'est accompli� (en grec, un seul mot: �telesta��, celui qu�on �crivait au bas des factures acquitt�es). Notre immense dette envers Dieu est � jamais pay�e.
Jean 19:31-42
Le sang et l'eau sortent du c�t� transperc� de J�sus
31 Puisque c'�tait la Pr�paration, les juifs demand�rent alors � Pilate qu'on leur brise les jambes et qu'ils soient enlev�s. C'�tait afin que les corps ne restent pas sur la croix le [jour du] sabbat, car ce sabbat-l� �tait un grand jour.
32 Les soldats vinrent donc et bris�rent les jambes du premier, puis de l'autre qui �tait crucifi� avec lui.
33 Mais, s'�tant approch�s de J�sus, comme ils virent qu'il �tait d�j� mort, ils ne lui bris�rent pas les jambes.
34 Mais l'un des soldats lui transper�a le c�t� avec sa lance. Et aussit�t il en sortit du sang et de l'eau.
35 Et celui qui l'a vu rend t�moignage et son t�moignage est v�ridique. Et lui-m�me sait qu'il dit vrai afin que vous aussi vous croyiez.
36 Car ces choses sont arriv�es afin que l'�criture soit accomplie : � Pas un de ses os ne sera bris�. �1
1 Psaumes 34:21; voir Exode 12:46.
37 Et encore une autre �criture dit : � Ils regarderont vers celui qu'ils ont transperc�. �1
1 Zach. 12:10.
J�sus est mis dans le tombeau
38 Or apr�s ces choses, Joseph d'Arimath�e qui �tait disciple de J�sus � mais en secret par crainte des Juifs � demanda � Pilate [l'autorisation] d'enlever le corps de J�sus. Et Pilate le permit. Il vint donc et enleva son corps.
39 Puis Nicod�me, celui qui auparavant �tait venu de nuit � J�sus1, vint aussi, apportant un m�lange de myrrhe et d'alo�s d'environ 100 livres2.
1 litt�ralement : lui. 2 1 livre = 330 g environ.
40 Ils prirent alors le corps de J�sus et le li�rent de bandelettes, avec les aromates, comme c'est la coutume pour les Juifs de pr�parer la mise au tombeau1.
1 voir Matt. 26:12.
41 Or il y avait un jardin � l'endroit o� il avait �t� crucifi� et, dans le jardin, un tombeau neuf dans lequel personne n'avait encore �t� d�pos�.
42 Ils d�pos�rent donc J�sus l�, � cause de la Pr�paration des Juifs [et] parce que le tombeau �tait proche.
Venus pour achever les crucifi�s en leur brisant les jambes, les soldats constatent que pour J�sus c'est inutile; il est d�j� mort. Envers le brigand converti, leur brutalit� accomplit la parole du Seigneur: �aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis� (Luc 23:43 lc 23.39-43). Mais un des soldats ne craint pas de profaner d'un coup de lance le corps du Seigneur sur la croix (comp. Zach. 12:10 za 12.9-14). � ce dernier outrage r�pond un merveilleux signe de gr�ce: Le sang de l'expiation et l'eau de la purification coulent de son c�t� perc�.
Puis a lieu l'ensevelissement de notre adorable Sauveur. Dieu a pr�par� deux disciples pour rendre au corps de son Fils les honneurs annonc�s par les �critures (�s. 53:9 es 53.4-9). Joseph et Nicod�me n'avaient pas eu jusqu'ici le courage de prendre ouvertement position pour Lui. Mais � pr�sent, r�veill�s par la grandeur du crime de leur nation, ils comprennent que garder le silence marquerait leur solidarit�. Chers croyants, n'oublions jamais que le monde dans lequel nous vivons a crucifi� notre Sauveur. Nous taire ou nous complaire avec ses meurtriers �quivaudrait � Le renier. C'est au contraire le moment de nous faire conna�tre avec courage comme �tant Ses disciples.