Les derni�res paroles de David. (1-7) Les hommes forts qui entourent David. (8-39) (1-7)
Ces paroles de David sont vraiment dignes de respect.
Que ceux qui, au terme de leur vie, ont longuement go�t� la bont� divine, et l�agr�ment de la Sagesse que le ciel communique, puissent t�moigner sur la v�racit� des promesses du Seigneur. David reconna�t que durant son existence, il a �t� dirig� par Dieu et que Son Esprit le conduisait journellement. Le roi, ainsi que d�autres piliers spirituels de la Parole, ont ��parl� et �crit��, alors qu�ils �taient conduits par l�Esprit saint. Sur de nombreux points de sa conduite, David �tait bl�mable, ayant �t�, pour sa propre part, coupable de n�gligence. Mais il �tait r�confort� par la Promesse du soutien �ternel, que Dieu lui avait annonc�e. S�appuyant sur cette derni�re, il a surtout b�n�fici� de la Mis�ricorde et de la Paix, que seul l��ternel peut donner au p�cheur qui Le consid�re comme son Sauveur et qui sait b�n�ficier de la b�n�diction promise, afin de devenir un humble serviteur, en tant que rachet�.
Les croyants sauront appr�cier �ternellement les b�n�dictions divines�; et Dieu le P�re, le Fils, et le Saint-Esprit, seront � jamais glorifi�s pour le salut offert aux �mes. Ainsi le pardon, la droiture, la gr�ce, et la vie �ternelle, �tant des dons divins, sont assur�s par J�sus-Christ. En Lui, se trouve la pl�nitude infinie de la Gr�ce et de toutes les b�n�dictions c�lestes, du moins, pour ceux qui recherchent Son salut.
Cette promesse divine faite � David, �tait � la base de son salut�; le roi connaissait si bien, d�une part, la Parole de Dieu et d�autre part, l�ampleur de son propre p�ch�, qu�il per�ut ce qui �tait n�cessaire pour obtenir le salut. Tel �tait donc son seul d�sir. Par rapport � cette perspective spirituelle, aux yeux du roi, tous les attraits terrestres n�avaient que bien peu d��clat. David �tait dispos� � les abandonner, � les faire ��mourir��, dans le but de go�ter au vrai bonheur, Psaumes�73:24-28.
Cependant, l�envergure de sa cruaut�, la faiblesse de sa foi, de son esp�rance et de son amour, �taient pour le roi une affliction et un fardeau. Sans aucun doute il aurait admis que sa propre n�gligence et son manque de g�n�rosit� en �taient la cause�; mais l�esp�rance qu�il serait bient�t rendu parfait, dans la f�licit� c�leste, l�a encourag� lors de ces instants de d�pression.
2 Samuel 23:8
(8-39)
David d�sirait bien ardemment, avoir de l�eau de Bethlehem. Il pourrait s�agir d�une faiblesse. Il avait soif�; combien de fois, durant sa jeunesse, il s��tait d�salt�r� � l�eau de ce puits, sans penser que plus tard il la rechercherait avidement�! Ses hommes vaillants �taient-ils si t�m�raires, pour s�exposer, au moindre d�sir de leur roi, ne cherchant qu�� le satisfaire�?
Pour notre part, ne devons-nous pas �galement d�sirer ardemment plaire � notre Seigneur, en se conformant � Sa volont�, � Sa Parole, � l�Esprit, et � la Providence�?
David versa cette eau de Bethlehem, en tant qu�offrande � l��ternel. Il voulait ainsi ��couper court�� � sa propre convoitise stupide, et prouver qu�il �tait capable d�avoir de nobles pens�es, pour corriger cet acte, sans le nier. De la m�me mani�re que David, qui consid�rait que cette eau, obtenue au prix du sang de ses hommes, avait une grande valeur, ne devons-nous pas �valuer les b�n�fices que nous avons obtenus par le rachat de notre �me, gr�ce au sang b�ni de notre Sauveur�?
