Paul prend Timoth�e comme assistant. (1-5) Paul continue son minist�re en Mac�doine. La conversion de Lydie. (6-15) Un esprit mauvais est chass�. Paul et Silas sont ch�ti�s et emprisonn�s. (16-24) La conversion du ge�lier, � Philippes. (25-34) Paul et Silas sont rel�ch�s. (35-40) (1-5)
Il est bon que les �glises recherchent l�aide des jeunes serviteurs de Dieu, semblables � Timoth�e. Mais quand les hommes ne veulent se soumettre � aucune autorit� ni aucune r�gle de conduite, tous les pr�mices du temp�rament chr�tien semblent �tre absents�; en de tels cas, il y a de bonnes raisons de croire que les doctrines et les pr�ceptes de l��vangile aient des difficult�s � �tre sem�s.
Les ordonnances �tablies par les anciens et les ap�tres de J�rusalem disaient de mettre de c�t� la loi de c�r�monie ainsi que ses ordonnances charnelles�; les croyants furent ainsi affermis dans la foi chr�tienne, celle-ci indiquant un nouveau ��chemin spirituel�� pour le service du Seigneur, convenant � la fois � la saintet� de Dieu et � la nature humaine.
C�est ainsi que l��glise croissait en nombre chaque jour�!
Actes 16:6
(6-15)
Les d�placements des serviteurs de Dieu, et leurs capacit�s � dispenser la Gr�ce, sont particuli�rement plac�s sous la conduite et la direction divines.
Nous devons suivre la Providence�: si les devoirs qui nous attendent ne nous conviennent pas, nous devons nous soumettre au Seigneur et croire que par Sa Volont�, de meilleures perspectives nous attendent.
Beaucoup de personnes ont grandement besoin d�aide pour leur �me�; elles doivent veiller sur ce sujet, et ne pas h�siter � inviter des serviteurs de Dieu, aptes � les aider en ce domaine. Les appels du Seigneur doivent �tre �cout�s sans h�sitation.
Le rassemblement solennel des adorateurs de Dieu doit avoir lieu, si possible, le jour du sabbat. Si nous ne disposons pas de lieu de culte officiel, nous devons n�anmoins �tre reconnaissants de pouvoir nous rassembler en des endroits priv�s�; n�abandonnons pas nos assembl�es pour de vais raisonnements.
Il y avait parmi les auditeurs de Paul, une femme nomm�e Lydie. Elle exer�ait une profession honn�te, remarqu�e par l�historien, ce qui est � son honneur. Cependant, bien qu�elle soit relativement occup�e, elle trouva du temps pour enrichir spirituellement son �me.
Nous ne serons jamais excusables de ne pas accomplir nos devoirs religieux, en disant par exemple�: ��j�ai un commerce dont je dois m�occuper��. N�avons-nous pas aussi un Dieu � servir et des �mes sur lesquelles nous devons veiller�? La pi�t� ne nous appelle pas � nous retirer des affaires de ce monde, mais en revanche, elle nous dicte notre conduite et nos priorit�s � respecter.
L�orgueil, les pr�jug�s et le p�ch� nous �loignent des v�rit�s divines, jusqu�� ce que la Gr�ce nous ouvre la voie de leur compr�hension et nous incite � les aimer�; seul le Seigneur peut ouvrir le c�ur, pour que ce dernier re�oive et croie Sa Parole. Nous devons croire en J�sus-Christ�; on ne peut venir � Dieu, notre P�re, que par le Fils, notre M�diateur.
Actes 16:16
(16-24)
Satan, le p�re du mensonge, saura parfois d�clarer de grandes v�rit�s, afin de pouvoir atteindre ses buts. Certains pr�dicateurs profanes de l��vangile font beaucoup de mal aux v�ritables serviteurs de Dieu, et il est parfois difficile de les distinguer.
