Le diff�rend soulev� par les enseignants juda�ques. (1-6) La conf�rence de J�rusalem. (7-21) La lettre du conseil. (22-35) Paul et Barnabas se s�parent. (36-41) (1-6)
Certaines personnes de Jud�e apprirent aux pa�ens convertis d�Antioche, qu�ils ne pouvaient �tre sauv�s, � moins d�observer toute la loi de c�r�monie ordonn�e par Mo�se�; ils cherch�rent ainsi � d�truire toute libert� chr�tienne...
Nous avons souvent tendance � penser que ceux qui ne font pas comme nous, pratiquent le mal. La doctrine impos�e par ces Pharisiens �tait tr�s d�courageante. La sagesse recommande d��viter autant qu�il se peut les contestations et les vains diff�rends�; cependant, quand de faux docteurs s�opposent aux principales v�rit�s de l��vangile, ou pr�chent de fausses doctrines, n�h�sitons pas � nous opposer � eux�!
Actes 15:7
(7-21)
Par ces termes, ��ayant purifi� leurs c�urs par la foi�� et par le discours de Pierre, nous voyons que la justification par la foi et la sanctification par le Saint-Esprit, ne peuvent �tre s�par�es�; ces deux �l�ments sont en fait des dons de Dieu.
Nous avons une grande raison de louer Dieu�: nous avons entendu l��vangile�! Puissions-nous avoir une foi approuv�e par Celui qui recherche les c�urs, une foi ��attest�e�� par le sceau du Saint-Esprit�! Notre c�ur et notre conscience seront alors purifi�s de la culpabilit� du p�ch�, et nous serons lib�r�s des fardeaux que certains essaient de mettre sur les enfants de Dieu.
Paul et Barnabas montr�rent clairement que Dieu avait d�cid� que la pr�dication de l��vangile aux pa�ens serait faite sans l�asservissement � la loi de Mo�se�; faire peser cette loi sur les ��Gentils�� revenait ainsi � annuler ce que Dieu avait accompli en Son Fils. Jacques estimait que les pa�ens convertis ne devaient pas �tre troubl�s par les rites juifs, mais qu�ils devaient par contre s�abstenir des viandes offertes aux idoles, afin de montrer ainsi leur haine de l�idol�trie. Ces nouveaux chr�tiens devaient �galement �tre avertis contre l�impudicit�: cette derni�re n��tait pas en effet rejet�e par les pa�ens comme elle devait l��tre, faisant m�me partie de certains de leurs rites.
Ces chr�tiens �taient aussi invit�s � s�abstenir de viande d�animaux �touff�s et � ne pas consommer de sang, tout cela �tant interdit par la loi de Mo�se�: cette attitude �tait aussi dict�e par le respect du sang des sacrifices encore offerts � l��poque�; il �tait en effet inutile de contrarier les juifs convertis et de renforcer les pr�jug�s de ceux qui ne l��taient pas. Mais comme ces sacrifices ont cess� depuis longtemps, nous avons l�enti�re libert� de consommer ce que nous voulons.
Ce texte pr�vient les nouveaux convertis�: ils sont tenus d��viter toute souillure qui pourrait les tenter�; que ces nouveaux enfants de Dieu aient soin d�utiliser la libert� chr�tienne avec prudence.
Actes 15:22
(22-35)
Ayant la garantie que leurs d�clarations �taient dict�es par l�influence directe du Saint-Esprit, les ap�tres et les disciples furent convaincus que le Seigneur approuvait de ne de ne pas mettre sur les nouveaux convertis d�autre fardeau que ce qui avait �t� mentionn� dans les chapitres pr�c�dents.
Il �tait r�confortant d�entendre que ces ordonnances charnelles ne leur seraient plus impos�es�: elles n��taient en effet qu�une source de questions ambig�es au sujet de la conscience, sans pouvoir, ni la purifier, ni lui donner la paix�; les fauteurs de trouble furent r�duits au silence, pour que la paix dans l��glise soit restaur�e, et que toute menace de scission soit �cart�e. Tous furent ainsi consol�s et b�nirent Dieu.
Beaucoup d�autres disciples se trouvaient � Antioche. L� o� la t�che est grande, quant � l�enseignement de la Parole et de la doctrine, il peut y avoir une opportunit� pour nous�: le z�le et l�envie de nous rendre utiles doivent nous interpeler, afin de ne pas rester passifs�!
Actes 15:36
(36-41)
Ce texte nous d�crit une querelle entre deux ministres du Seigneur, et pas des moindres�: Paul et Barnabas. Heureusement, ce diff�rend se termina bien�! Barnabas souhaitait que son neveu, Jean Marc vienne avec eux...
