Les voyages de Paul. (1-6) Eutychus ramen� � la vie. (7-12) Paul se rend � J�rusalem. (13-16) Le discours de Paul aux anciens d��ph�se. (17-27) Leurs adieux. (28-38) (1-6)
Les tumultes ou l�opposition peuvent contraindre un chr�tien � quitter son poste ou � changer son but, mais son r�le en ce monde et sa joie spirituelle resteront intacts, o� qu�il soit.
Paul pensa qu�il valait mieux attendre encore cinq jours avant de se rendre � Troas, bien qu�il ait pr�vu initialement de rester sept jours sur place�; mais il savait, comme nous devrions aussi le faire, comment racheter le temps�: ce voyage fut finalement mis � profit et tout � fait positif.
Actes 20:7
(7-12)
Bien qu�� titre personnel, les disciples, lisaient, m�ditaient, priaient, chantaient, maintenant ainsi leur communion avec Dieu, ils se r�unissaient tous ensemble, pour adorer Dieu et pour renforcer leur communion fraternelle. Ils s�assemblaient le premier jour de la semaine, le jour du Seigneur.
Le respect de ce premier jour doit �tre vraiment observ� par tous les enfants de Dieu. En rompant le pain, nous comm�morons d�une part, le corps de Christ, rompu pour nous, en sacrifice pour nos p�ch�s, mais ce pain repr�sente aussi une ��nourriture spirituelle�� et une f�te pour notre �me. D�s les premiers temps de l��glise, il �tait d�j� coutumier de c�l�brer la Sainte C�ne, au jour du Seigneur, pour comm�morer la mort de Christ.
Paul pr�cha dans l�assembl�e de Troade. La pr�dication de l��vangile doit aller de pair avec les sacrements. Tous �taient dispos�s � entendre Paul, ce qu�il remarqua avec joie�; il poursuivit donc son discours jusqu�� minuit. Il est vraiment mauvais de dormir quand la Parole de Dieu est pr�ch�e, cela r�v�le manifestement un manque de respect � Son �gard. Nous devons faire notre possible pour pr�venir tout risque de somnolence au sein de l��glise�; ne nous laissons pas aller, mais disposons notre c�ur pour qu�il soit r�ceptif � la pr�dication donn�e, chassons le sommeil�!
Une infirmit� doit attirer de la compassion, mais le m�pris d�une exhortation spirituelle exige une certaine s�v�rit�. La chute de ce jeune homme interrompit la pr�dication de l�ap�tre�; en fait, cet incident eut lieu pour confirmer cette derni�re. Eutychus a �t� ramen� � la vie. Comme les fr�res ne savaient pas quand ils pourraient b�n�ficier de nouveau de la compagnie de Paul, ils lui demand�rent de pr�cher le plus possible, estimant qu�une nuit de sommeil perdue n��tait rien, face au b�n�fice tir� de son enseignement.
Qu�elles sont rares les heures de repos interrompues dans des buts de d�votion�! Mais que de nuits pass�es dans de simples amusements ou des r�jouissances coupables�! Qu�il est difficile de d�velopper la vie spirituelle dans le c�ur de l�homme�! Les pratiques charnelles n�y fleurissent h�las que trop...
Actes 20:13
(13-16)
Paul se h�tait de rentrer � J�rusalem, mais il essayait, en chemin, de pratiquer le bien de lieu en lieu, accomplissant ainsi son devoir.
Quand on se consacre � Dieu, les priorit�s personnelles, comme celles en faveur de nos amis, doivent souvent �tre plac�es au second plan�; nous ne devons pas perdre de temps avec nos diverses relations, quand le devoir pour le Seigneur nous appelle ailleurs.
Actes 20:17
(17-27)
Les anciens des premi�res assembl�es savaient que Paul n��tait pas un intriguant, ni un �go�ste. Ceux qui veulent avant tout servir le Seigneur avec efficacit�, doivent le faire dans l�humilit�.
