Bible Commentaries
Actes 4

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-37

Actes 4:1

Pierre et Jean sont emprisonn�s. (1-4)
Les ap�tres t�moignent hardiment pour Christ. (5-14)
Pierre et Jean t�moignent, refusant de se taire. (15-22)
Les croyants s�unissent dans la pri�re et dans la louange. (23-31)
La sainte charit� des chr�tiens. (32-37)
(1-4)

Les ap�tres pr�chaient J�sus, ressuscit� des morts. Toute la joie de la ��bonne nouvelle�� allait en fait d�pendre de cette r�surrection�; ils ne pr�ch�rent que la Personne de Christ.

Celui pour qui la gloire du Royaume de Christ est vaine, est vraiment mis�rable�; il restera dans ce triste �tat �ternellement car la gloire du Seigneur est infinie�!

Les fid�les et paisibles serviteurs de Christ, tels les ap�tres, furent souvent l�objet de pers�cutions dans leur minist�re d�amour, alors que certaines personnes belliqueuses �chapp�rent � tout probl�me. De nos jours, les exemples ne manquent pas, o� l�on rencontre des d�sapprobateurs des �critures, de la pri�re en commun, et de la repentance...

Si nous ob�issons aux pr�ceptes de Christ, Il nous soutiendra�!

Actes 4:5

(5-14)

Pierre, rempli du Saint-Esprit, voulait faire comprendre � tous que la gu�rison de ce boiteux avait �t� op�r� par le Nom, ou la Puissance de J�sus de Nazareth, le Messie, Celui qu�ils avaient crucifi�; ce t�moignage de l�ap�tre confirmait la r�surrection de J�sus, ce qui prouvait qu�il �tait v�ritablement le Messie. Les dirigeants qui entouraient Pierre devaient faire un choix�: �tre sauv�s par ce J�sus qu�ils avaient crucifi�, ou p�rir � jamais.

Le Nom de J�sus est donn� aux hommes de tout �ge et de toute nation�; par ce Nom, seuls les croyants sont sauv�s de la col�re � venir. Mais lorsque la cupidit�, la fiert�, ou toute passion corrompue, r�gne dans le c�ur de l�homme, ce dernier est aveugl� spirituellement, et s�oppose alors � la Lumi�re�; il m�prise ceux qui ne veulent rien conna�tre d�autre que Christ crucifi�.

Les enfants de Dieu doivent t�moigner � tout leur entourage qu�ils vivent spirituellement avec J�sus. Cela leur permet de se sanctifier, de se rendre participants de la nature divine�; ils sont remplis de l�Esprit, joyeux, ils s��l�vent au-dessus des probl�mes de ce monde�!

Actes 4:15

(15-22)

Les dirigeants du sanh�drin n�avaient qu�un souci en t�te�: que la doctrine de Christ ne s��tende pas parmi le peuple, bien qu�ils ne puissent pas d�clarer que celle-ci soit fausse, dangereuse, ou contenant la moindre mauvaise tendance�; en fait, ces responsables avaient honte d�avouer la v�ritable raison de ce rejet de l��vangile, ce qui manifeste leur hypocrisie, leur m�chancet�, et leur tyrannie.

Ceux qui connaissent la v�racit� des promesses de Christ, savent comment m�priser les menaces de ce monde. Les ap�tres regardaient avec inqui�tude les �mes en p�ril de ceux qui les c�toyaient, ils savaient qu�elles ne pouvaient �chapper � la ruine �ternelle, si ce n�est par le salut offert en J�sus-Christ�; ils furent donc fid�les dans leur t�moignage�: ils montr�rent le bon chemin, celui du salut.

Nul ne pourra avoir l�esprit en paix, ni ne pourra agir honn�tement, sans avoir appris qu�une sainte conduite doit �tre guid�e par la V�rit�, et non par les diverses opinions et envies changeantes des hommes. M�fiez-vous particuli�rement du pi�ge qui consiste � vouloir servir deux ma�tres�: Dieu et le monde�; en fait, dans un tel cas, aucun des deux ne peut l��tre r�ellement...

Actes 4:23

(23-31)

Il n�y a rien de meilleur, pour eux qui suivent spirituellement Christ, que de se rassembler en Son Nom. Cela encourage les serviteurs de Dieu, dans leur minist�re, m�me dans la souffrance, car ils servent le Dieu qui a cr�� toutes choses, et qui contr�le en cons�quence tout �v�nement�: l��criture doit �tre accomplie, selon Sa Volont�.

