L�effusion du Saint-Esprit au jour de la Pentec�te. (1-4) Les ap�tres parlent en diverses langues. (5-13) Pierre s�adresse aux Juifs. (14-36) Trois mille �mes sont converties. (37-41) La pi�t� et l�affection des disciples. (42-47) (1-4)
Nous ne pouvons pas oublier, pendant que le Ma�tre �tait encore avec Ses disciples, les luttes fr�quentes entre ces derniers pour savoir qui serait le plus grand�; d�sormais, toutes ces luttes ont pris fin. Durant les derniers temps de J�sus ici-bas, les ap�tres priaient d�j� souvent tous ensemble.
Si nous d�sirons que l�Esprit se r�pande sur nous, soyons tous d�un un m�me accord. Malgr� nos divergences ici-bas, semblables � celles des disciples, aimons-nous les uns les autres�: l� o� des fr�res demeurent ensemble, dans l�unit�, le Seigneur envoie sa b�n�diction.
Un vent survint dans la maison avec une grande violence. C��tait une manifestation de la puissance et de l�action de l�Esprit de Dieu sur les hommes, et par cons�quent sur le monde. Les convictions envoy�es par l�Esprit r�confortent l��me�; le souffle violent de ce ��vent�� temp�tueux pr�pare cette derni�re � Le recevoir.
Lors de ce rassemblement des disciples, il y eut une apparition, semblable � des langues de feu qui se pos�rent sur chacun d�eux, conform�ment � ce qu�avait annonc� Jean-Baptiste, en ce qui concernait Christ�: Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu, Matthieu�3:11. L�Esprit, tel du feu, fait ��fondre�� le c�ur, Il �limine les ��scories du p�ch頻, et engendre de pieuses pens�es�; c�est avec ce feu, semblable � celui d�un autel, que les ��sacrifices spirituels�� sont offerts.
Les disciples �taient tous remplis de l�Esprit Saint, beaucoup plus qu�auparavant. Ils furent sanctifi�s par les gr�ces de l�Esprit�; ils allaient d�laisser progressivement les int�r�ts de ce monde, pour se rendre spirituellement conformes aux habitants du royaume c�leste. Ils �taient v�ritablement encourag�s par l�Esprit, plus que jamais r�jouis, dans l�amour de Christ et dans l�esp�rance c�leste�: toutes leurs peines ont �t� ainsi �t�es.
Ils furent remplis des dons du Saint-Esprit�: ils poss�daient des pouvoirs miraculeux, pour l�avancement de l��vangile. Ils annonc�rent l��vangile, non par le biais de pr�dications ou de m�ditations pr�par�es, mais comme l�Esprit leur donnait de s�exprimer spontan�ment.
Actes 2:5
(5-13)
Les diff�rentes langues qui virent le jour � Babel entrav�rent notablement le d�veloppement de la connaissance spirituelle et de la religion.
Les disciples que le Seigneur a d�abord employ�s pour l�essor de la religion chr�tienne, n�auraient pu faire aucun progr�s sans le don du Saint-Esprit�: cela prouve bien que leur autorit� venait de Dieu�!
Actes 2:14
(14-21)
Le sermon de Pierre montre qu�il s�est d�sormais compl�tement relev� de sa ��chute��, et qu�il a �t� totalement restaur� dans la faveur divine�; celui qui avait reni� Christ, Le confesse d�sormais avec hardiesse�!
Sa description de l�onction miraculeuse de l�Esprit �tait destin�e � inviter les auditeurs � accepter la foi en Christ, et � se joindre � Son �glise. Cette pr�sence nouvelle de l�Esprit ici-bas �tait l�accomplissement de l��criture, le fruit et la preuve de la r�surrection et de l�ascension de Christ.
Bien que Pierre soit rempli du Saint-Esprit, et parle dans des langues dont ce Dernier l�a dot� pour s�exprimer, il ne pense cependant pas mettre de c�t� l��criture.
