Paul est re�u avec bienveillance � Malte. (1-10) Il arrive � Rome. (11-16) Son expos� avec les Juifs. (17-22) Paul pr�che devant les Juifs�; il demeure prisonnier � Rome. (23-31) (1-10)
Dieu peut faire en sorte que des �trangers nous traitent spontan�ment en amis, m�me au temps de la d�tresse. Ceux qui sont parfois m�pris�s pour leur simplicit�, sont souvent plus amicaux que ceux qui se distinguent par leur ��raffinement���; la conduite de certains pa�ens, voire certains exclus, condamne facilement de nombreuses personnes, soi-disant ��civilis�es��, t�moignant de leur appartenance au Seigneur.
Les habitants de cette �le pensaient que Paul �tait un assassin, et que cette vip�re �tait envoy�e par la Justice divine, pour venger le sang vers�. Ils �taient convaincus qu�il y a un Dieu qui gouverne le monde, et que les �v�nements n�arrivent jamais par hasard, m�me les plus b�nins�: pour eux, tout �tait men� par la direction divine, et le mal poursuivait immanquablement les p�cheurs�; ils savaient aussi que Dieu r�compensait les bonnes �uvres, et qu�Il punissait les mauvaises. Ces hommes savaient �galement que le meurtre est une faute �pouvantable, qui ne devait pas rester longtemps impunie. Ils �taient persuad�s que tous les m�chants de ce monde devaient �tre punis durant leur vie.
Bien qu�il y ait ici-bas des exemples qui prouvent qu�il y a un Dieu et une Providence, beaucoup de coupables restent cependant impunis, ce qui montre qu�il y aura un Jugement divin � venir.
Ces habitants de Malte pensaient �galement que ceux qui �taient particuli�rement afflig�s ici-bas �taient de mauvaises gens. La r�v�lation divine met v�ritablement ce sujet en lumi�re�: les hommes bons sont souvent grandement afflig�s, afin que leurs �preuves affermissent leur foi et leur patience.
Remarquons comment Paul fut d�livr� du danger�; il en est ainsi pour la Gr�ce de Christ�: les croyants ��secouent�� les ��tentations�� de Satan, avec une sainte r�solution. Quand nous m�prisons les bl�mes et les reproches des hommes, les regardant avec un saint m�pris, ayant notre conscience en paix, nous devons, comme Paul, ��secouer la vip�re dans le feu���: nous n�aurons aucun mal, et nous serons gard�s, dans l�exercice de notre devoir.
N��tant pas atteint par la morsure de ce serpent, Paul obtint, par la Puissance divine une certaine c�l�brit� parmi son entourage�: il a ainsi ouvert une voie pour la r�ception de l��vangile. Le Seigneur procure des amis � Son peuple, en chaque lieu o� Il le conduit�; il en d�coule de nombreuses b�n�dictions pour ceux qui sont dans la d�tresse�!
Actes 28:11
(11-16)
Les banalit�s d�un voyage sont g�n�ralement sans grand int�r�t�; par contre, le r�confort qui d�coule de la communion avec les saints, parfois �loign�s, et la gentillesse t�moign�e par des amis, m�ritent une mention particuli�re�!
Les chr�tiens de Rome �taient vraiment loin d��prouver de la honte ou une certaine g�ne envers Paul, en tant que prisonnier, ils �taient assez empress�s pour lui t�moigner toute leur fraternit� et leur respect. Paul en fut grandement r�confort�.
Quand nos amis nous manifestent leur gentillesse, c�est Dieu qui incline leur c�ur en ce sens, et nous devons Lui en donner toute la gloire. Quand nous voyons, en quelque endroit que ce soit, des personnes ��porter�� le Nom de Christ, craindre Dieu et Le servir, nous devons �lever notre c�ur vers le ciel en actions de gr�ces. Combien de personnages importants sont entr�s dans Rome, en grand triomphe et ont �t� couronn�s�! Certains �taient pourtant de v�ritables fl�aux en ce monde...
Nous voyons ici l�ap�tre Paul, cet homme juste, faire son entr�e dans Rome, encha�n�, tel un pauvre coupable, or il repr�sentait, plus que quiconque, une des plus grandes b�n�dictions pour cette ville.
