11 Et comme il �tait en pri�re dans un certain lieu, il arriva, apr�s qu'il eut termin�, qu'un de ses disciples lui dit : � Seigneur, enseigne-nous � prier, comme Jean aussi l'a enseign� � ses disciples. �
2 Et il leur dit : � Quand vous priez, dites : P�re, que ton nom soit sanctifi�; que ton r�gne vienne;
3 donne-nous chaque jour le pain qu'il nous faut;
4 et pardonne-nous nos p�ch�s, car nous-m�mes aussi, nous pardonnons1 � quiconque nous doit; et ne nous laisse pas entrer en tentation. � 1 ou : nous remettons.
5 Puis il leur dit : � Qui parmi vous, ayant un ami, ira vers lui au milieu de la nuit, et lui dira : "Ami, pr�te-moi trois pains,
6 car mon ami est arriv� de voyage chez moi et je n'ai rien � lui pr�senter" ?
7 Or celui qui est � l'int�rieur, r�pondant, dira : "Ne m'importune pas ! La porte est d�j� ferm�e et mes enfants sont au lit avec moi; je ne peux pas me lever et t'en donner."
8 Je vous dis que, m�me s'il ne se l�ve pas et ne lui en donne pas parce qu'il est son ami, pourtant, � cause de son insistance1, il se l�vera et lui donnera tout ce dont il a besoin. 1 litt�ralement : insolence.
9 Et moi, je vous dis : Demandez et il vous sera donn�; cherchez et vous trouverez; frappez et il vous sera ouvert.
10 Car quiconque demande re�oit; et celui qui cherche trouve; et � celui qui frappe il sera ouvert.
11 Or, quel p�re parmi vous, si son fils [lui] demande un poisson, lui donnera un serpent � la place d'un poisson ?1 1 plusieurs manuscrits portent le verset 11 ainsi : Or, quel p�re parmi vous, si son fils [lui] demande un pain, lui donnera une pierre ? Ou encore, [s'il demande] un poisson, lui donnera un serpent � la place d'un poisson ?
12 Ou encore, s'il demande un �uf, lui donnera un scorpion ?
13 Si donc vous qui �tes mauvais, vous savez donner de bonnes choses1 � vos enfants, combien plus le P�re [qui est] du ciel donnera-t-il l'Esprit Saint � ceux qui le lui demandent ! � 1 litt�ralement : des dons bons.
Gu�rison d'un d�moniaque muet � J�sus d�fend son service
14 Puis J�sus1 chassa un d�mon [qui �tait] muet. Et il arriva, quand le d�mon fut sorti, que le muet parla. Et les foules furent dans l'admiration. 1 litt�ralement : il.
15 Mais quelques-uns d'entre eux disaient : � C'est par B�elz�bul, le chef des d�mons, qu'il chasse les d�mons. �
16 Et d'autres, pour le mettre � l'�preuve, lui demandaient1 un signe venant du ciel. 1 litt�ralement : cherchaient de sa part.
17 Mais lui, connaissant leurs pens�es, leur dit : � Tout royaume divis� contre lui-m�me sera d�vast�, et une maison divis�e contre elle-m�me1 tombe. 1 litt�ralement : une maison contre une maison.
18 Et si Satan aussi est divis� contre lui-m�me, comment son royaume subsistera-t-il, puisque vous dites que je chasse les d�mons par B�elz�bul ?
19 Or si moi, je chasse les d�mons par B�elz�bul, vos fils, par qui les chassent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-m�mes vos juges.