Ceux qui �tudient la Personne de Christ n�apprennent jamais plus ailleurs que ce qui est �crit dans la Bible�; l�Esprit nous a �t� donn�, non pour modifier le sens des �critures, mais pour nous permettre de les comprendre, de les approuver, et d�y ob�ir.
Il est certain que nul n��chappera � la condamnation, au grand jour du Seigneur, except� ceux qui auront fait appel � Son Fils, J�sus-Christ, le Sauveur des p�cheurs, et le Juge de toute l�humanit�!
Actes 2:22
(22-36)
Anim� par le don du Saint-Esprit, Pierre pr�che J�sus � ses auditeurs, les Juifs�: il retrace l�histoire de Christ. Nous trouvons en particulier le r�cit de Sa mort et de Ses souffrances, dont tous furent t�moins quelques semaines plus t�t.
La mort de Christ doit �tre consid�r�e comme un acte pr�vu par Dieu, elle est le r�sultat de Sa Gr�ce et de Sa Sagesse merveilleuses. Par ce sacrifice, la Justice divine a �t� satisfaite�: Dieu et l�homme sont de nouveau r�unis, et Christ lui-m�me est d�sormais glorifi�, selon un plan �ternel immuable. Cette mise � mort de J�sus a �t� ex�cut�e par le peuple, ce fut un p�ch� terrible, une folie extr�me. La r�surrection de Christ a repouss� les d�g�ts, la corruption que pouvait occasionner Sa mort�; c�est ce th�me que Pierre a grandement d�velopp�.
Christ est le ��Saint�� de Dieu, sanctifi� et mis � part pour Son service, pour l��uvre de la r�demption. Sa mort et Ses souffrances ne L�ont pas simplement �lev�, elles ont permis � tous les Siens d�acc�der � une vie b�nie, pour toujours�! Ce sacrifice a eu lieu comme pr�dit, les ap�tres en furent t�moins. Sa r�surrection ne concerne pas Christ seul�; ce Dernier a octroy� � Ses disciples des dons miraculeux et des b�n�dictions spirituelles particuli�res.
Au travers de ce Sauveur, les voies de la vie �ternelle sont indiqu�es�; nous sommes encourag�s � attendre la pr�sence de Dieu et Sa faveur, pour toujours. Tout ceci jaillit de l�assurance que J�sus est le Seigneur et le Sauveur, l�Oint de Dieu�!
Actes 2:37
(37-41)
D�s la premi�re pr�dication de Pierre, pouss� par le Saint-Esprit, la puissance divine se manifesta�; des milliers d��mes furent amen�es � la foi.
Ni les paroles de Pierre, ni le miracle dont tous furent t�moins, n�auraient pu produire de tels effets, si le Saint-Esprit n�avait pas �t� pr�sent.
Lorsque les ��yeux spirituels�� des p�cheurs sont ouverts, ces derniers ont d�s lors le c�ur meurtri par leur iniquit�, ils ne peuvent ressentir qu�un v�ritable malaise. L�ap�tre exhorta ses auditeurs � se repentir de leurs p�ch�s, et � t�moigner ouvertement de leur foi en J�sus, le Messie, en se faisant baptiser en Son Nom. Professant ainsi leur ob�issance envers Lui, ces �mes recevront alors la r�mission de leurs p�ch�s, et deviendront participantes des dons et gr�ces du Saint-Esprit.
En se s�parant des m�chants, on �chappe � leur emprise. Ceux qui se repentent de leurs p�ch�s, et qui ��s�abandonnent�� � J�sus-Christ, doivent prouver la v�racit� de cette repentance en rompant tout lien avec le mal. Nous devons nous �carter des m�chants, et nous efforcer, avec une sainte peur, de les �viter.
Par la gr�ce de Dieu trois mille personnes accept�rent le message de l��vangile. Il ne fait aucun doute que le don du Saint-Esprit, re�u par tous, (aucun v�ritable croyant ne sera oubli�), �tait bien cet Esprit d�adoption et cette Gr�ce qui convertit, qui dirige, qui sanctifie, qui est donn�e � tous les membres de la ��famille spirituelle�� de notre P�re c�leste. La repentance et la r�mission des fautes sont toujours pr�ch�es aux p�cheurs, au Nom du R�dempteur�; le Saint-Esprit scelle Sa b�n�diction dans le c�ur du croyant repentant�; de nombreuses promesses spirituelles lui sont alors adress�es, ainsi qu�� ses enfants�; des b�n�dictions sont ensuite accord�es � tous ceux qui s��loignent du mal�!
