* Sa�l est envoy� pour d�truire Amalek. (1-9) Sa�l tente d�expliquer sa conduite. (10-23) La fausse humiliation de Sa�l. (24-31) Agag mis � mort, Samuel et Sa�l se s�parent. (32-35) (1-9)
La sentence de condamnation contre les Amal�cites �tait pr�vue depuis longtemps, Exode�17:14; Deut�ronome�25:19, mais ils furent �pargn�s tant que la nature de leurs p�ch�s n�avait pas atteint son comble.
Nous pouvons �tre convaincus que le Seigneur agit avec Justice envers tous. L��vocation de la bont� exerc�e par les anc�tres des K�niens, en faveur des fils d�Isra�l, alors que l��ternel punissait les Amal�cites, a manifest� la Droiture divine dans ce cas.
Il est dangereux de se trouver en compagnie des ennemis de Dieu, et c�est notre devoir, comme notre int�r�t, de nous s�parer d�eux, de peur que nous ne soyons m�l�s � leurs p�ch�s et aux fl�aux que le ciel leur fait subir, Apocalypse�18:4.
Le commandement de l��ternel �tait cat�gorique, en fait, il mettait � l��preuve l�ob�issance de Sa�l�; la conduite de ce dernier refl�tait manifestement son orgueil et sa r�bellion contre Dieu. Sa�l ne d�truisit chez les Amal�cites, que ce qui �tait mis�rable et ch�tif, mais �pargna ce qui �tait bon�: il s�opposait ainsi aux prescriptions et � la Justice divines.
1 Samuel 15:10
(10-23)
La repentance devant Dieu n�est pas une simple modification d�intention, ce doit �tre aussi un changement de vie. Sa�l n�a pas ex�cut� les prescriptions de l��ternel. Ce Dernier annonce en effet�: ��Il s�est d�tourn� de Moi��. Par cette attitude, Sa�l fit de Dieu son ennemi.
Samuel, malgr� tout, passa toute une nuit en pri�re pour plaider en faveur de Sa�l.
Les croyants �prouvent de la peine en voyant les p�cheurs rejeter Dieu�: ce Dernier ne d�sire pas leur perte et nous devrions d�ailleurs, avoir la m�me attitude � leur �gard. Sa�l vanta son ob�issance � Dieu, aupr�s du proph�te. Les p�cheurs pensent qu�en se justifiant eux-m�mes, ils peuvent ainsi �chapper � la Justice du Seigneur.
Le bruit que faisait le b�tail captur� aux Amal�cites, �tait comme la ��rouille de l�argent��, Jacques�5:3?: il �tait un v�ritable t�moin � charge contre Sa�l.
Beaucoup se vantent de leur ob�issance aux commandements divins�! Cela r�v�le en fait leur appartenance � la chair, leur amour du monde, leur �tat d�esprit �troit et belliqueux, ainsi que leur n�gligence de la d�votion, v�ritables t�moins de leur vraie nature. Remarquez quelle est la racine de la convoitise et la culpabilit� que procure le p�ch�: ce dernier est � l�origine de tout ce qui est mauvais aux yeux du Seigneur�; l�iniquit� est synonyme de d�sob�issance�: ��pourquoi n�as-tu pas �cout� la voix de l��ternel�� (verset 19)�?
Le c�ur charnel est trompeur, comme l��tait celui de Sa�l, qui pensait pouvoir �chapper aux commandements divins en accomplissant ce qui lui plaisait.
Il est difficile de convaincre les enfants de leur insubordination. Une ob�issance humble, sinc�re, et enti�re � la volont� divine, est plus agr�able au Seigneur que tous nos sacrifices personnels ou diverses offrandes. Dieu est plus honor� et glorifi� par l�ob�issance, que par le sacrifice. Il est beaucoup plus facile d�apporter en sacrifice � Dieu, un b�uf ou un agneau, que de soumettre chacune de nos pens�es � la volont� divine, dans un sentiment de parfaite ob�issance. Ceux qui refusent de se soumettre � l�autorit� et � la volont� divines, seront incapables et indignes de diriger les autres�!