Cette situation humiliante de l�ap�tre n�est-elle pas suffisante pour nous �carter � jamais de la vanit� et des faveurs du monde�? Ce fait peut encourager ceux qui sont prisonniers pour la cause du Seigneur, car Il peut faire en sorte d�accorder � ceux qui les d�tiennent, une certaine cl�mence � leur �gard.
Lorsque Dieu semble tarder � d�livrer Son peuple de l�oppression, mais qu�Il adoucit cependant son sort en lui donnant toute la patience requise, ce dernier a toutes les raisons d�en �tre reconnaissant�!
Actes 28:17
(17-22)
Les principaux des Juifs allaient examiner le cas de Paul, dans le but de l�acquitter et de lui rendre tout l�honneur qui lui �tait d�. En faisant appel � C�sar, l�ap�tre ne cherchait pas � accuser sa nation, il voulait seulement clarifier sa situation ambig�e.
Le v�ritable christianisme s�applique � toute l�humanit�, il n�a pas �t� ��b�ti�� sur des opinions �troites, ni des int�r�ts priv�s. Il ne vise pas les b�n�fices de ce monde ni ses avantages, mais tous ses buts sont spirituels et �ternels. Il est, et a toujours �t� critiqu�, alors qu�il repr�sente la sainte ��vie spirituelle�� en Christ�!
Regardons toutes les villes et les villages o� Christ est glorifi�, en tant que seul Sauveur de l�humanit�, o� chacun est appel� � Le suivre en nouveaut� de vie�: nous pouvons voir � quel point ceux qui se donnent � Lui, sont parfois consid�r�s comme faisant partie int�grante d�une secte, subissant ainsi de nombreuses sarcasmes. Tel est le traitement que ces enfants de Dieu sont parfois appel�s � subir, tant qu�il restera des impies ici-bas...
Actes 28:23
(23-31)
Paul voulait persuader les Juifs de la v�racit� de tout ce qui concernait J�sus. Certains �taient ��travaill�s�� par la Parole, alors que d�autres restaient endurcis dans leur refus de croire�; certains admiraient cette Lumi�re spirituelle, alors que d�autres fermaient leurs yeux. Le m�me genre de r�action a toujours exist� lorsque l��vangile a �t� pr�ch�...
Paul se s�para alors de ces Juifs, observant que le Saint-Esprit avait bien d�crit leur incr�dulit�. Tous ceux qui entendent l��vangile sans y porter une s�rieuse attention, devraient trembler devant la ruine spirituelle qui les guette�; en effet, qui pourra les ��gu�rir du p�ch頻, si Dieu n�intervient�?
Ces Juifs eurent ensuite beaucoup de discussions entre eux. De nombreuses personnes font de grands raisonnements, tout en restant n�anmoins dans l�erreur. Elles sont parfois en d�saccord avec leur entourage, mais ne veulent pas cependant c�der � l��vidence de la V�rit�. En fait, elles ne peuvent �tre convaincues par le message de l��vangile qu�elles entendent, sans que la Gr�ce de Dieu n�ouvre leur esprit.
Si nous pouvons �prouver de la tristesse devant l�attitude de tels contempteurs, nous devons n�anmoins nous r�jouir que le salut de Dieu soit envoy� � d�autres, qui eux, le recevront�! Si nous faisons partie de cette derni�re cat�gorie, nous devons �tre reconnaissants envers Celui qui nous a apport� ce salut. L�ap�tre est rest� fid�le � son principe faire conna�tre et ne pr�cher rien d�autre que Christ, Christ crucifi�. Les chr�tiens qui sont tent�s de s��carter de leur ��devoir��, doivent reconsid�rer leur situation en se posant ces questions�: ma nouvelle orientation concerne-t-elle le Seigneur J�sus�? Que va-t-elle r�ellement m�apporter, quels en seront les impacts dans ma marche spirituelle avec Lui�?
Paul n�a pas vant� ses propres m�rites, mais il a pr�ch� Christ, sans �prouver aucune honte pour l��vangile. Bien que l�opportunit� de son t�moignage ait �t� relativement courte, il put pr�cher sans �tre d�rang�. M�me si cette ��ouverture spirituelle��, (son t�moignage), fut �ph�m�re, personne ne put la fermer�; pour beaucoup ce fut une pr�dication efficace, puisqu�il est dit qu�il y avait des saints, m�me dans la maison de C�sar, Philippiens�4:22.
