* La mort de Samuel. (1) La requ�te David�; le refus d�sobligeant de Nabal. (2-11) David a l�intention de d�truire Nabal. (12-17) Abiga�l offre un pr�sent � David. (18-31) David accueille favorablement Abiga�l, Nabal meurt. (32-39) David �pouse Abiga�l. (39-44) (1)
Tous les enfants d�Isra�l se lament�rent, avec juste raison, de la mort de Samuel. Ce dernier priait quotidiennement pour eux.
Ceux qui assistent aux obs�ques de fid�les serviteurs de Dieu, sans ressentir la moindre tristesse, ont vraiment un c�ur rebelle�: il est triste de n��prouver aucune peine pour la perte de ceux qui ont pri� pour nous et qui nous ont enseign� les voies du Seigneur.
1 Samuel 25:2
(2-11)
Nous n�aurions jamais entendu parler de Nabal, si rien ne s��tait pass� entre lui et David. L��tymologie de ��Nabal�� est remarquable�: ce nom signifie ��imb�cile��.
Les richesses tendent � �lever ��artificiellement�� les hommes, aux yeux du monde�; mais en �tant objectif, on d�couvre que Nabal avait un niveau de vie relativement moyen. Il n�avait aucun renom, aucune honn�tet�; il �tait grossier, souvent maussade et de mauvaise humeur�; il �tait dur en affaires, m�chant, accablant les autres�; c��tait un homme sans scrupule, parvenant � ses fins par la fraude et la violence.
Que de difficult�s avons-nous pour �valuer les vraies ��valeurs�� de ce monde�! D�un c�t� nous voyons une profusion de ��Nabal�� grossiers, et de l�autre, des ��David��, ne cherchant qu�� accomplir le bien, avec difficult�! David fit rappeler par ses messagers, la bonne fa�on dont il avait trait� les bergers de Nabal. Consid�rant la d�tresse, les dettes, le m�contentement et la p�nurie auxquels les hommes de David �taient expos�s, il �tait possible d�annoncer que ce dernier les avait gard�s de se livrer au pillage. Nabal resta sur son ent�tement, comme les avares savent si bien le faire�: malgr� la demande qu�il re�ut, il tenait � garder ce qu�il poss�dait par tous les moyens, persuad� que son p�ch� d�avarice serait masqu� par la soi-disant mauvaise conduite des serviteurs de David. Mais Dieu n��tait pas dupe�!
Que cette triste attitude nous aide � supporter patiemment les m�disances et les reproches �ventuels auxquels nous pourrions �tres expos�s. Ce genre de situation se rencontre h�las ici-bas, m�me � l�encontre des personnes pleines de bont�.
Nabal insista beaucoup trop sur le fait que tous ses biens, et en particulier, ceux de sa table, lui appartenaient. N��tait-il pas ma�tre de la gestion de ses richesses�?
Nous sommes fautifs, quand nous pensons �tre les ��seigneurs absolus�� de nos possessions, pouvant en disposer comme bon nous semble. En fait, nous ne sommes que les administrateurs de nos biens, et nous devons employer ce que nous poss�dons, selon la volont� du Seigneur, en nous rappelant que rien ne nous appartient vraiment dans tout ce qu�Il nous a confi�!
1 Samuel 25:12
(12-17)
Parfois, Dieu est bon, m�me envers celui qui est m�chant et qui manque de reconnaissance pour ce qu�il poss�de�; pourquoi n�aurions-nous pas la m�me attitude�?
David �tait d�termin� � d�truire Nabal, et tout ce qui lui appartenait. �tait-ce bien l� dans ses habitudes�? N�avait-il pas appris suffisamment � supporter l�affliction, � �tre patient, et � ne pas tomber dans le pi�ge que lui tendaient ses passions�?
David fut � maintes reprises, calme et pr�venant, mais cette fois, il �tait anim� d�une terrible ardeur, cherchant � d�truire toute la famille de Nabal.
Dans quel triste �tat peut se trouver le c�ur du meilleur des hommes, quand Dieu le laisse ainsi, livr� � lui-m�me�! Que cela nous incite � prier de la sorte�: ��Seigneur, pr�serve nous de tomber dans la tentation���!