20 Mais si [moi,] je chasse les d�mons par le doigt de Dieu, alors le royaume de Dieu est parvenu jusqu'� vous.
Les disciples sont frapp�s par la place qu'occupe la pri�re dans la vie de leur Ma�tre. Faisons comme eux: demandons au Seigneur de nous apprendre � prier. S'agit-il de r�citer quelques phrases apprises par c�ur? La parabole des deux amis nous apprend au contraire � exprimer chaque besoin d'une mani�re simple et pr�cise: �Ami, pr�te-moi trois pains�� (v. 5). Peut-�tre est-ce un besoin spirituel qui tout � coup se fait sentir, et, pour ainsi dire, est venu frapper � la porte de notre propre c�ur (v. 6)? Gardons-nous de le repousser; traitons-le au contraire comme un ami de passage (v. 6). Mais nous n'avons rien � lui pr�senter? Alors tournons-nous vers l'Ami divin, sans crainte de L'importuner. Dans son amour, Dieu se pla�t � r�pondre � ses enfants et ne les trompe jamais. Au contraire, si dans notre ignorance et notre manque de sagesse il nous est arriv� de Lui demander �une pierre�, Il a su changer notre demande en �des choses bonnes�.
Jusqu'� ce qu'il ait rencontr� le Seigneur J�sus, l'homme est aussi muet pour Dieu que le d�moniaque du v. 14. Sauv� par Christ, ayant � sa conversion re�u le don du Saint Esprit (comp. v. 13), c'est alors qu'il peut �lever sa voix en louange et en pri�re. Usons largement de ce privil�ge!
Luc 11:21-36
21 Quand l'homme fort [et] bien arm� garde son palais, ses biens sont en paix.
22 Mais s'il arrive quelqu'un de plus fort que lui qui le vainque, il lui enl�ve toutes les armes dans lesquelles il mettait sa confiance et fait le partage du butin qu'il lui a pris1. 1 litt�ralement : de son butin.
23 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
Le sort d'Isra�l incr�dule
24 � Quand l'esprit impur est sorti d'un homme, il traverse des lieux arides, cherchant du repos. Et n'en trouvant pas, [alors] il dit : "Je retournerai dans ma maison d'o� je suis sorti."
25 Et y �tant venu, il la trouve balay�e et orn�e.
26 Alors il va prendre avec [lui] sept autres esprits plus mauvais que lui-m�me. Et �tant entr�s, ils habitent l� et la derni�re condition de cet homme est pire que la premi�re. �
Le vrai bonheur
27 Or il arriva, comme il disait ces choses, qu'une femme �leva la voix du milieu de la foule et lui dit : � Bienheureux le ventre qui t'a port� et les seins que tu as t�t�s. �
28 Mais il dit : � Bienheureux plut�t ceux qui �coutent la parole de Dieu et qui la gardent. �
Le signe de Jonas
29 Et comme les foules s'amassaient, il se mit � dire : � Cette g�n�ration est une g�n�ration mauvaise; elle recherche un signe, mais il ne lui sera pas donn� de signe si ce n'est le signe de Jonas.
30 Car comme Jonas fut un signe pour les Ninivites, de m�me aussi, le Fils de l'homme en sera un pour cette g�n�ration.
31 Une reine du Midi se l�vera lors du jugement avec les hommes de cette g�n�ration, et elle les condamnera, car elle vint des extr�mit�s de la terre pour entendre la sagesse de Salomon. Or voici, il y a ici plus que Salomon.
32 Des hommes de Ninive se l�veront lors du jugement avec cette g�n�ration, et ils la condamneront, car ils se sont repentis � la pr�dication de Jonas. Or voici, il y a ici plus que Jonas.
L'�il simple
33 � Personne, apr�s avoir allum� une lampe, ne la met dans un lieu cach� [ni sous le boisseau1], mais sur le porte-lampe, afin que ceux qui entrent voient la lumi�re. 1 boisseau : r�cipient ayant pour capacit� 1 boisseau (environ 7,33 litres).
34 La lampe du corps, c'est ton �il. Quand ton �il est simple, ton corps tout entier aussi est plein de lumi�re; mais quand il est mauvais, ton corps aussi est t�n�breux.
35 Prends donc garde que la lumi�re qui est en toi ne soit t�n�bres.
36 Si donc ton corps tout entier est plein de lumi�re, n'ayant aucune partie t�n�breuse, il sera tout plein de lumi�re, comme quand la lampe t'illumine de son �clat. �
Seule la puissance du Seigneur J�sus, vainqueur de �l'homme fort�, peut nous d�livrer du mal qui est en nous. Sinon une passion chass�e sera fatalement remplac�e par une autre. Notre c�ur est semblable � la maison du v. 25. Rien ne sert de le balayer ou de l'orner si un h�te nouveau, J�sus, ne vient l'habiter et le gouverner.
