* Dans ce livre, nous trouvons une description de la vie d��li, et de la m�chancet� de ses fils�; le caract�re et les diff�rentes actions de Samuel y sont �galement d�crits. On y voit aussi l�ascension de Sa�l, qui va devenir le roi d�Isra�l�: le texte mentionne son comportement d�plorable, puis sa mort, qui va permettre � David, image de la personne de Christ, de prendre la succession du tr�ne. La patience de David, sa modestie, sa constance lors des pers�cutions par ses ennemis, ou de ses soi-disant amis, sont des mod�les et des exemples pour l��glise et pour chacun de ses membres.
Beaucoup d��l�ments de ce livre encouragent la foi, l�esp�rance et la patience du croyant, lors de sa souffrance. On y trouve �galement bon nombre de conseils et d�avertissements solennels.
* Elkana et sa famille. (1-8) La pri�re d�Anne. (9-18) Anne pr�sente Samuel devant l��ternel. (19-28)
(1-8)
Elkana, par ses sacrifices � l��ternel, adorait Ce dernier avec fid�lit�, malgr� le triste probl�me familial d�Anne, son �pouse. Si les d�votions d�une famille ne parviennent pas � mettre un terme aux divisions qui peuvent y r�gner, ces difficult�s finissent par prendre le dessus, et stopper ainsi, tout �lan de pi�t�. Le fait de manifester peu d�amour envers un membre de notre famille, � cause de son infirmit� incurable, s�oppose en fait aux pr�ceptes divins et ne fait qu�ajouter de l�amertume � celui qui est �prouv�. Il faut �tre vraiment pervers pour oser chagriner, non sans plaisir, ceux qui ont l�esprit afflig� et qui sont dans le tracas, en les mettant de mauvaise humeur. Nous devons porter le fardeau des autres et non pas l�alourdir�! Anne ne pouvait pas supporter de remarque au sujet de sa st�rilit�. Ceux qui sont �nerv�s ou toujours pr�ts � se moquer des autres, nuisent en fait � leur propre bien-�tre, en se privant des nombreux b�n�fices spirituels qui d�coulent de la pi�t�.
Gardon-nous, pour notre ��confort�� spirituel, de provoquer de la peine et de la tristesse � notre prochain. Cherchons plut�t � discerner ce qui peut �tre favorable � l�exercice de notre pi�t�!
1 Samuel 1:9
(9-18)
Anne priait avec larmes. Elle connaissait l�authenticit� de la Mis�ricorde divine, de Celui qui reconna�t toute �me afflig�e. Dieu nous donne la possibilit� de prier, non seulement pour faire des requ�tes qui pourront am�liorer notre bien-�tre g�n�ral, mais aussi pour mentionner les besoins et les d�sirs sp�cifiques qui nous sont � c�ur.
Anne parlait � voix basse, personne ne pouvait l�entendre. Cette attitude r�v�lait l�humilit� de son �me, sachant que Dieu conna�t le fond du c�ur humain et ses d�sirs.
�li �tait � cette �poque, juge en Isra�l, ainsi que souverain sacrificateur.
En ce qui nous concerne, il n�est pas bon de se pr�cipiter inconsid�r�ment pour r�primander notre prochain, en estimant, sans preuve tangible, qu�il est fautif. Anne n�a pas ripost� � l�accusation d��li, en cherchant par exemple � lui reprocher la mauvaise conduite de ses fils.
Quand nous sommes injustement r�primand�s, il est alors n�cessaire de redoubler d�attention quant � nos paroles, afin de ne pas pol�miquer vainement.
Anne estimait qu�elle pouvait esquiver seule, l�accusation du sacrificateur, ce que nous aurions sans doute pens� �galement. Eli �tait dispos� � reconna�tre sa propre erreur. Anne retourna chez elle, l�esprit apais�. Dans la pri�re, elle a recommand� son �me � Dieu, soutenue par Eli.
La pri�re d�un c�ur sinc�re est toujours favorable � l��me, elle manifeste un �tat de qui�tude. Personne, lorsqu�on prie, ne doit rester triste et mis�rable�: on b�n�ficie en effet des privil�ges du Tr�ne de la Gr�ce, par Celui qui nous a r�concili�s avec Dieu, J�sus-Christ�!