1 Samuel 25:18
(18-31)
Par un simple cadeau, Abiga�l se r�concilia avec David, suite au pr�c�dent refus de Nabal. Abiga�l s�approcha de David, dans un esprit de soumission. Dans les disputes, le fait de c�der � l�opposant, apaise souvent les graves offenses que l�on aurait pu lui occasionner. Abiga�l se repentit devant David, tout en lui demandant une certaine indulgence�: elle ne pouvait pas excuser la conduite odieuse de son mari. Elle ne s�appuyait pas, pour convaincre David, sur sa propre force de persuasion, mais sur la Gr�ce divine, sachant que Dieu l�aiderait, dans sa Toute Puissance. Elle dit � David que ce serait s�abaisser que de se venger sur un ennemi aussi faible et ignoble que Nabal, qui, pour sa part ne lui accorderait d�ailleurs aucune indulgence�: la meilleure solution consistait � le laisser et � ne lui faire aucun mal. Elle discernait la destin�e illustre que David allait conna�tre, malgr� ses ennuis du temps pr�sent�: ��Dieu pr�servera ta vie�; il serait vraiment injuste de faire mourir inutilement un homme, en particulier s�il fait partie du peuple de Dieu��.
Abiga�l garda en dernier recours, cet argument, pour convaincre David�: plus il renoncerait � son ent�tement, plus il aurait la conscience en paix et le repos de l��me.
Beaucoup se vengent, domin�s par la col�re, et regrettant plus tard, mille fois leur geste. Le plaisir de cette vengeance se transforme alors rapidement en amertume.
Quand nous sommes tent�s de p�cher, il nous faut consid�rer d�abord, quelle sera la suite des �v�nements�!
1 Samuel 25:32
(32-39)
David remercia l��ternel pour Sa merveilleuse r�ponse, �vitant ainsi au futur roi de p�cher, en portant la main sur Nabal. Quelles que soient les personnes qui peuvent nous rencontrer dans le but de nous conseiller, de nous donner la direction � suivre, le r�confort, la prudence, voire des r�primandes pertinentes, nous devons discerner en elles, une d�marche divine. Nous devrions �tre tr�s reconnaissants pour la merveilleuse Providence, qui nous met en garde de commettre le p�ch�. La plupart des personnes pensent qu�il est suffisant d�entendre patiemment les avertissements de la Parole�; mais bien peu, h�las, accepteront ces avertissements dans un esprit de reconnaissance, louant Celui qui, dans Sa Gr�ce, les envoie.
Plus nous sommes pr�ts � commettre le p�ch�, plus la Gr�ce tente de nous en dissuader�: les p�cheurs sont souvent le plus en s�curit� quand ils fr�lent de pr�s le danger.
Nabal �tait compl�tement ivre. Il portait bien son nom, qui signifiait ��l�imb�cile���: il ne savait pas jouir de l�abondance de ses biens, sans toutefois en abuser�; il ne savait pas �tre agr�able envers ses amis, sans s�abaisser de fa�on bestiale. Il n�y a rien de plus �vident que l�ivrognerie, pour r�v�ler le peu de sagesse d�un homme�: cette calamit� arrive m�me � d�truire le peu que l�on puisse poss�der. Quel changement trouvait-on chez cet homme, le lendemain matin�! Son c�ur, qui durant la nuit, s��gayait avec du vin, devint le jour suivant, lourd comme pierre�; le rire des imb�ciles s�efface aussi rapidement que les illusions des plaisirs charnels�; la fin de cette nuit de gaiet� fut bien sombre et p�nible. Les ivrognes sont toujours tristes au sortir de leur �bri�t�. Environ dix jours plus tard, l��ternel frappa Nabal, et le fit mourir. David remercia Dieu pour l�avoir gard� de massacrer Nabal.
La douleur que l�on rencontre ici-bas, l�orgueil, et une conscience interpell�e, ternissent parfois les joies de celui qui abuse des plaisirs, et s�parent l�homme avare de ses richesses�; mais, le Seigneur finit par frapper de mort ces hommes, quand bon Lui semble, par le moyen de Son choix.
1 Samuel 25:39
(39-44)
Abiga�l �tait persuad�e que David deviendrait le futur roi d�Isra�l�; elle avait une estime consid�rable pour lui, au vu de sa pi�t� et de son excellent caract�re. Elle pensait que sa proposition de mariage avec David �tait tout � fait convenable et avantageuse pour elle, malgr� les difficult�s qu�elle venait de traverser. Avec une grande humilit�, et sans aucun scrupule, selon les coutumes de cette �poque, elle s�engagea dans cette demande, voulant partager avec son futur mari, ses joies comme ses �preuves.
