Bible Commentaries
Actes 18

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-28

Actes 18:1

Paul � Corinthe, avec Aquilas et Priscille. (1-6)
Il continue � pr�cher � Corinthe. (7-11)
Paul devant Gallion. (12-17)
Il se rend � J�rusalem. (18-23)
Apollos enseigne � �ph�se et en Acha�e. (24-28)
(1-6)

Bien que Paul puisse l�gitimement �tre aid� par les �glises qu�il avait implant�es et par ceux auxquels il pr�chait la Parole, il a cependant assum� une profession, durant son minist�re. Un honn�te commerce, gr�ce auquel un homme peut gagner son pain, ne doit pas �tre m�pris�.

Les Juifs avaient pour coutume d�enseigner � leurs enfants un m�tier, tout en leur donnant de l�instruction et des biens. Paul veillait � n��tre � la charge de personne, en quoi que ce soit.

L�amour de Christ est le meilleur lien qui puisse unir les saints�; la communion fraternelle adoucit les peines du labeur, elle contrecarre le m�pris mutuel et de nombreux probl�mes. La plupart des Juifs persistait � contredire l��vangile et � le blasph�mer. Ils ne voulaient pas y croire et faisaient tout leur possible pour faire partager leur opinion aux autres.

Paul parti donc d�Ath�nes. Il n�abandonna pas son travail�; bien qu�Isra�l ne soit pas encore reconstitu�*, Christ et l��vangile manifestaient leur puissance�! Les Juifs ne doivent pas se plaindre�: ils furent les premiers � recevoir l�offre du salut.

Quand certaines personnes s�opposent � l��vangile qui leur est annonc�, nous devons nous tourner alors vers d�autres. La tristesse de voir beaucoup de gens persister dans l�incr�dulit�, ne doit pas nous emp�cher de remercier le Seigneur pour ceux qui se tournent vers Lui�!

* Note du traducteur�: ce texte a �t� r�dig� au dix-neuvi�me si�cle�; l�auteur ne pouvait donc pas savoir que l��tat d�Isra�l allait �tre reconstitu� plus tard.

Actes 18:7

(7-11)

Le Seigneur conna�t ceux qui Lui appartiennent, et ceux qui se tourneront vers Lui�; c�est en effet par Sa Gr�ce, �uvrant dans le c�ur, qu�ils peuvent ainsi devenir ��Siens��.

Ne soyons pas d�courag�s par le refus apport� � l��vangile dans certains lieux�: m�me � Corinthe, ville de mauvaise r�putation, Christ avait de nombreux partisans. Le Seigneur rassemblera Son troupeau, ceux qu�Il aura choisis, quels que soient les endroits o� ils se trouveront.

Encourag� par cette parole du Seigneur, l�ap�tre resta � Corinthe�; une �glise nombreuse et florissante a pu ainsi se d�velopper�!

Actes 18:12

(12-17)

Paul �tait sur le point de montrer aux autorit�s qu�il n�avait pas enseign� aux hommes d�adorer Dieu de fa�on contraire � la loi�; mais Gallion, le proconsul, rejeta la plainte des Juifs, sous pr�texte que cette affaire n�entrait pas dans le cadre de sa fonction. Gallion avait raison de laisser les Juifs livr�s � eux-m�mes, quant aux probl�mes relatifs � leur religion, mais il ne devait cependant pas leur permettre pour autant, de pers�cuter qui que ce soit � ce sujet. Ce proconsul avait tort de parler avec l�g�ret� d�une loi et d�une religion qu�il aurait pu reconna�tre comme �tant de Dieu, et qui l�auraient certainement concern�.

La mani�re dont Dieu doit �tre ador�, le fait de savoir si J�sus est v�ritablement le Messie et la v�racit� de l��vangile, la r�v�lation divine, ne doivent pas �tre l�objet de vaines pol�miques�; cet ensemble de pens�es est de la plus haute importance.

