Paul � Corinthe, avec Aquilas et Priscille. (1-6) Il continue � pr�cher � Corinthe. (7-11) Paul devant Gallion. (12-17) Il se rend � J�rusalem. (18-23) Apollos enseigne � �ph�se et en Acha�e. (24-28) (1-6)
Bien que Paul puisse l�gitimement �tre aid� par les �glises qu�il avait implant�es et par ceux auxquels il pr�chait la Parole, il a cependant assum� une profession, durant son minist�re. Un honn�te commerce, gr�ce auquel un homme peut gagner son pain, ne doit pas �tre m�pris�.
Les Juifs avaient pour coutume d�enseigner � leurs enfants un m�tier, tout en leur donnant de l�instruction et des biens. Paul veillait � n��tre � la charge de personne, en quoi que ce soit.
L�amour de Christ est le meilleur lien qui puisse unir les saints�; la communion fraternelle adoucit les peines du labeur, elle contrecarre le m�pris mutuel et de nombreux probl�mes. La plupart des Juifs persistait � contredire l��vangile et � le blasph�mer. Ils ne voulaient pas y croire et faisaient tout leur possible pour faire partager leur opinion aux autres.
Paul parti donc d�Ath�nes. Il n�abandonna pas son travail�; bien qu�Isra�l ne soit pas encore reconstitu�*, Christ et l��vangile manifestaient leur puissance�! Les Juifs ne doivent pas se plaindre�: ils furent les premiers � recevoir l�offre du salut.
Quand certaines personnes s�opposent � l��vangile qui leur est annonc�, nous devons nous tourner alors vers d�autres. La tristesse de voir beaucoup de gens persister dans l�incr�dulit�, ne doit pas nous emp�cher de remercier le Seigneur pour ceux qui se tournent vers Lui�!
* Note du traducteur�: ce texte a �t� r�dig� au dix-neuvi�me si�cle�; l�auteur ne pouvait donc pas savoir que l��tat d�Isra�l allait �tre reconstitu� plus tard.
Actes 18:7
(7-11)
Le Seigneur conna�t ceux qui Lui appartiennent, et ceux qui se tourneront vers Lui�; c�est en effet par Sa Gr�ce, �uvrant dans le c�ur, qu�ils peuvent ainsi devenir ��Siens��.
Ne soyons pas d�courag�s par le refus apport� � l��vangile dans certains lieux�: m�me � Corinthe, ville de mauvaise r�putation, Christ avait de nombreux partisans. Le Seigneur rassemblera Son troupeau, ceux qu�Il aura choisis, quels que soient les endroits o� ils se trouveront.
Encourag� par cette parole du Seigneur, l�ap�tre resta � Corinthe�; une �glise nombreuse et florissante a pu ainsi se d�velopper�!
Actes 18:12
(12-17)
Paul �tait sur le point de montrer aux autorit�s qu�il n�avait pas enseign� aux hommes d�adorer Dieu de fa�on contraire � la loi�; mais Gallion, le proconsul, rejeta la plainte des Juifs, sous pr�texte que cette affaire n�entrait pas dans le cadre de sa fonction. Gallion avait raison de laisser les Juifs livr�s � eux-m�mes, quant aux probl�mes relatifs � leur religion, mais il ne devait cependant pas leur permettre pour autant, de pers�cuter qui que ce soit � ce sujet. Ce proconsul avait tort de parler avec l�g�ret� d�une loi et d�une religion qu�il aurait pu reconna�tre comme �tant de Dieu, et qui l�auraient certainement concern�.
La mani�re dont Dieu doit �tre ador�, le fait de savoir si J�sus est v�ritablement le Messie et la v�racit� de l��vangile, la r�v�lation divine, ne doivent pas �tre l�objet de vaines pol�miques�; cet ensemble de pens�es est de la plus haute importance.
Gallion a sembl� �tre fier de son ignorance des �critures, comme si la loi de Dieu n��tait pas digne de son int�r�t. Ce proconsul ne s�est pr�occup� d�aucun de ces sujets. S�il ne s�est pas souci� des affronts des Juifs religieux, prodigu�s � l��gard de Paul, il �tait louable�; mais en se d�sint�ressant des abus subis injustement par l�ap�tre, son indiff�rence �tait alors coupable.
Ceux qui constatent les souffrances du peuple de Dieu, sans en ressentir ni piti�, ni de pr�occupation, et qui ne prient pas pour ce sujet, ont le m�me esprit que Gallion�: il a n�glig� tous ces points...
Actes 18:18
(18-23)
Tant que Paul constatait que son travail n��tait pas inutile, il continuait ainsi � l�accomplir. Notre temps est dans la main de Dieu�; nous proposons, mais Il dirige tout�; nous devons donc accomplir toutes nos promesses en nous soumettant � la Volont� divine, non seulement pour que nos actes entrent dans le cadre de la Providence, mais pour que le Seigneur ne contrecarre pas notre conduite.
Il est spirituellement tr�s rafra�chissant pour un fid�le serviteur de Dieu, de profiter pendant quelques temps de la compagnie de ses fr�res. Les membres d�une �glise sont souvent assaillis de probl�mes�; les serviteurs de Dieu doivent faire tout leur possible pour les encourager, en les dirigeant vers Christ, le Rocher.