Nous apprenons aussi dans Philippiens�1:13, comment la Providence divine dirigea, par l�emprisonnement de Paul, la diffusion de l��vangile. Non seulement les Romains, mais toute l��glise de Christ encore aujourd�hui, m�me dans les endroits les plus recul�s du globe, ont une v�ritable raison de b�nir le Seigneur, pour le fait que Paul, au plus fort de sa maturit� et de son exp�rience spirituelle, ait �t� d�tenu prisonnier et qu�il ait pu ainsi annoncer l��vangile. C��tait de sa prison, de sa main probablement encha�n�e � celle du soldat qui le gardait, que l�ap�tre �crivit ses �p�tres aux �ph�siens, aux Philippiens, aux Colossiens, et peut-�tre aux H�breux�; ces lettres t�moignaient peut-�tre plus que toutes les autres, de l�amour chr�tien dont son c�ur d�bordait, et l�exp�rience spirituelle qui animait son �me.
Le croyant du temps pr�sent peut ressentir �ventuellement moins de joie c�leste que l�ap�tre Paul, mais chaque partisan du Sauveur est �galement s�r de pouvoir jouir jusqu�au terme de sa vie, de la s�curit� et de la paix spirituelles. Cherchons � vivre de plus en plus dans l�Amour du Sauveur�; �uvrons de fa�on � Le glorifier dans tous nos faits et gestes�; nous serons alors avec certitude, par Sa force et d�s � pr�sent, parmi le nombre des ��vainqueurs���; par Sa Mis�ricorde et Sa Gr�ce, nous serons bient�t dans la compagnie b�nie de ceux qui seront assis aupr�s de Christ sur Son tr�ne�; Il est Lui-m�me vainqueur et est assis sur le tr�ne de Son P�re, � la droite de Dieu, pour l��ternit�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 28". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-28.html. 1706.
versets 1-31
Actes 28:1
Paul est re�u avec bienveillance � Malte. (1-10)
Il arrive � Rome. (11-16)
Son expos� avec les Juifs. (17-22)
Paul pr�che devant les Juifs�; il demeure prisonnier � Rome. (23-31)
(1-10)
Dieu peut faire en sorte que des �trangers nous traitent spontan�ment en amis, m�me au temps de la d�tresse. Ceux qui sont parfois m�pris�s pour leur simplicit�, sont souvent plus amicaux que ceux qui se distinguent par leur ��raffinement���; la conduite de certains pa�ens, voire certains exclus, condamne facilement de nombreuses personnes, soi-disant ��civilis�es��, t�moignant de leur appartenance au Seigneur.
Les habitants de cette �le pensaient que Paul �tait un assassin, et que cette vip�re �tait envoy�e par la Justice divine, pour venger le sang vers�. Ils �taient convaincus qu�il y a un Dieu qui gouverne le monde, et que les �v�nements n�arrivent jamais par hasard, m�me les plus b�nins�: pour eux, tout �tait men� par la direction divine, et le mal poursuivait immanquablement les p�cheurs�; ils savaient aussi que Dieu r�compensait les bonnes �uvres, et qu�Il punissait les mauvaises. Ces hommes savaient �galement que le meurtre est une faute �pouvantable, qui ne devait pas rester longtemps impunie. Ils �taient persuad�s que tous les m�chants de ce monde devaient �tre punis durant leur vie.
Bien qu�il y ait ici-bas des exemples qui prouvent qu�il y a un Dieu et une Providence, beaucoup de coupables restent cependant impunis, ce qui montre qu�il y aura un Jugement divin � venir.
Ces habitants de Malte pensaient �galement que ceux qui �taient particuli�rement afflig�s ici-bas �taient de mauvaises gens. La r�v�lation divine met v�ritablement ce sujet en lumi�re�: les hommes bons sont souvent grandement afflig�s, afin que leurs �preuves affermissent leur foi et leur patience.