J�sus a �t� oint pour �tre le Sauveur, il �tait donc d�termin� qu�Il devait �tre livr� en sacrifice, pour expier nos iniquit�s. Le p�ch� est un mal dont Dieu peut extraire du bien. Au temps de l��preuve, nous ne devons pas avant tout, chercher � esquiver les diff�rents probl�mes qui se posent, mais nous devons poursuivre notre cheminement, notre travail et notre devoir dans la bonne humeur et avec courage.

Dans leur pri�re commune, les disciples ne dirent pas�: ��Seigneur permets-nous de quitter notre minist�re, il est devenu maintenant vraiment dangereux���; mais plut�t�: ��Seigneur, accorde-nous Ta Gr�ce de continuer avec assurance notre t�che, sans craindre les hommes��.

Ceux qui d�sirent recevoir l�aide divine et �tre encourag�s par le Seigneur, peuvent �tre certains d��tre exauc�s�: ils doivent alors aller de l�avant, et continuer avec la force que Dieu leur accorde.

Dieu donna un signe d�approbation � la pri�re des disciples�: le lieu o� ils se trouvaient a �t� �branl�, afin que leur foi puisse �tre affermie. Dieu leur a donn� le plus grand t�moignage de la pr�sence de Son Esprit�; ils �taient, plus que jamais, tous remplis du Saint-Esprit�! Ils n�en furent pas simplement encourag�s, mais de plus, ils �taient capables d�annoncer la Parole de Dieu avec hardiesse.

Quand les disciples constat�rent que le Seigneur Dieu les aidait par Son Esprit, ils surent qu�ils ne pouvaient que sortir vainqueurs des �preuves qu�ils traversaient, �sa�e�1:7.

Actes 4:32

(32-37)

Les disciples s�aimaient mutuellement. Ce sentiment r�sultait des pr�ceptes que Christ leur donna, ainsi que de Sa pri�re � leur �gard, lors de Sa mort � la croix. Ainsi en �tait il alors, et il en sera encore ainsi, quand l�Esprit sera r�pandu du ciel, sur nous�!

Les disciples pr�chaient la doctrine de la r�surrection de Christ�; de cet enseignement, lorsqu�il est correctement donn�, d�coulent tous les devoirs, tous les privil�ges, et toutes les consolations des chr�tiens.

Dans les paroles et dans les actes des ap�tres, se manifestaient les fruits �vidents de la Gr�ce de Christ. Ils �taient en ce monde, ��morts spirituellement��. C��tait de toute �vidence, la pr�sence de la Gr�ce de Dieu en eux�! Ils n�abandonn�rent pas leurs diff�rents biens, mais leur c�ur n�y �tait plus attach�. Ils ne d�claraient pas que ces biens leur appartenaient, parce qu�ils avaient, par affection, tout abandonn� pour Christ, voulant ainsi se d�barrasser de tout, pour mieux s�attacher � Lui.

Il n�est pas �tonnant de voir qu�ils ne formaient ��qu�un m�me c�ur�� et qu�une ��m�me �me��, puisqu�ils �taient spirituellement tr�s �loign�s des richesses de ce monde. Ils avaient en effet tout en commun�; ils veillaient � ce que chacun ne manque de rien. L�argent �tait d�pos� aux pieds des ap�tres...

Une grande attention doit �tre apport�e � la distribution de la charit� publique, pour que l�on puisse donner � celui qui est dans le besoin, ou � celui qui n�est pas capable de subvenir � son n�cessaire vital�; ceux qui donnent tout ce qu�ils peuvent pour faire le bien t�moignant ainsi d�une bonne conscience, doivent �tre aid�s.

Ce texte mentionne une personne particuli�rement remarquable quant � sa charit� g�n�reuse�: il s�agit de Barnabas. Il se destinait � �tre un pr�dicateur de l��vangile, voulant se d�tacher des affaires de ce monde. Quand de telles dispositions de c�ur pr�dominent chez une personne et sont exerc�es en des circonstances opportunes, le t�moignage qui en ressort est d�terminant pour les autres�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 4". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-4.html. 1706.