* La famine en Isra�l, la Sunamite r�cup�re sa terre. (1-6) Haza�l consulte �lis�e, la mort de Ben-Hadad. (7-15) Le mauvais r�gne de Joram, en Juda. (16-24) Le mauvais r�gne d�Achazia en Juda. (25-29) (1-6)
Cette Sunamite, qui avait fait preuve d�une grande bont� envers �lis�e, fut r�compens�e par la protection dont elle b�n�ficia lors de la famine. Il est sage, dans la mesure du possible, d�anticiper les effets d�un fl�au.
Quand la famine fut termin�e, cette femme quitta le pays des Philistins�; ce n��tait pas un endroit o� il faisait bon demeurer pour un Isra�lite, et elle ne devait pas y s�journer plus longtemps qu�il n��tait n�cessaire. Du temps o� elle vivait en Isra�l, elle �tait en pleine qui�tude chez les siens, et de ce fait, n�avait eu aucune occasion de parler au roi.
Il y a beaucoup d�impr�vus dans la vie, de sorte que certaines personnes ou certains �v�nements peuvent contrecarrer nos plans, et d�autres nous aider, alors que nous n�aurions m�me pas soup�onn� qu�elles puissent nous traiter favorablement.
Certains �v�nements, tout � fait mineurs, s�av�rent parfois lourds de cons�quence, comme ce fut le cas ici�: le c�ur du roi fut tout � fait dispos� � croire le r�cit de Gu�hazi. Ce dernier l�a convaincu favorablement et sa demande fut accord�e�; la vie de cette Sunamite, qui avait d�j� b�n�fici� de plusieurs miracles, fut encore b�nie�!
2 Rois 8:7
(7-15)
Parmi les divers changements d�attitude des hommes afflig�s, certains sont occasionn�s par les serviteurs de Dieu, et par l�enseignement, les conseils et les pri�res des personnes que ces individus ont parfois d�test�es et d�daign�es. Ce ne fut pas l�expression d�Haza�l qui dicta � �lis�e son devoir, mais c�est Dieu qui le lui r�v�la directement, ce qui le fit pleurer�: plus les hommes cherchent � conna�tre leur avenir, plus ils s�exposent � toutes sortes de probl�mes. Il est possible, pour un individu restant sensible aux avertissements de sa conscience, d�exprimer tout d�abord son aversion pour un p�ch�, puis de finir h�las ensuite par y c�der. Ceux qui sont de condition modeste, ne s�imaginent pas � quel point l�avidit� de la puissance et de la prosp�rit� peut �tre forte�; si jamais ces ambitieux parviennent au pouvoir, ils constateront alors combien leur c�ur est trompeur, bien plus qu�ils ne pouvaient l�imaginer au d�part�!
Le diable pousse les hommes � la ruine, en les persuadant qu�ils rencontreront la prosp�rit�, et la pratique du bien, les ��ber�ant�� ainsi de fausses illusions. La r�ponse hypocrite qu�Haza�l fit au roi �tait vraiment dangereuse�: Ben-Hadad perdit en effet l�avantage d��tre averti par le serviteur de Dieu, qui le poussait � se pr�parer � rencontrer la mort�; cela discr�ditait aussi l�annonce d��lis�e, ce dernier pouvant �tre consid�r� comme un faux proph�te. Il n�est pas du tout certain qu�Haza�l ait assassin� son ma�tre�; s�il fut malgr� tout � l�origine de sa mort, cela n��tait pas intentionnel. Mais ce serviteur de Ben-Hadad �tait en fait sournois, et l�histoire r�v�le qu�il pers�cuta ensuite Isra�l.
2 Rois 8:16
(16-24)
Ce texte nous donne une id�e g�n�rale de la m�chancet� de Joram. Son p�re, Josaphat, l�a sans aucun doute, enseign� � conna�tre v�ritablement l��ternel, mais il commit l�erreur de le marier � la fille d�Achab.
Rien de bon ne peut advenir d�une l�union avec une famille idol�tre.
2 Rois 8:25
(25-29)
Le nom que l�on porte n�est �videmment pas � l�origine de notre personnalit�, mais le fait que la famille de Josaphat empruntait des noms � celle d�Achab, ne laissait pr�sager malgr� tout, rien de bon. Les relations d�Achazia avec la famille d�Achab furent � l�origine de sa m�chancet� et de sa chute.
Quand les hommes sont � la recherche d�une �pouse, ils doivent en fait, garder � l�esprit qu�ils choisissent en m�me temps, la m�re de leurs enfants. La Providence divine dirigea alors le cours des �v�nements�: Achazia, au comble de son iniquit�, devait �tre s�par� de la maison d�Achab.
Ceux qui partagent la vie des p�cheurs, doivent s�attendre � subir leurs fl�aux. Que toutes les tourmentes, les �preuves, et les m�chancet�s de ce monde, nous incitent s�rieusement � rechercher l�int�r�t du salut en Christ�?!