1 Samuel 15:24
(24-31)
Il y avait plusieurs signes d�hypocrisie dans le repentir de Sa�l�:
- Il implora uniquement Samuel, et semblait se pr�occuper de son avis, et de gagner sa faveur.- Il tenta de se disculper, m�me en admettant sa faute, ce qui n�est jamais la voie de la vraie repentance.
- Tous ses efforts tendaient � sauver sa r�putation, et � pr�server son int�r�t � r�gner sur le peuple.
Les hommes sont inconstants et changent souvent d�avis, ce qui ne peut que les affaiblir et leur faire manquer leurs objectifs�: c�est alors que l�impr�visible se produit, contrecarrant tous leurs plans. Mais la marche avec Dieu ne va pas dans ce sens�: la ��Force d�Isra�l�� (l��ternel) ne faillira jamais�!
1 Samuel 15:32
(32-35)
Beaucoup pensent que la peine occasionn�e par la mort d��tres chers, finit malgr� tout, par s�estomper assez rapidement�; ils essaient d�oublier volontairement ce moment tragique, encore pr�sent dans leur m�moire.
Samuel appela Agag, pour lui rappeler les fautes commises par ce dernier�: le roi d�Amalek fut en effet anim� par la m�me cruaut� que ses anc�tres, et devait en toute justice, en subir les cons�quences. Sa�l sembla rester indiff�rent au m�contentement divin, relatif � cette affaire, malgr� le fait que Samuel pria jour et nuit en sa faveur. Il en �tait de m�me pour J�rusalem, qui se croyait en s�curit�, alors que Christ pleurait � son sujet�!
D�sirons-nous vraiment accomplir int�gralement la volont� de Dieu�? Tournons-nous vers Lui, non pas de mani�re ��artificielle��, mais en toute sinc�rit�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Samuel 15". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/1-samuel-15.html. 1706.
versets 1-35
1 Samuel 15:1
* Sa�l est envoy� pour d�truire Amalek. (1-9)
Sa�l tente d�expliquer sa conduite. (10-23)
La fausse humiliation de Sa�l. (24-31)
Agag mis � mort, Samuel et Sa�l se s�parent. (32-35)
(1-9)
La sentence de condamnation contre les Amal�cites �tait pr�vue depuis longtemps, Exode�17:14; Deut�ronome�25:19, mais ils furent �pargn�s tant que la nature de leurs p�ch�s n�avait pas atteint son comble.
Nous pouvons �tre convaincus que le Seigneur agit avec Justice envers tous. L��vocation de la bont� exerc�e par les anc�tres des K�niens, en faveur des fils d�Isra�l, alors que l��ternel punissait les Amal�cites, a manifest� la Droiture divine dans ce cas.
Il est dangereux de se trouver en compagnie des ennemis de Dieu, et c�est notre devoir, comme notre int�r�t, de nous s�parer d�eux, de peur que nous ne soyons m�l�s � leurs p�ch�s et aux fl�aux que le ciel leur fait subir, Apocalypse�18:4.
Le commandement de l��ternel �tait cat�gorique, en fait, il mettait � l��preuve l�ob�issance de Sa�l�; la conduite de ce dernier refl�tait manifestement son orgueil et sa r�bellion contre Dieu. Sa�l ne d�truisit chez les Amal�cites, que ce qui �tait mis�rable et ch�tif, mais �pargna ce qui �tait bon�: il s�opposait ainsi aux prescriptions et � la Justice divines.
1 Samuel 15:10
(10-23)
La repentance devant Dieu n�est pas une simple modification d�intention, ce doit �tre aussi un changement de vie. Sa�l n�a pas ex�cut� les prescriptions de l��ternel. Ce Dernier annonce en effet�: ��Il s�est d�tourn� de Moi��. Par cette attitude, Sa�l fit de Dieu son ennemi.
