Bible Commentaries
Actes 16

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-40

Actes 16:1

Paul prend Timoth�e comme assistant. (1-5)
Paul continue son minist�re en Mac�doine. La conversion de Lydie. (6-15)
Un esprit mauvais est chass�. Paul et Silas sont ch�ti�s et emprisonn�s. (16-24)
La conversion du ge�lier, � Philippes. (25-34)
Paul et Silas sont rel�ch�s. (35-40)
(1-5)

Il est bon que les �glises recherchent l�aide des jeunes serviteurs de Dieu, semblables � Timoth�e. Mais quand les hommes ne veulent se soumettre � aucune autorit� ni aucune r�gle de conduite, tous les pr�mices du temp�rament chr�tien semblent �tre absents�; en de tels cas, il y a de bonnes raisons de croire que les doctrines et les pr�ceptes de l��vangile aient des difficult�s � �tre sem�s.

Les ordonnances �tablies par les anciens et les ap�tres de J�rusalem disaient de mettre de c�t� la loi de c�r�monie ainsi que ses ordonnances charnelles�; les croyants furent ainsi affermis dans la foi chr�tienne, celle-ci indiquant un nouveau ��chemin spirituel�� pour le service du Seigneur, convenant � la fois � la saintet� de Dieu et � la nature humaine.

C�est ainsi que l��glise croissait en nombre chaque jour�!

Actes 16:6

(6-15)

Les d�placements des serviteurs de Dieu, et leurs capacit�s � dispenser la Gr�ce, sont particuli�rement plac�s sous la conduite et la direction divines.

Nous devons suivre la Providence�: si les devoirs qui nous attendent ne nous conviennent pas, nous devons nous soumettre au Seigneur et croire que par Sa Volont�, de meilleures perspectives nous attendent.

Beaucoup de personnes ont grandement besoin d�aide pour leur �me�; elles doivent veiller sur ce sujet, et ne pas h�siter � inviter des serviteurs de Dieu, aptes � les aider en ce domaine. Les appels du Seigneur doivent �tre �cout�s sans h�sitation.

Le rassemblement solennel des adorateurs de Dieu doit avoir lieu, si possible, le jour du sabbat. Si nous ne disposons pas de lieu de culte officiel, nous devons n�anmoins �tre reconnaissants de pouvoir nous rassembler en des endroits priv�s�; n�abandonnons pas nos assembl�es pour de vais raisonnements.

Il y avait parmi les auditeurs de Paul, une femme nomm�e Lydie. Elle exer�ait une profession honn�te, remarqu�e par l�historien, ce qui est � son honneur. Cependant, bien qu�elle soit relativement occup�e, elle trouva du temps pour enrichir spirituellement son �me.

Nous ne serons jamais excusables de ne pas accomplir nos devoirs religieux, en disant par exemple�: ��j�ai un commerce dont je dois m�occuper��. N�avons-nous pas aussi un Dieu � servir et des �mes sur lesquelles nous devons veiller�? La pi�t� ne nous appelle pas � nous retirer des affaires de ce monde, mais en revanche, elle nous dicte notre conduite et nos priorit�s � respecter.

L�orgueil, les pr�jug�s et le p�ch� nous �loignent des v�rit�s divines, jusqu�� ce que la Gr�ce nous ouvre la voie de leur compr�hension et nous incite � les aimer�; seul le Seigneur peut ouvrir le c�ur, pour que ce dernier re�oive et croie Sa Parole. Nous devons croire en J�sus-Christ�; on ne peut venir � Dieu, notre P�re, que par le Fils, notre M�diateur.

Actes 16:16

(16-24)

Satan, le p�re du mensonge, saura parfois d�clarer de grandes v�rit�s, afin de pouvoir atteindre ses buts. Certains pr�dicateurs profanes de l��vangile font beaucoup de mal aux v�ritables serviteurs de Dieu, et il est parfois difficile de les distinguer.

