Bible Commentaries
Actes 7

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-60

Actes 7:1

La d�fense d��tienne. (1-50)
�tienne bl�me les Juifs au sujet de la mort de Christ. (51-53)
Le martyre d��tienne. (54-60)
(1-16)

�tienne �tait accus� d�avoir blasph�m� contre Dieu, et d��tre ainsi un apostat de l��glise�; c�est pour cette raison qu�il annon�a au souverain sacrificateur qu�il �tait v�ritablement un descendant d�Abraham. La lenteur avec laquelle la promesse divine faite � Abraham s�est op�r�e, d�montrait clairement qu�il y avait l� une signification spirituelle, et que le territoire promis � Isra�l �tait aussi, de mani�re imag�e, un Royaume c�leste.

Dieu a prot�g� Joseph lors de ses �preuves, Il �tait avec lui, en Esprit�: Il le soutenait et le r�confortait spirituellement, tout en disposant favorablement � son �gard les responsables �gyptiens qui l�entouraient. �tienne rappela aux Juifs les d�buts h�ro�ques de leur histoire, voulant ainsi les rendre fiers de leur nation. Il leur rappela �galement la m�chancet� des patriarches des tribus d�Isra�l, qui enviaient leur fr�re Joseph�; la m�me jalousie anima �galement la haine du peuple juif contre Christ et Ses disciples. La foi des patriarches, qui d�siraient �tre enterr�s en Canaan, d�montrait qu�ils avaient les yeux tourn�s vers la contr�e c�leste.

Il est bon parfois, de revenir � nos premiers sentiments, pervertis au fil des ann�es. Si nous voulons conna�tre la v�ritable nature et les effets de la foi qui justifie, nous devons �tudier le caract�re du P�re de Celui qui est fid�le. Son appel montre le pouvoir et la gratuit� de la Gr�ce divine, ainsi que la nature de la conversion.

Ce texte nous rappelle aussi que les titres et les distinctions de ce monde ne sont rien, compar�s aux avantages que nous avons, en nous s�parant du monde et en nous consacrant � Dieu�!

Actes 7:17

(17-29)

Ne soyons pas d�courag�s quand l�accomplissement des promesses divines semble tarder. Les temps d��preuve sont souvent synonymes de croissance pour l��glise. Dieu pr�pare la d�livrance de Son peuple, m�me lorsque ce dernier, en pleine d�tresse, traverse les p�riodes les plus sombres.

Mo�se �tait tr�s beau, ��il �tait beau aux yeux de Dieu��, verset 20; il avait la beaut� de la saintet�, ce qui est d�un grand prix pour Dieu. Il fut pr�serv� d�une fa�on merveilleuse pendant son enfance�; Dieu, en effet, prend un soin particulier de ceux qu�Il pr�voit d�utiliser. S�il a ainsi prot�g� l�enfant Mo�se, combien plus devait-Il soutenir les int�r�ts de Son saint enfant, J�sus, devant des ennemis rassembl�s contre Lui�?!

Les Juifs pers�cut�rent �tienne car il prenait la d�fense de Christ et de Son �vangile�: pour contrer ses paroles, ils mentionn�rent Mo�se et sa loi. Ces m�mes Juifs pouvaient encore comprendre, s�ils ne tournaient pas obstin�ment le dos � la Lumi�re, que Dieu, par l�interm�diaire de J�sus, pouvait les d�livrer d�un esclavage bien pire que celui de l��gypte.

Bien que les hommes soient capables d�errer dans leur mis�re spirituelle, le Seigneur prendra cependant toujours soin de Ses serviteurs, en agissant envers eux avec Mis�ricorde�?!

Actes 7:30

(30-41)

Les hommes se trompent, s�ils pensent que Dieu n�est pas capable de faire ce que bon Lui semble, o� Il le d�sire�; Il peut tr�s bien amener Ses serviteurs dans le d�sert, et en cet endroit calme, leur parler sereinement.

L��ternel apparut � Mo�se dans un buisson en feu, cependant, ce dernier ne se consumait pas�; ceci repr�sentait l��tat du peuple d�Isra�l en �gypte�: bien qu�il ait �t� opprim�, dans le ��feu de la d�tresse��, il n�a pas pour autant �t� consum�. Ce fait peut nous rappeler Christ, rev�tant ici-bas la forme humaine et servant par l� d�union entre les hommes et Dieu.

La mort d�Abraham, d�Isaac, et de Jacob, n�allait pas rompre l�alliance entre Dieu et ces patriarches. Notre Sauveur prouve en cela ce qui nous attend, Matthieu�22:31. Abraham est mort, mais il faisait une enti�re confiance � Dieu durant son vivant�; d�sormais, par voie de cons�quence, le patriarche est aupr�s de Lui�! Aujourd�hui, ce sont cette vie et cette immortalit� qui sont amen�es � la lumi�re par l��vangile.

Dans ce texte, �tienne dit que Mo�se �tait une figure �minente de Christ, du fait qu�il �tait le lib�rateur d�Isra�l. Dieu �prouve de la compassion quand Son �glise est pers�cut�e et que Son peuple g�mit�; sa d�livrance d�coule de la Mis�ricorde divine.

