La d�fense de Paul, devant Agrippa. (1-11) Sa conversion et sa pr�dication aux Pa�ens. (12-23) Festus et Agrippa sont convaincus de l�innocence de Paul. (24-32) (1-11)
Le christianisme nous apprend � donner une raison de l�esp�rance qui est en nous, et d�honorer Celui � qui l�honneur est d�, sans crainte de qui que ce soit et loin des influences n�fastes des hommes.
Agrippa connaissait bien l�Ancien Testament�; il pouvait donc �tre � m�me de juger toute controverse relative � J�sus, le Messie. On peut esp�rer que les serviteurs de Dieu qui pr�chent la foi en Christ, peuvent s�attendre � �tre entendus avec patience. Paul professa qu�il avait gard� toute l�instruction qu�il re�ut en premier lieu�; il est m�me devenu comp�tent en la mati�re. Nous voyons dans ce texte, ce que sa religion repr�sentait pour lui. L�ap�tre �tait un moraliste, un homme de vertu, il n��tait pas sujet � la malice et � l�avidit� des pharisiens�; on ne pouvait l�accuser ni de vice ni d�irr�v�rence relatifs � sa religion. Il avait une foi saine. Il avait toujours eu un saint respect pour les promesses que Dieu avait adress�es aux p�res d�Isra�l, et avait b�ti son esp�rance sur elles.
L�ap�tre savait tr�s bien que tous ces �l�ments �taient incapables de le justifier devant Dieu, mais il savait cependant qu�ils �taient propices � sa r�putation parmi les Juifs, tout en tendant � leur d�montrer qu�il n��tait pas l�homme qu�ils pensaient. Bien que le r�cit de sa ��rencontre�� avec Christ pouvait provoquer sa perte, il le fit pour servir l�honneur de son Sauveur.
Remarquez, dans ce texte, la v�ritable nature de la religion de Paul�: il ne manifestait plus le m�me z�le, qu�au temps de sa jeunesse, pour la loi et les c�r�monies de l�ancienne alliance�; les sacrifices et les offrandes, de l��poque de l�Ancien Testament, ont �t� annul�s par le grand Sacrifice de notre Seigneur, dont ils n��taient que l�image. Le sacerdoce l�vitique �tait d�sormais remplac� par celui de Christ�; toutefois, Paul restait toujours aussi z�l� pour sa religion.
Christ et le ciel sont les deux grandes doctrines de l��vangile�; Dieu nous a donn� la vie �ternelle, et cette vie est en Son Fils. Telle est la base de la promesse qui a �t� faite aux patriarches d�Isra�l. Le service du temple, ou les les c�r�monies religieuses, ont �t� perp�tr�s sans interruption, dans l�attente de cette promesse de la vie �ternelle. Cette perspective du salut en J�sus-Christ, doit nous engager � �tre assidus et sinc�res dans toutes nos d�votions.
Les sadduc�ens d�testaient Paul car ce dernier pr�chait la r�surrection�; le reste des Juifs se joignirent � eux, parce que l�ap�tre affirmait que J�sus �tait ressuscit� et qu�Il �tait le R�dempteur promis d�Isra�l.
Les nombreuses convictions qui peuvent d�couler de la nature infinie, des perfections de Celui qui les a r�v�l�es et des promesses qu�Il a faites, ne sont h�las pas prises en consid�ration par beaucoup de personnes. Paul reconnaissait que du temps o� il �tait encore pharisien, il �tait un ennemi acharn� du christianisme. Tels �taient son caract�re et sa mani�re de vivre au d�but de sa vie�; toute sa conduite, avant qu�il ne rencontre Christ, ne pouvait que l�emp�cher de devenir chr�tien...
Ceux qui ont �t� les plus stricts quant � leur conduite, avant leur conversion, trouveront de nombreuses raisons de s�humilier, face � leurs erreurs pass�es, m�me celles qu�ils pensaient �tre alors l�gitimes.
Actes 26:12
(12-23)
Paul devint chr�tien par la puissance divine, par le biais d�une r�v�lation de Christ, qui lui fut adress�e, de mani�re visible, mais aussi dans son c�ur, alors qu�il �tait au paroxysme de son �uvre de pers�cution et de son p�ch�. Il a �t� fait serviteur de Dieu par l�autorit� divine�: J�sus lui est apparu dans cette lumi�re glorieuse, lui ordonnant de pr�cher l��vangile aux Pa�ens.
