15 Alors les Pharisiens et les scribes, venant de J�rusalem, s'approchent de J�sus, en disant :
2 � Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains quand ils mangent du pain. �
3 Mais lui, r�pondant, leur dit : � Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu � cause de votre tradition ?
4 Car Dieu a dit : "Honore [ton] p�re et [ta] m�re"1 et : "Que celui qui dira du mal de [son] p�re ou de [sa] m�re soit puni de mort2."3 1Exode 20:12. 2 litt�ralement : meure de mort. 3Exode 21:17.
5 Mais vous, vous dites : "[Celui] qui dira � [son] p�re ou � [sa] m�re : 'Ce que j'aurais pu te donner pour t'assister1 est une offrande [� Dieu]' 1 litt�ralement : Ce dont tu pourrais tirer profit de ma part.
6 n'a pas du tout � honorer son p�re1." Ainsi, vous avez annul� la parole de Dieu � cause de votre tradition. 1 plusieurs manuscrits ajoutent : ou sa m�re.
7 Hypocrites ! �sa�e a bien proph�tis� � votre sujet, en disant :
8 "Ce peuple m'honore des l�vres, mais leur c�ur est tr�s �loign� de moi.
9 Et c'est en vain qu'ils me r�v�rent, eux qui enseignent comme doctrines des commandements d'hommes."1 � 1�sa�e 29:13.
Enseignement sur la vraie souillure
10 Puis, ayant appel� la foule aupr�s [de lui], il leur dit : � �coutez et comprenez !
11 Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, voil� ce qui souille l'homme. �
12 Alors les disciples, s'�tant approch�s, lui dirent : � Sais-tu que cette parole que les Pharisiens ont entendue a �t� une cause de chute pour eux ? �
13 Mais lui, r�pondant, dit : � Toute plante que mon P�re c�leste n'a pas plant�e sera d�racin�e.
14 Laissez-les, ce sont des aveugles conducteurs [d'aveugles]. Et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont [tous] les deux dans une fosse. �
15 Et Pierre, r�pondant, lui dit : � Explique-nous [cette] parabole. �
16 Mais il dit :� Vous aussi, �tes-vous encore sans intelligence ?
17 Ne comprenez-vous pas encore que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est rejet� dans la fosse ?
18 Mais les choses qui sortent de la bouche viennent du c�ur, et ces choses-l� souillent l'homme.
19 Car du c�ur viennent les mauvaises pens�es, les meurtres, les adult�res, les fornications, les vols, les faux t�moignages, les blasph�mes.
20 Ce sont ces choses qui souillent l'homme; mais de manger avec des mains non lav�es ne souille pas l'homme. �
Le z�le religieux des pharisiens se bornait � observer strictement un certain nombre de formes ext�rieures et de traditions. Et, sous le couvert de cette pieuse apparence (qui peut faire illusion aux hommes mais ne saurait tromper Dieu) ils suivaient tous les penchants de leur c�ur naturel. Ils en �taient arriv�s � se soustraire par avarice m�me aux devoirs les plus �l�mentaires, comme celui de pourvoir aux besoins de leurs parents (v. 5; comp. Prov. 28:24 pv 28.24). La question du Seigneur (v. 3) r�pond coup pour coup � celle des pharisiens (v. 2). Ceux-ci, par leurs traditions, annulaient les commandements de Dieu. Alors J�sus, dont ces commandements faisaient pr�cis�ment la joie, confond ces hypocrites par leurs propres �critures. Puis, � l'intention des disciples qui sont eux-m�mes d�concert�s par ses paroles, il met � nu la m�chancet� du c�ur humain et d�montre sa ruine compl�te. Oui, les mains peuvent �tre soigneusement lav�es� alors que le c�ur est rempli de souillure. Eh bien! Nous reconnaissons combien est vrai cet inventaire effrayant du contenu du c�ur de l'homme, de notre propre c�ur (v. 19, 20)! Quand bien m�me nous le masquons sous des apparences flatteuses et respectables!
Matthieu 15:21-39
La grande foi d'une canan�enne
21 Puis J�sus, partant de l�, se retira dans la r�gion de Tyr et de Sidon.
22 Et voici, une femme canan�enne venue de ces territoires �tant sortie, s'�cria en disant : � Seigneur, Fils de David, aie piti� de moi ! Ma fille est cruellement tourment�e par un d�mon. �
23 Mais il ne lui r�pondit pas un mot. Et ses disciples, s'�tant approch�s, le pri�rent, en disant : � Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris1. � 1 litt�ralement : elle crie derri�re nous.
