- Alors que Roboam se croyait invuln�rable et ne craignait absolument pas J�roboam, il n�gligea compl�tement ses pieux engagements. Il est h�las vraiment commun, de voir des hommes, en compl�te situation de d�tresse ou de danger, voire proches de la mort, sembler vraiment pr�occup�s, en ultime recours, � servir Dieu, apr�s avoir compl�tement mis de c�t� toute manifestation pr�alable de pi�t�, avec la Mis�ricorde et la Gr�ce qui pouvaient en d�couler.
Dieu �prouva rapidement Juda, pour inciter le peuple au repentir, avant que les c�urs ne soient compl�tement endurcis. Il en est de m�me pour nous�: quand nous sommes rappel�s � l�ordre par la Providence divine, notre Dieu juste et parfait d�sire alors nous juger. Si nous nous sommes humili�s de tout c�ur, face � cette Providence, on peut dire alors que l�affliction envoy�e par le ciel, a produit son fruit�; Dieu, dans Sa Sagesse infinie, saura alors la supprimer, ou l�all�ger.
Plus on compare le service pour le Seigneur avec d�autres t�ches, plus il appara�t relativement facile � accomplir. Les r�gles inh�rentes � la mod�ration paraissent-elles difficiles � observer�? Celles qui corrigent les abus seront beaucoup plus dures�! Le service divin est synonyme de parfaite libert�; c�der � nos convoitises, par contre, �quivaut � l�esclavage.
Roboam n�a pas vraiment fait preuve d�une grande pi�t�. S�il n�a jamais totalement rejet� Dieu, son c�ur ne Le recherchait pas sp�cialement. Remarquez quel �tait son d�faut�: il n�a pas servi l��ternel, parce qu�il ne Le recherchait pas de tout c�ur. Il n�a pas pri�, comme l�a fait Salomon, pour obtenir la sagesse et la Gr�ce c�lestes�; il n�a pas consult� la Parole de Dieu, il n�a pas cherch� � suivre Ses ordonnances, ni Ses directives. Il n�a fait aucun cas de la pi�t�, parce que son c�ur n�y �tait pas dispos�, et qu�il ne cherchait pas � prendre de bonnes r�solutions � ce sujet. Il n�a fait que le mal, parce qu�il ne fut jamais r�ellement d�termin� � pratiquer le bien�!
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 2 Chronicles 12". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/2-chronicles-12.html. 1706.
versets 1-16
2 Chroniques 12:1
* Roboam, abandonne l��ternel, il est puni
- Alors que Roboam se croyait invuln�rable et ne craignait absolument pas J�roboam, il n�gligea compl�tement ses pieux engagements. Il est h�las vraiment commun, de voir des hommes, en compl�te situation de d�tresse ou de danger, voire proches de la mort, sembler vraiment pr�occup�s, en ultime recours, � servir Dieu, apr�s avoir compl�tement mis de c�t� toute manifestation pr�alable de pi�t�, avec la Mis�ricorde et la Gr�ce qui pouvaient en d�couler.
Dieu �prouva rapidement Juda, pour inciter le peuple au repentir, avant que les c�urs ne soient compl�tement endurcis. Il en est de m�me pour nous�: quand nous sommes rappel�s � l�ordre par la Providence divine, notre Dieu juste et parfait d�sire alors nous juger. Si nous nous sommes humili�s de tout c�ur, face � cette Providence, on peut dire alors que l�affliction envoy�e par le ciel, a produit son fruit�; Dieu, dans Sa Sagesse infinie, saura alors la supprimer, ou l�all�ger.
Plus on compare le service pour le Seigneur avec d�autres t�ches, plus il appara�t relativement facile � accomplir. Les r�gles inh�rentes � la mod�ration paraissent-elles difficiles � observer�? Celles qui corrigent les abus seront beaucoup plus dures�! Le service divin est synonyme de parfaite libert�; c�der � nos convoitises, par contre, �quivaut � l�esclavage.
Roboam n�a pas vraiment fait preuve d�une grande pi�t�. S�il n�a jamais totalement rejet� Dieu, son c�ur ne Le recherchait pas sp�cialement. Remarquez quel �tait son d�faut�: il n�a pas servi l��ternel, parce qu�il ne Le recherchait pas de tout c�ur. Il n�a pas pri�, comme l�a fait Salomon, pour obtenir la sagesse et la Gr�ce c�lestes�; il n�a pas consult� la Parole de Dieu, il n�a pas cherch� � suivre Ses ordonnances, ni Ses directives. Il n�a fait aucun cas de la pi�t�, parce que son c�ur n�y �tait pas dispos�, et qu�il ne cherchait pas � prendre de bonnes r�solutions � ce sujet. Il n�a fait que le mal, parce qu�il ne fut jamais r�ellement d�termin� � pratiquer le bien�!