La b�n�diction, r�p�te ensuite le Seigneur, ne d�pend ni des relations de famille (v. 27, 28; comp. ch. 8 v. 21lc 8.19-21) ni des privil�ges d'une g�n�ration. Elle est promise � ceux qui �coutent et qui gardent la Parole de Dieu.
Le v. 33 reprend l'enseignement du ch. 8 v. 16 lc 8.10-21. Le boisseau, mesure de capacit�, est le symbole du commerce et des affaires; le lit, celui du sommeil et de la paresse. Choses oppos�es l'une � l'autre, mais toutes deux capables d'�touffer la petite flamme de notre t�moignage. En Matt. 5:15 mt 5.13-16, la lampe devait luire �pour tous ceux qui sont dans la maison�. Ici, elle est allum�e �afin que ceux qui entrent � les visiteurs � voient la lumi�re�.
L'�il mauvais (v. 34) est celui qui fait p�n�trer en nous les t�n�bres du p�ch�. Attention � la direction que prennent quelquefois nos regards (Job 31:1jb 31.1-4), � certaines lectures qui souillent le c�ur et �garent l'imagination! (2 Cor. 7:1 2cr 6.14-7.1).
Luc 11:37-54
J�sus fait des reproches aux Pharisiens et aux docteurs de la Loi
37 Et comme il parlait, un Pharisien lui demanda de venir d�jeuner chez lui. Et �tant entr�, il se mit � table.
38 Mais le Pharisien, voyant [cela], s'�tonna qu'il ne se soit pas d'abord lav�1 avant le repas. 1 litt�ralement : immerg�; ablutions rituelles.
39 Et le Seigneur lui dit : � Maintenant vous, les Pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, mais au-dedans vous �tes pleins d'avidit�1 et de m�chancet�. 1 litt�ralement : extorsion, pillage.
40 Insens�s ! Celui qui a fait le dehors n'a-t-il pas fait aussi le dedans ?
41 Donnez plut�t en aum�nes ce que vous avez en dedans, et voici, toutes choses seront pures pour vous.
42 Mais malheur � vous, les Pharisiens ! Car vous payez la d�me de la menthe et de la rue des jardins et de toutes sortes de l�gumes, et vous n�gligez le jugement et l'amour de Dieu. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas laisser de c�t� celles-l�.
43 Malheur � vous, les Pharisiens ! Car vous aimez le premier si�ge dans les synagogues et les salutations sur les places publiques.
44 Malheur � vous ! Car vous �tes comme les tombes que rien ne signale, et les hommes, marchant dessus, ne le savent pas. �
45 Alors un des docteurs de la Loi, r�pondant, lui dit : � Ma�tre, en disant ces choses, tu nous dis aussi des injures. �
46 Mais il dit : � Malheur � vous aussi, les docteurs de la Loi ! Car vous chargez les hommes de fardeaux difficiles � porter, et vous-m�mes vous ne touchez pas ces fardeaux d'un seul de vos doigts.
47 Malheur � vous ! Car vous construisez les tombeaux des proph�tes, mais vos p�res les ont tu�s.
48 Vous rendez donc t�moignage aux �uvres de vos p�res et vous y prenez plaisir; car eux, ils les ont tu�s et vous, vous construisez [leurs tombeaux].
49 C'est pourquoi aussi, la sagesse de Dieu a dit : "Je leur enverrai des proph�tes et des ap�tres, et ils en tueront et en pers�cuteront,
50 afin que le sang de tous les proph�tes qui a �t� vers� depuis la fondation du monde soit redemand� � cette g�n�ration,
51 depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie qui p�rit entre l'autel et la Maison1." Oui, vous dis-je, il en sera demand� compte � cette g�n�ration. 1 c.-�-d. : le Temple.
