* Daniel �tait d�origine noble, peut-�tre m�me, issu de la famille royale de Juda. En pleine jeunesse, il fut d�port� � Babylone, la quatri�me ann�e du roi Jojakim, en six cent six avant J. C.
On lui enseigna la langue et les lettres des Chald�ens, pour servir dans le palais du roi, sous les empires babyloniens et perses. Pers�cut� pour sa religion, il fut miraculeusement d�livr�; il v�cut un grand nombre d�ann�es, et il devait avoir environ quatre-vingt-quatorze ans au moment de ses derni�res visions.
Le livre de Daniel est partiellement historique, relatant les divers �v�nements qui lui sont arriv�s, � lui, ainsi qu�aux juifs, � Babylone�; mais, en fait, le texte contient principalement des visions et des proph�ties�; il d�taille et pr�voit de nombreux �v�nements importants, relatifs aux quatre grands empires du monde�; il annonce la venue et la mort du Messie, la restauration des juifs, et la conversion des Gentils.
Bien qu�il y ait bon nombre de difficult�s consid�rables, en tentant d�expliquer la signification proph�tique de quelques passages du livre, nous trouverons toujours l�encouragement de la foi et de l�esp�rance, des exemples dignes d��tre pris en compte, et des arguments propres � diriger nos pens�es vers J�sus-Christ sur la croix et sur son tr�ne glorieux.
La captivit� de Daniel et de ses compagnons. (1-7) Leur refus de manger la viande du roi. (8-16) Leur progr�s, par la sagesse. (17-21) (1-7)
Nebucadnetsar, roi de Babylone, a pris J�rusalem la premi�re ann�e de son r�gne, et a ramen� � sa cour, des juifs et tout ce qui ce qui lui semblait bon. C�est au d�but de cette premi�re captivit� que plusieurs pensent qu�il s�agit l� du point de d�part des soixante-dix ann�es. Il �tait dans l�int�r�t des princes de choisir des hommes remplis de sagesse�; c��tait faire preuve d�intelligence que de d�couvrir et d�enseigner de tels sujets. Nebucadnetsar a donc command� qu�on enseigne ces jeunes s�lectionn�s. Tous leurs noms h�breux avaient leur �tymologie en rapport avec le contexte divin�; mais pour leur faire oublier le Dieu de leurs p�res, leur Guide au temps de leur jeunesse, le chef des eunuques, pa�en, leur a donn� des noms en rapport avec l�idol�trie. Il est douloureux de constater combien de fois l��ducation publique tend � corrompre les principes et les morales.
Daniel 1:8
(8-16)
Il faut reconna�tre que les bonnes choses que nous croyons acqu�rir par nous-m�me proviennent, en fait, de Dieu. Daniel, en cette p�riode de captivit�, �tait toujours fid�le � sa religion. Quel que soit le nom qui lui fut donn�, il a toujours conserv� son esprit Isra�lite. Les jeunes de son entourage, dans ce contexte de luxe et de p�ch�, n�avaient aucun scrupule � consommer la viande qu�on leur donnait. Quand le peuple de Dieu �tait � Babylone, il devait prendre garde de ne pas participer � la vie de p�ch� qui l�entourait.
Il est �logieux pour des jeunes, de ne pas convoiter ni rechercher les plaisirs des sens. Ceux qui veulent exceller en sagesse et dans la pi�t�, doivent apprendre en permanence � garder leur corps en bride.
Daniel a �vit� de se m�ler au p�ch�; nous devons consid�rer ce dernier comme le pire probl�me susceptible de nous surprendre. Il est plus facile de garder la tentation � distance, plut�t que de lui r�sister quand elle est pr�s de nous. Nous ne pouvons pas avoir de meilleure conduite, envers ceux en qui nous avons trouv� toute faveur, que de chercher � nous pr�server du p�ch�.
Le monde ne peut soup�onner l�avantage qu�on a, d��viter tout exc�s, gr�ce � un r�gime appropri�; en cherchant � supprimer toute d�bauche, chacun contribue ainsi � garder sa bonne forme. Une mod�ration scrupuleuse sera toujours b�n�fique pour le bien-�tre de notre vie, � l�inverse de toute indulgence pour le p�ch�.
Daniel 1:17
(17-21)
Daniel et ses camarades sont rest�s fid�les � leur religion�; Dieu les a r�compens�s pour ce respect vigilant.
Les jeunes qui sont en J�sus-Christ devraient essayer de rester fid�les � leur engagement spirituel, par rapport � leurs camarades ��du monde��, qui ne se consacrent qu�aux choses mat�rielles�; la recherche de cette int�grit� ne conduit pas � l��loge de l�homme, mais � l�honneur de l��vangile, afin que le serviteur de Dieu soit qualifi� pour le service spirituel. Il est bon pour une nation et pour l�honneur de son dirigeant, de pouvoir discerner qui serait le mieux adapt� � servir le pays.