Ceux qui s�approchent de Christ, doivent �tre dispos�s � souffrir avec Lui, pouvant �tre persuad�s que plus tard, ils r�gneront avec Lui.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Samuel 25". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/1-samuel-25.html. 1706.
versets 1-44
1 Samuel 25:1
* La mort de Samuel. (1)
La requ�te David�; le refus d�sobligeant de Nabal. (2-11)
David a l�intention de d�truire Nabal. (12-17)
Abiga�l offre un pr�sent � David. (18-31)
David accueille favorablement Abiga�l, Nabal meurt. (32-39)
David �pouse Abiga�l. (39-44)
(1)
Tous les enfants d�Isra�l se lament�rent, avec juste raison, de la mort de Samuel. Ce dernier priait quotidiennement pour eux.
Ceux qui assistent aux obs�ques de fid�les serviteurs de Dieu, sans ressentir la moindre tristesse, ont vraiment un c�ur rebelle�: il est triste de n��prouver aucune peine pour la perte de ceux qui ont pri� pour nous et qui nous ont enseign� les voies du Seigneur.
1 Samuel 25:2
(2-11)
Nous n�aurions jamais entendu parler de Nabal, si rien ne s��tait pass� entre lui et David. L��tymologie de ��Nabal�� est remarquable�: ce nom signifie ��imb�cile��.
Les richesses tendent � �lever ��artificiellement�� les hommes, aux yeux du monde�; mais en �tant objectif, on d�couvre que Nabal avait un niveau de vie relativement moyen. Il n�avait aucun renom, aucune honn�tet�; il �tait grossier, souvent maussade et de mauvaise humeur�; il �tait dur en affaires, m�chant, accablant les autres�; c��tait un homme sans scrupule, parvenant � ses fins par la fraude et la violence.
Que de difficult�s avons-nous pour �valuer les vraies ��valeurs�� de ce monde�! D�un c�t� nous voyons une profusion de ��Nabal�� grossiers, et de l�autre, des ��David��, ne cherchant qu�� accomplir le bien, avec difficult�! David fit rappeler par ses messagers, la bonne fa�on dont il avait trait� les bergers de Nabal. Consid�rant la d�tresse, les dettes, le m�contentement et la p�nurie auxquels les hommes de David �taient expos�s, il �tait possible d�annoncer que ce dernier les avait gard�s de se livrer au pillage. Nabal resta sur son ent�tement, comme les avares savent si bien le faire�: malgr� la demande qu�il re�ut, il tenait � garder ce qu�il poss�dait par tous les moyens, persuad� que son p�ch� d�avarice serait masqu� par la soi-disant mauvaise conduite des serviteurs de David. Mais Dieu n��tait pas dupe�!
Que cette triste attitude nous aide � supporter patiemment les m�disances et les reproches �ventuels auxquels nous pourrions �tres expos�s. Ce genre de situation se rencontre h�las ici-bas, m�me � l�encontre des personnes pleines de bont�.
Nabal insista beaucoup trop sur le fait que tous ses biens, et en particulier, ceux de sa table, lui appartenaient. N��tait-il pas ma�tre de la gestion de ses richesses�?
Nous sommes fautifs, quand nous pensons �tre les ��seigneurs absolus�� de nos possessions, pouvant en disposer comme bon nous semble. En fait, nous ne sommes que les administrateurs de nos biens, et nous devons employer ce que nous poss�dons, selon la volont� du Seigneur, en nous rappelant que rien ne nous appartient vraiment dans tout ce qu�Il nous a confi�!
1 Samuel 25:12
(12-17)
Parfois, Dieu est bon, m�me envers celui qui est m�chant et qui manque de reconnaissance pour ce qu�il poss�de�; pourquoi n�aurions-nous pas la m�me attitude�?
David �tait d�termin� � d�truire Nabal, et tout ce qui lui appartenait. �tait-ce bien l� dans ses habitudes�? N�avait-il pas appris suffisamment � supporter l�affliction, � �tre patient, et � ne pas tomber dans le pi�ge que lui tendaient ses passions�?
David fut � maintes reprises, calme et pr�venant, mais cette fois, il �tait anim� d�une terrible ardeur, cherchant � d�truire toute la famille de Nabal.
Dans quel triste �tat peut se trouver le c�ur du meilleur des hommes, quand Dieu le laisse ainsi, livr� � lui-m�me�! Que cela nous incite � prier de la sorte�: ��Seigneur, pr�serve nous de tomber dans la tentation���!