Remarquons comment Paul fut d�livr� du danger�; il en est ainsi pour la Gr�ce de Christ�: les croyants ��secouent�� les ��tentations�� de Satan, avec une sainte r�solution. Quand nous m�prisons les bl�mes et les reproches des hommes, les regardant avec un saint m�pris, ayant notre conscience en paix, nous devons, comme Paul, ��secouer la vip�re dans le feu���: nous n�aurons aucun mal, et nous serons gard�s, dans l�exercice de notre devoir.
N��tant pas atteint par la morsure de ce serpent, Paul obtint, par la Puissance divine une certaine c�l�brit� parmi son entourage�: il a ainsi ouvert une voie pour la r�ception de l��vangile. Le Seigneur procure des amis � Son peuple, en chaque lieu o� Il le conduit�; il en d�coule de nombreuses b�n�dictions pour ceux qui sont dans la d�tresse�!
Actes 28:11
(11-16)
Les banalit�s d�un voyage sont g�n�ralement sans grand int�r�t�; par contre, le r�confort qui d�coule de la communion avec les saints, parfois �loign�s, et la gentillesse t�moign�e par des amis, m�ritent une mention particuli�re�!
Les chr�tiens de Rome �taient vraiment loin d��prouver de la honte ou une certaine g�ne envers Paul, en tant que prisonnier, ils �taient assez empress�s pour lui t�moigner toute leur fraternit� et leur respect. Paul en fut grandement r�confort�.
Quand nos amis nous manifestent leur gentillesse, c�est Dieu qui incline leur c�ur en ce sens, et nous devons Lui en donner toute la gloire. Quand nous voyons, en quelque endroit que ce soit, des personnes ��porter�� le Nom de Christ, craindre Dieu et Le servir, nous devons �lever notre c�ur vers le ciel en actions de gr�ces. Combien de personnages importants sont entr�s dans Rome, en grand triomphe et ont �t� couronn�s�! Certains �taient pourtant de v�ritables fl�aux en ce monde...
Nous voyons ici l�ap�tre Paul, cet homme juste, faire son entr�e dans Rome, encha�n�, tel un pauvre coupable, or il repr�sentait, plus que quiconque, une des plus grandes b�n�dictions pour cette ville.
Cette situation humiliante de l�ap�tre n�est-elle pas suffisante pour nous �carter � jamais de la vanit� et des faveurs du monde�? Ce fait peut encourager ceux qui sont prisonniers pour la cause du Seigneur, car Il peut faire en sorte d�accorder � ceux qui les d�tiennent, une certaine cl�mence � leur �gard.
Lorsque Dieu semble tarder � d�livrer Son peuple de l�oppression, mais qu�Il adoucit cependant son sort en lui donnant toute la patience requise, ce dernier a toutes les raisons d�en �tre reconnaissant�!
Actes 28:17
(17-22)
Les principaux des Juifs allaient examiner le cas de Paul, dans le but de l�acquitter et de lui rendre tout l�honneur qui lui �tait d�. En faisant appel � C�sar, l�ap�tre ne cherchait pas � accuser sa nation, il voulait seulement clarifier sa situation ambig�e.
Le v�ritable christianisme s�applique � toute l�humanit�, il n�a pas �t� ��b�ti�� sur des opinions �troites, ni des int�r�ts priv�s. Il ne vise pas les b�n�fices de ce monde ni ses avantages, mais tous ses buts sont spirituels et �ternels. Il est, et a toujours �t� critiqu�, alors qu�il repr�sente la sainte ��vie spirituelle�� en Christ�!
Regardons toutes les villes et les villages o� Christ est glorifi�, en tant que seul Sauveur de l�humanit�, o� chacun est appel� � Le suivre en nouveaut� de vie�: nous pouvons voir � quel point ceux qui se donnent � Lui, sont parfois consid�r�s comme faisant partie int�grante d�une secte, subissant ainsi de nombreuses sarcasmes. Tel est le traitement que ces enfants de Dieu sont parfois appel�s � subir, tant qu�il restera des impies ici-bas...
