Pierre et Jean sont emprisonn�s. (1-4) Les ap�tres t�moignent hardiment pour Christ. (5-14) Pierre et Jean t�moignent, refusant de se taire. (15-22) Les croyants s�unissent dans la pri�re et dans la louange. (23-31) La sainte charit� des chr�tiens. (32-37) (1-4)
Les ap�tres pr�chaient J�sus, ressuscit� des morts. Toute la joie de la ��bonne nouvelle�� allait en fait d�pendre de cette r�surrection�; ils ne pr�ch�rent que la Personne de Christ.
Celui pour qui la gloire du Royaume de Christ est vaine, est vraiment mis�rable�; il restera dans ce triste �tat �ternellement car la gloire du Seigneur est infinie�!
Les fid�les et paisibles serviteurs de Christ, tels les ap�tres, furent souvent l�objet de pers�cutions dans leur minist�re d�amour, alors que certaines personnes belliqueuses �chapp�rent � tout probl�me. De nos jours, les exemples ne manquent pas, o� l�on rencontre des d�sapprobateurs des �critures, de la pri�re en commun, et de la repentance...
Si nous ob�issons aux pr�ceptes de Christ, Il nous soutiendra�!
Actes 4:5
(5-14)
Pierre, rempli du Saint-Esprit, voulait faire comprendre � tous que la gu�rison de ce boiteux avait �t� op�r� par le Nom, ou la Puissance de J�sus de Nazareth, le Messie, Celui qu�ils avaient crucifi�; ce t�moignage de l�ap�tre confirmait la r�surrection de J�sus, ce qui prouvait qu�il �tait v�ritablement le Messie. Les dirigeants qui entouraient Pierre devaient faire un choix�: �tre sauv�s par ce J�sus qu�ils avaient crucifi�, ou p�rir � jamais.
Le Nom de J�sus est donn� aux hommes de tout �ge et de toute nation�; par ce Nom, seuls les croyants sont sauv�s de la col�re � venir. Mais lorsque la cupidit�, la fiert�, ou toute passion corrompue, r�gne dans le c�ur de l�homme, ce dernier est aveugl� spirituellement, et s�oppose alors � la Lumi�re�; il m�prise ceux qui ne veulent rien conna�tre d�autre que Christ crucifi�.
Les enfants de Dieu doivent t�moigner � tout leur entourage qu�ils vivent spirituellement avec J�sus. Cela leur permet de se sanctifier, de se rendre participants de la nature divine�; ils sont remplis de l�Esprit, joyeux, ils s��l�vent au-dessus des probl�mes de ce monde�!
Actes 4:15
(15-22)
Les dirigeants du sanh�drin n�avaient qu�un souci en t�te�: que la doctrine de Christ ne s��tende pas parmi le peuple, bien qu�ils ne puissent pas d�clarer que celle-ci soit fausse, dangereuse, ou contenant la moindre mauvaise tendance�; en fait, ces responsables avaient honte d�avouer la v�ritable raison de ce rejet de l��vangile, ce qui manifeste leur hypocrisie, leur m�chancet�, et leur tyrannie.
Ceux qui connaissent la v�racit� des promesses de Christ, savent comment m�priser les menaces de ce monde. Les ap�tres regardaient avec inqui�tude les �mes en p�ril de ceux qui les c�toyaient, ils savaient qu�elles ne pouvaient �chapper � la ruine �ternelle, si ce n�est par le salut offert en J�sus-Christ�; ils furent donc fid�les dans leur t�moignage�: ils montr�rent le bon chemin, celui du salut.
Nul ne pourra avoir l�esprit en paix, ni ne pourra agir honn�tement, sans avoir appris qu�une sainte conduite doit �tre guid�e par la V�rit�, et non par les diverses opinions et envies changeantes des hommes. M�fiez-vous particuli�rement du pi�ge qui consiste � vouloir servir deux ma�tres�: Dieu et le monde�; en fait, dans un tel cas, aucun des deux ne peut l��tre r�ellement...
Actes 4:23
(23-31)
Il n�y a rien de meilleur, pour eux qui suivent spirituellement Christ, que de se rassembler en Son Nom. Cela encourage les serviteurs de Dieu, dans leur minist�re, m�me dans la souffrance, car ils servent le Dieu qui a cr�� toutes choses, et qui contr�le en cons�quence tout �v�nement�: l��criture doit �tre accomplie, selon Sa Volont�.