1 Samuel 25:18
(18-31)
Par un simple cadeau, Abiga�l se r�concilia avec David, suite au pr�c�dent refus de Nabal. Abiga�l s�approcha de David, dans un esprit de soumission. Dans les disputes, le fait de c�der � l�opposant, apaise souvent les graves offenses que l�on aurait pu lui occasionner. Abiga�l se repentit devant David, tout en lui demandant une certaine indulgence�: elle ne pouvait pas excuser la conduite odieuse de son mari. Elle ne s�appuyait pas, pour convaincre David, sur sa propre force de persuasion, mais sur la Gr�ce divine, sachant que Dieu l�aiderait, dans sa Toute Puissance. Elle dit � David que ce serait s�abaisser que de se venger sur un ennemi aussi faible et ignoble que Nabal, qui, pour sa part ne lui accorderait d�ailleurs aucune indulgence�: la meilleure solution consistait � le laisser et � ne lui faire aucun mal. Elle discernait la destin�e illustre que David allait conna�tre, malgr� ses ennuis du temps pr�sent�: ��Dieu pr�servera ta vie�; il serait vraiment injuste de faire mourir inutilement un homme, en particulier s�il fait partie du peuple de Dieu��.
Abiga�l garda en dernier recours, cet argument, pour convaincre David�: plus il renoncerait � son ent�tement, plus il aurait la conscience en paix et le repos de l��me.
Beaucoup se vengent, domin�s par la col�re, et regrettant plus tard, mille fois leur geste. Le plaisir de cette vengeance se transforme alors rapidement en amertume.
Quand nous sommes tent�s de p�cher, il nous faut consid�rer d�abord, quelle sera la suite des �v�nements�!
1 Samuel 25:32
(32-39)
David remercia l��ternel pour Sa merveilleuse r�ponse, �vitant ainsi au futur roi de p�cher, en portant la main sur Nabal. Quelles que soient les personnes qui peuvent nous rencontrer dans le but de nous conseiller, de nous donner la direction � suivre, le r�confort, la prudence, voire des r�primandes pertinentes, nous devons discerner en elles, une d�marche divine. Nous devrions �tre tr�s reconnaissants pour la merveilleuse Providence, qui nous met en garde de commettre le p�ch�. La plupart des personnes pensent qu�il est suffisant d�entendre patiemment les avertissements de la Parole�; mais bien peu, h�las, accepteront ces avertissements dans un esprit de reconnaissance, louant Celui qui, dans Sa Gr�ce, les envoie.
Plus nous sommes pr�ts � commettre le p�ch�, plus la Gr�ce tente de nous en dissuader�: les p�cheurs sont souvent le plus en s�curit� quand ils fr�lent de pr�s le danger.
Nabal �tait compl�tement ivre. Il portait bien son nom, qui signifiait ��l�imb�cile���: il ne savait pas jouir de l�abondance de ses biens, sans toutefois en abuser�; il ne savait pas �tre agr�able envers ses amis, sans s�abaisser de fa�on bestiale. Il n�y a rien de plus �vident que l�ivrognerie, pour r�v�ler le peu de sagesse d�un homme�: cette calamit� arrive m�me � d�truire le peu que l�on puisse poss�der. Quel changement trouvait-on chez cet homme, le lendemain matin�! Son c�ur, qui durant la nuit, s��gayait avec du vin, devint le jour suivant, lourd comme pierre�; le rire des imb�ciles s�efface aussi rapidement que les illusions des plaisirs charnels�; la fin de cette nuit de gaiet� fut bien sombre et p�nible. Les ivrognes sont toujours tristes au sortir de leur �bri�t�. Environ dix jours plus tard, l��ternel frappa Nabal, et le fit mourir. David remercia Dieu pour l�avoir gard� de massacrer Nabal.
La douleur que l�on rencontre ici-bas, l�orgueil, et une conscience interpell�e, ternissent parfois les joies de celui qui abuse des plaisirs, et s�parent l�homme avare de ses richesses�; mais, le Seigneur finit par frapper de mort ces hommes, quand bon Lui semble, par le moyen de Son choix.
1 Samuel 25:39
(39-44)
Abiga�l �tait persuad�e que David deviendrait le futur roi d�Isra�l�; elle avait une estime consid�rable pour lui, au vu de sa pi�t� et de son excellent caract�re. Elle pensait que sa proposition de mariage avec David �tait tout � fait convenable et avantageuse pour elle, malgr� les difficult�s qu�elle venait de traverser. Avec une grande humilit�, et sans aucun scrupule, selon les coutumes de cette �poque, elle s�engagea dans cette demande, voulant partager avec son futur mari, ses joies comme ses �preuves.
Ceux qui s�approchent de Christ, doivent �tre dispos�s � souffrir avec Lui, pouvant �tre persuad�s que plus tard, ils r�gneront avec Lui.