Actes 28:23
(23-31)
Paul voulait persuader les Juifs de la v�racit� de tout ce qui concernait J�sus. Certains �taient ��travaill�s�� par la Parole, alors que d�autres restaient endurcis dans leur refus de croire�; certains admiraient cette Lumi�re spirituelle, alors que d�autres fermaient leurs yeux. Le m�me genre de r�action a toujours exist� lorsque l��vangile a �t� pr�ch�...
Paul se s�para alors de ces Juifs, observant que le Saint-Esprit avait bien d�crit leur incr�dulit�. Tous ceux qui entendent l��vangile sans y porter une s�rieuse attention, devraient trembler devant la ruine spirituelle qui les guette�; en effet, qui pourra les ��gu�rir du p�ch頻, si Dieu n�intervient�?
Ces Juifs eurent ensuite beaucoup de discussions entre eux. De nombreuses personnes font de grands raisonnements, tout en restant n�anmoins dans l�erreur. Elles sont parfois en d�saccord avec leur entourage, mais ne veulent pas cependant c�der � l��vidence de la V�rit�. En fait, elles ne peuvent �tre convaincues par le message de l��vangile qu�elles entendent, sans que la Gr�ce de Dieu n�ouvre leur esprit.
Si nous pouvons �prouver de la tristesse devant l�attitude de tels contempteurs, nous devons n�anmoins nous r�jouir que le salut de Dieu soit envoy� � d�autres, qui eux, le recevront�! Si nous faisons partie de cette derni�re cat�gorie, nous devons �tre reconnaissants envers Celui qui nous a apport� ce salut. L�ap�tre est rest� fid�le � son principe faire conna�tre et ne pr�cher rien d�autre que Christ, Christ crucifi�. Les chr�tiens qui sont tent�s de s��carter de leur ��devoir��, doivent reconsid�rer leur situation en se posant ces questions�: ma nouvelle orientation concerne-t-elle le Seigneur J�sus�? Que va-t-elle r�ellement m�apporter, quels en seront les impacts dans ma marche spirituelle avec Lui�?
Paul n�a pas vant� ses propres m�rites, mais il a pr�ch� Christ, sans �prouver aucune honte pour l��vangile. Bien que l�opportunit� de son t�moignage ait �t� relativement courte, il put pr�cher sans �tre d�rang�. M�me si cette ��ouverture spirituelle��, (son t�moignage), fut �ph�m�re, personne ne put la fermer�; pour beaucoup ce fut une pr�dication efficace, puisqu�il est dit qu�il y avait des saints, m�me dans la maison de C�sar, Philippiens�4:22.
Nous apprenons aussi dans Philippiens�1:13, comment la Providence divine dirigea, par l�emprisonnement de Paul, la diffusion de l��vangile. Non seulement les Romains, mais toute l��glise de Christ encore aujourd�hui, m�me dans les endroits les plus recul�s du globe, ont une v�ritable raison de b�nir le Seigneur, pour le fait que Paul, au plus fort de sa maturit� et de son exp�rience spirituelle, ait �t� d�tenu prisonnier et qu�il ait pu ainsi annoncer l��vangile. C��tait de sa prison, de sa main probablement encha�n�e � celle du soldat qui le gardait, que l�ap�tre �crivit ses �p�tres aux �ph�siens, aux Philippiens, aux Colossiens, et peut-�tre aux H�breux�; ces lettres t�moignaient peut-�tre plus que toutes les autres, de l�amour chr�tien dont son c�ur d�bordait, et l�exp�rience spirituelle qui animait son �me.
Le croyant du temps pr�sent peut ressentir �ventuellement moins de joie c�leste que l�ap�tre Paul, mais chaque partisan du Sauveur est �galement s�r de pouvoir jouir jusqu�au terme de sa vie, de la s�curit� et de la paix spirituelles. Cherchons � vivre de plus en plus dans l�Amour du Sauveur�; �uvrons de fa�on � Le glorifier dans tous nos faits et gestes�; nous serons alors avec certitude, par Sa force et d�s � pr�sent, parmi le nombre des ��vainqueurs���; par Sa Mis�ricorde et Sa Gr�ce, nous serons bient�t dans la compagnie b�nie de ceux qui seront assis aupr�s de Christ sur Son tr�ne�; Il est Lui-m�me vainqueur et est assis sur le tr�ne de Son P�re, � la droite de Dieu, pour l��ternit�!