Un monde qui git dans les t�n�bres doit �tre �clair�; on doit faire conna�tre � ceux qui sont encore ��ignorants�� la paix �ternelle. Un monde qui demeure dans la m�chancet� doit �tre sanctifi� et r�form�; les impies ne doivent pas seulement avoir leurs ��yeux�� ouverts spirituellement, ils doivent avoir leur c�ur renouvel�; il n�est pas suffisant de les amener des t�n�bres � la lumi�re, mais ils doivent �tre soustraits au pouvoir de Satan, pour �tre amen�s � Dieu.
Tous ceux qui se d�tournent du p�ch� pour aller vers Dieu ne sont pas seulement pardonn�s, mais ils sont assur�s de b�n�ficier d�un riche h�ritage. Le pardon des p�ch�s conduit � ce but. Nul ne peut �tre heureux s�il n�est saint�; avant d��tre des saints dans le ciel, nous devons d�abord l��tre ici-bas. Nous sommes rendus saints et sauv�s par la foi en Christ�; avec cette foi, nous nous appuyons sur Christ, le Seigneur et notre Justice�; nous nous abandonnons � Lui, en tant que Ma�tre et Souverain�; par cette foi nous recevons la r�mission des p�ch�s, le don du Saint-Esprit, et la vie �ternelle�!
La croix de Christ �tait une pierre d�achoppement pour les Juifs, ils �taient furieux en entendant la pr�dication de Paul, relative � l�accomplissement des pr�dictions de l�Ancien Testament. Christ devait �tre le Premier qui devait ressusciter d�entre les morts�: la T�te. Il a �t� aussi pr�dit par les proph�tes, que les Pa�ens devaient �tre amen�s � la connaissance de Dieu, par le Messie�; pourquoi donc les Juifs �taient-ils si hostiles � la pr�dication de Paul�?
C�est de cette mani�re, le t�moignage de l�ap�tre, que le v�ritable converti peut donner une raison de son esp�rance, et un bon t�moignage du changement qui se manifeste en lui. Cependant, pour s��tre mis en avant, afin d�appeler les hommes � se repentir et � se convertir, nombreux furent bl�m�s et pers�cut�s...
Actes 26:24
(24-32)
Il nous appartient, en toutes occasions difficiles, de nous exprimer sobrement, avec v�rit�; nous serons alors sereins, face � l�injustice des hommes.
Les fervents partisans de l��vangile ont souvent �t� m�pris�s�; ils ont �t� trait�s de r�veurs ou de fous, pour leurs croyances � des doctrines et des faits si merveilleux�! Ils furent aussi m�pris�s pour leur t�moignage sur leur foi et leur pers�v�rance, annon�ant qu�une telle exp�rience spirituelle �tait n�cessaire pour le salut de tous les hommes, quel que soit leur rang. Les ap�tres, les proph�tes et le Fils de Dieu Lui-m�me, ont �t� expos�s � un tel m�pris�; nul ne doit s�inqui�ter de ce genre de situation, la Gr�ce divine rendant sage � salut�!
Par le discours de Paul, Agrippa entendit de nombreux arguments en faveur du christianisme. Sur le moment, sa compr�hension et son opinion �taient favorables au message de l��vangile, mais son c�ur n�a pas �t� chang� pour autant. Sa conduite et son temp�rament �taient bien distants de l�humilit� et de la spiritualit� pr�ch�es par l��vangile.
Beaucoup de personnes sont persuad�es d�avoir une certaine pi�t�, mais en fait, elles sont loin de Dieu�; elles sont fortement convaincues du bien qu�elles doivent faire dans l�exercice de leur pi�t�, et de l�excellence des voies divines, mais elles ne se soumettent pas � leurs convictions.
Paul estimait que chacun devait chercher � devenir un v�ritable chr�tien et qu�il y a suffisamment de disponibilit� de la Gr�ce, en Christ, pour tous. Il exprimait sa totale conviction de la V�rit� de l��vangile et la n�cessit� absolue de la foi en Christ pour le salut. L��vangile de Christ offre aux ��Gentils�� une r�elle d�livrance, les lib�rant de l�esclavage du p�ch�. C�est cependant avec certaines difficult�s que les �mes croient qu�elles ont besoin de l��uvre de la Gr�ce�: tel �tait le cas des ��Gentils��, au temps de l�ap�tre.