L�ap�tre annon�ait clairement l��vangile, de fa�on � ce qu�il soit bien per�u. C��tait un pr�dicateur �loquent, persuasif, cherchant � ce que son auditoire comprenne bien son message�; il voulait aussi, par son t�moignage, avertir ceux qui rejetaient la V�rit�. Paul �tait un pr�dicateur actif�; il avait pour but que ses auditeurs s�interrogent, quant � la nature de leur c�ur et de leur vie. Il se donnait de la peine pour accomplir son minist�re, il �tait tr�s actif et fid�le�; il n�a pas m�nag� ses propos, lorsque cela s�av�rait n�cessaire, insistant sur la pr�dication de la croix. C��tait un v�ritable �vang�liste, n�annon�ant aucune doctrine douteuse, ni politique�; il pr�chait la foi et la repentance.
Pour r�sumer son minist�re, il pr�chait le don du salut, par la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur J�sus-Christ, avec tous les fruits et les cons�quences que cela engendre. Sans cette repentance, aucun p�cheur ne peut �chapper � la condamnation divine, se privant ainsi de la vie �ternelle.
Ne pensons surtout pas que Paul ait quitt� l�Asie par peur de la pers�cution�! S�attendant manifestement � �tre attaqu�, il �tait cependant bien r�solu � continuer sa marche, assur� qu�il �tait guid� par la direction Divine.
Remercions Dieu pour le fait qu�il nous est impossible de savoir ce qui nous arrivera dans le futur. Pour l�enfant de Dieu, il est suffisant de savoir que la force du Seigneur est immuable, et il ne cherche pas � savoir ce que l�avenir lui r�serve. La puissance du Saint-Esprit lie le vrai chr�tien � son devoir. M�me lorsqu�il s�attend � la pers�cution et � la d�tresse, l�Amour de Christ le pousse � continuer.
Aucun incident de parcours n�a �cart� Paul de son travail�; rien ne l�a priv� de la consolation spirituelle qui l�attendait. Notre raison de vivre consiste � savoir que nous conna�trons bient�t la f�licit� �ternelle�!
Quand Paul vit que les anciens d��ph�se �taient persuad�s qu�ils le voyaient pour la derni�re fois, il leur rappela qu�ils devaient veiller sur le troupeau spirituel�: l�ap�tre, durant son minist�re, leur a toujours pr�ch� avec int�grit� toute les v�rit�s de la doctrine divine. Il leur a pr�ch� l��vangile dans son int�gralit�; il a accompli fid�lement son travail, supportant toutes les attaques de ses opposants.
Actes 20:28
(28-38)
Si le Saint-Esprit a �tabli des serviteurs de Dieu, en tant que surveillants et bergers du troupeau (l�assembl�e), ils doivent servir le Seigneur en toute confiance. De leur c�t�, ces ministres de l��vangile doivent bien consid�rer � quel point leur Ma�tre s�est souci� de bien constituer ce troupeau, qui est maintenant � leur charge. Christ a construit l��glise avec Son propre sang. Bien qu�ayant rev�tu l�apparence humaine, Il a, par ce sang, scell� de mani�re intime, l�union entre les deux natures�: la corruptible et la divine�; c��tait en fait v�ritablement le sang de Dieu car il provenait de Celui qui est Dieu Lui-m�me�! Cet �tat de fait a rev�tu Christ d�une dignit� et d�une valeur permettant de payer la ran�on pour les iniquit�s des croyants, tout en les conduisant sur le chemin de la sanctification.
Paul rappelle aux anciens d��ph�se, toute l�affection et toute l�inqui�tude qu�il ressentait pour eux. En fait, ils �taient soucieux pour leur avenir spirituel. L�ap�tre les invite ensuite � lever les yeux vers Dieu, avec foi, il les recommande � la Parole de Sa Gr�ce, qui allait �tre, non seulement le fondement de leur esp�rance et la source de leur joie, mais aussi leur r�gle de conduite.