24 Mais lui, r�pondant, dit : � Je n'ai �t� envoy� qu'aux brebis perdues de la maison d'Isra�l. �
25 Et elle vint se prosterner devant lui, en disant : � Seigneur, aide-moi ! �
26 Mais lui, r�pondant, dit : � Il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens1. � 1 litt�ralement : petits chiens; plus m�prisant que chiens.
27 Et elle dit : � Oui, Seigneur ! Car m�me les chiens1 mangent des miettes qui tombent de la table de leurs ma�tres. � 1 litt�ralement : petits chiens; plus m�prisant que chiens.
28 Alors J�sus, r�pondant, lui dit : � � femme, ta foi est grande ! Qu'il te soit fait comme tu veux ! � Et d�s cette heure-l� sa fille fut gu�rie.
De nombreuses gu�risons pr�s de la mer de Galil�e
29 Puis J�sus, �tant parti de l�, vint pr�s de la mer de Galil�e. Et �tant mont� sur la montagne, il s'assit l�.
30 Et de grandes foules s'approch�rent de lui, ayant avec elles des boiteux, des aveugles, des estropi�s, des muets et beaucoup d'autres [malades]. Et elles les d�pos�rent � ses pieds et il les gu�rit,
31 de sorte que les foules �taient dans l'admiration en voyant les muets parler, les estropi�s gu�rir et les boiteux marcher et les aveugles voir. Et elles glorifi�rent le Dieu d'Isra�l.
Seconde multiplication des pains
32 Et J�sus, ayant appel� ses disciples aupr�s [de lui], dit : � Je suis �mu de compassion envers la foule, car voil� d�j� 3 jours qu'ils restent aupr�s de moi et ils n'ont rien � manger. Et je ne veux pas les renvoyer � jeun, de peur qu'ils ne se trouvent mal en chemin. �
33 Alors les disciples lui disent : � O� [trouverions-]nous dans le d�sert assez de pains pour rassasier une si grande foule ? �
34 Et J�sus leur dit : � Combien de pains avez-vous ? � Et ils dirent : � Sept et quelques petits poissons. �
35 Alors il commanda � la foule de s'asseoir par terre.
36 [Puis] il prit les 7 pains et les poissons, et ayant rendu gr�ces, il les rompit et les donna � ses disciples, et les disciples [les donn�rent] � la foule.
37 Et ils mang�rent tous et furent rassasi�s. Et l'on emporta 7 corbeilles pleines des morceaux qui restaient.
38 Or ceux qui avaient mang� �taient 4 000 hommes, sans [compter] les femmes et les enfants.
39 Et ayant renvoy� les foules, il monta dans le bateau et vint dans la r�gion de Magadan.
J�sus rend visite dans la r�gion de Tyr et de Sidon. Ces villes pa�ennes, avait-il d�clar�, �taient moins coupables que celles de la Galil�e o� il avait accompli la plupart de ses miracles (ch. 11 v. 21, 22 mt 11.20-24). Mais elles n'avaient aucune part aux b�n�dictions du �Fils de David� (v. 22); elles �taient �trang�res aux alliances de la promesse (�ph. 2:12 ep 2.11-13). C��tait notre cas, ne l�oublions pas, � nous gens des nations. Le Seigneur, par une parole inhabituelle dans sa bouche, commence par souligner cela � la pauvre Canan�enne qui le supplie pour sa fille. Et cette femme reconna�t sa compl�te indignit�. Quand nous prenons notre place devant Dieu, la gr�ce peut briller de tout son �clat. En effet, s'il y avait du c�t� de l'homme le moindre droit ou le moindre m�rite, il ne s'agirait plus de gr�ce mais de chose due (Rom. 4:4 rm 4.1-8). Pour mesurer toujours mieux la grandeur de cette gr�ce envers nous, n'oublions jamais notre mis�re et notre indignit� devant Dieu.
Puis le Seigneur se tourne � nouveau vers son peuple. Selon le Ps. 132 v. 15 Psaumes 132:13-16, il b�nit abondamment ses vivres et rassasie de pain ses pauvres. Et ce qui le fait agir, dans ce second miracle comme dans le premier, c'est la compassion dont son c�ur est �treint pour ces foules (v. 32; ch. 14 v. 14 mt 14.13-14).