Actes 2:42
(42-47)
Dans ce texte, nous voyons les d�buts de la v�ritable �glise primitive�: elle �tait certes dans son �tat originel, mais dans la plus grande innocence. Ces premiers chr�tiens respectaient scrupuleusement les saintes ordonnances, ils abondaient dans la pi�t� et la d�votion�; lorsque nous reconnaissons la puissance d�une telle vie, ��en Christ��, ce Dernier dispose notre �me � la communion avec Dieu, quel que soit le chemin dans lequel Il a d�cid� de nous rencontrer, selon Sa promesse.
L�importance des �v�nements relat�s dans ce texte a �lev� ces �mes ��au-dessus�� de ce monde, le Saint-Esprit les a remplies d�un amour qui leur faisait voir leur prochain comme eux-m�mes, leur permettant ainsi de faire toutes choses en commun�; ces fr�res en Christ n�ont pas d�truit leurs biens, mais, pour �carter tout �go�sme, ils mirent en pratique la charit�. Dieu, Celui qui les a amen�s � un tel �tat d�esprit, savait de toute fa�on qu�ils seraient, par la pers�cution, rapidement d�poss�d�s de leurs biens en Jud�e...
Le Seigneur, de jour en jour, pr�dispose les c�urs � accepter l��vangile�; non pas pour professer ce dernier, mais pour �tre d�abord vraiment amen�s � �tre accept�s par Dieu, �tant faits ��participants de la Gr�ce qui r�g�n�re��. Ceux que Dieu a admis pour le salut �ternel seront amen�s � Christ, jusqu�� ce que la terre soit remplie de la connaissance de Sa gloire�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-2.html. 1706.
versets 1-47
Actes 2:1
L�effusion du Saint-Esprit au jour de la Pentec�te. (1-4)
Les ap�tres parlent en diverses langues. (5-13)
Pierre s�adresse aux Juifs. (14-36)
Trois mille �mes sont converties. (37-41)
La pi�t� et l�affection des disciples. (42-47)
(1-4)
Nous ne pouvons pas oublier, pendant que le Ma�tre �tait encore avec Ses disciples, les luttes fr�quentes entre ces derniers pour savoir qui serait le plus grand�; d�sormais, toutes ces luttes ont pris fin. Durant les derniers temps de J�sus ici-bas, les ap�tres priaient d�j� souvent tous ensemble.
Si nous d�sirons que l�Esprit se r�pande sur nous, soyons tous d�un un m�me accord. Malgr� nos divergences ici-bas, semblables � celles des disciples, aimons-nous les uns les autres�: l� o� des fr�res demeurent ensemble, dans l�unit�, le Seigneur envoie sa b�n�diction.
Un vent survint dans la maison avec une grande violence. C��tait une manifestation de la puissance et de l�action de l�Esprit de Dieu sur les hommes, et par cons�quent sur le monde. Les convictions envoy�es par l�Esprit r�confortent l��me�; le souffle violent de ce ��vent�� temp�tueux pr�pare cette derni�re � Le recevoir.
Lors de ce rassemblement des disciples, il y eut une apparition, semblable � des langues de feu qui se pos�rent sur chacun d�eux, conform�ment � ce qu�avait annonc� Jean-Baptiste, en ce qui concernait Christ�: Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu, Matthieu�3:11. L�Esprit, tel du feu, fait ��fondre�� le c�ur, Il �limine les ��scories du p�ch頻, et engendre de pieuses pens�es�; c�est avec ce feu, semblable � celui d�un autel, que les ��sacrifices spirituels�� sont offerts.