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 2 Samuel 23". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/2-samuel-23.html. 1706.
versets 1-39
2 Samuel 23:1
Les derni�res paroles de David. (1-7)
Les hommes forts qui entourent David. (8-39)
(1-7)
Ces paroles de David sont vraiment dignes de respect.
Que ceux qui, au terme de leur vie, ont longuement go�t� la bont� divine, et l�agr�ment de la Sagesse que le ciel communique, puissent t�moigner sur la v�racit� des promesses du Seigneur. David reconna�t que durant son existence, il a �t� dirig� par Dieu et que Son Esprit le conduisait journellement. Le roi, ainsi que d�autres piliers spirituels de la Parole, ont ��parl� et �crit��, alors qu�ils �taient conduits par l�Esprit saint. Sur de nombreux points de sa conduite, David �tait bl�mable, ayant �t�, pour sa propre part, coupable de n�gligence. Mais il �tait r�confort� par la Promesse du soutien �ternel, que Dieu lui avait annonc�e. S�appuyant sur cette derni�re, il a surtout b�n�fici� de la Mis�ricorde et de la Paix, que seul l��ternel peut donner au p�cheur qui Le consid�re comme son Sauveur et qui sait b�n�ficier de la b�n�diction promise, afin de devenir un humble serviteur, en tant que rachet�.
Les croyants sauront appr�cier �ternellement les b�n�dictions divines�; et Dieu le P�re, le Fils, et le Saint-Esprit, seront � jamais glorifi�s pour le salut offert aux �mes. Ainsi le pardon, la droiture, la gr�ce, et la vie �ternelle, �tant des dons divins, sont assur�s par J�sus-Christ. En Lui, se trouve la pl�nitude infinie de la Gr�ce et de toutes les b�n�dictions c�lestes, du moins, pour ceux qui recherchent Son salut.
Cette promesse divine faite � David, �tait � la base de son salut�; le roi connaissait si bien, d�une part, la Parole de Dieu et d�autre part, l�ampleur de son propre p�ch�, qu�il per�ut ce qui �tait n�cessaire pour obtenir le salut. Tel �tait donc son seul d�sir. Par rapport � cette perspective spirituelle, aux yeux du roi, tous les attraits terrestres n�avaient que bien peu d��clat. David �tait dispos� � les abandonner, � les faire ��mourir��, dans le but de go�ter au vrai bonheur, Psaumes�73:24-28.
Cependant, l�envergure de sa cruaut�, la faiblesse de sa foi, de son esp�rance et de son amour, �taient pour le roi une affliction et un fardeau. Sans aucun doute il aurait admis que sa propre n�gligence et son manque de g�n�rosit� en �taient la cause�; mais l�esp�rance qu�il serait bient�t rendu parfait, dans la f�licit� c�leste, l�a encourag� lors de ces instants de d�pression.
2 Samuel 23:8
(8-39)
David d�sirait bien ardemment, avoir de l�eau de Bethlehem. Il pourrait s�agir d�une faiblesse. Il avait soif�; combien de fois, durant sa jeunesse, il s��tait d�salt�r� � l�eau de ce puits, sans penser que plus tard il la rechercherait avidement�! Ses hommes vaillants �taient-ils si t�m�raires, pour s�exposer, au moindre d�sir de leur roi, ne cherchant qu�� le satisfaire�?
Pour notre part, ne devons-nous pas �galement d�sirer ardemment plaire � notre Seigneur, en se conformant � Sa volont�, � Sa Parole, � l�Esprit, et � la Providence�?
David versa cette eau de Bethlehem, en tant qu�offrande � l��ternel. Il voulait ainsi ��couper court�� � sa propre convoitise stupide, et prouver qu�il �tait capable d�avoir de nobles pens�es, pour corriger cet acte, sans le nier. De la m�me mani�re que David, qui consid�rait que cette eau, obtenue au prix du sang de ses hommes, avait une grande valeur, ne devons-nous pas �valuer les b�n�fices que nous avons obtenus par le rachat de notre �me, gr�ce au sang b�ni de notre Sauveur�?
Ne n�gligeons-pas un si grand salut�!