La p�che miraculeuse � Appel de Simon, Jacques et Jean
5 Or il arriva, comme la foule se pressait contre lui pour entendre la parole de Dieu, qu'il se tenait au bord du lac de G�n�sareth.
2 Et il vit deux bateaux qui �taient au bord du lac. Or les p�cheurs en �taient descendus et lavaient les filets.
3 Et �tant mont� dans un des bateaux, qui �tait � Simon, il lui demanda de s'�loigner un peu de terre. Et s'�tant assis, il enseignait les foules depuis le bateau.
4 Et quand il eut cess� de parler, il dit � Simon : � Avance en eau profonde et l�chez vos filets pour la p�che. �
5 Mais Simon, r�pondant, dit : � Ma�tre1, nous avons travaill� dur toute la nuit et nous n'avons rien pris; mais sur ta parole, je l�cherai les filets. � 1 ma�tre : celui qui est au-dessus des autres.
6 Et ayant fait cela, ils enferm�rent une grande quantit� de poissons et leurs filets se d�chiraient.
7 Alors ils firent signe � leurs compagnons qui �taient dans l'autre bateau de venir les aider. Et ils vinrent et remplirent les deux bateaux, de sorte qu'ils s'enfon�aient.
8 Et Simon Pierre, ayant vu [cela], se jeta aux genoux de J�sus, en disant : � Seigneur, retire-toi loin de moi, car je suis un homme p�cheur. �
9 Car la frayeur l'avait saisi, lui et tous ceux qui �taient avec lui, � cause de la prise de poissons qu'ils venaient de faire.
10 Et [il en �tait] de m�me aussi de Jacques et Jean, fils de Z�b�d�e, qui �taient les associ�s de Simon. Et J�sus dit � Simon : � Ne crains pas, dor�navant tu prendras1 des hommes. � 1 litt�ralement : tu prendras vivants.
11 Puis, ayant ramen� les bateaux � terre, ils quitt�rent tout et le suivirent.
C'est le r�cit bien connu de la p�che miraculeuse� et d'un �v�nement plus merveilleux encore: la conversion de Simon. Que fait celui-ci pendant que le divin Ma�tre enseigne les foules aupr�s de lui? Il lave ses filets salis par le travail infructueux de la nuit pr�c�dente. J�sus va l'obliger � �couter. Il lui demande de le mener sur le lac, de fa�on � s'adresser depuis le bateau au peuple mass� sur le rivage� en m�me temps qu'� l'homme qui est � c�t� de lui. Puis le Seigneur va encore parler d'une autre mani�re � Simon et � ses compagnons. Il remplit leur filet, se faisant conna�tre ainsi comme le Ma�tre de l'univers, Celui qui commande aux poissons de la mer selon le Ps. 8:7, 9 Psaumes 8:4-10 et qui peut tout l� o� l'homme ne peut rien. Saisi de crainte, convaincu de p�ch� par la pr�sence du Seigneur, Simon se jette � ses genoux en s'�criant: �Retire-toi de moi��. Mais est-ce pour se retirer de lui que le Sauveur plein d'amour a cherch� le p�cheur?
Luc est seul � nous raconter cette rencontre d�cisive du Seigneur avec son disciple Pierre. Dans le livre des Actes, il nous montrera ce dernier, devenu p�cheur d'hommes, �tre le moyen d'une miraculeuse �prise� d'environ 3 000 �mes (Act. 2:41 ac 2.37-41).
Luc 5:12-26
Gu�rison d'un l�preux
12 Et il arriva, comme il �tait dans une des villes, que voici un homme plein de l�pre. Et voyant J�sus, il tomba sur sa face et le pria, en disant : � Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. �
13 Et �tendant la main, il le toucha, en disant : � Je veux, sois purifi� ! � Et aussit�t la l�pre se retira de lui.
14 Puis il lui commanda de ne le dire � personne. � Mais, [dit-il,] va te montrer au sacrificateur et offre pour ta purification ce que Mo�se a ordonn�, en t�moignage pour eux. �
15 Et sa renomm�e se r�pandait de plus en plus. Et de grandes foules se rassembl�rent pour l'entendre et pour �tre gu�ries de leurs maladies.
16 Mais lui se retirait dans les d�serts et priait.
La gu�rison d'un homme paralys�, preuve du pardon accord� par J�sus.
17 Et il arriva, l'un de ces jours-l�1, qu'il enseignait. Et des Pharisiens et des docteurs de la Loi �taient assis, �tant venus de chaque village de la Galil�e et de la Jud�e, ainsi que de J�rusalem. Et la puissance du �Seigneur �tait [l�] pour les gu�rir. 1 litt�ralement : dans un des jours.