Que les jeunes hommes puissent envisager s�rieusement cette �ventualit�! Rappelons-nous que Dieu honorera ceux qui l�honorent et qu�Il aura beaucoup moins de consid�ration pour ceux qui Le d�daignent.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Daniel 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/daniel-1.html. 1706.
versets 1-21
Daniel 1:1
* Daniel �tait d�origine noble, peut-�tre m�me, issu de la famille royale de Juda. En pleine jeunesse, il fut d�port� � Babylone, la quatri�me ann�e du roi Jojakim, en six cent six avant J. C.On lui enseigna la langue et les lettres des Chald�ens, pour servir dans le palais du roi, sous les empires babyloniens et perses. Pers�cut� pour sa religion, il fut miraculeusement d�livr�; il v�cut un grand nombre d�ann�es, et il devait avoir environ quatre-vingt-quatorze ans au moment de ses derni�res visions.
Le livre de Daniel est partiellement historique, relatant les divers �v�nements qui lui sont arriv�s, � lui, ainsi qu�aux juifs, � Babylone�; mais, en fait, le texte contient principalement des visions et des proph�ties�; il d�taille et pr�voit de nombreux �v�nements importants, relatifs aux quatre grands empires du monde�; il annonce la venue et la mort du Messie, la restauration des juifs, et la conversion des Gentils.
Bien qu�il y ait bon nombre de difficult�s consid�rables, en tentant d�expliquer la signification proph�tique de quelques passages du livre, nous trouverons toujours l�encouragement de la foi et de l�esp�rance, des exemples dignes d��tre pris en compte, et des arguments propres � diriger nos pens�es vers J�sus-Christ sur la croix et sur son tr�ne glorieux.
La captivit� de Daniel et de ses compagnons. (1-7)
Leur refus de manger la viande du roi. (8-16)
Leur progr�s, par la sagesse. (17-21)
(1-7)
Nebucadnetsar, roi de Babylone, a pris J�rusalem la premi�re ann�e de son r�gne, et a ramen� � sa cour, des juifs et tout ce qui ce qui lui semblait bon. C�est au d�but de cette premi�re captivit� que plusieurs pensent qu�il s�agit l� du point de d�part des soixante-dix ann�es. Il �tait dans l�int�r�t des princes de choisir des hommes remplis de sagesse�; c��tait faire preuve d�intelligence que de d�couvrir et d�enseigner de tels sujets. Nebucadnetsar a donc command� qu�on enseigne ces jeunes s�lectionn�s. Tous leurs noms h�breux avaient leur �tymologie en rapport avec le contexte divin�; mais pour leur faire oublier le Dieu de leurs p�res, leur Guide au temps de leur jeunesse, le chef des eunuques, pa�en, leur a donn� des noms en rapport avec l�idol�trie. Il est douloureux de constater combien de fois l��ducation publique tend � corrompre les principes et les morales.
Daniel 1:8
(8-16)
Il faut reconna�tre que les bonnes choses que nous croyons acqu�rir par nous-m�me proviennent, en fait, de Dieu. Daniel, en cette p�riode de captivit�, �tait toujours fid�le � sa religion. Quel que soit le nom qui lui fut donn�, il a toujours conserv� son esprit Isra�lite. Les jeunes de son entourage, dans ce contexte de luxe et de p�ch�, n�avaient aucun scrupule � consommer la viande qu�on leur donnait. Quand le peuple de Dieu �tait � Babylone, il devait prendre garde de ne pas participer � la vie de p�ch� qui l�entourait.
Il est �logieux pour des jeunes, de ne pas convoiter ni rechercher les plaisirs des sens. Ceux qui veulent exceller en sagesse et dans la pi�t�, doivent apprendre en permanence � garder leur corps en bride.
Daniel a �vit� de se m�ler au p�ch�; nous devons consid�rer ce dernier comme le pire probl�me susceptible de nous surprendre. Il est plus facile de garder la tentation � distance, plut�t que de lui r�sister quand elle est pr�s de nous. Nous ne pouvons pas avoir de meilleure conduite, envers ceux en qui nous avons trouv� toute faveur, que de chercher � nous pr�server du p�ch�.
Le monde ne peut soup�onner l�avantage qu�on a, d��viter tout exc�s, gr�ce � un r�gime appropri�; en cherchant � supprimer toute d�bauche, chacun contribue ainsi � garder sa bonne forme. Une mod�ration scrupuleuse sera toujours b�n�fique pour le bien-�tre de notre vie, � l�inverse de toute indulgence pour le p�ch�.
Daniel 1:17
(17-21)
Daniel et ses camarades sont rest�s fid�les � leur religion�; Dieu les a r�compens�s pour ce respect vigilant.
Les jeunes qui sont en J�sus-Christ devraient essayer de rester fid�les � leur engagement spirituel, par rapport � leurs camarades ��du monde��, qui ne se consacrent qu�aux choses mat�rielles�; la recherche de cette int�grit� ne conduit pas � l��loge de l�homme, mais � l�honneur de l��vangile, afin que le serviteur de Dieu soit qualifi� pour le service spirituel. Il est bon pour une nation et pour l�honneur de son dirigeant, de pouvoir discerner qui serait le mieux adapt� � servir le pays.
Que les jeunes hommes puissent envisager s�rieusement cette �ventualit�! Rappelons-nous que Dieu honorera ceux qui l�honorent et qu�Il aura beaucoup moins de consid�ration pour ceux qui Le d�daignent.