Les chr�tiens les plus avanc�s spirituellement sont vraiment capables de progresser, en se basant sur la Parole et la Gr�ce. Ceux qui ne se sont pas repentis de leurs fautes et ne sont donc pas sanctifi�s par le Seigneur, ne peuvent �tre les bienvenus devant le Dieu trois fois Saint, et ne peuvent pas b�n�ficier des avantages c�lestes, � l�inverse de tous ceux qui sont n�s de nouveau, et sur qui l�Image de Dieu est renouvel�e, par Son pouvoir tout-puissant et par la V�rit� �ternelle.
Paul recommande aux fr�res qu�il allait quitter, de ne pas rechercher � tout prix les attraits de ce monde�; ils devaient savoir compter sur l�aide du Seigneur pour les conduire ici-bas. En annon�ant qu�il y a plus de bonheur � donner qu�� recevoir, l�ap�tre voulait montrer que m�me sous une apparente difficult� de mise en pratique, cette v�rit�, annonc�e par le Ma�tre, �tait vraiment actuelle�: ces paroles allaient souvent �tre appliqu�es par les disciples.
L�opinion des ��enfants de ce monde�� est contraire � l�enseignement de ce dernier texte�: ils ne cherchent pas � donner, sauf s�ils comptent obtenir du profit en retour�; seul l�app�t du gain les motive. Christ nous annonce le bonheur qui r�sulte du don de soi, un bonheur excellent�! Cette attitude nous rapproche de l�image divine�: Dieu donne � tous et n�a besoin de personne�; le Seigneur J�sus, est venu ici-bas pour faire le bien. Puisse cet �tat d�esprit, qui �tait en Lui, demeurer en nous �galement�!
Lorsque des amis se s�parent, il est bon qu�ils prient ensemble. Ceux qui s�exhortent de la sorte et qui prient les uns pour les autres, peuvent conna�tre des moments de tristesse, mais ils doivent se r�conforter par l�assurance qu�ils se rencontreront un jour devant le tr�ne divin, pour ne plus jamais se quitter�! Quelle consolation pour ces disciples, de savoir que Christ allait d�une part accompagner Paul, tout en restant avec eux�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-20.html. 1706.
versets 1-38
Actes 20:1
Les voyages de Paul. (1-6)
Eutychus ramen� � la vie. (7-12)
Paul se rend � J�rusalem. (13-16)
Le discours de Paul aux anciens d��ph�se. (17-27)
Leurs adieux. (28-38)
(1-6)
Les tumultes ou l�opposition peuvent contraindre un chr�tien � quitter son poste ou � changer son but, mais son r�le en ce monde et sa joie spirituelle resteront intacts, o� qu�il soit.
Paul pensa qu�il valait mieux attendre encore cinq jours avant de se rendre � Troas, bien qu�il ait pr�vu initialement de rester sept jours sur place�; mais il savait, comme nous devrions aussi le faire, comment racheter le temps�: ce voyage fut finalement mis � profit et tout � fait positif.
Actes 20:7
(7-12)
Bien qu�� titre personnel, les disciples, lisaient, m�ditaient, priaient, chantaient, maintenant ainsi leur communion avec Dieu, ils se r�unissaient tous ensemble, pour adorer Dieu et pour renforcer leur communion fraternelle. Ils s�assemblaient le premier jour de la semaine, le jour du Seigneur.
Le respect de ce premier jour doit �tre vraiment observ� par tous les enfants de Dieu. En rompant le pain, nous comm�morons d�une part, le corps de Christ, rompu pour nous, en sacrifice pour nos p�ch�s, mais ce pain repr�sente aussi une ��nourriture spirituelle�� et une f�te pour notre �me. D�s les premiers temps de l��glise, il �tait d�j� coutumier de c�l�brer la Sainte C�ne, au jour du Seigneur, pour comm�morer la mort de Christ.
Paul pr�cha dans l�assembl�e de Troade. La pr�dication de l��vangile doit aller de pair avec les sacrements. Tous �taient dispos�s � entendre Paul, ce qu�il remarqua avec joie�; il poursuivit donc son discours jusqu�� minuit. Il est vraiment mauvais de dormir quand la Parole de Dieu est pr�ch�e, cela r�v�le manifestement un manque de respect � Son �gard. Nous devons faire notre possible pour pr�venir tout risque de somnolence au sein de l��glise�; ne nous laissons pas aller, mais disposons notre c�ur pour qu�il soit r�ceptif � la pr�dication donn�e, chassons le sommeil�!