18 Et voici, des hommes [arriv�rent], portant sur un lit un homme qui �tait paralys�. Et ils cherchaient � l'introduire et � [le] placer devant lui.
19 Et ne trouvant pas par quel moyen ils pourraient l'introduire, � cause de la foule, ils mont�rent sur le toit et, au travers des tuiles, ils le descendirent avec le brancard, au milieu, devant J�sus.
20 Et voyant leur foi, J�sus1 dit : � Homme, tes p�ch�s te sont pardonn�s. � 1 litt�ralement : il.
21 Mais les scribes et les Pharisiens se mirent � raisonner, en disant : � Qui est celui-ci qui dit des blasph�mes ? Qui peut pardonner les p�ch�s, sinon Dieu seul ? �
22 Alors J�sus, connaissant leurs raisonnements, r�pondit et leur dit : � Pourquoi raisonnez-vous dans vos c�urs ?
23 Quel est le plus facile, de dire : "Tes p�ch�s te sont pardonn�s", ou de dire : "L�ve-toi et marche" ?
24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les p�ch�s � il dit au paralys� � Je te dis, l�ve-toi, et ayant pris ton brancard, va dans ta maison. �
25 Et � l'instant, s'�tant lev� devant eux, il prit [le brancard] sur lequel il �tait couch� et s'en alla dans sa maison, en glorifiant Dieu.
26 Alors ils furent tous saisis de stupeur et glorifiaient Dieu. Et ils furent remplis de crainte, en disant : � Nous avons vu aujourd'hui des choses �tranges. �
Un homme l�preux vient � J�sus dont il reconna�t la puissance. Il est gu�ri par la volont� de Son amour.
Le v. 16 nous r�v�le de nouveau le secret de cet homme parfait: sa vie de pri�re. La perfection pour un homme consiste � r�aliser une enti�re d�pendance de Dieu, et cette d�pendance trouve son expression dans la pri�re. C'est pourquoi Luc nous montre � tout moment notre incomparable Mod�le dans cette attitude b�nie (ch. 3 v. 21 lc 3.21-22; ch. 5 v. 16; ch. 6 v. 12 lc 6.12-16; ch. 9 v. 18, 29 lc 9.18-31; ch. 11 v. 1 lc 11.1-4; ch. 22 v. 32, 44 lc 22.31-46).
Nous assistons ensuite � l'effort consid�rable d�ploy� par quelques personnes pour mettre un pauvre paralys� en contact avec J�sus. Puissent ce z�le et cette foi pers�v�rante nous encourager! Nous pouvons aussi apporter au Seigneur � par la pri�re � ceux dont la conversion nous tient � c�ur et peut-�tre les inviter � nous accompagner l� o� Il a promis sa pr�sence.
Dans les chapitres 4 et 5 le p�ch� nous est pr�sent� sous diff�rents aspects: Comme puissance de Satan dans les d�moniaques (ch. 4 v. 33, 41 lc 4.33-41); sous forme de souillure chez le l�preux; enfin en tant qu'�tat de mort devant Dieu � le paralys�. J�sus est venu r�pondre � ces trois caract�res: Il est celui qui d�livre, qui purifie et qui rend � l'homme l'usage de ses facult�s pour Dieu.
Luc 5:27-39
Appel du publicain L�vi
27 Et apr�s cela, J�sus1 sortit et vit un publicain nomm� L�vi, assis au bureau des imp�ts; et il lui dit : � Suis-moi ! � 1 litt�ralement : il.
28 Et ayant tout quitt�, il se leva et le suivit.
29 Puis L�vi lui fit un grand festin dans sa maison. Et il y avait une grande foule de publicains et d'autres gens qui �taient � table avec eux.
30 Or les Pharisiens et leurs scribes murmuraient contre ses disciples, en disant : � Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les p�cheurs ? �
31 Mais J�sus, r�pondant, leur dit : � Ceux qui sont en bonne sant� n'ont pas besoin de m�decin, mais ceux qui se portent mal.
32 Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des p�cheurs � la repentance. �
Question sur le je�ne � Ce qui est vieux et ce qui est nouveau
33 Puis ils lui dirent : � 1Les disciples de Jean je�nent souvent et font des pri�res, comme aussi les disciples2 des Pharisiens, mais les tiens mangent et boivent. � 1 plusieurs manuscrits ajoutent : Pourquoi. 2 litt�ralement : ceux.
34 Et J�sus leur dit : � Pouvez-vous faire je�ner les fils de la salle des noces1 pendant que l'�poux est avec eux ? 1 c.-�-d. : les compagnons de l'�poux.