M�fions-nous�! Il est en effet facile d��tre partial quant au choix de nos collaborateurs dans le service du Seigneur�; nous devons �viter de mettre notre famille trop en avant. Paul estimait que Marc n��tait pas digne de le suivre dans sa visite des �glises, ni apte � ce service�: il avait peut-�tre quitt� les ap�tres sans qu�ils en aient �t� inform�s, ou sans leur consentement, Actes�13:13.
Ni Paul, ni Barnabas ne voulant c�der, la seule solution �tait qu�ils se s�parent...
Nous voyons dans cette situation, que les meilleurs des disciples ne sont en fait que des hommes, sujets aux m�mes passions que nous. Peut-�tre y avait-il eu des manquements chez ces deux fr�res spirituels, comme c�est quelquefois le cas dans de telles disputes. Seul l�exemple de Christ est parfait.
Nous ne devons pas penser pour autant, qu�il est rare de rencontrer des probl�mes parmi les personnes renomm�es pour leur sagesse et leur bont�. Il en sera h�las ainsi tant que nous serons dans cet �tat d�imperfection, notre ��vieille nature���; nous ne serons jamais tous d�un m�me accord, d�un m�me esprit tant que nous ne serons pas arriv�s au ciel. Que de d�g�ts peut-on rencontrer ici-bas, m�me dans l��glise, avec les �l�ments de fiert� et de passion que l�on peut surprendre chez certains�!
Beaucoup de personnes, demeurant � Antioche, ayant entendu parler du d�vouement et de la pi�t� de Paul et Barnabas, furent �galement au courant de leur diff�rend et de leur s�paration�; il en sera ainsi pour notre t�moignage, si nous donnons un libre acc�s aux d�saccords entre fr�res ici-bas.
Les croyants doivent veiller et prier constamment, afin de ne jamais �tre entra�n�s dans de tels agissements, risquant de ternir la cause qu�ils d�sirent vraiment d�fendre�: le service du Seigneur.
Dans ses �p�tres, �crites apr�s cet �v�nement, Paul exprime son estime et son affection, � la fois pour Marc et Barnabas.
��Puissions-nous, puisque nous professons Ton Nom, � Sauveur, �tre totalement r�concili�s par Ton amour�: Tu es Celui qui n�as pas r�pondu � la provocation, et Tu oublies les blessures que l�on T�a faites���!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 15". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-15.html. 1706.
versets 1-41
Actes 15:1
Le diff�rend soulev� par les enseignants juda�ques. (1-6)
La conf�rence de J�rusalem. (7-21)
La lettre du conseil. (22-35)
Paul et Barnabas se s�parent. (36-41)
(1-6)
Certaines personnes de Jud�e apprirent aux pa�ens convertis d�Antioche, qu�ils ne pouvaient �tre sauv�s, � moins d�observer toute la loi de c�r�monie ordonn�e par Mo�se�; ils cherch�rent ainsi � d�truire toute libert� chr�tienne...
Nous avons souvent tendance � penser que ceux qui ne font pas comme nous, pratiquent le mal. La doctrine impos�e par ces Pharisiens �tait tr�s d�courageante. La sagesse recommande d��viter autant qu�il se peut les contestations et les vains diff�rends�; cependant, quand de faux docteurs s�opposent aux principales v�rit�s de l��vangile, ou pr�chent de fausses doctrines, n�h�sitons pas � nous opposer � eux�!
Actes 15:7
(7-21)
Par ces termes, ��ayant purifi� leurs c�urs par la foi�� et par le discours de Pierre, nous voyons que la justification par la foi et la sanctification par le Saint-Esprit, ne peuvent �tre s�par�es�; ces deux �l�ments sont en fait des dons de Dieu.
Nous avons une grande raison de louer Dieu�: nous avons entendu l��vangile�! Puissions-nous avoir une foi approuv�e par Celui qui recherche les c�urs, une foi ��attest�e�� par le sceau du Saint-Esprit�! Notre c�ur et notre conscience seront alors purifi�s de la culpabilit� du p�ch�, et nous serons lib�r�s des fardeaux que certains essaient de mettre sur les enfants de Dieu.
Paul et Barnabas montr�rent clairement que Dieu avait d�cid� que la pr�dication de l��vangile aux pa�ens serait faite sans l�asservissement � la loi de Mo�se�; faire peser cette loi sur les ��Gentils�� revenait ainsi � annuler ce que Dieu avait accompli en Son Fils. Jacques estimait que les pa�ens convertis ne devaient pas �tre troubl�s par les rites juifs, mais qu�ils devaient par contre s�abstenir des viandes offertes aux idoles, afin de montrer ainsi leur haine de l�idol�trie. Ces nouveaux chr�tiens devaient �galement �tre avertis contre l�impudicit�: cette derni�re n��tait pas en effet rejet�e par les pa�ens comme elle devait l��tre, faisant m�me partie de certains de leurs rites.
