* Josaphat s�allie avec Achab. (1-14) Mich�e pr�dit la mort d�Achab. (15-28) La mort d�Achab. (29-40) Le bon r�gne de Josaphat, sur Juda. (41-50) Le mauvais r�gne d�Achazia, sur Isra�l. (51-53) (1-14)
Lorsque des personnes dot�es de m�me personnalit� et soit disant pieuses, s�associent aux ennemis officiels de la religion, elles s�engagent en des voies tr�s dangereuses. Elles sont alors entra�n�es � suivre la ligne de conduite qu�elles se sont trac�e, avec toutes les cons�quences et le trouble que cela peut engendrer.
Quel que soit le chemin qu�emprunte un homme, il doit avoir le courage de professer sa religion, et ne pas �prouver de honte � t�moigner quand il est avec ceux qui tendent � le m�priser.
� J�rusalem, Josaphat ne s�est pas fait particuli�rement remarquer par son affection et sa v�n�ration de la loi divine, par contre, il avoua avoir essay� de s�introduire dans la cour d�Achab. Les proph�tes d�Achab, pour plaire � Josaphat, parl�rent au nom du Seigneur. Ils dirent � Achab�: ��Monte au combat���! Les faux proph�tes ne sont pas capables de contrefaire la v�rit�, mais seul celui qui exerce une v�ritable pi�t�, pourra discerner toute mauvaise interpr�tation. Un seul homme, Mich�e, fid�le � l��ternel, d�passa en sagesse tous ces faux proph�tes.
Les hommes du monde ont �t� de tous temps absurdes quand � leur opinion et leur raisonnement sur la religion. Ils adaptent leur doctrine � la mode du moment et au go�t de leurs auditeurs, en ajoutant leur propre lot d�erreurs. C�est ce qu�annonce l��ternel, au sujet des paroles des hommes de ce monde�: ces derniers sont toujours pr�ts � critiquer grossi�rement et stupidement leur prochain, sans �prouver le moindre scrupule � servir leurs propres int�r�ts et � tromper les autres.
1 Rois 22:15
(15-28)
La plus grande bont� que nous puissions t�moigner � celui qui s�engage dans une voie p�rilleuse, est de l�avertir du danger qu�il encoure. Lorsque Mich�e a r�v�l� sa vision, il laissa d�lib�r�ment le criminel endurcir son c�ur, pour donner une le�on b�n�fique aux autres. L�histoire relat�e dans ce texte est bien repr�sentative du comportement humain�: il est impensable d�imaginer que Dieu puisse avoir besoin de conseillers, d�anges, ou de toute autre cr�ature, pour r�aliser ses projets�; une telle outrecuidance de notre part serait un v�ritable p�ch�, ou le r�sultat d�une mauvaise influence d�autrui.
Mich�e n�a pas r�agi � l�affront inflig� par S�d�cias�; bien qu�il se soit vant� d��tre conduit par l�Esprit, comme le font g�n�ralement les personnes pieuses, Mich�e, le proph�te authentique, annon�a � S�d�cias qu�il verrait son erreur par la tournure des �v�nements. Ceux qui n�auront pas r�gl� � temps leurs fautes, selon la Parole de Dieu, conna�tront le d�senchantement, alors qu�il sera trop tard, au jour du Jugement divin. Nous devrions avoir honte de ce que nous appelons des �preuves, quand nous sommes amen�s � consid�rer ce que doivent endurer les serviteurs de Dieu.
Il serait bon de ne pas �tre affect� outre mesure par les �preuves�; nous sommes plus facilement s�duits et soudoy�s par l�infid�lit� qui r�gne en ce monde, que conduits � r�agir contre cette derni�re, en toute pi�t�.
1 Rois 22:29
(29-40)
Achab, pour se prot�ger, trahit bassement Josaphat, en l�exposant au danger. Remarquez le risque encouru en s�associant aux hommes m�chants. Comment Josaphat pouvait-il compter sur la franchise de son ami Achab, ce dernier �tant infid�le envers Dieu�? Josaphat avait compliment� Achab en ces termes�: ��Je suis identique � toi�� si bien que ses ennemis confondirent les deux hommes.