35 Mais des jours viendront o� l'�poux sera enlev� loin d'eux; alors ils je�neront en ces jours-l�. �
36 Puis il leur dit aussi une parabole : � Personne ne d�chire un morceau d'un habit neuf pour le mettre � un vieil habit; sinon, il aura d�chir� [l'habit] neuf et aussi la pi�ce [tir�e] du neuf ne sera pas assortie au vieux.
37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; sinon le vin nouveau fera �clater les outres et se r�pandra, et les outres seront perdues.
38 Mais le vin nouveau doit �tre mis dans des outres neuves1. 1 plusieurs manuscrits ajoutent : et tous les deux se conservent.
39[Et] il n'y a personne qui, ayant bu du vieux, veuille du nouveau; car il dit : "Le vieux est bon1." � 1 plusieurs manuscrits portent : meilleur.
L�vi (ou Matthieu: Matt. 9:9 mt 9.9-13) est � son travail lorsque la voix de J�sus l'appelle. Il quitte tout, se l�ve et le suit. Puis il re�oit le Seigneur chez lui en m�me temps que ses anciens coll�gues, pour leur donner l'occasion de rencontrer son nouveau Ma�tre (Puissent nos invitations avoir aussi ce motif!). Ces publicains, percepteurs d'imp�ts, �taient d�test�s par les autres Juifs parce qu'ils s'enrichissaient � leurs d�pens et tiraient un profit personnel du joug romain. D'o� l'indignation des scribes et des pharisiens en voyant J�sus et ses disciples en compagnie de ces ren�gats. Combien de personnes sont davantage port�es � se retirer des p�cheurs plut�t que du p�ch�! En r�ponse � ces murmures J�sus se fait conna�tre comme le grand m�decin des �mes. De m�me que le docteur ne se rend pas chez des gens bien portants (ou qui se croient tels), le Seigneur ne peut s'occuper que de ceux qui reconnaissent leur culpabilit�.
Puis les scribes et les pharisiens soul�vent la question du je�ne. J�sus leur r�pond que cette marque de tristesse n'�tait pas de saison pendant que Lui, l'�poux, �tait au milieu d'eux. Du reste la servitude de la Loi et des ordonnances ne s'accorde pas avec la libert� et la joie qu'apporte la gr�ce (v. 36, 37).
versets 1-39
Luc 5:1-11
La p�che miraculeuse � Appel de Simon, Jacques et Jean
5 Or il arriva, comme la foule se pressait contre lui pour entendre la parole de Dieu, qu'il se tenait au bord du lac de G�n�sareth.
2 Et il vit deux bateaux qui �taient au bord du lac. Or les p�cheurs en �taient descendus et lavaient les filets.
3 Et �tant mont� dans un des bateaux, qui �tait � Simon, il lui demanda de s'�loigner un peu de terre. Et s'�tant assis, il enseignait les foules depuis le bateau.
4 Et quand il eut cess� de parler, il dit � Simon : � Avance en eau profonde et l�chez vos filets pour la p�che. �
5 Mais Simon, r�pondant, dit : � Ma�tre1, nous avons travaill� dur toute la nuit et nous n'avons rien pris; mais sur ta parole, je l�cherai les filets. �
1 ma�tre : celui qui est au-dessus des autres.
6 Et ayant fait cela, ils enferm�rent une grande quantit� de poissons et leurs filets se d�chiraient.
7 Alors ils firent signe � leurs compagnons qui �taient dans l'autre bateau de venir les aider. Et ils vinrent et remplirent les deux bateaux, de sorte qu'ils s'enfon�aient.
8 Et Simon Pierre, ayant vu [cela], se jeta aux genoux de J�sus, en disant : � Seigneur, retire-toi loin de moi, car je suis un homme p�cheur. �
9 Car la frayeur l'avait saisi, lui et tous ceux qui �taient avec lui, � cause de la prise de poissons qu'ils venaient de faire.
10 Et [il en �tait] de m�me aussi de Jacques et Jean, fils de Z�b�d�e, qui �taient les associ�s de Simon. Et J�sus dit � Simon : � Ne crains pas, dor�navant tu prendras1 des hommes. �
1 litt�ralement : tu prendras vivants.