O� que nous soyons, cherchons s�rieusement � promouvoir la cause de Christ, en �laborant des projets pertinents et en comptant sur le Seigneur pour les conduire � bien, s�Il les juge valables�!
Actes 18:24
(24-28)
Apollos avait �t� �tudi� l��vangile, aussi loin que pouvait le faire le minist�re d�enseignement de Jean, mais pas au del�.
Nous pouvons �videmment penser qu�Apollos avait entendu parler de la mort de Christ et de Sa r�surrection, mais en fait, il n�avait pas �t� r�ellement inform� sur la profondeur de ces �v�nements. Bien qu�il n�ait pas re�u, comme les ap�tres, des dons miraculeux de l�Esprit, il utilisait ceux qu�il poss�dait d�j�. La dispensation de l�Esprit, quelle que puisse �tre sa mesure, est donn�e � tout homme pour qu�il en tire profit.
Apollos �tait un pr�dicateur �loquent, affectueux et fervent. Il �tait plein de z�le pour la gloire de Dieu et pour le salut des �mes. C��tait un homme de Dieu complet, tr�s apte � accomplir sa t�che. Aquilas et Priscille encourag�rent son minist�re, en lui offrant leur assistance. Ils ne le m�pris�rent aucunement et ne le d�nigr�rent pas aupr�s des autres, malgr� ses lacunes. Ces deux disciples ayant �t� eux-m�mes longuement enseign�s par Paul, en ce qui concerne l��vangile, transmirent � Apollos leur savoir.
Les jeunes �tudiants peuvent trouver un grand int�r�t � dialoguer avec les chr�tiens qui ont une longue exp�rience spirituelle. Ceux qui croient en l�efficacit� de la Gr�ce ont cependant toujours besoin d�aide. Aussi longtemps qu�ils demeurent en ce monde, ils subissent les m�faits de l�incr�dulit� dus � leur ��ancienne nature���; leur c�ur doit �tre affermi pour que leur foi soit agissante.
Si les Juifs avaient �t� convaincus que J�sus �tait r�ellement le Christ, leur propre loi les aurait incit�s � entendre Son message. Le r�le des serviteurs de Dieu est d�annoncer Christ, non seulement pour pr�cher la V�rit�, mais aussi pour prouver Sa v�racit� et pour la d�fendre, avec douceur, mais cependant avec fermet�.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 18". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-18.html. 1706.
versets 1-28
Actes 18:1
Paul � Corinthe, avec Aquilas et Priscille. (1-6)
Il continue � pr�cher � Corinthe. (7-11)
Paul devant Gallion. (12-17)
Il se rend � J�rusalem. (18-23)
Apollos enseigne � �ph�se et en Acha�e. (24-28)
(1-6)
Bien que Paul puisse l�gitimement �tre aid� par les �glises qu�il avait implant�es et par ceux auxquels il pr�chait la Parole, il a cependant assum� une profession, durant son minist�re. Un honn�te commerce, gr�ce auquel un homme peut gagner son pain, ne doit pas �tre m�pris�.
Les Juifs avaient pour coutume d�enseigner � leurs enfants un m�tier, tout en leur donnant de l�instruction et des biens. Paul veillait � n��tre � la charge de personne, en quoi que ce soit.
L�amour de Christ est le meilleur lien qui puisse unir les saints�; la communion fraternelle adoucit les peines du labeur, elle contrecarre le m�pris mutuel et de nombreux probl�mes. La plupart des Juifs persistait � contredire l��vangile et � le blasph�mer. Ils ne voulaient pas y croire et faisaient tout leur possible pour faire partager leur opinion aux autres.
Paul parti donc d�Ath�nes. Il n�abandonna pas son travail�; bien qu�Isra�l ne soit pas encore reconstitu�*, Christ et l��vangile manifestaient leur puissance�! Les Juifs ne doivent pas se plaindre�: ils furent les premiers � recevoir l�offre du salut.
Quand certaines personnes s�opposent � l��vangile qui leur est annonc�, nous devons nous tourner alors vers d�autres. La tristesse de voir beaucoup de gens persister dans l�incr�dulit�, ne doit pas nous emp�cher de remercier le Seigneur pour ceux qui se tournent vers Lui�!
* Note du traducteur�: ce texte a �t� r�dig� au dix-neuvi�me si�cle�; l�auteur ne pouvait donc pas savoir que l��tat d�Isra�l allait �tre reconstitu� plus tard.
Actes 18:7
(7-11)
Le Seigneur conna�t ceux qui Lui appartiennent, et ceux qui se tourneront vers Lui�; c�est en effet par Sa Gr�ce, �uvrant dans le c�ur, qu�ils peuvent ainsi devenir ��Siens��.
Ne soyons pas d�courag�s par le refus apport� � l��vangile dans certains lieux�: m�me � Corinthe, ville de mauvaise r�putation, Christ avait de nombreux partisans. Le Seigneur rassemblera Son troupeau, ceux qu�Il aura choisis, quels que soient les endroits o� ils se trouveront.