52 Malheur � vous, les docteurs de la Loi ! Car vous avez enlev� la cl� de la connaissance. Vous n'�tes pas entr�s vous-m�mes et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez emp�ch�s. �
53 Puis J�sus1 �tant sorti de l�, les scribes et les Pharisiens se mirent � s'acharner contre lui2. Et ils le for�aient � parler sur beaucoup de sujets, 1 litt�ralement : lui. 2 litt�ralement : lui �tre terriblement hostile.
54 lui dressant des pi�ges pour s'emparer de quelque parole1 sortant de sa bouche. 1 litt�ralement : chose.
Pour la seconde fois J�sus se trouve invit� � la table d'un pharisien (comp. ch. 7 v. 36 lc 7.36-50). Et ici encore son h�te se permet des critiques � son sujet. Alors, dans un discours v�h�ment, Celui qui conna�t les c�urs d�nonce la m�chancet� et l'hypocrisie de cette classe responsable du peuple. Tout en se donnant une apparence pieuse aux yeux des hommes, ces pharisiens et ces docteurs de la Loi cachaient un �tat int�rieur de corruption et de mort, comme un tombeau sur lequel on marche sans s'en apercevoir.
Qui oserait jamais parler aussi s�v�rement � quelqu'un qui l'a invit�? Mais, selon le t�moignage des pharisiens eux-m�mes, J�sus �tait vrai et ne s'embarrassait de personne et n'avait pas �gard � l'apparence des hommes (Matt. 22:16 mt 22.15-22). Quel exemple pour nous qui savons si bien, par des paroles aimables (mais souvent si peu sinc�res), m�nager notre r�putation! Sous pr�texte de courtoisie, c'est faire preuve au fond de cette fausset� et de ce formalisme que J�sus condamnait chez les pharisiens.
Ne pouvant contredire le Seigneur, ses adversaires cherchent � le trouver en faute. Quelques expressions du Ps. 119 nous font conna�tre ses pri�res pendant qu'Il souffrait d'une telle opposition (v. 98 Psaumes 119:98, 110 Psaumes 119:110, 150� Psaumes 119:150).
versets 1-54
Luc 11:1-20
Comment prier
11 Et comme il �tait en pri�re dans un certain lieu, il arriva, apr�s qu'il eut termin�, qu'un de ses disciples lui dit : � Seigneur, enseigne-nous � prier, comme Jean aussi l'a enseign� � ses disciples. �
2 Et il leur dit : � Quand vous priez, dites : P�re, que ton nom soit sanctifi�; que ton r�gne vienne;
3 donne-nous chaque jour le pain qu'il nous faut;
4 et pardonne-nous nos p�ch�s, car nous-m�mes aussi, nous pardonnons1 � quiconque nous doit; et ne nous laisse pas entrer en tentation. �
1 ou : nous remettons.
5 Puis il leur dit : � Qui parmi vous, ayant un ami, ira vers lui au milieu de la nuit, et lui dira : "Ami, pr�te-moi trois pains,
6 car mon ami est arriv� de voyage chez moi et je n'ai rien � lui pr�senter" ?
7 Or celui qui est � l'int�rieur, r�pondant, dira : "Ne m'importune pas ! La porte est d�j� ferm�e et mes enfants sont au lit avec moi; je ne peux pas me lever et t'en donner."
8 Je vous dis que, m�me s'il ne se l�ve pas et ne lui en donne pas parce qu'il est son ami, pourtant, � cause de son insistance1, il se l�vera et lui donnera tout ce dont il a besoin.
1 litt�ralement : insolence.
9 Et moi, je vous dis : Demandez et il vous sera donn�; cherchez et vous trouverez; frappez et il vous sera ouvert.
10 Car quiconque demande re�oit; et celui qui cherche trouve; et � celui qui frappe il sera ouvert.
11 Or, quel p�re parmi vous, si son fils [lui] demande un poisson, lui donnera un serpent � la place d'un poisson ?1
1 plusieurs manuscrits portent le verset 11 ainsi : Or, quel p�re parmi vous, si son fils [lui] demande un pain, lui donnera une pierre ? Ou encore, [s'il demande] un poisson, lui donnera un serpent � la place d'un poisson ?