Ceux qui pratiquent le bien, en conseillant aux hommes de fuir le p�ch�, peuvent s�attendre � �tre trait�s par leur entourage, de fauteurs de troubles. Alors qu�ils inculquent aux hommes de craindre Dieu, de croire en Christ, d�abandonner le p�ch� et � vivre dans la pi�t�, ils seront h�las accus�s d�enseigner de mauvaises coutumes...
Actes 16:25
(25-34)
Les consolations que Dieu procure � Ses serviteurs, lorsqu�ils traversent la tribulation, sont nombreuses et vraiment r�confortantes. Les v�ritables chr�tiens sont beaucoup plus heureux que leurs ennemis, m�me si ces derniers sont prosp�res�! Quand nous sommes dans l�obscurit�, ou dans les pires profondeurs, nous pouvons toujours crier � Dieu. Aucun lieu, aucun moment ne sont mal venus pour la pri�re, � condition que notre c�ur recherche vraiment Dieu. Aucune �preuve, m�me douloureuse, ne doit entraver notre louange. Le christianisme, par son origine divine, nous incite � vivre dans l�int�grit�.
Paul s�adressa � haute voix au ge�lier, pour lui dire de ne pas chercher � se tuer. Tous les avertissements de la Parole de Dieu concernant le p�ch� et toutes ses facettes, convergent dans cette optique�: ��homme, femme, ne te ch�tie pas toi-m�me�; ne te meurtris pas toi-m�me�; ne p�che pas, car rien ne pourra davantage te nuire��. M�me envers notre corps, nous sommes mis en garde contre tout p�ch� qui pourrait lui faire du mal.
La Gr�ce, en touchant le c�ur, transforme les paroles du nouvel enfant de Dieu�: elles expriment la bont�. Cette requ�te du ge�lier �tait vraiment poignante�! Le salut de son �me devenait sa grande pr�occupation�; il avait d�sormais dans le c�ur des pens�es totalement diff�rentes. Il se souciait de son �me, si pr�cieuse.
Ceux qui sont profond�ment convaincus de p�ch� et vraiment inquiets au sujet de leur salut, veulent s�approcher de Christ. Tel est, en quelques mots, le contenu de tout l��vangile et de la Gr�ce�: ��crois au Seigneur J�sus, et tu seras sauv�, toi et ta famille��. Le Seigneur b�nit tellement cette parole des ap�tres, que le ge�lier fut tout de suite attendri et humili�. Il traita ceux-ci avec gentillesse et compassion, et professant sa foi en Christ, il fut baptis� en Son Nom, lui et sa famille.
L�Esprit et la Gr�ce procur�rent � cet homme une foi si fervente que le moindre doute fut banni�; Paul et Silas savaient par le Saint-Esprit, que Dieu avait �uvr� dans le c�ur de ces personnes. Quand des p�cheurs se convertissent ainsi, ils honorent et aiment ceux qu�ils m�prisaient et d�testaient auparavant�; ils cherchent alors � les soulager.
Quand les fruits de la foi commencent � se manifester, les oppressions qui ont pu avoir lieu, se transforment alors en confiance et en joie dans le Seigneur.
Actes 16:35
(35-40)
Paul, bien que dispos� � souffrir pour la cause de Christ, sans vouloir toutefois se venger lui-m�me des tourments qu�on lui avait d�j� inflig�es, n�a pas voulu partir de Philippes, condamn� et injustement puni�; il exigea donc d��tre renvoy� de cette ville de fa�on honorable.
Il ne s�agissait pas d�un simple point d�honneur pour l�ap�tre, mais d�un probl�me de justice, autant pour lui-m�me que pour la cause de l��vangile.