J�sus a �t� oint pour �tre le Sauveur, il �tait donc d�termin� qu�Il devait �tre livr� en sacrifice, pour expier nos iniquit�s. Le p�ch� est un mal dont Dieu peut extraire du bien. Au temps de l��preuve, nous ne devons pas avant tout, chercher � esquiver les diff�rents probl�mes qui se posent, mais nous devons poursuivre notre cheminement, notre travail et notre devoir dans la bonne humeur et avec courage.
Dans leur pri�re commune, les disciples ne dirent pas�: ��Seigneur permets-nous de quitter notre minist�re, il est devenu maintenant vraiment dangereux���; mais plut�t�: ��Seigneur, accorde-nous Ta Gr�ce de continuer avec assurance notre t�che, sans craindre les hommes��.
Ceux qui d�sirent recevoir l�aide divine et �tre encourag�s par le Seigneur, peuvent �tre certains d��tre exauc�s�: ils doivent alors aller de l�avant, et continuer avec la force que Dieu leur accorde.
Dieu donna un signe d�approbation � la pri�re des disciples�: le lieu o� ils se trouvaient a �t� �branl�, afin que leur foi puisse �tre affermie. Dieu leur a donn� le plus grand t�moignage de la pr�sence de Son Esprit�; ils �taient, plus que jamais, tous remplis du Saint-Esprit�! Ils n�en furent pas simplement encourag�s, mais de plus, ils �taient capables d�annoncer la Parole de Dieu avec hardiesse.
Quand les disciples constat�rent que le Seigneur Dieu les aidait par Son Esprit, ils surent qu�ils ne pouvaient que sortir vainqueurs des �preuves qu�ils traversaient, �sa�e�1:7.
Actes 4:32
(32-37)
Les disciples s�aimaient mutuellement. Ce sentiment r�sultait des pr�ceptes que Christ leur donna, ainsi que de Sa pri�re � leur �gard, lors de Sa mort � la croix. Ainsi en �tait il alors, et il en sera encore ainsi, quand l�Esprit sera r�pandu du ciel, sur nous�!
Les disciples pr�chaient la doctrine de la r�surrection de Christ�; de cet enseignement, lorsqu�il est correctement donn�, d�coulent tous les devoirs, tous les privil�ges, et toutes les consolations des chr�tiens.
Dans les paroles et dans les actes des ap�tres, se manifestaient les fruits �vidents de la Gr�ce de Christ. Ils �taient en ce monde, ��morts spirituellement��. C��tait de toute �vidence, la pr�sence de la Gr�ce de Dieu en eux�! Ils n�abandonn�rent pas leurs diff�rents biens, mais leur c�ur n�y �tait plus attach�. Ils ne d�claraient pas que ces biens leur appartenaient, parce qu�ils avaient, par affection, tout abandonn� pour Christ, voulant ainsi se d�barrasser de tout, pour mieux s�attacher � Lui.
Il n�est pas �tonnant de voir qu�ils ne formaient ��qu�un m�me c�ur�� et qu�une ��m�me �me��, puisqu�ils �taient spirituellement tr�s �loign�s des richesses de ce monde. Ils avaient en effet tout en commun�; ils veillaient � ce que chacun ne manque de rien. L�argent �tait d�pos� aux pieds des ap�tres...
Une grande attention doit �tre apport�e � la distribution de la charit� publique, pour que l�on puisse donner � celui qui est dans le besoin, ou � celui qui n�est pas capable de subvenir � son n�cessaire vital�; ceux qui donnent tout ce qu�ils peuvent pour faire le bien t�moignant ainsi d�une bonne conscience, doivent �tre aid�s.