Ceux qui s�associent aux malfaiteurs, courent le risque de partager leurs d�boires. Par l�affranchissement de Josaphat, et malgr� le fait qu�Il ne soit pas enti�rement d�accord avec sa conduite, l��ternel lui montra qu�Il ne l�a pas abandonn�. Dieu est un Ami qui ne nous abandonnera jamais, � l�inverse d�autres. Qu�aucun homme ne pense pouvoir se soustraire au Jugement divin.
Dieu dirigea la fl�che qui frappa Achab�; personne ne peut sauver sa vie, si Dieu l�a condamn� � mort. Achab v�cut assez longtemps pour voir se r�aliser une partie de la proph�tie de Mich�e. Il eut le temps de se voir mourir�; quelle horreur il dut ressentir, en songeant � tous les actes vils qu�il avait commis�!
1 Rois 22:41
(41-50)
Le r�gne de Josaphat semble avoir �t� un des meilleurs, sur le plan de la pi�t� et de la prosp�rit�. Il s�est conform� � la volont� divine, et Dieu le b�nit.
1 Rois 22:51
(51-53)
Le r�gne d�Achazia fut tr�s court�: simplement deux ans�; Dieu en finit rapidement avec les p�cheurs inv�t�r�s. Ce roi laissa derri�re lui une mauvaise renomm�e�; il ne suivit pas l�instruction de la loi divine, ne prit garde � aucun de Ses avertissements, mais suivit le mauvais exemple de son p�re, et ceux, encore pires, de sa m�re J�zabel, toujours en vie.
Les enfants qui naissent de parents qui s�adonnent au p�ch�, ne pourront qu��tre malheureux, �tant enclins � suivre de plus en plus la voie du mal�; et la majorit� de ce type de parents ne conna�tra que la tristesse, en conduisant l��me de leurs enfants vers la damnation.
Les p�cheurs endurcis se pr�cipitent irr�m�diablement dans les chemins o� d�autres fautifs les ont pr�c�d�s, ceux de la mis�re �ternelle.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Kings 22". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/1-kings-22.html. 1706.
versets 1-53
1 Rois 22:1
* Josaphat s�allie avec Achab. (1-14)
Mich�e pr�dit la mort d�Achab. (15-28)
La mort d�Achab. (29-40)
Le bon r�gne de Josaphat, sur Juda. (41-50)
Le mauvais r�gne d�Achazia, sur Isra�l. (51-53)
(1-14)
Lorsque des personnes dot�es de m�me personnalit� et soit disant pieuses, s�associent aux ennemis officiels de la religion, elles s�engagent en des voies tr�s dangereuses. Elles sont alors entra�n�es � suivre la ligne de conduite qu�elles se sont trac�e, avec toutes les cons�quences et le trouble que cela peut engendrer.
Quel que soit le chemin qu�emprunte un homme, il doit avoir le courage de professer sa religion, et ne pas �prouver de honte � t�moigner quand il est avec ceux qui tendent � le m�priser.
� J�rusalem, Josaphat ne s�est pas fait particuli�rement remarquer par son affection et sa v�n�ration de la loi divine, par contre, il avoua avoir essay� de s�introduire dans la cour d�Achab. Les proph�tes d�Achab, pour plaire � Josaphat, parl�rent au nom du Seigneur. Ils dirent � Achab�: ��Monte au combat���! Les faux proph�tes ne sont pas capables de contrefaire la v�rit�, mais seul celui qui exerce une v�ritable pi�t�, pourra discerner toute mauvaise interpr�tation. Un seul homme, Mich�e, fid�le � l��ternel, d�passa en sagesse tous ces faux proph�tes.
Les hommes du monde ont �t� de tous temps absurdes quand � leur opinion et leur raisonnement sur la religion. Ils adaptent leur doctrine � la mode du moment et au go�t de leurs auditeurs, en ajoutant leur propre lot d�erreurs. C�est ce qu�annonce l��ternel, au sujet des paroles des hommes de ce monde�: ces derniers sont toujours pr�ts � critiquer grossi�rement et stupidement leur prochain, sans �prouver le moindre scrupule � servir leurs propres int�r�ts et � tromper les autres.