Lorsque � la suite d�un diff�rend, des excuses sont adress�es aux chr�tiens, ils ne doivent jamais exprimer leur col�re personnelle, ni insister au del� du raisonnable en vue d�obtenir des d�dommagements. Le Seigneur les rendra alors plus que vainqueurs dans tout genre de conflit�; au lieu d��tre accabl�s par leurs souffrances, ils deviendront les consolateurs de leurs fr�res.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-16.html. 1706.
versets 1-40
Actes 16:1
Paul prend Timoth�e comme assistant. (1-5)
Paul continue son minist�re en Mac�doine. La conversion de Lydie. (6-15)
Un esprit mauvais est chass�. Paul et Silas sont ch�ti�s et emprisonn�s. (16-24)
La conversion du ge�lier, � Philippes. (25-34)
Paul et Silas sont rel�ch�s. (35-40)
(1-5)
Il est bon que les �glises recherchent l�aide des jeunes serviteurs de Dieu, semblables � Timoth�e. Mais quand les hommes ne veulent se soumettre � aucune autorit� ni aucune r�gle de conduite, tous les pr�mices du temp�rament chr�tien semblent �tre absents�; en de tels cas, il y a de bonnes raisons de croire que les doctrines et les pr�ceptes de l��vangile aient des difficult�s � �tre sem�s.
Les ordonnances �tablies par les anciens et les ap�tres de J�rusalem disaient de mettre de c�t� la loi de c�r�monie ainsi que ses ordonnances charnelles�; les croyants furent ainsi affermis dans la foi chr�tienne, celle-ci indiquant un nouveau ��chemin spirituel�� pour le service du Seigneur, convenant � la fois � la saintet� de Dieu et � la nature humaine.
C�est ainsi que l��glise croissait en nombre chaque jour�!
Actes 16:6
(6-15)
Les d�placements des serviteurs de Dieu, et leurs capacit�s � dispenser la Gr�ce, sont particuli�rement plac�s sous la conduite et la direction divines.
Nous devons suivre la Providence�: si les devoirs qui nous attendent ne nous conviennent pas, nous devons nous soumettre au Seigneur et croire que par Sa Volont�, de meilleures perspectives nous attendent.
Beaucoup de personnes ont grandement besoin d�aide pour leur �me�; elles doivent veiller sur ce sujet, et ne pas h�siter � inviter des serviteurs de Dieu, aptes � les aider en ce domaine. Les appels du Seigneur doivent �tre �cout�s sans h�sitation.
Le rassemblement solennel des adorateurs de Dieu doit avoir lieu, si possible, le jour du sabbat. Si nous ne disposons pas de lieu de culte officiel, nous devons n�anmoins �tre reconnaissants de pouvoir nous rassembler en des endroits priv�s�; n�abandonnons pas nos assembl�es pour de vais raisonnements.
Il y avait parmi les auditeurs de Paul, une femme nomm�e Lydie. Elle exer�ait une profession honn�te, remarqu�e par l�historien, ce qui est � son honneur. Cependant, bien qu�elle soit relativement occup�e, elle trouva du temps pour enrichir spirituellement son �me.
Nous ne serons jamais excusables de ne pas accomplir nos devoirs religieux, en disant par exemple�: ��j�ai un commerce dont je dois m�occuper��. N�avons-nous pas aussi un Dieu � servir et des �mes sur lesquelles nous devons veiller�? La pi�t� ne nous appelle pas � nous retirer des affaires de ce monde, mais en revanche, elle nous dicte notre conduite et nos priorit�s � respecter.
L�orgueil, les pr�jug�s et le p�ch� nous �loignent des v�rit�s divines, jusqu�� ce que la Gr�ce nous ouvre la voie de leur compr�hension et nous incite � les aimer�; seul le Seigneur peut ouvrir le c�ur, pour que ce dernier re�oive et croie Sa Parole. Nous devons croire en J�sus-Christ�; on ne peut venir � Dieu, notre P�re, que par le Fils, notre M�diateur.
Actes 16:16
(16-24)
Satan, le p�re du mensonge, saura parfois d�clarer de grandes v�rit�s, afin de pouvoir atteindre ses buts. Certains pr�dicateurs profanes de l��vangile font beaucoup de mal aux v�ritables serviteurs de Dieu, et il est parfois difficile de les distinguer.