Encourag� par cette parole du Seigneur, l�ap�tre resta � Corinthe�; une �glise nombreuse et florissante a pu ainsi se d�velopper�!
Actes 18:12
(12-17)
Paul �tait sur le point de montrer aux autorit�s qu�il n�avait pas enseign� aux hommes d�adorer Dieu de fa�on contraire � la loi�; mais Gallion, le proconsul, rejeta la plainte des Juifs, sous pr�texte que cette affaire n�entrait pas dans le cadre de sa fonction. Gallion avait raison de laisser les Juifs livr�s � eux-m�mes, quant aux probl�mes relatifs � leur religion, mais il ne devait cependant pas leur permettre pour autant, de pers�cuter qui que ce soit � ce sujet. Ce proconsul avait tort de parler avec l�g�ret� d�une loi et d�une religion qu�il aurait pu reconna�tre comme �tant de Dieu, et qui l�auraient certainement concern�.
La mani�re dont Dieu doit �tre ador�, le fait de savoir si J�sus est v�ritablement le Messie et la v�racit� de l��vangile, la r�v�lation divine, ne doivent pas �tre l�objet de vaines pol�miques�; cet ensemble de pens�es est de la plus haute importance.
Gallion a sembl� �tre fier de son ignorance des �critures, comme si la loi de Dieu n��tait pas digne de son int�r�t. Ce proconsul ne s�est pr�occup� d�aucun de ces sujets. S�il ne s�est pas souci� des affronts des Juifs religieux, prodigu�s � l��gard de Paul, il �tait louable�; mais en se d�sint�ressant des abus subis injustement par l�ap�tre, son indiff�rence �tait alors coupable.
Ceux qui constatent les souffrances du peuple de Dieu, sans en ressentir ni piti�, ni de pr�occupation, et qui ne prient pas pour ce sujet, ont le m�me esprit que Gallion�: il a n�glig� tous ces points...
Actes 18:18
(18-23)
Tant que Paul constatait que son travail n��tait pas inutile, il continuait ainsi � l�accomplir. Notre temps est dans la main de Dieu�; nous proposons, mais Il dirige tout�; nous devons donc accomplir toutes nos promesses en nous soumettant � la Volont� divine, non seulement pour que nos actes entrent dans le cadre de la Providence, mais pour que le Seigneur ne contrecarre pas notre conduite.
Il est spirituellement tr�s rafra�chissant pour un fid�le serviteur de Dieu, de profiter pendant quelques temps de la compagnie de ses fr�res. Les membres d�une �glise sont souvent assaillis de probl�mes�; les serviteurs de Dieu doivent faire tout leur possible pour les encourager, en les dirigeant vers Christ, le Rocher.
O� que nous soyons, cherchons s�rieusement � promouvoir la cause de Christ, en �laborant des projets pertinents et en comptant sur le Seigneur pour les conduire � bien, s�Il les juge valables�!
Actes 18:24
(24-28)
Apollos avait �t� �tudi� l��vangile, aussi loin que pouvait le faire le minist�re d�enseignement de Jean, mais pas au del�.
Nous pouvons �videmment penser qu�Apollos avait entendu parler de la mort de Christ et de Sa r�surrection, mais en fait, il n�avait pas �t� r�ellement inform� sur la profondeur de ces �v�nements. Bien qu�il n�ait pas re�u, comme les ap�tres, des dons miraculeux de l�Esprit, il utilisait ceux qu�il poss�dait d�j�. La dispensation de l�Esprit, quelle que puisse �tre sa mesure, est donn�e � tout homme pour qu�il en tire profit.
Apollos �tait un pr�dicateur �loquent, affectueux et fervent. Il �tait plein de z�le pour la gloire de Dieu et pour le salut des �mes. C��tait un homme de Dieu complet, tr�s apte � accomplir sa t�che. Aquilas et Priscille encourag�rent son minist�re, en lui offrant leur assistance. Ils ne le m�pris�rent aucunement et ne le d�nigr�rent pas aupr�s des autres, malgr� ses lacunes. Ces deux disciples ayant �t� eux-m�mes longuement enseign�s par Paul, en ce qui concerne l��vangile, transmirent � Apollos leur savoir.
Les jeunes �tudiants peuvent trouver un grand int�r�t � dialoguer avec les chr�tiens qui ont une longue exp�rience spirituelle. Ceux qui croient en l�efficacit� de la Gr�ce ont cependant toujours besoin d�aide. Aussi longtemps qu�ils demeurent en ce monde, ils subissent les m�faits de l�incr�dulit� dus � leur ��ancienne nature���; leur c�ur doit �tre affermi pour que leur foi soit agissante.
Si les Juifs avaient �t� convaincus que J�sus �tait r�ellement le Christ, leur propre loi les aurait incit�s � entendre Son message. Le r�le des serviteurs de Dieu est d�annoncer Christ, non seulement pour pr�cher la V�rit�, mais aussi pour prouver Sa v�racit� et pour la d�fendre, avec douceur, mais cependant avec fermet�.