11 Puis, ayant ramen� les bateaux � terre, ils quitt�rent tout et le suivirent.
C'est le r�cit bien connu de la p�che miraculeuse� et d'un �v�nement plus merveilleux encore: la conversion de Simon. Que fait celui-ci pendant que le divin Ma�tre enseigne les foules aupr�s de lui? Il lave ses filets salis par le travail infructueux de la nuit pr�c�dente. J�sus va l'obliger � �couter. Il lui demande de le mener sur le lac, de fa�on � s'adresser depuis le bateau au peuple mass� sur le rivage� en m�me temps qu'� l'homme qui est � c�t� de lui. Puis le Seigneur va encore parler d'une autre mani�re � Simon et � ses compagnons. Il remplit leur filet, se faisant conna�tre ainsi comme le Ma�tre de l'univers, Celui qui commande aux poissons de la mer selon le Ps. 8:7, 9 Psaumes 8:4-10 et qui peut tout l� o� l'homme ne peut rien. Saisi de crainte, convaincu de p�ch� par la pr�sence du Seigneur, Simon se jette � ses genoux en s'�criant: �Retire-toi de moi��. Mais est-ce pour se retirer de lui que le Sauveur plein d'amour a cherch� le p�cheur?
Luc est seul � nous raconter cette rencontre d�cisive du Seigneur avec son disciple Pierre. Dans le livre des Actes, il nous montrera ce dernier, devenu p�cheur d'hommes, �tre le moyen d'une miraculeuse �prise� d'environ 3 000 �mes (Act. 2:41 ac 2.37-41).
Luc 5:12-26
Gu�rison d'un l�preux
12 Et il arriva, comme il �tait dans une des villes, que voici un homme plein de l�pre. Et voyant J�sus, il tomba sur sa face et le pria, en disant : � Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. �
13 Et �tendant la main, il le toucha, en disant : � Je veux, sois purifi� ! � Et aussit�t la l�pre se retira de lui.
14 Puis il lui commanda de ne le dire � personne. � Mais, [dit-il,] va te montrer au sacrificateur et offre pour ta purification ce que Mo�se a ordonn�, en t�moignage pour eux. �
15 Et sa renomm�e se r�pandait de plus en plus. Et de grandes foules se rassembl�rent pour l'entendre et pour �tre gu�ries de leurs maladies.
16 Mais lui se retirait dans les d�serts et priait.
La gu�rison d'un homme paralys�, preuve du pardon accord� par J�sus.
17 Et il arriva, l'un de ces jours-l�1, qu'il enseignait. Et des Pharisiens et des docteurs de la Loi �taient assis, �tant venus de chaque village de la Galil�e et de la Jud�e, ainsi que de J�rusalem. Et la puissance du �Seigneur �tait [l�] pour les gu�rir.
1 litt�ralement : dans un des jours.
18 Et voici, des hommes [arriv�rent], portant sur un lit un homme qui �tait paralys�. Et ils cherchaient � l'introduire et � [le] placer devant lui.
19 Et ne trouvant pas par quel moyen ils pourraient l'introduire, � cause de la foule, ils mont�rent sur le toit et, au travers des tuiles, ils le descendirent avec le brancard, au milieu, devant J�sus.
20 Et voyant leur foi, J�sus1 dit : � Homme, tes p�ch�s te sont pardonn�s. �
1 litt�ralement : il.
21 Mais les scribes et les Pharisiens se mirent � raisonner, en disant : � Qui est celui-ci qui dit des blasph�mes ? Qui peut pardonner les p�ch�s, sinon Dieu seul ? �
22 Alors J�sus, connaissant leurs raisonnements, r�pondit et leur dit : � Pourquoi raisonnez-vous dans vos c�urs ?
23 Quel est le plus facile, de dire : "Tes p�ch�s te sont pardonn�s", ou de dire : "L�ve-toi et marche" ?
24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les p�ch�s � il dit au paralys� � Je te dis, l�ve-toi, et ayant pris ton brancard, va dans ta maison. �
25 Et � l'instant, s'�tant lev� devant eux, il prit [le brancard] sur lequel il �tait couch� et s'en alla dans sa maison, en glorifiant Dieu.
26 Alors ils furent tous saisis de stupeur et glorifiaient Dieu. Et ils furent remplis de crainte, en disant : � Nous avons vu aujourd'hui des choses �tranges. �
Un homme l�preux vient � J�sus dont il reconna�t la puissance. Il est gu�ri par la volont� de Son amour.
Le v. 16 nous r�v�le de nouveau le secret de cet homme parfait: sa vie de pri�re. La perfection pour un homme consiste � r�aliser une enti�re d�pendance de Dieu, et cette d�pendance trouve son expression dans la pri�re. C'est pourquoi Luc nous montre � tout moment notre incomparable Mod�le dans cette attitude b�nie (ch. 3 v. 21 lc 3.21-22; ch. 5 v. 16; ch. 6 v. 12 lc 6.12-16; ch. 9 v. 18, 29 lc 9.18-31; ch. 11 v. 1 lc 11.1-4; ch. 22 v. 32, 44 lc 22.31-46).
