* Akisch a confiance en David, la crainte de Sa�l. (1-6) Sa�l consulte une voyante, � En-Dor. (7-19) La terreur de Sa�l. (20-25) (1-6)
David ne pouvait pas refuser la demande d�Akisch, sans se mettre en danger�: ou il promettait simplement d�aider ce dernier, auquel cas, il restait plus ou moins neutre, ou il faisait une incursion chez les Isra�lites, manifestant alors de l�ingratitude et de la trahison envers son pays d�origine. S�il luttait contre Isra�l, il p�chait consid�rablement. Il lui semblait impossible de pouvoir sortir, le c�ur en paix, de cette difficult�; sa r�ponse �vasive, faite pour gagner du temps, n��tait pas digne d�un Isra�lite.
Les ennuis sont le lot des ��enfants de la d�sob�issance��. Dans sa d�tresse, Sa�l interrogea l��ternel. Il ne Le rechercha pas avec foi, il �tait mal � l�aise. Sa�l avait mis en vigueur une loi � l�encontre de ceux qui invoquaient les esprits, Exode�22:18.
Beaucoup semblent z�l�s dans leur lutte contre le p�ch�: en fait, ils ont �t� importun�s par ce dernier, mais ne se soucient aucunement de la Gloire de Dieu, et n��prouvent aucune aversion r�elle contre l�iniquit� en g�n�ral. Bon nombre de personnes critiquent le p�ch� des autres, alors qu�elles se livrent aux m�mes erreurs�!
Sa�l, par cette loi, chassera le diable hors de son royaume, tout en l�h�bergeant dans son c�ur, par sa convoitise et sa m�chancet�! Quelle sottise de sa part, de chercher ainsi � consulter une voyante, que peu de temps auparavant, il avait chass�e hors du pays�!
1 Samuel 28:7
(7-19)
Quand nous sommes sur ��le chemin du devoir��, bon nombre de penchants nous attirent de tous c�t�s, augmentant ainsi notre perplexit� et notre tentation.
Sa�l d�sira consulter une femme qui invoquait les morts�; cette pratique �tait express�ment interdite, Deut�ronome�18:11.
Quand le Seigneur semble ne pas donner de r�ponse � la pri�re, dans une vie chr�tienne normale, toute tentative d�acc�s � la sorcellerie ou � la conjuration, v�ritable ou feinte, en vue d�obtenir des informations de certaines personnes ou esprits, ne peut �tre que vaine. Nous n�avons jamais pu constater que Sa�l, lorsqu�il traversait des moments difficiles, allait chercher conseil aupr�s de Samuel, du vivant de ce dernier�; tout semblait bien se d�rouler dans la vie du roi�; mais maintenant que Samuel est mort, Sa�l r�clame sa pr�sence�!
Beaucoup de personnes ayant d�daign� ou pers�cut� les saints et les serviteurs de Dieu ici-bas, seraient heureux de les avoir ensuite � leur disposition, alors qu�ils sont maintenant dans l�au-del�.
Tous ces faits r�v�lent que le c�ur de l�homme est enclin � la fraude et � la tromperie. Bien que la voyante n�ait aucune raison personnelle de faire appara�tre Samuel, Sa�l lui en donna l�occasion. La surprise et la terreur de cette femme montr�rent que l�apparition avait un aspect peu commun et inattendu. Sa�l ayant d�daign� les avertissements solennels de Samuel, alors que ce dernier �tait encore en vie, cherchait maintenant � obtenir quelques conseils et encouragements divins�: Dieu ne pourrait-il pas en effet permettre � l��me de Son proph�te d�c�d�, d�appara�tre � Sa�l, afin de confirmer la sentence qui lui �tait r�serv�e et le sort malheureux qui l�attendait�?
L�expression, ��Toi et tes fils, vous serez avec moi��, ne signifiait pas que le roi et sa descendance conna�traient la f�licit� �ternelle�: cela d�montre au contraire avec beaucoup de solennit�, que Dieu, par le biais de l��me du proph�te Samuel, venu t�moigner du ciel, confirmait le jugement qu�il avait annonc� ici-bas, de son vivant, envers Sa�l.
1 Samuel 28:20
(20-25)
Ceux qui esp�rent recevoir de parfaits conseils et du r�confort, d�une autre provenance que celle de Dieu et de Sa Parole, doivent s�attendre � de s�rieuses d�sillusions, comme ce fut le cas pour Sa�l. Bien qu�il fut terrifi� et m�me d�sesp�r�, il n�en �tait pas pour autant humili�. Il ne confessa pas ses p�ch�s, il n�offrit aucun sacrifice, et ne pr�senta aucune supplication devant l��ternel. Il ne semble pas s��tre vraiment pr�occup� du sort de ses fils ou de son peuple�; dans son d�sespoir, il se dirigeait vers la triste fin de son r�gne.