Une infirmit� doit attirer de la compassion, mais le m�pris d�une exhortation spirituelle exige une certaine s�v�rit�. La chute de ce jeune homme interrompit la pr�dication de l�ap�tre�; en fait, cet incident eut lieu pour confirmer cette derni�re. Eutychus a �t� ramen� � la vie. Comme les fr�res ne savaient pas quand ils pourraient b�n�ficier de nouveau de la compagnie de Paul, ils lui demand�rent de pr�cher le plus possible, estimant qu�une nuit de sommeil perdue n��tait rien, face au b�n�fice tir� de son enseignement.
Qu�elles sont rares les heures de repos interrompues dans des buts de d�votion�! Mais que de nuits pass�es dans de simples amusements ou des r�jouissances coupables�! Qu�il est difficile de d�velopper la vie spirituelle dans le c�ur de l�homme�! Les pratiques charnelles n�y fleurissent h�las que trop...
Actes 20:13
(13-16)
Paul se h�tait de rentrer � J�rusalem, mais il essayait, en chemin, de pratiquer le bien de lieu en lieu, accomplissant ainsi son devoir.
Quand on se consacre � Dieu, les priorit�s personnelles, comme celles en faveur de nos amis, doivent souvent �tre plac�es au second plan�; nous ne devons pas perdre de temps avec nos diverses relations, quand le devoir pour le Seigneur nous appelle ailleurs.
Actes 20:17
(17-27)
Les anciens des premi�res assembl�es savaient que Paul n��tait pas un intriguant, ni un �go�ste. Ceux qui veulent avant tout servir le Seigneur avec efficacit�, doivent le faire dans l�humilit�.
L�ap�tre annon�ait clairement l��vangile, de fa�on � ce qu�il soit bien per�u. C��tait un pr�dicateur �loquent, persuasif, cherchant � ce que son auditoire comprenne bien son message�; il voulait aussi, par son t�moignage, avertir ceux qui rejetaient la V�rit�. Paul �tait un pr�dicateur actif�; il avait pour but que ses auditeurs s�interrogent, quant � la nature de leur c�ur et de leur vie. Il se donnait de la peine pour accomplir son minist�re, il �tait tr�s actif et fid�le�; il n�a pas m�nag� ses propos, lorsque cela s�av�rait n�cessaire, insistant sur la pr�dication de la croix. C��tait un v�ritable �vang�liste, n�annon�ant aucune doctrine douteuse, ni politique�; il pr�chait la foi et la repentance.
Pour r�sumer son minist�re, il pr�chait le don du salut, par la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur J�sus-Christ, avec tous les fruits et les cons�quences que cela engendre. Sans cette repentance, aucun p�cheur ne peut �chapper � la condamnation divine, se privant ainsi de la vie �ternelle.
Ne pensons surtout pas que Paul ait quitt� l�Asie par peur de la pers�cution�! S�attendant manifestement � �tre attaqu�, il �tait cependant bien r�solu � continuer sa marche, assur� qu�il �tait guid� par la direction Divine.
Remercions Dieu pour le fait qu�il nous est impossible de savoir ce qui nous arrivera dans le futur. Pour l�enfant de Dieu, il est suffisant de savoir que la force du Seigneur est immuable, et il ne cherche pas � savoir ce que l�avenir lui r�serve. La puissance du Saint-Esprit lie le vrai chr�tien � son devoir. M�me lorsqu�il s�attend � la pers�cution et � la d�tresse, l�Amour de Christ le pousse � continuer.
Aucun incident de parcours n�a �cart� Paul de son travail�; rien ne l�a priv� de la consolation spirituelle qui l�attendait. Notre raison de vivre consiste � savoir que nous conna�trons bient�t la f�licit� �ternelle�!