Ce type de d�livrance s�est aussi manifest� quand Christ est descendu du ciel pour nous, pour notre salut. Ce J�sus, que les Juifs ont refus�, tout comme leurs p�res � l��gard de Mo�se, �tait Celui que Dieu a envoy�, en tant que Prince et Sauveur.

On n�abaisse pas Mo�se en affirmant qu�il n��tait qu�un ��instrument de Dieu��, et qu�il ait �t� infiniment �clips� par J�sus. En affirmant que ce Dernier devait changer les coutumes de la loi, �tienne �tait donc loin d�outrager Mo�se�: en r�alit� il l�honorait, en exposant comment sa proph�tie relative au futur Sauveur (J�sus) s�est accomplie de fa�on si �vidente. Dieu, qui a donn� la loi au peuple juif, par Son serviteur Mo�se, est capable, sans aucun doute, de ��l�accomplir��, par son Fils J�sus�!

Mais Isra�l a repouss� Mo�se, pr�f�rant revenir � son esclavage en �gypte. En g�n�ral, de la m�me mani�re, les hommes ne veulent pas ob�ir � J�sus, parce qu�ils aiment trop ce pr�sent monde mauvais, se r�jouissant de leurs propres �uvres et divers projets douteux...

Actes 7:42

(42-50)

Dans ce texte, nous voyons, �tienne reprocher aux Juifs l�idol�trie de leurs p�res, ce qui poussa Dieu a les punir. C��tait un honneur pour Dieu, de voir le tabernacle prendre le chemin du temple�; ainsi en est-il aujourd�hui�: le temple terrestre conduit vers l�adoration, vers ��le temple spirituel���; pour finir, ce dernier laissera la place � celui qui sera �ternel.

Le monde entier est en quelque sorte, ��le temple de Dieu��, dans lequel le Seigneur est omnipr�sent, le remplissant de Sa gloire. Ses ouvrages r�v�lent Sa puissance �ternelle et Sa Divinit�. Mais le ciel �tant Son tr�ne et la terre Son marchepied, que pourrions-nous lui offrir qu�Il n�ait d�j�, Il est Celui qui a cr�� toutes choses�?

Le c�ur bris� d�un p�cheur repentant aux pieds de Christ, est ��le temple�� que Dieu pr�f�re le plus�!

Actes 7:51

(51-53)

�tienne continua son t�moignage, semble-t-il, pour bien montrer que le temple et le service de la loi allaient toucher � leur fin, pour faire place � l�adoration du P�re, en Esprit et en v�rit�; il per�ut toutefois que les Juifs n�allaient pas supporter ce genre d�annonce�: il a donc cess� de t�moigner sur ce sujet et pouss� par l�Esprit de sagesse, avec courage et d�termination, il r�primanda avec douceur ses pers�cuteurs.

Quand des arguments clairs et des v�rit�s accablantes provoquent les opposants de l��vangile, on doit leur prouver leur culpabilit� et le danger qu�ils courent. Ces Juifs, comme leurs p�res, �taient t�tus et opini�tres. Il y a toujours dans le c�ur coupable des impies, des �l�ments qui r�sistent au Saint-Esprit, la ��chair�� qui s��l�ve contre l�Esprit, et lutte contre Ses actions divines�; mais dans le c�ur de l��lu de Dieu, r�gne la pl�nitude et ce genre d�opposition spirituelle est vaincue.

Apr�s la mort de Christ, l��vangile �tait d�sormais ��offert��, non par les anges, mais par le Saint-Esprit�; malgr� cela, les Juifs de cette �poque ne l�ont pas re�u, refusant de se soumettre � Dieu, que ce soit et Sa loi et Son �vangile. Leur culpabilit� les piqua � vif et ils cherch�rent � nier ce sentiment en lapidant �tienne, leur d�tracteur, au lieu de pleurer et de supplier Dieu pour obtenir Sa Mis�ricorde.

Actes 7:54

(54-60)

Rien n�est plus r�confortant pour les saints, � l�approche de leur mort, ou au temps de l��preuve, que de ��voir�� J�sus debout, � la droite de Dieu�: b�ni soit-Il, par la foi, nous pouvons Le voir�!

Alors qu�il allait mourir, �tienne fit monter vers Dieu deux courtes pri�res. Notre Seigneur J�sus est v�ritablement Dieu, Celui que nous devons rechercher et en Qui nous devons placer notre confiance�: Il saura nous r�conforter ici-bas, m�me � l�approche de la mort. Si nous nous sommes souci�s en ce monde de rechercher Sa pr�sence, Il saura nous r�conforter, m�me en nos derniers instants sur cette terre.

Dans ce texte, nous voyons, �tienne prier pour ses pers�cuteurs. Bien que leur p�ch� ait �t� tr�s grave et s�ils ont pu le regretter de tout c�ur, Dieu ne devait pas leur imputer cette faute. �tienne est sans doute mort assez rapidement, le texte mentionne sa mort en ces termes�: ��il s�endormit���; il a affront� la mort avec autant de s�r�nit� que s�il allait s�endormir. Il se r�veillera, au matin de la r�surrection, pour �tre re�u en la pr�sence du Seigneur, l� o� se trouve la f�licit�, pour partager �ternellement avec Lui les joies c�lestes�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Acts 7". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/acts-7.html. 1706.