Ceux qui pratiquent le bien, en conseillant aux hommes de fuir le p�ch�, peuvent s�attendre � �tre trait�s par leur entourage, de fauteurs de troubles. Alors qu�ils inculquent aux hommes de craindre Dieu, de croire en Christ, d�abandonner le p�ch� et � vivre dans la pi�t�, ils seront h�las accus�s d�enseigner de mauvaises coutumes...

Actes 16:25

(25-34)

Les consolations que Dieu procure � Ses serviteurs, lorsqu�ils traversent la tribulation, sont nombreuses et vraiment r�confortantes. Les v�ritables chr�tiens sont beaucoup plus heureux que leurs ennemis, m�me si ces derniers sont prosp�res�! Quand nous sommes dans l�obscurit�, ou dans les pires profondeurs, nous pouvons toujours crier � Dieu. Aucun lieu, aucun moment ne sont mal venus pour la pri�re, � condition que notre c�ur recherche vraiment Dieu. Aucune �preuve, m�me douloureuse, ne doit entraver notre louange. Le christianisme, par son origine divine, nous incite � vivre dans l�int�grit�.

Paul s�adressa � haute voix au ge�lier, pour lui dire de ne pas chercher � se tuer. Tous les avertissements de la Parole de Dieu concernant le p�ch� et toutes ses facettes, convergent dans cette optique�: ��homme, femme, ne te ch�tie pas toi-m�me�; ne te meurtris pas toi-m�me�; ne p�che pas, car rien ne pourra davantage te nuire��. M�me envers notre corps, nous sommes mis en garde contre tout p�ch� qui pourrait lui faire du mal.

La Gr�ce, en touchant le c�ur, transforme les paroles du nouvel enfant de Dieu�: elles expriment la bont�. Cette requ�te du ge�lier �tait vraiment poignante�! Le salut de son �me devenait sa grande pr�occupation�; il avait d�sormais dans le c�ur des pens�es totalement diff�rentes. Il se souciait de son �me, si pr�cieuse.

Ceux qui sont profond�ment convaincus de p�ch� et vraiment inquiets au sujet de leur salut, veulent s�approcher de Christ. Tel est, en quelques mots, le contenu de tout l��vangile et de la Gr�ce�: ��crois au Seigneur J�sus, et tu seras sauv�, toi et ta famille��. Le Seigneur b�nit tellement cette parole des ap�tres, que le ge�lier fut tout de suite attendri et humili�. Il traita ceux-ci avec gentillesse et compassion, et professant sa foi en Christ, il fut baptis� en Son Nom, lui et sa famille.

L�Esprit et la Gr�ce procur�rent � cet homme une foi si fervente que le moindre doute fut banni�; Paul et Silas savaient par le Saint-Esprit, que Dieu avait �uvr� dans le c�ur de ces personnes. Quand des p�cheurs se convertissent ainsi, ils honorent et aiment ceux qu�ils m�prisaient et d�testaient auparavant�; ils cherchent alors � les soulager.

Quand les fruits de la foi commencent � se manifester, les oppressions qui ont pu avoir lieu, se transforment alors en confiance et en joie dans le Seigneur.

Actes 16:35

(35-40)

Paul, bien que dispos� � souffrir pour la cause de Christ, sans vouloir toutefois se venger lui-m�me des tourments qu�on lui avait d�j� inflig�es, n�a pas voulu partir de Philippes, condamn� et injustement puni�; il exigea donc d��tre renvoy� de cette ville de fa�on honorable.

Il ne s�agissait pas d�un simple point d�honneur pour l�ap�tre, mais d�un probl�me de justice, autant pour lui-m�me que pour la cause de l��vangile.

Lorsque � la suite d�un diff�rend, des excuses sont adress�es aux chr�tiens, ils ne doivent jamais exprimer leur col�re personnelle, ni insister au del� du raisonnable en vue d�obtenir des d�dommagements. Le Seigneur les rendra alors plus que vainqueurs dans tout genre de conflit�; au lieu d��tre accabl�s par leurs souffrances, ils deviendront les consolateurs de leurs fr�res.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-16.html. 1706.