Quand Paul vit que les anciens d��ph�se �taient persuad�s qu�ils le voyaient pour la derni�re fois, il leur rappela qu�ils devaient veiller sur le troupeau spirituel�: l�ap�tre, durant son minist�re, leur a toujours pr�ch� avec int�grit� toute les v�rit�s de la doctrine divine. Il leur a pr�ch� l��vangile dans son int�gralit�; il a accompli fid�lement son travail, supportant toutes les attaques de ses opposants.
Actes 20:28
(28-38)
Si le Saint-Esprit a �tabli des serviteurs de Dieu, en tant que surveillants et bergers du troupeau (l�assembl�e), ils doivent servir le Seigneur en toute confiance. De leur c�t�, ces ministres de l��vangile doivent bien consid�rer � quel point leur Ma�tre s�est souci� de bien constituer ce troupeau, qui est maintenant � leur charge. Christ a construit l��glise avec Son propre sang. Bien qu�ayant rev�tu l�apparence humaine, Il a, par ce sang, scell� de mani�re intime, l�union entre les deux natures�: la corruptible et la divine�; c��tait en fait v�ritablement le sang de Dieu car il provenait de Celui qui est Dieu Lui-m�me�! Cet �tat de fait a rev�tu Christ d�une dignit� et d�une valeur permettant de payer la ran�on pour les iniquit�s des croyants, tout en les conduisant sur le chemin de la sanctification.
Paul rappelle aux anciens d��ph�se, toute l�affection et toute l�inqui�tude qu�il ressentait pour eux. En fait, ils �taient soucieux pour leur avenir spirituel. L�ap�tre les invite ensuite � lever les yeux vers Dieu, avec foi, il les recommande � la Parole de Sa Gr�ce, qui allait �tre, non seulement le fondement de leur esp�rance et la source de leur joie, mais aussi leur r�gle de conduite.
Les chr�tiens les plus avanc�s spirituellement sont vraiment capables de progresser, en se basant sur la Parole et la Gr�ce. Ceux qui ne se sont pas repentis de leurs fautes et ne sont donc pas sanctifi�s par le Seigneur, ne peuvent �tre les bienvenus devant le Dieu trois fois Saint, et ne peuvent pas b�n�ficier des avantages c�lestes, � l�inverse de tous ceux qui sont n�s de nouveau, et sur qui l�Image de Dieu est renouvel�e, par Son pouvoir tout-puissant et par la V�rit� �ternelle.
Paul recommande aux fr�res qu�il allait quitter, de ne pas rechercher � tout prix les attraits de ce monde�; ils devaient savoir compter sur l�aide du Seigneur pour les conduire ici-bas. En annon�ant qu�il y a plus de bonheur � donner qu�� recevoir, l�ap�tre voulait montrer que m�me sous une apparente difficult� de mise en pratique, cette v�rit�, annonc�e par le Ma�tre, �tait vraiment actuelle�: ces paroles allaient souvent �tre appliqu�es par les disciples.
L�opinion des ��enfants de ce monde�� est contraire � l�enseignement de ce dernier texte�: ils ne cherchent pas � donner, sauf s�ils comptent obtenir du profit en retour�; seul l�app�t du gain les motive. Christ nous annonce le bonheur qui r�sulte du don de soi, un bonheur excellent�! Cette attitude nous rapproche de l�image divine�: Dieu donne � tous et n�a besoin de personne�; le Seigneur J�sus, est venu ici-bas pour faire le bien. Puisse cet �tat d�esprit, qui �tait en Lui, demeurer en nous �galement�!
Lorsque des amis se s�parent, il est bon qu�ils prient ensemble. Ceux qui s�exhortent de la sorte et qui prient les uns pour les autres, peuvent conna�tre des moments de tristesse, mais ils doivent se r�conforter par l�assurance qu�ils se rencontreront un jour devant le tr�ne divin, pour ne plus jamais se quitter�! Quelle consolation pour ces disciples, de savoir que Christ allait d�une part accompagner Paul, tout en restant avec eux�!