Ces chr�tiens �taient aussi invit�s � s�abstenir de viande d�animaux �touff�s et � ne pas consommer de sang, tout cela �tant interdit par la loi de Mo�se�: cette attitude �tait aussi dict�e par le respect du sang des sacrifices encore offerts � l��poque�; il �tait en effet inutile de contrarier les juifs convertis et de renforcer les pr�jug�s de ceux qui ne l��taient pas. Mais comme ces sacrifices ont cess� depuis longtemps, nous avons l�enti�re libert� de consommer ce que nous voulons.
Ce texte pr�vient les nouveaux convertis�: ils sont tenus d��viter toute souillure qui pourrait les tenter�; que ces nouveaux enfants de Dieu aient soin d�utiliser la libert� chr�tienne avec prudence.
Actes 15:22
(22-35)
Ayant la garantie que leurs d�clarations �taient dict�es par l�influence directe du Saint-Esprit, les ap�tres et les disciples furent convaincus que le Seigneur approuvait de ne de ne pas mettre sur les nouveaux convertis d�autre fardeau que ce qui avait �t� mentionn� dans les chapitres pr�c�dents.
Il �tait r�confortant d�entendre que ces ordonnances charnelles ne leur seraient plus impos�es�: elles n��taient en effet qu�une source de questions ambig�es au sujet de la conscience, sans pouvoir, ni la purifier, ni lui donner la paix�; les fauteurs de trouble furent r�duits au silence, pour que la paix dans l��glise soit restaur�e, et que toute menace de scission soit �cart�e. Tous furent ainsi consol�s et b�nirent Dieu.
Beaucoup d�autres disciples se trouvaient � Antioche. L� o� la t�che est grande, quant � l�enseignement de la Parole et de la doctrine, il peut y avoir une opportunit� pour nous�: le z�le et l�envie de nous rendre utiles doivent nous interpeler, afin de ne pas rester passifs�!
Actes 15:36
(36-41)
Ce texte nous d�crit une querelle entre deux ministres du Seigneur, et pas des moindres�: Paul et Barnabas. Heureusement, ce diff�rend se termina bien�! Barnabas souhaitait que son neveu, Jean Marc vienne avec eux...
M�fions-nous�! Il est en effet facile d��tre partial quant au choix de nos collaborateurs dans le service du Seigneur�; nous devons �viter de mettre notre famille trop en avant. Paul estimait que Marc n��tait pas digne de le suivre dans sa visite des �glises, ni apte � ce service�: il avait peut-�tre quitt� les ap�tres sans qu�ils en aient �t� inform�s, ou sans leur consentement, Actes�13:13.
Ni Paul, ni Barnabas ne voulant c�der, la seule solution �tait qu�ils se s�parent...
Nous voyons dans cette situation, que les meilleurs des disciples ne sont en fait que des hommes, sujets aux m�mes passions que nous. Peut-�tre y avait-il eu des manquements chez ces deux fr�res spirituels, comme c�est quelquefois le cas dans de telles disputes. Seul l�exemple de Christ est parfait.
Nous ne devons pas penser pour autant, qu�il est rare de rencontrer des probl�mes parmi les personnes renomm�es pour leur sagesse et leur bont�. Il en sera h�las ainsi tant que nous serons dans cet �tat d�imperfection, notre ��vieille nature���; nous ne serons jamais tous d�un m�me accord, d�un m�me esprit tant que nous ne serons pas arriv�s au ciel. Que de d�g�ts peut-on rencontrer ici-bas, m�me dans l��glise, avec les �l�ments de fiert� et de passion que l�on peut surprendre chez certains�!
Beaucoup de personnes, demeurant � Antioche, ayant entendu parler du d�vouement et de la pi�t� de Paul et Barnabas, furent �galement au courant de leur diff�rend et de leur s�paration�; il en sera ainsi pour notre t�moignage, si nous donnons un libre acc�s aux d�saccords entre fr�res ici-bas.
Les croyants doivent veiller et prier constamment, afin de ne jamais �tre entra�n�s dans de tels agissements, risquant de ternir la cause qu�ils d�sirent vraiment d�fendre�: le service du Seigneur.
Dans ses �p�tres, �crites apr�s cet �v�nement, Paul exprime son estime et son affection, � la fois pour Marc et Barnabas.
��Puissions-nous, puisque nous professons Ton Nom, � Sauveur, �tre totalement r�concili�s par Ton amour�: Tu es Celui qui n�as pas r�pondu � la provocation, et Tu oublies les blessures que l�on T�a faites���!