Les disciples �taient tous remplis de l�Esprit Saint, beaucoup plus qu�auparavant. Ils furent sanctifi�s par les gr�ces de l�Esprit�; ils allaient d�laisser progressivement les int�r�ts de ce monde, pour se rendre spirituellement conformes aux habitants du royaume c�leste. Ils �taient v�ritablement encourag�s par l�Esprit, plus que jamais r�jouis, dans l�amour de Christ et dans l�esp�rance c�leste�: toutes leurs peines ont �t� ainsi �t�es.
Ils furent remplis des dons du Saint-Esprit�: ils poss�daient des pouvoirs miraculeux, pour l�avancement de l��vangile. Ils annonc�rent l��vangile, non par le biais de pr�dications ou de m�ditations pr�par�es, mais comme l�Esprit leur donnait de s�exprimer spontan�ment.
Actes 2:5
(5-13)
Les diff�rentes langues qui virent le jour � Babel entrav�rent notablement le d�veloppement de la connaissance spirituelle et de la religion.
Les disciples que le Seigneur a d�abord employ�s pour l�essor de la religion chr�tienne, n�auraient pu faire aucun progr�s sans le don du Saint-Esprit�: cela prouve bien que leur autorit� venait de Dieu�!
Actes 2:14
(14-21)
Le sermon de Pierre montre qu�il s�est d�sormais compl�tement relev� de sa ��chute��, et qu�il a �t� totalement restaur� dans la faveur divine�; celui qui avait reni� Christ, Le confesse d�sormais avec hardiesse�!
Sa description de l�onction miraculeuse de l�Esprit �tait destin�e � inviter les auditeurs � accepter la foi en Christ, et � se joindre � Son �glise. Cette pr�sence nouvelle de l�Esprit ici-bas �tait l�accomplissement de l��criture, le fruit et la preuve de la r�surrection et de l�ascension de Christ.
Bien que Pierre soit rempli du Saint-Esprit, et parle dans des langues dont ce Dernier l�a dot� pour s�exprimer, il ne pense cependant pas mettre de c�t� l��criture.
Ceux qui �tudient la Personne de Christ n�apprennent jamais plus ailleurs que ce qui est �crit dans la Bible�; l�Esprit nous a �t� donn�, non pour modifier le sens des �critures, mais pour nous permettre de les comprendre, de les approuver, et d�y ob�ir.
Il est certain que nul n��chappera � la condamnation, au grand jour du Seigneur, except� ceux qui auront fait appel � Son Fils, J�sus-Christ, le Sauveur des p�cheurs, et le Juge de toute l�humanit�!
Actes 2:22
(22-36)
Anim� par le don du Saint-Esprit, Pierre pr�che J�sus � ses auditeurs, les Juifs�: il retrace l�histoire de Christ. Nous trouvons en particulier le r�cit de Sa mort et de Ses souffrances, dont tous furent t�moins quelques semaines plus t�t.
La mort de Christ doit �tre consid�r�e comme un acte pr�vu par Dieu, elle est le r�sultat de Sa Gr�ce et de Sa Sagesse merveilleuses. Par ce sacrifice, la Justice divine a �t� satisfaite�: Dieu et l�homme sont de nouveau r�unis, et Christ lui-m�me est d�sormais glorifi�, selon un plan �ternel immuable. Cette mise � mort de J�sus a �t� ex�cut�e par le peuple, ce fut un p�ch� terrible, une folie extr�me. La r�surrection de Christ a repouss� les d�g�ts, la corruption que pouvait occasionner Sa mort�; c�est ce th�me que Pierre a grandement d�velopp�.
Christ est le ��Saint�� de Dieu, sanctifi� et mis � part pour Son service, pour l��uvre de la r�demption. Sa mort et Ses souffrances ne L�ont pas simplement �lev�, elles ont permis � tous les Siens d�acc�der � une vie b�nie, pour toujours�! Ce sacrifice a eu lieu comme pr�dit, les ap�tres en furent t�moins. Sa r�surrection ne concerne pas Christ seul�; ce Dernier a octroy� � Ses disciples des dons miraculeux et des b�n�dictions spirituelles particuli�res.