Informations bibliographiques "Commentaire sur Matthew 15". "Commentaire biblique simple". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/cbs/matthew-15.html.
versets 1-39
Matthieu 15:1-20
J�sus et la tradition
15 Alors les Pharisiens et les scribes, venant de J�rusalem, s'approchent de J�sus, en disant :
2 � Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains quand ils mangent du pain. �
3 Mais lui, r�pondant, leur dit : � Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu � cause de votre tradition ?
4 Car Dieu a dit : "Honore [ton] p�re et [ta] m�re"1 et : "Que celui qui dira du mal de [son] p�re ou de [sa] m�re soit puni de mort2."3
1 Exode 20:12. 2 litt�ralement : meure de mort. 3 Exode 21:17.
5 Mais vous, vous dites : "[Celui] qui dira � [son] p�re ou � [sa] m�re : 'Ce que j'aurais pu te donner pour t'assister1 est une offrande [� Dieu]'
1 litt�ralement : Ce dont tu pourrais tirer profit de ma part.
6 n'a pas du tout � honorer son p�re1." Ainsi, vous avez annul� la parole de Dieu � cause de votre tradition.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : ou sa m�re.
7 Hypocrites ! �sa�e a bien proph�tis� � votre sujet, en disant :
8 "Ce peuple m'honore des l�vres, mais leur c�ur est tr�s �loign� de moi.
9 Et c'est en vain qu'ils me r�v�rent, eux qui enseignent comme doctrines des commandements d'hommes."1 �
1 �sa�e 29:13.
Enseignement sur la vraie souillure
10 Puis, ayant appel� la foule aupr�s [de lui], il leur dit : � �coutez et comprenez !
11 Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, voil� ce qui souille l'homme. �
12 Alors les disciples, s'�tant approch�s, lui dirent : � Sais-tu que cette parole que les Pharisiens ont entendue a �t� une cause de chute pour eux ? �
13 Mais lui, r�pondant, dit : � Toute plante que mon P�re c�leste n'a pas plant�e sera d�racin�e.
14 Laissez-les, ce sont des aveugles conducteurs [d'aveugles]. Et si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont [tous] les deux dans une fosse. �
15 Et Pierre, r�pondant, lui dit : � Explique-nous [cette] parabole. �
16 Mais il dit :� Vous aussi, �tes-vous encore sans intelligence ?
17 Ne comprenez-vous pas encore que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est rejet� dans la fosse ?
18 Mais les choses qui sortent de la bouche viennent du c�ur, et ces choses-l� souillent l'homme.
19 Car du c�ur viennent les mauvaises pens�es, les meurtres, les adult�res, les fornications, les vols, les faux t�moignages, les blasph�mes.
20 Ce sont ces choses qui souillent l'homme; mais de manger avec des mains non lav�es ne souille pas l'homme. �
Le z�le religieux des pharisiens se bornait � observer strictement un certain nombre de formes ext�rieures et de traditions. Et, sous le couvert de cette pieuse apparence (qui peut faire illusion aux hommes mais ne saurait tromper Dieu) ils suivaient tous les penchants de leur c�ur naturel. Ils en �taient arriv�s � se soustraire par avarice m�me aux devoirs les plus �l�mentaires, comme celui de pourvoir aux besoins de leurs parents (v. 5; comp. Prov. 28:24 pv 28.24). La question du Seigneur (v. 3) r�pond coup pour coup � celle des pharisiens (v. 2). Ceux-ci, par leurs traditions, annulaient les commandements de Dieu. Alors J�sus, dont ces commandements faisaient pr�cis�ment la joie, confond ces hypocrites par leurs propres �critures. Puis, � l'intention des disciples qui sont eux-m�mes d�concert�s par ses paroles, il met � nu la m�chancet� du c�ur humain et d�montre sa ruine compl�te. Oui, les mains peuvent �tre soigneusement lav�es� alors que le c�ur est rempli de souillure. Eh bien! Nous reconnaissons combien est vrai cet inventaire effrayant du contenu du c�ur de l'homme, de notre propre c�ur (v. 19, 20)! Quand bien m�me nous le masquons sous des apparences flatteuses et respectables!
Matthieu 15:21-39
La grande foi d'une canan�enne
21 Puis J�sus, partant de l�, se retira dans la r�gion de Tyr et de Sidon.
22 Et voici, une femme canan�enne venue de ces territoires �tant sortie, s'�cria en disant : � Seigneur, Fils de David, aie piti� de moi ! Ma fille est cruellement tourment�e par un d�mon. �
23 Mais il ne lui r�pondit pas un mot. Et ses disciples, s'�tant approch�s, le pri�rent, en disant : � Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris1. �
1 litt�ralement : elle crie derri�re nous.