Gallion a sembl� �tre fier de son ignorance des �critures, comme si la loi de Dieu n��tait pas digne de son int�r�t. Ce proconsul ne s�est pr�occup� d�aucun de ces sujets. S�il ne s�est pas souci� des affronts des Juifs religieux, prodigu�s � l��gard de Paul, il �tait louable�; mais en se d�sint�ressant des abus subis injustement par l�ap�tre, son indiff�rence �tait alors coupable.

Ceux qui constatent les souffrances du peuple de Dieu, sans en ressentir ni piti�, ni de pr�occupation, et qui ne prient pas pour ce sujet, ont le m�me esprit que Gallion�: il a n�glig� tous ces points...

Actes 18:18

(18-23)

Tant que Paul constatait que son travail n��tait pas inutile, il continuait ainsi � l�accomplir. Notre temps est dans la main de Dieu�; nous proposons, mais Il dirige tout�; nous devons donc accomplir toutes nos promesses en nous soumettant � la Volont� divine, non seulement pour que nos actes entrent dans le cadre de la Providence, mais pour que le Seigneur ne contrecarre pas notre conduite.

Il est spirituellement tr�s rafra�chissant pour un fid�le serviteur de Dieu, de profiter pendant quelques temps de la compagnie de ses fr�res. Les membres d�une �glise sont souvent assaillis de probl�mes�; les serviteurs de Dieu doivent faire tout leur possible pour les encourager, en les dirigeant vers Christ, le Rocher.

O� que nous soyons, cherchons s�rieusement � promouvoir la cause de Christ, en �laborant des projets pertinents et en comptant sur le Seigneur pour les conduire � bien, s�Il les juge valables�!

Actes 18:24

(24-28)

Apollos avait �t� �tudi� l��vangile, aussi loin que pouvait le faire le minist�re d�enseignement de Jean, mais pas au del�.

Nous pouvons �videmment penser qu�Apollos avait entendu parler de la mort de Christ et de Sa r�surrection, mais en fait, il n�avait pas �t� r�ellement inform� sur la profondeur de ces �v�nements. Bien qu�il n�ait pas re�u, comme les ap�tres, des dons miraculeux de l�Esprit, il utilisait ceux qu�il poss�dait d�j�. La dispensation de l�Esprit, quelle que puisse �tre sa mesure, est donn�e � tout homme pour qu�il en tire profit.

Apollos �tait un pr�dicateur �loquent, affectueux et fervent. Il �tait plein de z�le pour la gloire de Dieu et pour le salut des �mes. C��tait un homme de Dieu complet, tr�s apte � accomplir sa t�che. Aquilas et Priscille encourag�rent son minist�re, en lui offrant leur assistance. Ils ne le m�pris�rent aucunement et ne le d�nigr�rent pas aupr�s des autres, malgr� ses lacunes. Ces deux disciples ayant �t� eux-m�mes longuement enseign�s par Paul, en ce qui concerne l��vangile, transmirent � Apollos leur savoir.

Les jeunes �tudiants peuvent trouver un grand int�r�t � dialoguer avec les chr�tiens qui ont une longue exp�rience spirituelle. Ceux qui croient en l�efficacit� de la Gr�ce ont cependant toujours besoin d�aide. Aussi longtemps qu�ils demeurent en ce monde, ils subissent les m�faits de l�incr�dulit� dus � leur ��ancienne nature���; leur c�ur doit �tre affermi pour que leur foi soit agissante.

Si les Juifs avaient �t� convaincus que J�sus �tait r�ellement le Christ, leur propre loi les aurait incit�s � entendre Son message. Le r�le des serviteurs de Dieu est d�annoncer Christ, non seulement pour pr�cher la V�rit�, mais aussi pour prouver Sa v�racit� et pour la d�fendre, avec douceur, mais cependant avec fermet�.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 18". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-18.html. 1706.