Ce texte mentionne une personne particuli�rement remarquable quant � sa charit� g�n�reuse�: il s�agit de Barnabas. Il se destinait � �tre un pr�dicateur de l��vangile, voulant se d�tacher des affaires de ce monde. Quand de telles dispositions de c�ur pr�dominent chez une personne et sont exerc�es en des circonstances opportunes, le t�moignage qui en ressort est d�terminant pour les autres�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 4". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-4.html. 1706.
versets 1-37
Actes 4:1
Pierre et Jean sont emprisonn�s. (1-4)
Les ap�tres t�moignent hardiment pour Christ. (5-14)
Pierre et Jean t�moignent, refusant de se taire. (15-22)
Les croyants s�unissent dans la pri�re et dans la louange. (23-31)
La sainte charit� des chr�tiens. (32-37)
(1-4)
Les ap�tres pr�chaient J�sus, ressuscit� des morts. Toute la joie de la ��bonne nouvelle�� allait en fait d�pendre de cette r�surrection�; ils ne pr�ch�rent que la Personne de Christ.
Celui pour qui la gloire du Royaume de Christ est vaine, est vraiment mis�rable�; il restera dans ce triste �tat �ternellement car la gloire du Seigneur est infinie�!
Les fid�les et paisibles serviteurs de Christ, tels les ap�tres, furent souvent l�objet de pers�cutions dans leur minist�re d�amour, alors que certaines personnes belliqueuses �chapp�rent � tout probl�me. De nos jours, les exemples ne manquent pas, o� l�on rencontre des d�sapprobateurs des �critures, de la pri�re en commun, et de la repentance...
Si nous ob�issons aux pr�ceptes de Christ, Il nous soutiendra�!
Actes 4:5
(5-14)
Pierre, rempli du Saint-Esprit, voulait faire comprendre � tous que la gu�rison de ce boiteux avait �t� op�r� par le Nom, ou la Puissance de J�sus de Nazareth, le Messie, Celui qu�ils avaient crucifi�; ce t�moignage de l�ap�tre confirmait la r�surrection de J�sus, ce qui prouvait qu�il �tait v�ritablement le Messie. Les dirigeants qui entouraient Pierre devaient faire un choix�: �tre sauv�s par ce J�sus qu�ils avaient crucifi�, ou p�rir � jamais.
Le Nom de J�sus est donn� aux hommes de tout �ge et de toute nation�; par ce Nom, seuls les croyants sont sauv�s de la col�re � venir. Mais lorsque la cupidit�, la fiert�, ou toute passion corrompue, r�gne dans le c�ur de l�homme, ce dernier est aveugl� spirituellement, et s�oppose alors � la Lumi�re�; il m�prise ceux qui ne veulent rien conna�tre d�autre que Christ crucifi�.
Les enfants de Dieu doivent t�moigner � tout leur entourage qu�ils vivent spirituellement avec J�sus. Cela leur permet de se sanctifier, de se rendre participants de la nature divine�; ils sont remplis de l�Esprit, joyeux, ils s��l�vent au-dessus des probl�mes de ce monde�!
Actes 4:15
(15-22)
Les dirigeants du sanh�drin n�avaient qu�un souci en t�te�: que la doctrine de Christ ne s��tende pas parmi le peuple, bien qu�ils ne puissent pas d�clarer que celle-ci soit fausse, dangereuse, ou contenant la moindre mauvaise tendance�; en fait, ces responsables avaient honte d�avouer la v�ritable raison de ce rejet de l��vangile, ce qui manifeste leur hypocrisie, leur m�chancet�, et leur tyrannie.
Ceux qui connaissent la v�racit� des promesses de Christ, savent comment m�priser les menaces de ce monde. Les ap�tres regardaient avec inqui�tude les �mes en p�ril de ceux qui les c�toyaient, ils savaient qu�elles ne pouvaient �chapper � la ruine �ternelle, si ce n�est par le salut offert en J�sus-Christ�; ils furent donc fid�les dans leur t�moignage�: ils montr�rent le bon chemin, celui du salut.
Nul ne pourra avoir l�esprit en paix, ni ne pourra agir honn�tement, sans avoir appris qu�une sainte conduite doit �tre guid�e par la V�rit�, et non par les diverses opinions et envies changeantes des hommes. M�fiez-vous particuli�rement du pi�ge qui consiste � vouloir servir deux ma�tres�: Dieu et le monde�; en fait, dans un tel cas, aucun des deux ne peut l��tre r�ellement...
Actes 4:23
(23-31)
Il n�y a rien de meilleur, pour eux qui suivent spirituellement Christ, que de se rassembler en Son Nom. Cela encourage les serviteurs de Dieu, dans leur minist�re, m�me dans la souffrance, car ils servent le Dieu qui a cr�� toutes choses, et qui contr�le en cons�quence tout �v�nement�: l��criture doit �tre accomplie, selon Sa Volont�.