Dieu �tablit parfois de semblables mises en garde, pour avertir les hommes de ne pas s�adonner � leurs propres convictions, et de ne pas d�daigner Sa Parole, afin que l��me du p�cheur ne suive pas ce triste exemple et puisse avoir une pens�e de repentance�! Qu�elle s�humilie devant Dieu, d�termin�e � vivre et mourir pour Lui�: Il saura alors lui donner une fin heureuse.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Samuel 28". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/1-samuel-28.html. 1706.
versets 1-25
1 Samuel 28:1
* Akisch a confiance en David, la crainte de Sa�l. (1-6)
Sa�l consulte une voyante, � En-Dor. (7-19)
La terreur de Sa�l. (20-25)
(1-6)
David ne pouvait pas refuser la demande d�Akisch, sans se mettre en danger�: ou il promettait simplement d�aider ce dernier, auquel cas, il restait plus ou moins neutre, ou il faisait une incursion chez les Isra�lites, manifestant alors de l�ingratitude et de la trahison envers son pays d�origine. S�il luttait contre Isra�l, il p�chait consid�rablement. Il lui semblait impossible de pouvoir sortir, le c�ur en paix, de cette difficult�; sa r�ponse �vasive, faite pour gagner du temps, n��tait pas digne d�un Isra�lite.
Les ennuis sont le lot des ��enfants de la d�sob�issance��. Dans sa d�tresse, Sa�l interrogea l��ternel. Il ne Le rechercha pas avec foi, il �tait mal � l�aise. Sa�l avait mis en vigueur une loi � l�encontre de ceux qui invoquaient les esprits, Exode�22:18.
Beaucoup semblent z�l�s dans leur lutte contre le p�ch�: en fait, ils ont �t� importun�s par ce dernier, mais ne se soucient aucunement de la Gloire de Dieu, et n��prouvent aucune aversion r�elle contre l�iniquit� en g�n�ral. Bon nombre de personnes critiquent le p�ch� des autres, alors qu�elles se livrent aux m�mes erreurs�!
Sa�l, par cette loi, chassera le diable hors de son royaume, tout en l�h�bergeant dans son c�ur, par sa convoitise et sa m�chancet�! Quelle sottise de sa part, de chercher ainsi � consulter une voyante, que peu de temps auparavant, il avait chass�e hors du pays�!
1 Samuel 28:7
(7-19)
Quand nous sommes sur ��le chemin du devoir��, bon nombre de penchants nous attirent de tous c�t�s, augmentant ainsi notre perplexit� et notre tentation.
Sa�l d�sira consulter une femme qui invoquait les morts�; cette pratique �tait express�ment interdite, Deut�ronome�18:11.
Quand le Seigneur semble ne pas donner de r�ponse � la pri�re, dans une vie chr�tienne normale, toute tentative d�acc�s � la sorcellerie ou � la conjuration, v�ritable ou feinte, en vue d�obtenir des informations de certaines personnes ou esprits, ne peut �tre que vaine. Nous n�avons jamais pu constater que Sa�l, lorsqu�il traversait des moments difficiles, allait chercher conseil aupr�s de Samuel, du vivant de ce dernier�; tout semblait bien se d�rouler dans la vie du roi�; mais maintenant que Samuel est mort, Sa�l r�clame sa pr�sence�!
Beaucoup de personnes ayant d�daign� ou pers�cut� les saints et les serviteurs de Dieu ici-bas, seraient heureux de les avoir ensuite � leur disposition, alors qu�ils sont maintenant dans l�au-del�.
Tous ces faits r�v�lent que le c�ur de l�homme est enclin � la fraude et � la tromperie. Bien que la voyante n�ait aucune raison personnelle de faire appara�tre Samuel, Sa�l lui en donna l�occasion. La surprise et la terreur de cette femme montr�rent que l�apparition avait un aspect peu commun et inattendu. Sa�l ayant d�daign� les avertissements solennels de Samuel, alors que ce dernier �tait encore en vie, cherchait maintenant � obtenir quelques conseils et encouragements divins�: Dieu ne pourrait-il pas en effet permettre � l��me de Son proph�te d�c�d�, d�appara�tre � Sa�l, afin de confirmer la sentence qui lui �tait r�serv�e et le sort malheureux qui l�attendait�?
L�expression, ��Toi et tes fils, vous serez avec moi��, ne signifiait pas que le roi et sa descendance conna�traient la f�licit� �ternelle�: cela d�montre au contraire avec beaucoup de solennit�, que Dieu, par le biais de l��me du proph�te Samuel, venu t�moigner du ciel, confirmait le jugement qu�il avait annonc� ici-bas, de son vivant, envers Sa�l.
1 Samuel 28:20
(20-25)
Ceux qui esp�rent recevoir de parfaits conseils et du r�confort, d�une autre provenance que celle de Dieu et de Sa Parole, doivent s�attendre � de s�rieuses d�sillusions, comme ce fut le cas pour Sa�l. Bien qu�il fut terrifi� et m�me d�sesp�r�, il n�en �tait pas pour autant humili�. Il ne confessa pas ses p�ch�s, il n�offrit aucun sacrifice, et ne pr�senta aucune supplication devant l��ternel. Il ne semble pas s��tre vraiment pr�occup� du sort de ses fils ou de son peuple�; dans son d�sespoir, il se dirigeait vers la triste fin de son r�gne.
Dieu �tablit parfois de semblables mises en garde, pour avertir les hommes de ne pas s�adonner � leurs propres convictions, et de ne pas d�daigner Sa Parole, afin que l��me du p�cheur ne suive pas ce triste exemple et puisse avoir une pens�e de repentance�! Qu�elle s�humilie devant Dieu, d�termin�e � vivre et mourir pour Lui�: Il saura alors lui donner une fin heureuse.