M�fions-nous de certaines de nos h�sitations�: elles peuvent nous �tre fatales�; rappelons-nous du danger qu�il y a d��tre persuad� d��tre ��presque�� chr�tien�! Il y a dans ce genre d�attitude, une r�elle diff�rence avec le fait de l��tre enti�rement, comme l�est chaque v�ritable croyant�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 26". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-26.html. 1706.
versets 1-32
Actes 26:1
La d�fense de Paul, devant Agrippa. (1-11)
Sa conversion et sa pr�dication aux Pa�ens. (12-23)
Festus et Agrippa sont convaincus de l�innocence de Paul. (24-32)
(1-11)
Le christianisme nous apprend � donner une raison de l�esp�rance qui est en nous, et d�honorer Celui � qui l�honneur est d�, sans crainte de qui que ce soit et loin des influences n�fastes des hommes.
Agrippa connaissait bien l�Ancien Testament�; il pouvait donc �tre � m�me de juger toute controverse relative � J�sus, le Messie. On peut esp�rer que les serviteurs de Dieu qui pr�chent la foi en Christ, peuvent s�attendre � �tre entendus avec patience. Paul professa qu�il avait gard� toute l�instruction qu�il re�ut en premier lieu�; il est m�me devenu comp�tent en la mati�re. Nous voyons dans ce texte, ce que sa religion repr�sentait pour lui. L�ap�tre �tait un moraliste, un homme de vertu, il n��tait pas sujet � la malice et � l�avidit� des pharisiens�; on ne pouvait l�accuser ni de vice ni d�irr�v�rence relatifs � sa religion. Il avait une foi saine. Il avait toujours eu un saint respect pour les promesses que Dieu avait adress�es aux p�res d�Isra�l, et avait b�ti son esp�rance sur elles.
L�ap�tre savait tr�s bien que tous ces �l�ments �taient incapables de le justifier devant Dieu, mais il savait cependant qu�ils �taient propices � sa r�putation parmi les Juifs, tout en tendant � leur d�montrer qu�il n��tait pas l�homme qu�ils pensaient. Bien que le r�cit de sa ��rencontre�� avec Christ pouvait provoquer sa perte, il le fit pour servir l�honneur de son Sauveur.
Remarquez, dans ce texte, la v�ritable nature de la religion de Paul�: il ne manifestait plus le m�me z�le, qu�au temps de sa jeunesse, pour la loi et les c�r�monies de l�ancienne alliance�; les sacrifices et les offrandes, de l��poque de l�Ancien Testament, ont �t� annul�s par le grand Sacrifice de notre Seigneur, dont ils n��taient que l�image. Le sacerdoce l�vitique �tait d�sormais remplac� par celui de Christ�; toutefois, Paul restait toujours aussi z�l� pour sa religion.
Christ et le ciel sont les deux grandes doctrines de l��vangile�; Dieu nous a donn� la vie �ternelle, et cette vie est en Son Fils. Telle est la base de la promesse qui a �t� faite aux patriarches d�Isra�l. Le service du temple, ou les les c�r�monies religieuses, ont �t� perp�tr�s sans interruption, dans l�attente de cette promesse de la vie �ternelle. Cette perspective du salut en J�sus-Christ, doit nous engager � �tre assidus et sinc�res dans toutes nos d�votions.
Les sadduc�ens d�testaient Paul car ce dernier pr�chait la r�surrection�; le reste des Juifs se joignirent � eux, parce que l�ap�tre affirmait que J�sus �tait ressuscit� et qu�Il �tait le R�dempteur promis d�Isra�l.
Les nombreuses convictions qui peuvent d�couler de la nature infinie, des perfections de Celui qui les a r�v�l�es et des promesses qu�Il a faites, ne sont h�las pas prises en consid�ration par beaucoup de personnes. Paul reconnaissait que du temps o� il �tait encore pharisien, il �tait un ennemi acharn� du christianisme. Tels �taient son caract�re et sa mani�re de vivre au d�but de sa vie�; toute sa conduite, avant qu�il ne rencontre Christ, ne pouvait que l�emp�cher de devenir chr�tien...
Ceux qui ont �t� les plus stricts quant � leur conduite, avant leur conversion, trouveront de nombreuses raisons de s�humilier, face � leurs erreurs pass�es, m�me celles qu�ils pensaient �tre alors l�gitimes.
Actes 26:12
(12-23)
Paul devint chr�tien par la puissance divine, par le biais d�une r�v�lation de Christ, qui lui fut adress�e, de mani�re visible, mais aussi dans son c�ur, alors qu�il �tait au paroxysme de son �uvre de pers�cution et de son p�ch�. Il a �t� fait serviteur de Dieu par l�autorit� divine�: J�sus lui est apparu dans cette lumi�re glorieuse, lui ordonnant de pr�cher l��vangile aux Pa�ens.