24 Mais lui, r�pondant, dit : � Je n'ai �t� envoy� qu'aux brebis perdues de la maison d'Isra�l. �
25 Et elle vint se prosterner devant lui, en disant : � Seigneur, aide-moi ! �
26 Mais lui, r�pondant, dit : � Il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens1. �
1 litt�ralement : petits chiens; plus m�prisant que chiens.
27 Et elle dit : � Oui, Seigneur ! Car m�me les chiens1 mangent des miettes qui tombent de la table de leurs ma�tres. �
1 litt�ralement : petits chiens; plus m�prisant que chiens.
28 Alors J�sus, r�pondant, lui dit : � � femme, ta foi est grande ! Qu'il te soit fait comme tu veux ! � Et d�s cette heure-l� sa fille fut gu�rie.
De nombreuses gu�risons pr�s de la mer de Galil�e
29 Puis J�sus, �tant parti de l�, vint pr�s de la mer de Galil�e. Et �tant mont� sur la montagne, il s'assit l�.
30 Et de grandes foules s'approch�rent de lui, ayant avec elles des boiteux, des aveugles, des estropi�s, des muets et beaucoup d'autres [malades]. Et elles les d�pos�rent � ses pieds et il les gu�rit,
31 de sorte que les foules �taient dans l'admiration en voyant les muets parler, les estropi�s gu�rir et les boiteux marcher et les aveugles voir. Et elles glorifi�rent le Dieu d'Isra�l.
Seconde multiplication des pains
32 Et J�sus, ayant appel� ses disciples aupr�s [de lui], dit : � Je suis �mu de compassion envers la foule, car voil� d�j� 3 jours qu'ils restent aupr�s de moi et ils n'ont rien � manger. Et je ne veux pas les renvoyer � jeun, de peur qu'ils ne se trouvent mal en chemin. �
33 Alors les disciples lui disent : � O� [trouverions-]nous dans le d�sert assez de pains pour rassasier une si grande foule ? �
34 Et J�sus leur dit : � Combien de pains avez-vous ? � Et ils dirent : � Sept et quelques petits poissons. �
35 Alors il commanda � la foule de s'asseoir par terre.
36 [Puis] il prit les 7 pains et les poissons, et ayant rendu gr�ces, il les rompit et les donna � ses disciples, et les disciples [les donn�rent] � la foule.
37 Et ils mang�rent tous et furent rassasi�s. Et l'on emporta 7 corbeilles pleines des morceaux qui restaient.
38 Or ceux qui avaient mang� �taient 4 000 hommes, sans [compter] les femmes et les enfants.
39 Et ayant renvoy� les foules, il monta dans le bateau et vint dans la r�gion de Magadan.
J�sus rend visite dans la r�gion de Tyr et de Sidon. Ces villes pa�ennes, avait-il d�clar�, �taient moins coupables que celles de la Galil�e o� il avait accompli la plupart de ses miracles (ch. 11 v. 21, 22 mt 11.20-24). Mais elles n'avaient aucune part aux b�n�dictions du �Fils de David� (v. 22); elles �taient �trang�res aux alliances de la promesse (�ph. 2:12 ep 2.11-13). C��tait notre cas, ne l�oublions pas, � nous gens des nations. Le Seigneur, par une parole inhabituelle dans sa bouche, commence par souligner cela � la pauvre Canan�enne qui le supplie pour sa fille. Et cette femme reconna�t sa compl�te indignit�. Quand nous prenons notre place devant Dieu, la gr�ce peut briller de tout son �clat. En effet, s'il y avait du c�t� de l'homme le moindre droit ou le moindre m�rite, il ne s'agirait plus de gr�ce mais de chose due (Rom. 4:4 rm 4.1-8). Pour mesurer toujours mieux la grandeur de cette gr�ce envers nous, n'oublions jamais notre mis�re et notre indignit� devant Dieu.
Puis le Seigneur se tourne � nouveau vers son peuple. Selon le Ps. 132 v. 15 Psaumes 132:13-16, il b�nit abondamment ses vivres et rassasie de pain ses pauvres. Et ce qui le fait agir, dans ce second miracle comme dans le premier, c'est la compassion dont son c�ur est �treint pour ces foules (v. 32; ch. 14 v. 14 mt 14.13-14).