1 Samuel 1:19
(19-28)
Elkana, devait se d�placer avec sa famille pour offrir un sacrifice � l��ternel�; il ne partit pas pour adorer Dieu, tant qu�il ne pouvait le faire avec tous les siens rassembl�s.
Quand les hommes sont press�s de partir en voyage, ou de traiter une affaire, sans se pr�occuper d�adorer Dieu au pr�alable, ils courent le risque de ne pas b�n�ficier de Sa pr�sence et de Ses b�n�dictions, tout au long de leur p�riple. Bien qu�elle fut toujours dispos�e � se rendre � la Maison de l��ternel, Anne sollicita son mari de pouvoir rester chez elle.
Ceux qui ne peuvent assister aux c�r�monies officielles, � cause des soins qu�ils doivent assurer � leurs jeunes enfants, peuvent se r�conforter par cet exemple, et croire, que s�ils accomplissent ce devoir l��me en paix, Dieu, dans Sa Gr�ce, saura les accepter et les b�nir.
Anne a pr�sent� son enfant devant l��ternel, dans un esprit de reconnaissance, pour Sa bont� et Sa r�ponse � la pri�re. Quelles que soient nos offrandes � Dieu, elles ne sont que le r�sultat de ce que nous Lui avons d�abord demand� et re�u de Lui. Tous les dons que nous pouvons faire au Seigneur ne sont en fait que des ��cadeaux�� qu�Il nous a d�j� faits�!
Le jeune Samuel a montr� tr�s t�t les signes d�une r�elle pi�t�. On devrait enseigner aux enfants, d�s leur plus jeune �ge, � adorer Dieu. Leurs parents devraient les instruire ainsi, en les menant dans les voies du Seigneur et en les incitant � pers�v�rer dans cette direction, du mieux qu�ils peuvent. Dieu, dans Sa bont�, les acceptera toujours, et les fera progresser spirituellement.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Samuel 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/1-samuel-1.html. 1706.
versets 1-28
1 Samuel 1:1
* Dans ce livre, nous trouvons une description de la vie d��li, et de la m�chancet� de ses fils�; le caract�re et les diff�rentes actions de Samuel y sont �galement d�crits. On y voit aussi l�ascension de Sa�l, qui va devenir le roi d�Isra�l�: le texte mentionne son comportement d�plorable, puis sa mort, qui va permettre � David, image de la personne de Christ, de prendre la succession du tr�ne. La patience de David, sa modestie, sa constance lors des pers�cutions par ses ennemis, ou de ses soi-disant amis, sont des mod�les et des exemples pour l��glise et pour chacun de ses membres.Beaucoup d��l�ments de ce livre encouragent la foi, l�esp�rance et la patience du croyant, lors de sa souffrance. On y trouve �galement bon nombre de conseils et d�avertissements solennels.
* Elkana et sa famille. (1-8)
La pri�re d�Anne. (9-18)
Anne pr�sente Samuel devant l��ternel. (19-28)
(1-8)
Elkana, par ses sacrifices � l��ternel, adorait Ce dernier avec fid�lit�, malgr� le triste probl�me familial d�Anne, son �pouse. Si les d�votions d�une famille ne parviennent pas � mettre un terme aux divisions qui peuvent y r�gner, ces difficult�s finissent par prendre le dessus, et stopper ainsi, tout �lan de pi�t�. Le fait de manifester peu d�amour envers un membre de notre famille, � cause de son infirmit� incurable, s�oppose en fait aux pr�ceptes divins et ne fait qu�ajouter de l�amertume � celui qui est �prouv�. Il faut �tre vraiment pervers pour oser chagriner, non sans plaisir, ceux qui ont l�esprit afflig� et qui sont dans le tracas, en les mettant de mauvaise humeur. Nous devons porter le fardeau des autres et non pas l�alourdir�! Anne ne pouvait pas supporter de remarque au sujet de sa st�rilit�. Ceux qui sont �nerv�s ou toujours pr�ts � se moquer des autres, nuisent en fait � leur propre bien-�tre, en se privant des nombreux b�n�fices spirituels qui d�coulent de la pi�t�.