Nous assistons ensuite � l'effort consid�rable d�ploy� par quelques personnes pour mettre un pauvre paralys� en contact avec J�sus. Puissent ce z�le et cette foi pers�v�rante nous encourager! Nous pouvons aussi apporter au Seigneur � par la pri�re � ceux dont la conversion nous tient � c�ur et peut-�tre les inviter � nous accompagner l� o� Il a promis sa pr�sence.
Dans les chapitres 4 et 5 le p�ch� nous est pr�sent� sous diff�rents aspects: Comme puissance de Satan dans les d�moniaques (ch. 4 v. 33, 41 lc 4.33-41); sous forme de souillure chez le l�preux; enfin en tant qu'�tat de mort devant Dieu � le paralys�. J�sus est venu r�pondre � ces trois caract�res: Il est celui qui d�livre, qui purifie et qui rend � l'homme l'usage de ses facult�s pour Dieu.
Luc 5:27-39
Appel du publicain L�vi
27 Et apr�s cela, J�sus1 sortit et vit un publicain nomm� L�vi, assis au bureau des imp�ts; et il lui dit : � Suis-moi ! �
1 litt�ralement : il.
28 Et ayant tout quitt�, il se leva et le suivit.
29 Puis L�vi lui fit un grand festin dans sa maison. Et il y avait une grande foule de publicains et d'autres gens qui �taient � table avec eux.
30 Or les Pharisiens et leurs scribes murmuraient contre ses disciples, en disant : � Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les p�cheurs ? �
31 Mais J�sus, r�pondant, leur dit : � Ceux qui sont en bonne sant� n'ont pas besoin de m�decin, mais ceux qui se portent mal.
32 Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des p�cheurs � la repentance. �
Question sur le je�ne � Ce qui est vieux et ce qui est nouveau
33 Puis ils lui dirent : � 1Les disciples de Jean je�nent souvent et font des pri�res, comme aussi les disciples2 des Pharisiens, mais les tiens mangent et boivent. �
1 plusieurs manuscrits ajoutent : Pourquoi. 2 litt�ralement : ceux.
34 Et J�sus leur dit : � Pouvez-vous faire je�ner les fils de la salle des noces1 pendant que l'�poux est avec eux ?
1 c.-�-d. : les compagnons de l'�poux.
35 Mais des jours viendront o� l'�poux sera enlev� loin d'eux; alors ils je�neront en ces jours-l�. �
36 Puis il leur dit aussi une parabole : � Personne ne d�chire un morceau d'un habit neuf pour le mettre � un vieil habit; sinon, il aura d�chir� [l'habit] neuf et aussi la pi�ce [tir�e] du neuf ne sera pas assortie au vieux.
37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; sinon le vin nouveau fera �clater les outres et se r�pandra, et les outres seront perdues.
38 Mais le vin nouveau doit �tre mis dans des outres neuves1.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : et tous les deux se conservent.
39 [Et] il n'y a personne qui, ayant bu du vieux, veuille du nouveau; car il dit : "Le vieux est bon1." �
1 plusieurs manuscrits portent : meilleur.
L�vi (ou Matthieu: Matt. 9:9 mt 9.9-13) est � son travail lorsque la voix de J�sus l'appelle. Il quitte tout, se l�ve et le suit. Puis il re�oit le Seigneur chez lui en m�me temps que ses anciens coll�gues, pour leur donner l'occasion de rencontrer son nouveau Ma�tre (Puissent nos invitations avoir aussi ce motif!). Ces publicains, percepteurs d'imp�ts, �taient d�test�s par les autres Juifs parce qu'ils s'enrichissaient � leurs d�pens et tiraient un profit personnel du joug romain. D'o� l'indignation des scribes et des pharisiens en voyant J�sus et ses disciples en compagnie de ces ren�gats. Combien de personnes sont davantage port�es � se retirer des p�cheurs plut�t que du p�ch�! En r�ponse � ces murmures J�sus se fait conna�tre comme le grand m�decin des �mes. De m�me que le docteur ne se rend pas chez des gens bien portants (ou qui se croient tels), le Seigneur ne peut s'occuper que de ceux qui reconnaissent leur culpabilit�.
Puis les scribes et les pharisiens soul�vent la question du je�ne. J�sus leur r�pond que cette marque de tristesse n'�tait pas de saison pendant que Lui, l'�poux, �tait au milieu d'eux. Du reste la servitude de la Loi et des ordonnances ne s'accorde pas avec la libert� et la joie qu'apporte la gr�ce (v. 36, 37).