Ceux qui pratiquent le bien, en conseillant aux hommes de fuir le p�ch�, peuvent s�attendre � �tre trait�s par leur entourage, de fauteurs de troubles. Alors qu�ils inculquent aux hommes de craindre Dieu, de croire en Christ, d�abandonner le p�ch� et � vivre dans la pi�t�, ils seront h�las accus�s d�enseigner de mauvaises coutumes...
Actes 16:25
(25-34)
Les consolations que Dieu procure � Ses serviteurs, lorsqu�ils traversent la tribulation, sont nombreuses et vraiment r�confortantes. Les v�ritables chr�tiens sont beaucoup plus heureux que leurs ennemis, m�me si ces derniers sont prosp�res�! Quand nous sommes dans l�obscurit�, ou dans les pires profondeurs, nous pouvons toujours crier � Dieu. Aucun lieu, aucun moment ne sont mal venus pour la pri�re, � condition que notre c�ur recherche vraiment Dieu. Aucune �preuve, m�me douloureuse, ne doit entraver notre louange. Le christianisme, par son origine divine, nous incite � vivre dans l�int�grit�.
Paul s�adressa � haute voix au ge�lier, pour lui dire de ne pas chercher � se tuer. Tous les avertissements de la Parole de Dieu concernant le p�ch� et toutes ses facettes, convergent dans cette optique�: ��homme, femme, ne te ch�tie pas toi-m�me�; ne te meurtris pas toi-m�me�; ne p�che pas, car rien ne pourra davantage te nuire��. M�me envers notre corps, nous sommes mis en garde contre tout p�ch� qui pourrait lui faire du mal.
La Gr�ce, en touchant le c�ur, transforme les paroles du nouvel enfant de Dieu�: elles expriment la bont�. Cette requ�te du ge�lier �tait vraiment poignante�! Le salut de son �me devenait sa grande pr�occupation�; il avait d�sormais dans le c�ur des pens�es totalement diff�rentes. Il se souciait de son �me, si pr�cieuse.
Ceux qui sont profond�ment convaincus de p�ch� et vraiment inquiets au sujet de leur salut, veulent s�approcher de Christ. Tel est, en quelques mots, le contenu de tout l��vangile et de la Gr�ce�: ��crois au Seigneur J�sus, et tu seras sauv�, toi et ta famille��. Le Seigneur b�nit tellement cette parole des ap�tres, que le ge�lier fut tout de suite attendri et humili�. Il traita ceux-ci avec gentillesse et compassion, et professant sa foi en Christ, il fut baptis� en Son Nom, lui et sa famille.
L�Esprit et la Gr�ce procur�rent � cet homme une foi si fervente que le moindre doute fut banni�; Paul et Silas savaient par le Saint-Esprit, que Dieu avait �uvr� dans le c�ur de ces personnes. Quand des p�cheurs se convertissent ainsi, ils honorent et aiment ceux qu�ils m�prisaient et d�testaient auparavant�; ils cherchent alors � les soulager.
Quand les fruits de la foi commencent � se manifester, les oppressions qui ont pu avoir lieu, se transforment alors en confiance et en joie dans le Seigneur.
Actes 16:35
(35-40)
Paul, bien que dispos� � souffrir pour la cause de Christ, sans vouloir toutefois se venger lui-m�me des tourments qu�on lui avait d�j� inflig�es, n�a pas voulu partir de Philippes, condamn� et injustement puni�; il exigea donc d��tre renvoy� de cette ville de fa�on honorable.
Il ne s�agissait pas d�un simple point d�honneur pour l�ap�tre, mais d�un probl�me de justice, autant pour lui-m�me que pour la cause de l��vangile.
Lorsque � la suite d�un diff�rend, des excuses sont adress�es aux chr�tiens, ils ne doivent jamais exprimer leur col�re personnelle, ni insister au del� du raisonnable en vue d�obtenir des d�dommagements. Le Seigneur les rendra alors plus que vainqueurs dans tout genre de conflit�; au lieu d��tre accabl�s par leurs souffrances, ils deviendront les consolateurs de leurs fr�res.