12 Ou encore, s'il demande un �uf, lui donnera un scorpion ?
13 Si donc vous qui �tes mauvais, vous savez donner de bonnes choses1 � vos enfants, combien plus le P�re [qui est] du ciel donnera-t-il l'Esprit Saint � ceux qui le lui demandent ! �
1 litt�ralement : des dons bons.
Gu�rison d'un d�moniaque muet � J�sus d�fend son service
14 Puis J�sus1 chassa un d�mon [qui �tait] muet. Et il arriva, quand le d�mon fut sorti, que le muet parla. Et les foules furent dans l'admiration.
1 litt�ralement : il.
15 Mais quelques-uns d'entre eux disaient : � C'est par B�elz�bul, le chef des d�mons, qu'il chasse les d�mons. �
16 Et d'autres, pour le mettre � l'�preuve, lui demandaient1 un signe venant du ciel.
1 litt�ralement : cherchaient de sa part.
17 Mais lui, connaissant leurs pens�es, leur dit : � Tout royaume divis� contre lui-m�me sera d�vast�, et une maison divis�e contre elle-m�me1 tombe.
1 litt�ralement : une maison contre une maison.
18 Et si Satan aussi est divis� contre lui-m�me, comment son royaume subsistera-t-il, puisque vous dites que je chasse les d�mons par B�elz�bul ?
19 Or si moi, je chasse les d�mons par B�elz�bul, vos fils, par qui les chassent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-m�mes vos juges.
20 Mais si [moi,] je chasse les d�mons par le doigt de Dieu, alors le royaume de Dieu est parvenu jusqu'� vous.
Les disciples sont frapp�s par la place qu'occupe la pri�re dans la vie de leur Ma�tre. Faisons comme eux: demandons au Seigneur de nous apprendre � prier. S'agit-il de r�citer quelques phrases apprises par c�ur? La parabole des deux amis nous apprend au contraire � exprimer chaque besoin d'une mani�re simple et pr�cise: �Ami, pr�te-moi trois pains�� (v. 5). Peut-�tre est-ce un besoin spirituel qui tout � coup se fait sentir, et, pour ainsi dire, est venu frapper � la porte de notre propre c�ur (v. 6)? Gardons-nous de le repousser; traitons-le au contraire comme un ami de passage (v. 6). Mais nous n'avons rien � lui pr�senter? Alors tournons-nous vers l'Ami divin, sans crainte de L'importuner. Dans son amour, Dieu se pla�t � r�pondre � ses enfants et ne les trompe jamais. Au contraire, si dans notre ignorance et notre manque de sagesse il nous est arriv� de Lui demander �une pierre�, Il a su changer notre demande en �des choses bonnes�.
Jusqu'� ce qu'il ait rencontr� le Seigneur J�sus, l'homme est aussi muet pour Dieu que le d�moniaque du v. 14. Sauv� par Christ, ayant � sa conversion re�u le don du Saint Esprit (comp. v. 13), c'est alors qu'il peut �lever sa voix en louange et en pri�re. Usons largement de ce privil�ge!
Luc 11:21-36
21 Quand l'homme fort [et] bien arm� garde son palais, ses biens sont en paix.
22 Mais s'il arrive quelqu'un de plus fort que lui qui le vainque, il lui enl�ve toutes les armes dans lesquelles il mettait sa confiance et fait le partage du butin qu'il lui a pris1.
1 litt�ralement : de son butin.
23 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
Le sort d'Isra�l incr�dule
24 � Quand l'esprit impur est sorti d'un homme, il traverse des lieux arides, cherchant du repos. Et n'en trouvant pas, [alors] il dit : "Je retournerai dans ma maison d'o� je suis sorti."
