Bible Commentaries
2 Jean 1

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-13

2 Jean 1:1

* Cette deuxi�me �p�tre est en quelque sorte un r�sum� de la premi�re�; elle aborde en peu de termes, pratiquement les m�mes points.

Dans ce texte, la ��Dame �lue�� est cit�e en r�f�rence pour l��ducation vertueuse et religieuse donn�e � ses enfants�; elle est exhort�e � demeurer dans la doctrine de Christ, � pers�v�rer dans la v�rit�, et � �viter avec soin les vains enseignements des faux docteurs. Mais l�ap�tre l�implore avant tout, pour qu�elle pratique ces grands commandements, qui concernent l�amour et la charit� chr�tienne.

* L�ap�tre salue la Dame �lue et ses enfants. (1-3)
Il exprime sa joie, au vu de leur foi et leur amour. (4-6)
Il les met en garde contre les faux docteurs. (7-11)
Conclusion de l��pitre. (12, 13)
(1-3)

La pi�t� permet d�offrir des compliments sinc�res, au moyen de v�ritables expressions de respect et d�amour. Celui qui sert le Seigneur depuis de nombreuses ann�es est une personne honorable�; un responsable spirituel l�est encore plus.

Cette deuxi�me lettre de l�ap�tre est adress�e � une m�re respectable, d�origine chr�tienne, et � ses enfants�; il est bon que l��vangile soit �galement diffus� de cette mani�re, en �tant adress� � de v�n�rables personnes.

Les familles doivent �tre encourag�es et exhort�es � pratiquer leurs devoirs familiaux, dans l�amour. Ceux qui aiment la v�rit� et la pi�t �doivent aimer constater ces m�mes sentiments chez les autres�; cette dame ��Kyria, l��lue��, �tait estim�e non pas pour son rang, mais pour sa saintet�. L� o� la pi�t� demeure vraiment, elle y s�journe pour toujours�!

L�ap�tre implore Dieu le P�re et Son Fils, d�accorder la gr�ce, la faveur divine, la mis�ricorde, sources de toutes b�n�dictions. C�est en effet une gr�ce que toute b�n�diction spirituelle puisse �tre accord�e � des mortels coupables. Il en est ainsi pour la Mis�ricorde, la libre amnistie et le pardon c�leste�; ceux qui sont d�j� riches dans la Gr�ce, ont cependant besoin d�un pardon continuel.

Quelle b�n�diction en effet de vivre dans la paix, en toute tranquillit� d�esprit, avec une conscience pure, �tant r�concili�s avec Dieu, dans la prosp�rit�: tous ces �l�ments sont joints � la V�rit� et � l�Amour de ce Dernier.

2 Jean 1:4

(4-6)

�Il est bon d��tre form� de bonne heure � la pi�t�; les enfants sont des bien-aim�s au sein d�une famille, quand leurs parents veillent sur eux avec soin.

Ce fut une grande joie pour l�ap�tre de pouvoir constater que ces enfants marchaient dans les pas de leurs parents, pr�ts � diffuser l��vangile, � leur tour. Puisse Dieu vraiment b�nir de telles familles et faire que beaucoup puissent imiter leur exemple. Qu�il est agr�able de constater un tel contraste avec le grand nombre de parents qui, h�las, ont r�pandu le m�pris de la pi�t�, l�infid�lit� et le vice parmi leurs enfants�!

Notre ��marche spirituelle�� est droite et notre conversation authentique, lorsque nous nous conduisons conform�ment � l�enseignement de la Parole de Dieu.

Le commandement d�amour fraternel, parmi les chr�tiens, peut �tre consid�r� comme ��moderne��, par rapport � ce qui �tait d�clar� � l�origine, par Christ, notre Seigneur�; en fait, dans son fondement, c�est un principe biblique ancien. Cet amour est �galement b�n�fique pour notre �me, lorsque nous ob�issons aux commandements divins. La pr�voyance de r�gression spirituelle, aussi bien que d�autres apostasies, ont pouss� l�ap�tre � exalter toujours et vivement l�amour.

2 Jean 1:7

(7-11)

Les s�ducteurs et leurs mani�res d�op�rer leurs tromperies, sont d�crits dans ce texte�: on constate dans les �vangiles, leurs vaines d�marches � l�encontre de la personne ou la fonction du Seigneur J�sus.

Ces faux docteurs sont en fait des trompeurs, des s�ducteurs, et des antichrist�; ils trompent les �mes, et sapent la gloire et le royaume de Christ, notre Seigneur. Ne pensons pas qu�il soit �trange de nos jours, qu�il y ait de telles personnes, s�opposant au Nom de Christ et � Sa dignit�: il y en avait d�j� au temps des ap�tres. Plus l�on rencontre de ces personnes, avec tout leur lot de supercheries, plus les enfants de Dieu doivent rester vigilants.

Il est triste de constater que tout le merveilleux enseignement acquis dans les �glises, � ��l��cole de Christ��, puisse �tre perdu � jamais. Le moyen de gagner la pleine r�compense spirituelle est de demeurer vraiment EN Christ et de rester fid�le et constant dans l�exercice de la pi�t�, toute notre vie. Un attachement ferme � la v�rit� chr�tienne nous unit � Christ, ainsi qu�au P�re�: Ils ne sont en effet tous deux, qu�une seule et m�me Personne.

Nous devons nous d�tourner de ceux qui n�ob�issent pas � la doctrine de Christ, de ceux qui transgressent Ses commandements. Toute personne qui n�enseigne pas et ne pr�che pas cette doctrine de Christ, Le consid�rant comme le Fils de Dieu, et annon�ant que le salut qu�Il offre, �te la culpabilit� et le p�ch�, ne doit pas �tre prise en consid�ration, ni m�me �cout�e.

Cependant, pour ob�ir aux commandements du Seigneur, sachons t�moigner de la gentillesse et manifester un bon esprit envers ceux qui n�ont pas encore tout � fait les m�mes convictions spirituelles que nous, mais qui s�attachent fermement aux doctrines essentielles relatives � la Personne de Christ, en ce qui concerne l�expiation des p�ch�s et le salut.

2 Jean 1:12

(12, 13)

�L�ap�tre Jean reporte de nombreux points qui seront trait�s lors d�un futur entretien avec certaines personnes.

La plume et l�encre �taient utilis�es � l��poque pour fortifier et r�conforter les autres, mais le fait de voir directement les personnes �tait bien plus efficace�! La communion des saints doit �tre maintenue par tous les moyens�; elle doit tendre � la joie mutuelle.

Dans la communion fraternelle, nous trouvons une grande part de notre joie pr�sente, et nous pouvons en attendre toute f�licit� spirituelle �ternelle�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 2 John 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/2-john-1.html. 1706.