Samuel, malgr� tout, passa toute une nuit en pri�re pour plaider en faveur de Sa�l.
Les croyants �prouvent de la peine en voyant les p�cheurs rejeter Dieu�: ce Dernier ne d�sire pas leur perte et nous devrions d�ailleurs, avoir la m�me attitude � leur �gard. Sa�l vanta son ob�issance � Dieu, aupr�s du proph�te. Les p�cheurs pensent qu�en se justifiant eux-m�mes, ils peuvent ainsi �chapper � la Justice du Seigneur.
Le bruit que faisait le b�tail captur� aux Amal�cites, �tait comme la ��rouille de l�argent��, Jacques�5:3?: il �tait un v�ritable t�moin � charge contre Sa�l.
Beaucoup se vantent de leur ob�issance aux commandements divins�! Cela r�v�le en fait leur appartenance � la chair, leur amour du monde, leur �tat d�esprit �troit et belliqueux, ainsi que leur n�gligence de la d�votion, v�ritables t�moins de leur vraie nature. Remarquez quelle est la racine de la convoitise et la culpabilit� que procure le p�ch�: ce dernier est � l�origine de tout ce qui est mauvais aux yeux du Seigneur�; l�iniquit� est synonyme de d�sob�issance�: ��pourquoi n�as-tu pas �cout� la voix de l��ternel�� (verset 19)�?
Le c�ur charnel est trompeur, comme l��tait celui de Sa�l, qui pensait pouvoir �chapper aux commandements divins en accomplissant ce qui lui plaisait.
Il est difficile de convaincre les enfants de leur insubordination. Une ob�issance humble, sinc�re, et enti�re � la volont� divine, est plus agr�able au Seigneur que tous nos sacrifices personnels ou diverses offrandes. Dieu est plus honor� et glorifi� par l�ob�issance, que par le sacrifice. Il est beaucoup plus facile d�apporter en sacrifice � Dieu, un b�uf ou un agneau, que de soumettre chacune de nos pens�es � la volont� divine, dans un sentiment de parfaite ob�issance. Ceux qui refusent de se soumettre � l�autorit� et � la volont� divines, seront incapables et indignes de diriger les autres�!
1 Samuel 15:24
(24-31)
Il y avait plusieurs signes d�hypocrisie dans le repentir de Sa�l�:
- Il implora uniquement Samuel, et semblait se pr�occuper de son avis, et de gagner sa faveur.- Il tenta de se disculper, m�me en admettant sa faute, ce qui n�est jamais la voie de la vraie repentance.
- Tous ses efforts tendaient � sauver sa r�putation, et � pr�server son int�r�t � r�gner sur le peuple.
Les hommes sont inconstants et changent souvent d�avis, ce qui ne peut que les affaiblir et leur faire manquer leurs objectifs�: c�est alors que l�impr�visible se produit, contrecarrant tous leurs plans. Mais la marche avec Dieu ne va pas dans ce sens�: la ��Force d�Isra�l�� (l��ternel) ne faillira jamais�!
1 Samuel 15:32
(32-35)
Beaucoup pensent que la peine occasionn�e par la mort d��tres chers, finit malgr� tout, par s�estomper assez rapidement�; ils essaient d�oublier volontairement ce moment tragique, encore pr�sent dans leur m�moire.
Samuel appela Agag, pour lui rappeler les fautes commises par ce dernier�: le roi d�Amalek fut en effet anim� par la m�me cruaut� que ses anc�tres, et devait en toute justice, en subir les cons�quences. Sa�l sembla rester indiff�rent au m�contentement divin, relatif � cette affaire, malgr� le fait que Samuel pria jour et nuit en sa faveur. Il en �tait de m�me pour J�rusalem, qui se croyait en s�curit�, alors que Christ pleurait � son sujet�!
D�sirons-nous vraiment accomplir int�gralement la volont� de Dieu�? Tournons-nous vers Lui, non pas de mani�re ��artificielle��, mais en toute sinc�rit�!