- Un reproche�manifeste, non d�nu� de compassion, fut adress� � Asa, par un proph�te de l��ternel, concernant son alliance avec la Syrie. Dieu est attrist� quand Il constate notre manque de confiance � Son �gard, quand nous comptons sur ��un bras de chair��, plut�t que sur Sa puissance et Sa bont�. C�est de la folie que de prendre appui sur un roseau cass�, quand nous avons le Rocher �ternel, sur Lequel nous pouvons compter.
Pour convaincre Asa de sa folie, le proph�te lui montra qu�il n�y avait aucune raison, � l�inverse des hommes, de se m�fier de Dieu, Celui de qui il avait auparavant appr�ci� toute aide, dans Sa grande Puissance. Les nombreuses exp�riences que nous avons pu avoir, d�montrant la bont� divine � notre �gard, ne peuvent qu�aggraver le sentiment de reproche que Dieu ressent, face � notre manque de confiance en Sa Personne. Que le c�ur humain est trompeur�! Nous ne faisons confiance � Dieu qu�en dernier recours, quand le besoin nous oblige � nous tourner vers Lui�; mais quand nous avons d�autres moyens sur lesquels nous pouvons nous appuyer, nous avons souvent tendance � d�tourner notre c�ur en leur faveur�!
Notons le m�contentement d�Asa, suite � ce reproche. Que devient un homme, quand Dieu le laisse livr� � lui-m�me�! Celui qui a abus� de son pouvoir royal pour pers�cuter le proph�te de Dieu, a �t� livr� � lui-m�me, maltraitant ainsi ses propres sujets. Deux ans avant sa mort, Asa souffrait des pieds. Le fait d�avoir recours � des m�decins �tait tout � fait l�gitime�; mais en leur faisant une confiance exclusive, sans s�attendre � une quelconque d�livrance divine, c��tait faire preuve de folie et par voie de cons�quence, un p�ch� manifeste.
Dans toutes nos �preuves et nos douleurs, nous devons particuli�rement examiner notre propre c�ur, afin que son attitude soit trouv�e parfaite vis-�-vis de Dieu, par la foi, la patience, et l�ob�issance.
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 2 Chronicles 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/2-chronicles-16.html. 1706.
versets 1-14
2 Chroniques 16:1
* Asa cherche l�aide des Syriens, sa mort
- Un reproche�manifeste, non d�nu� de compassion, fut adress� � Asa, par un proph�te de l��ternel, concernant son alliance avec la Syrie. Dieu est attrist� quand Il constate notre manque de confiance � Son �gard, quand nous comptons sur ��un bras de chair��, plut�t que sur Sa puissance et Sa bont�. C�est de la folie que de prendre appui sur un roseau cass�, quand nous avons le Rocher �ternel, sur Lequel nous pouvons compter.
Pour convaincre Asa de sa folie, le proph�te lui montra qu�il n�y avait aucune raison, � l�inverse des hommes, de se m�fier de Dieu, Celui de qui il avait auparavant appr�ci� toute aide, dans Sa grande Puissance. Les nombreuses exp�riences que nous avons pu avoir, d�montrant la bont� divine � notre �gard, ne peuvent qu�aggraver le sentiment de reproche que Dieu ressent, face � notre manque de confiance en Sa Personne. Que le c�ur humain est trompeur�! Nous ne faisons confiance � Dieu qu�en dernier recours, quand le besoin nous oblige � nous tourner vers Lui�; mais quand nous avons d�autres moyens sur lesquels nous pouvons nous appuyer, nous avons souvent tendance � d�tourner notre c�ur en leur faveur�!
Notons le m�contentement d�Asa, suite � ce reproche. Que devient un homme, quand Dieu le laisse livr� � lui-m�me�! Celui qui a abus� de son pouvoir royal pour pers�cuter le proph�te de Dieu, a �t� livr� � lui-m�me, maltraitant ainsi ses propres sujets. Deux ans avant sa mort, Asa souffrait des pieds. Le fait d�avoir recours � des m�decins �tait tout � fait l�gitime�; mais en leur faisant une confiance exclusive, sans s�attendre � une quelconque d�livrance divine, c��tait faire preuve de folie et par voie de cons�quence, un p�ch� manifeste.
Dans toutes nos �preuves et nos douleurs, nous devons particuli�rement examiner notre propre c�ur, afin que son attitude soit trouv�e parfaite vis-�-vis de Dieu, par la foi, la patience, et l�ob�issance.