Un monde qui git dans les t�n�bres doit �tre �clair�; on doit faire conna�tre � ceux qui sont encore ��ignorants�� la paix �ternelle. Un monde qui demeure dans la m�chancet� doit �tre sanctifi� et r�form�; les impies ne doivent pas seulement avoir leurs ��yeux�� ouverts spirituellement, ils doivent avoir leur c�ur renouvel�; il n�est pas suffisant de les amener des t�n�bres � la lumi�re, mais ils doivent �tre soustraits au pouvoir de Satan, pour �tre amen�s � Dieu.
Tous ceux qui se d�tournent du p�ch� pour aller vers Dieu ne sont pas seulement pardonn�s, mais ils sont assur�s de b�n�ficier d�un riche h�ritage. Le pardon des p�ch�s conduit � ce but. Nul ne peut �tre heureux s�il n�est saint�; avant d��tre des saints dans le ciel, nous devons d�abord l��tre ici-bas. Nous sommes rendus saints et sauv�s par la foi en Christ�; avec cette foi, nous nous appuyons sur Christ, le Seigneur et notre Justice�; nous nous abandonnons � Lui, en tant que Ma�tre et Souverain�; par cette foi nous recevons la r�mission des p�ch�s, le don du Saint-Esprit, et la vie �ternelle�!
La croix de Christ �tait une pierre d�achoppement pour les Juifs, ils �taient furieux en entendant la pr�dication de Paul, relative � l�accomplissement des pr�dictions de l�Ancien Testament. Christ devait �tre le Premier qui devait ressusciter d�entre les morts�: la T�te. Il a �t� aussi pr�dit par les proph�tes, que les Pa�ens devaient �tre amen�s � la connaissance de Dieu, par le Messie�; pourquoi donc les Juifs �taient-ils si hostiles � la pr�dication de Paul�?
C�est de cette mani�re, le t�moignage de l�ap�tre, que le v�ritable converti peut donner une raison de son esp�rance, et un bon t�moignage du changement qui se manifeste en lui. Cependant, pour s��tre mis en avant, afin d�appeler les hommes � se repentir et � se convertir, nombreux furent bl�m�s et pers�cut�s...
Actes 26:24
(24-32)
Il nous appartient, en toutes occasions difficiles, de nous exprimer sobrement, avec v�rit�; nous serons alors sereins, face � l�injustice des hommes.
Les fervents partisans de l��vangile ont souvent �t� m�pris�s�; ils ont �t� trait�s de r�veurs ou de fous, pour leurs croyances � des doctrines et des faits si merveilleux�! Ils furent aussi m�pris�s pour leur t�moignage sur leur foi et leur pers�v�rance, annon�ant qu�une telle exp�rience spirituelle �tait n�cessaire pour le salut de tous les hommes, quel que soit leur rang. Les ap�tres, les proph�tes et le Fils de Dieu Lui-m�me, ont �t� expos�s � un tel m�pris�; nul ne doit s�inqui�ter de ce genre de situation, la Gr�ce divine rendant sage � salut�!
Par le discours de Paul, Agrippa entendit de nombreux arguments en faveur du christianisme. Sur le moment, sa compr�hension et son opinion �taient favorables au message de l��vangile, mais son c�ur n�a pas �t� chang� pour autant. Sa conduite et son temp�rament �taient bien distants de l�humilit� et de la spiritualit� pr�ch�es par l��vangile.
Beaucoup de personnes sont persuad�es d�avoir une certaine pi�t�, mais en fait, elles sont loin de Dieu�; elles sont fortement convaincues du bien qu�elles doivent faire dans l�exercice de leur pi�t�, et de l�excellence des voies divines, mais elles ne se soumettent pas � leurs convictions.
Paul estimait que chacun devait chercher � devenir un v�ritable chr�tien et qu�il y a suffisamment de disponibilit� de la Gr�ce, en Christ, pour tous. Il exprimait sa totale conviction de la V�rit� de l��vangile et la n�cessit� absolue de la foi en Christ pour le salut. L��vangile de Christ offre aux ��Gentils�� une r�elle d�livrance, les lib�rant de l�esclavage du p�ch�. C�est cependant avec certaines difficult�s que les �mes croient qu�elles ont besoin de l��uvre de la Gr�ce�: tel �tait le cas des ��Gentils��, au temps de l�ap�tre.
M�fions-nous de certaines de nos h�sitations�: elles peuvent nous �tre fatales�; rappelons-nous du danger qu�il y a d��tre persuad� d��tre ��presque�� chr�tien�! Il y a dans ce genre d�attitude, une r�elle diff�rence avec le fait de l��tre enti�rement, comme l�est chaque v�ritable croyant�!