1 Rois 22:15
(15-28)
La plus grande bont� que nous puissions t�moigner � celui qui s�engage dans une voie p�rilleuse, est de l�avertir du danger qu�il encoure. Lorsque Mich�e a r�v�l� sa vision, il laissa d�lib�r�ment le criminel endurcir son c�ur, pour donner une le�on b�n�fique aux autres. L�histoire relat�e dans ce texte est bien repr�sentative du comportement humain�: il est impensable d�imaginer que Dieu puisse avoir besoin de conseillers, d�anges, ou de toute autre cr�ature, pour r�aliser ses projets�; une telle outrecuidance de notre part serait un v�ritable p�ch�, ou le r�sultat d�une mauvaise influence d�autrui.
Mich�e n�a pas r�agi � l�affront inflig� par S�d�cias�; bien qu�il se soit vant� d��tre conduit par l�Esprit, comme le font g�n�ralement les personnes pieuses, Mich�e, le proph�te authentique, annon�a � S�d�cias qu�il verrait son erreur par la tournure des �v�nements. Ceux qui n�auront pas r�gl� � temps leurs fautes, selon la Parole de Dieu, conna�tront le d�senchantement, alors qu�il sera trop tard, au jour du Jugement divin. Nous devrions avoir honte de ce que nous appelons des �preuves, quand nous sommes amen�s � consid�rer ce que doivent endurer les serviteurs de Dieu.
Il serait bon de ne pas �tre affect� outre mesure par les �preuves�; nous sommes plus facilement s�duits et soudoy�s par l�infid�lit� qui r�gne en ce monde, que conduits � r�agir contre cette derni�re, en toute pi�t�.
1 Rois 22:29
(29-40)
Achab, pour se prot�ger, trahit bassement Josaphat, en l�exposant au danger. Remarquez le risque encouru en s�associant aux hommes m�chants. Comment Josaphat pouvait-il compter sur la franchise de son ami Achab, ce dernier �tant infid�le envers Dieu�? Josaphat avait compliment� Achab en ces termes�: ��Je suis identique � toi�� si bien que ses ennemis confondirent les deux hommes.
Ceux qui s�associent aux malfaiteurs, courent le risque de partager leurs d�boires. Par l�affranchissement de Josaphat, et malgr� le fait qu�Il ne soit pas enti�rement d�accord avec sa conduite, l��ternel lui montra qu�Il ne l�a pas abandonn�. Dieu est un Ami qui ne nous abandonnera jamais, � l�inverse d�autres. Qu�aucun homme ne pense pouvoir se soustraire au Jugement divin.
Dieu dirigea la fl�che qui frappa Achab�; personne ne peut sauver sa vie, si Dieu l�a condamn� � mort. Achab v�cut assez longtemps pour voir se r�aliser une partie de la proph�tie de Mich�e. Il eut le temps de se voir mourir�; quelle horreur il dut ressentir, en songeant � tous les actes vils qu�il avait commis�!
1 Rois 22:41
(41-50)
Le r�gne de Josaphat semble avoir �t� un des meilleurs, sur le plan de la pi�t� et de la prosp�rit�. Il s�est conform� � la volont� divine, et Dieu le b�nit.
1 Rois 22:51
(51-53)
Le r�gne d�Achazia fut tr�s court�: simplement deux ans�; Dieu en finit rapidement avec les p�cheurs inv�t�r�s. Ce roi laissa derri�re lui une mauvaise renomm�e�; il ne suivit pas l�instruction de la loi divine, ne prit garde � aucun de Ses avertissements, mais suivit le mauvais exemple de son p�re, et ceux, encore pires, de sa m�re J�zabel, toujours en vie.
Les enfants qui naissent de parents qui s�adonnent au p�ch�, ne pourront qu��tre malheureux, �tant enclins � suivre de plus en plus la voie du mal�; et la majorit� de ce type de parents ne conna�tra que la tristesse, en conduisant l��me de leurs enfants vers la damnation.
Les p�cheurs endurcis se pr�cipitent irr�m�diablement dans les chemins o� d�autres fautifs les ont pr�c�d�s, ceux de la mis�re �ternelle.