25 Et y �tant venu, il la trouve balay�e et orn�e.
26 Alors il va prendre avec [lui] sept autres esprits plus mauvais que lui-m�me. Et �tant entr�s, ils habitent l� et la derni�re condition de cet homme est pire que la premi�re. �
Le vrai bonheur
27 Or il arriva, comme il disait ces choses, qu'une femme �leva la voix du milieu de la foule et lui dit : � Bienheureux le ventre qui t'a port� et les seins que tu as t�t�s. �
28 Mais il dit : � Bienheureux plut�t ceux qui �coutent la parole de Dieu et qui la gardent. �
Le signe de Jonas
29 Et comme les foules s'amassaient, il se mit � dire : � Cette g�n�ration est une g�n�ration mauvaise; elle recherche un signe, mais il ne lui sera pas donn� de signe si ce n'est le signe de Jonas.
30 Car comme Jonas fut un signe pour les Ninivites, de m�me aussi, le Fils de l'homme en sera un pour cette g�n�ration.
31 Une reine du Midi se l�vera lors du jugement avec les hommes de cette g�n�ration, et elle les condamnera, car elle vint des extr�mit�s de la terre pour entendre la sagesse de Salomon. Or voici, il y a ici plus que Salomon.
32 Des hommes de Ninive se l�veront lors du jugement avec cette g�n�ration, et ils la condamneront, car ils se sont repentis � la pr�dication de Jonas. Or voici, il y a ici plus que Jonas.
L'�il simple
33 � Personne, apr�s avoir allum� une lampe, ne la met dans un lieu cach� [ni sous le boisseau1], mais sur le porte-lampe, afin que ceux qui entrent voient la lumi�re.
1 boisseau : r�cipient ayant pour capacit� 1 boisseau (environ 7,33 litres).
34 La lampe du corps, c'est ton �il. Quand ton �il est simple, ton corps tout entier aussi est plein de lumi�re; mais quand il est mauvais, ton corps aussi est t�n�breux.
35 Prends donc garde que la lumi�re qui est en toi ne soit t�n�bres.
36 Si donc ton corps tout entier est plein de lumi�re, n'ayant aucune partie t�n�breuse, il sera tout plein de lumi�re, comme quand la lampe t'illumine de son �clat. �
Seule la puissance du Seigneur J�sus, vainqueur de �l'homme fort�, peut nous d�livrer du mal qui est en nous. Sinon une passion chass�e sera fatalement remplac�e par une autre. Notre c�ur est semblable � la maison du v. 25. Rien ne sert de le balayer ou de l'orner si un h�te nouveau, J�sus, ne vient l'habiter et le gouverner.
La b�n�diction, r�p�te ensuite le Seigneur, ne d�pend ni des relations de famille (v. 27, 28; comp. ch. 8 v. 21lc 8.19-21) ni des privil�ges d'une g�n�ration. Elle est promise � ceux qui �coutent et qui gardent la Parole de Dieu.
Le v. 33 reprend l'enseignement du ch. 8 v. 16 lc 8.10-21. Le boisseau, mesure de capacit�, est le symbole du commerce et des affaires; le lit, celui du sommeil et de la paresse. Choses oppos�es l'une � l'autre, mais toutes deux capables d'�touffer la petite flamme de notre t�moignage. En Matt. 5:15 mt 5.13-16, la lampe devait luire �pour tous ceux qui sont dans la maison�. Ici, elle est allum�e �afin que ceux qui entrent � les visiteurs � voient la lumi�re�.
L'�il mauvais (v. 34) est celui qui fait p�n�trer en nous les t�n�bres du p�ch�. Attention � la direction que prennent quelquefois nos regards (Job 31:1 jb 31.1-4), � certaines lectures qui souillent le c�ur et �garent l'imagination! (2 Cor. 7:1 2cr 6.14-7.1).
Luc 11:37-54
J�sus fait des reproches aux Pharisiens et aux docteurs de la Loi
37 Et comme il parlait, un Pharisien lui demanda de venir d�jeuner chez lui. Et �tant entr�, il se mit � table.
38 Mais le Pharisien, voyant [cela], s'�tonna qu'il ne se soit pas d'abord lav�1 avant le repas.
1 litt�ralement : immerg�; ablutions rituelles.
39 Et le Seigneur lui dit : � Maintenant vous, les Pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, mais au-dedans vous �tes pleins d'avidit�1 et de m�chancet�.