Gardon-nous, pour notre ��confort�� spirituel, de provoquer de la peine et de la tristesse � notre prochain. Cherchons plut�t � discerner ce qui peut �tre favorable � l�exercice de notre pi�t�!
1 Samuel 1:9
(9-18)
Anne priait avec larmes. Elle connaissait l�authenticit� de la Mis�ricorde divine, de Celui qui reconna�t toute �me afflig�e. Dieu nous donne la possibilit� de prier, non seulement pour faire des requ�tes qui pourront am�liorer notre bien-�tre g�n�ral, mais aussi pour mentionner les besoins et les d�sirs sp�cifiques qui nous sont � c�ur.
Anne parlait � voix basse, personne ne pouvait l�entendre. Cette attitude r�v�lait l�humilit� de son �me, sachant que Dieu conna�t le fond du c�ur humain et ses d�sirs.
�li �tait � cette �poque, juge en Isra�l, ainsi que souverain sacrificateur.
En ce qui nous concerne, il n�est pas bon de se pr�cipiter inconsid�r�ment pour r�primander notre prochain, en estimant, sans preuve tangible, qu�il est fautif. Anne n�a pas ripost� � l�accusation d��li, en cherchant par exemple � lui reprocher la mauvaise conduite de ses fils.
Quand nous sommes injustement r�primand�s, il est alors n�cessaire de redoubler d�attention quant � nos paroles, afin de ne pas pol�miquer vainement.
Anne estimait qu�elle pouvait esquiver seule, l�accusation du sacrificateur, ce que nous aurions sans doute pens� �galement. Eli �tait dispos� � reconna�tre sa propre erreur. Anne retourna chez elle, l�esprit apais�. Dans la pri�re, elle a recommand� son �me � Dieu, soutenue par Eli.
La pri�re d�un c�ur sinc�re est toujours favorable � l��me, elle manifeste un �tat de qui�tude. Personne, lorsqu�on prie, ne doit rester triste et mis�rable�: on b�n�ficie en effet des privil�ges du Tr�ne de la Gr�ce, par Celui qui nous a r�concili�s avec Dieu, J�sus-Christ�!
1 Samuel 1:19
(19-28)
Elkana, devait se d�placer avec sa famille pour offrir un sacrifice � l��ternel�; il ne partit pas pour adorer Dieu, tant qu�il ne pouvait le faire avec tous les siens rassembl�s.
Quand les hommes sont press�s de partir en voyage, ou de traiter une affaire, sans se pr�occuper d�adorer Dieu au pr�alable, ils courent le risque de ne pas b�n�ficier de Sa pr�sence et de Ses b�n�dictions, tout au long de leur p�riple. Bien qu�elle fut toujours dispos�e � se rendre � la Maison de l��ternel, Anne sollicita son mari de pouvoir rester chez elle.
Ceux qui ne peuvent assister aux c�r�monies officielles, � cause des soins qu�ils doivent assurer � leurs jeunes enfants, peuvent se r�conforter par cet exemple, et croire, que s�ils accomplissent ce devoir l��me en paix, Dieu, dans Sa Gr�ce, saura les accepter et les b�nir.
Anne a pr�sent� son enfant devant l��ternel, dans un esprit de reconnaissance, pour Sa bont� et Sa r�ponse � la pri�re. Quelles que soient nos offrandes � Dieu, elles ne sont que le r�sultat de ce que nous Lui avons d�abord demand� et re�u de Lui. Tous les dons que nous pouvons faire au Seigneur ne sont en fait que des ��cadeaux�� qu�Il nous a d�j� faits�!
Le jeune Samuel a montr� tr�s t�t les signes d�une r�elle pi�t�. On devrait enseigner aux enfants, d�s leur plus jeune �ge, � adorer Dieu. Leurs parents devraient les instruire ainsi, en les menant dans les voies du Seigneur et en les incitant � pers�v�rer dans cette direction, du mieux qu�ils peuvent. Dieu, dans Sa bont�, les acceptera toujours, et les fera progresser spirituellement.