J�sus a �t� oint pour �tre le Sauveur, il �tait donc d�termin� qu�Il devait �tre livr� en sacrifice, pour expier nos iniquit�s. Le p�ch� est un mal dont Dieu peut extraire du bien. Au temps de l��preuve, nous ne devons pas avant tout, chercher � esquiver les diff�rents probl�mes qui se posent, mais nous devons poursuivre notre cheminement, notre travail et notre devoir dans la bonne humeur et avec courage.
Dans leur pri�re commune, les disciples ne dirent pas�: ��Seigneur permets-nous de quitter notre minist�re, il est devenu maintenant vraiment dangereux���; mais plut�t�: ��Seigneur, accorde-nous Ta Gr�ce de continuer avec assurance notre t�che, sans craindre les hommes��.
Ceux qui d�sirent recevoir l�aide divine et �tre encourag�s par le Seigneur, peuvent �tre certains d��tre exauc�s�: ils doivent alors aller de l�avant, et continuer avec la force que Dieu leur accorde.
Dieu donna un signe d�approbation � la pri�re des disciples�: le lieu o� ils se trouvaient a �t� �branl�, afin que leur foi puisse �tre affermie. Dieu leur a donn� le plus grand t�moignage de la pr�sence de Son Esprit�; ils �taient, plus que jamais, tous remplis du Saint-Esprit�! Ils n�en furent pas simplement encourag�s, mais de plus, ils �taient capables d�annoncer la Parole de Dieu avec hardiesse.
Quand les disciples constat�rent que le Seigneur Dieu les aidait par Son Esprit, ils surent qu�ils ne pouvaient que sortir vainqueurs des �preuves qu�ils traversaient, �sa�e�1:7.
Actes 4:32
(32-37)
Les disciples s�aimaient mutuellement. Ce sentiment r�sultait des pr�ceptes que Christ leur donna, ainsi que de Sa pri�re � leur �gard, lors de Sa mort � la croix. Ainsi en �tait il alors, et il en sera encore ainsi, quand l�Esprit sera r�pandu du ciel, sur nous�!
Les disciples pr�chaient la doctrine de la r�surrection de Christ�; de cet enseignement, lorsqu�il est correctement donn�, d�coulent tous les devoirs, tous les privil�ges, et toutes les consolations des chr�tiens.
Dans les paroles et dans les actes des ap�tres, se manifestaient les fruits �vidents de la Gr�ce de Christ. Ils �taient en ce monde, ��morts spirituellement��. C��tait de toute �vidence, la pr�sence de la Gr�ce de Dieu en eux�! Ils n�abandonn�rent pas leurs diff�rents biens, mais leur c�ur n�y �tait plus attach�. Ils ne d�claraient pas que ces biens leur appartenaient, parce qu�ils avaient, par affection, tout abandonn� pour Christ, voulant ainsi se d�barrasser de tout, pour mieux s�attacher � Lui.
Il n�est pas �tonnant de voir qu�ils ne formaient ��qu�un m�me c�ur�� et qu�une ��m�me �me��, puisqu�ils �taient spirituellement tr�s �loign�s des richesses de ce monde. Ils avaient en effet tout en commun�; ils veillaient � ce que chacun ne manque de rien. L�argent �tait d�pos� aux pieds des ap�tres...
Une grande attention doit �tre apport�e � la distribution de la charit� publique, pour que l�on puisse donner � celui qui est dans le besoin, ou � celui qui n�est pas capable de subvenir � son n�cessaire vital�; ceux qui donnent tout ce qu�ils peuvent pour faire le bien t�moignant ainsi d�une bonne conscience, doivent �tre aid�s.
Ce texte mentionne une personne particuli�rement remarquable quant � sa charit� g�n�reuse�: il s�agit de Barnabas. Il se destinait � �tre un pr�dicateur de l��vangile, voulant se d�tacher des affaires de ce monde. Quand de telles dispositions de c�ur pr�dominent chez une personne et sont exerc�es en des circonstances opportunes, le t�moignage qui en ressort est d�terminant pour les autres�!