1 litt�ralement : extorsion, pillage.
40 Insens�s ! Celui qui a fait le dehors n'a-t-il pas fait aussi le dedans ?
41 Donnez plut�t en aum�nes ce que vous avez en dedans, et voici, toutes choses seront pures pour vous.
42 Mais malheur � vous, les Pharisiens ! Car vous payez la d�me de la menthe et de la rue des jardins et de toutes sortes de l�gumes, et vous n�gligez le jugement et l'amour de Dieu. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas laisser de c�t� celles-l�.
43 Malheur � vous, les Pharisiens ! Car vous aimez le premier si�ge dans les synagogues et les salutations sur les places publiques.
44 Malheur � vous ! Car vous �tes comme les tombes que rien ne signale, et les hommes, marchant dessus, ne le savent pas. �
45 Alors un des docteurs de la Loi, r�pondant, lui dit : � Ma�tre, en disant ces choses, tu nous dis aussi des injures. �
46 Mais il dit : � Malheur � vous aussi, les docteurs de la Loi ! Car vous chargez les hommes de fardeaux difficiles � porter, et vous-m�mes vous ne touchez pas ces fardeaux d'un seul de vos doigts.
47 Malheur � vous ! Car vous construisez les tombeaux des proph�tes, mais vos p�res les ont tu�s.
48 Vous rendez donc t�moignage aux �uvres de vos p�res et vous y prenez plaisir; car eux, ils les ont tu�s et vous, vous construisez [leurs tombeaux].
49 C'est pourquoi aussi, la sagesse de Dieu a dit : "Je leur enverrai des proph�tes et des ap�tres, et ils en tueront et en pers�cuteront,
50 afin que le sang de tous les proph�tes qui a �t� vers� depuis la fondation du monde soit redemand� � cette g�n�ration,
51 depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie qui p�rit entre l'autel et la Maison1." Oui, vous dis-je, il en sera demand� compte � cette g�n�ration.
1 c.-�-d. : le Temple.
52 Malheur � vous, les docteurs de la Loi ! Car vous avez enlev� la cl� de la connaissance. Vous n'�tes pas entr�s vous-m�mes et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez emp�ch�s. �
53 Puis J�sus1 �tant sorti de l�, les scribes et les Pharisiens se mirent � s'acharner contre lui2. Et ils le for�aient � parler sur beaucoup de sujets,
1 litt�ralement : lui. 2 litt�ralement : lui �tre terriblement hostile.
54 lui dressant des pi�ges pour s'emparer de quelque parole1 sortant de sa bouche.
1 litt�ralement : chose.
Pour la seconde fois J�sus se trouve invit� � la table d'un pharisien (comp. ch. 7 v. 36 lc 7.36-50). Et ici encore son h�te se permet des critiques � son sujet. Alors, dans un discours v�h�ment, Celui qui conna�t les c�urs d�nonce la m�chancet� et l'hypocrisie de cette classe responsable du peuple. Tout en se donnant une apparence pieuse aux yeux des hommes, ces pharisiens et ces docteurs de la Loi cachaient un �tat int�rieur de corruption et de mort, comme un tombeau sur lequel on marche sans s'en apercevoir.
Qui oserait jamais parler aussi s�v�rement � quelqu'un qui l'a invit�? Mais, selon le t�moignage des pharisiens eux-m�mes, J�sus �tait vrai et ne s'embarrassait de personne et n'avait pas �gard � l'apparence des hommes (Matt. 22:16 mt 22.15-22). Quel exemple pour nous qui savons si bien, par des paroles aimables (mais souvent si peu sinc�res), m�nager notre r�putation! Sous pr�texte de courtoisie, c'est faire preuve au fond de cette fausset� et de ce formalisme que J�sus condamnait chez les pharisiens.
Ne pouvant contredire le Seigneur, ses adversaires cherchent � le trouver en faute. Quelques expressions du Ps. 119 nous font conna�tre ses pri�res pendant qu'Il souffrait d'une telle opposition (v. 98 Psaumes 119:98, 110 Psaumes 119:110, 150� Psaumes 119:150).