Au travers de ce Sauveur, les voies de la vie �ternelle sont indiqu�es�; nous sommes encourag�s � attendre la pr�sence de Dieu et Sa faveur, pour toujours. Tout ceci jaillit de l�assurance que J�sus est le Seigneur et le Sauveur, l�Oint de Dieu�!
Actes 2:37
(37-41)
D�s la premi�re pr�dication de Pierre, pouss� par le Saint-Esprit, la puissance divine se manifesta�; des milliers d��mes furent amen�es � la foi.
Ni les paroles de Pierre, ni le miracle dont tous furent t�moins, n�auraient pu produire de tels effets, si le Saint-Esprit n�avait pas �t� pr�sent.
Lorsque les ��yeux spirituels�� des p�cheurs sont ouverts, ces derniers ont d�s lors le c�ur meurtri par leur iniquit�, ils ne peuvent ressentir qu�un v�ritable malaise. L�ap�tre exhorta ses auditeurs � se repentir de leurs p�ch�s, et � t�moigner ouvertement de leur foi en J�sus, le Messie, en se faisant baptiser en Son Nom. Professant ainsi leur ob�issance envers Lui, ces �mes recevront alors la r�mission de leurs p�ch�s, et deviendront participantes des dons et gr�ces du Saint-Esprit.
En se s�parant des m�chants, on �chappe � leur emprise. Ceux qui se repentent de leurs p�ch�s, et qui ��s�abandonnent�� � J�sus-Christ, doivent prouver la v�racit� de cette repentance en rompant tout lien avec le mal. Nous devons nous �carter des m�chants, et nous efforcer, avec une sainte peur, de les �viter.
Par la gr�ce de Dieu trois mille personnes accept�rent le message de l��vangile. Il ne fait aucun doute que le don du Saint-Esprit, re�u par tous, (aucun v�ritable croyant ne sera oubli�), �tait bien cet Esprit d�adoption et cette Gr�ce qui convertit, qui dirige, qui sanctifie, qui est donn�e � tous les membres de la ��famille spirituelle�� de notre P�re c�leste. La repentance et la r�mission des fautes sont toujours pr�ch�es aux p�cheurs, au Nom du R�dempteur�; le Saint-Esprit scelle Sa b�n�diction dans le c�ur du croyant repentant�; de nombreuses promesses spirituelles lui sont alors adress�es, ainsi qu�� ses enfants�; des b�n�dictions sont ensuite accord�es � tous ceux qui s��loignent du mal�!
Actes 2:42
(42-47)
Dans ce texte, nous voyons les d�buts de la v�ritable �glise primitive�: elle �tait certes dans son �tat originel, mais dans la plus grande innocence. Ces premiers chr�tiens respectaient scrupuleusement les saintes ordonnances, ils abondaient dans la pi�t� et la d�votion�; lorsque nous reconnaissons la puissance d�une telle vie, ��en Christ��, ce Dernier dispose notre �me � la communion avec Dieu, quel que soit le chemin dans lequel Il a d�cid� de nous rencontrer, selon Sa promesse.
L�importance des �v�nements relat�s dans ce texte a �lev� ces �mes ��au-dessus�� de ce monde, le Saint-Esprit les a remplies d�un amour qui leur faisait voir leur prochain comme eux-m�mes, leur permettant ainsi de faire toutes choses en commun�; ces fr�res en Christ n�ont pas d�truit leurs biens, mais, pour �carter tout �go�sme, ils mirent en pratique la charit�. Dieu, Celui qui les a amen�s � un tel �tat d�esprit, savait de toute fa�on qu�ils seraient, par la pers�cution, rapidement d�poss�d�s de leurs biens en Jud�e...
Le Seigneur, de jour en jour, pr�dispose les c�urs � accepter l��vangile�; non pas pour professer ce dernier, mais pour �tre d�abord vraiment amen�s � �tre accept�s par Dieu, �tant faits ��participants de la Gr�ce qui r�g�n�re��. Ceux que Dieu a admis pour le salut �ternel seront amen�s � Christ, jusqu�� ce que la terre soit remplie de la connaissance de Sa gloire�!