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 2 Kings 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/2-kings-8.html. 1706.
versets 1-29
2 Rois 8:1
* La famine en Isra�l, la Sunamite r�cup�re sa terre. (1-6)
Haza�l consulte �lis�e, la mort de Ben-Hadad. (7-15)
Le mauvais r�gne de Joram, en Juda. (16-24)
Le mauvais r�gne d�Achazia en Juda. (25-29)
(1-6)
Cette Sunamite, qui avait fait preuve d�une grande bont� envers �lis�e, fut r�compens�e par la protection dont elle b�n�ficia lors de la famine. Il est sage, dans la mesure du possible, d�anticiper les effets d�un fl�au.
Quand la famine fut termin�e, cette femme quitta le pays des Philistins�; ce n��tait pas un endroit o� il faisait bon demeurer pour un Isra�lite, et elle ne devait pas y s�journer plus longtemps qu�il n��tait n�cessaire. Du temps o� elle vivait en Isra�l, elle �tait en pleine qui�tude chez les siens, et de ce fait, n�avait eu aucune occasion de parler au roi.
Il y a beaucoup d�impr�vus dans la vie, de sorte que certaines personnes ou certains �v�nements peuvent contrecarrer nos plans, et d�autres nous aider, alors que nous n�aurions m�me pas soup�onn� qu�elles puissent nous traiter favorablement.
Certains �v�nements, tout � fait mineurs, s�av�rent parfois lourds de cons�quence, comme ce fut le cas ici�: le c�ur du roi fut tout � fait dispos� � croire le r�cit de Gu�hazi. Ce dernier l�a convaincu favorablement et sa demande fut accord�e�; la vie de cette Sunamite, qui avait d�j� b�n�fici� de plusieurs miracles, fut encore b�nie�!
2 Rois 8:7
(7-15)
Parmi les divers changements d�attitude des hommes afflig�s, certains sont occasionn�s par les serviteurs de Dieu, et par l�enseignement, les conseils et les pri�res des personnes que ces individus ont parfois d�test�es et d�daign�es. Ce ne fut pas l�expression d�Haza�l qui dicta � �lis�e son devoir, mais c�est Dieu qui le lui r�v�la directement, ce qui le fit pleurer�: plus les hommes cherchent � conna�tre leur avenir, plus ils s�exposent � toutes sortes de probl�mes. Il est possible, pour un individu restant sensible aux avertissements de sa conscience, d�exprimer tout d�abord son aversion pour un p�ch�, puis de finir h�las ensuite par y c�der. Ceux qui sont de condition modeste, ne s�imaginent pas � quel point l�avidit� de la puissance et de la prosp�rit� peut �tre forte�; si jamais ces ambitieux parviennent au pouvoir, ils constateront alors combien leur c�ur est trompeur, bien plus qu�ils ne pouvaient l�imaginer au d�part�!
Le diable pousse les hommes � la ruine, en les persuadant qu�ils rencontreront la prosp�rit�, et la pratique du bien, les ��ber�ant�� ainsi de fausses illusions. La r�ponse hypocrite qu�Haza�l fit au roi �tait vraiment dangereuse�: Ben-Hadad perdit en effet l�avantage d��tre averti par le serviteur de Dieu, qui le poussait � se pr�parer � rencontrer la mort�; cela discr�ditait aussi l�annonce d��lis�e, ce dernier pouvant �tre consid�r� comme un faux proph�te. Il n�est pas du tout certain qu�Haza�l ait assassin� son ma�tre�; s�il fut malgr� tout � l�origine de sa mort, cela n��tait pas intentionnel. Mais ce serviteur de Ben-Hadad �tait en fait sournois, et l�histoire r�v�le qu�il pers�cuta ensuite Isra�l.
2 Rois 8:16
(16-24)
Ce texte nous donne une id�e g�n�rale de la m�chancet� de Joram. Son p�re, Josaphat, l�a sans aucun doute, enseign� � conna�tre v�ritablement l��ternel, mais il commit l�erreur de le marier � la fille d�Achab.
Rien de bon ne peut advenir d�une l�union avec une famille idol�tre.
2 Rois 8:25
(25-29)
Le nom que l�on porte n�est �videmment pas � l�origine de notre personnalit�, mais le fait que la famille de Josaphat empruntait des noms � celle d�Achab, ne laissait pr�sager malgr� tout, rien de bon. Les relations d�Achazia avec la famille d�Achab furent � l�origine de sa m�chancet� et de sa chute.
Quand les hommes sont � la recherche d�une �pouse, ils doivent en fait, garder � l�esprit qu�ils choisissent en m�me temps, la m�re de leurs enfants. La Providence divine dirigea alors le cours des �v�nements�: Achazia, au comble de son iniquit�, devait �tre s�par� de la maison d�Achab.
Ceux qui partagent la vie des p�cheurs, doivent s�attendre � subir leurs fl�aux. Que toutes les tourmentes, les �preuves, et les m�chancet�s de ce monde, nous incitent s�rieusement � rechercher l�int�r�t du salut en Christ�?!