Bible Commentaries
Deutéronome 21

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-23

Deut�ronome 21:1

L�expiation des meurtres d�origine inconnue. (1-9)
Le respect des femmes captives, prises � titre d��pouses. (10-14)
Le premier-n� d�une femme, ha�e par son mari, ne doit pas �tre d�sh�rit�. (15-17)
Un fils indocile et rebelle doit �tre lapid�. (18-21)
Un malfaiteur mis � mort, ne doit pas rester pendu au bois toute la nuit. (22, 23)
(1-9)

Si dans une contr�e, un meurtrier ne pouvait �tre d�couvert, une c�r�monie tr�s solennelle devait �tre effectu�e, afin d��ter la faute commise en ce lieu�: cela repr�sentait le p�ch� dans toute son horreur d�testable. La providence divine a souvent merveilleusement mis en lumi�re les �uvres cach�es des t�n�bres, amenant ainsi �trangement au jour, le p�ch� fautif. L�horreur qui entoure un meurtre, devrait profond�ment sensibiliser le c�ur des hommes, afin de les inciter � rechercher et punir le fautif. Les anciens de la ville la plus proche devaient annoncer que leur contr�e n�avait rien � voir, avec cette affaire de meurtre. Les sacrificateurs devaient alors prier l��ternel, afin qu�Il b�nisse, dans Sa mis�ricorde, la r�gion en question, et la nation tout enti�re.

Nous devons, dans une certaine mesure, ��consacrer�� nos pri�res aux p�ch�s des autres. Toute faute commise, devrait �tre confess�e solennellement, afin d�essayer de pr�venir toute r�cidive et de punir le meurtrier. Nous devons tous prendre garde � ne pas �tre m�l�s aux p�ch�s des autres. Si nous ne r�prouvons pas les �uvres infructueuses des t�n�bres, nous sommes, en fait, leurs v�ritables complices�!

Deut�ronome 21:10

(10-14)

Selon la loi mentionn�e dans ce texte, un soldat avait le droit d��pouser, si telle �tait sa volont�, une femme captive. Cela n�arrivait, en fait, qu�occasionnellement�; la loi en question ne faisait d�ailleurs, que tol�rer cette union.

Cela nous r�v�le tout l�honneur et toute la justice inh�rents � cet engagement solennel du mariage, ordonnanc� par Dieu.

Deut�ronome 21:15

(15-17)

La loi mentionn�e dans ce passage, interdit aux hommes de d�sh�riter sans cause, leurs fils premiers-n�s. Les principes �nonc�s ici, pour le bien de ces enfants, s�adressent directement � leurs parents�; ces derniers doivent en effet, leur donner sans r�ticence, ce qui leur revient.

Deut�ronome 21:18

(18-21)

Remarquez le sort r�serv� ici � de v�ritables criminels�: nous voyons le cas d�un fils insubordonn� et rebelle. La pire faute qu�un enfant pouvait commettre � cette �poque, �tait le manque de soumission � ses parents, en se tournant d�lib�r�ment vers l�oisivet�. Rien ne pousse davantage les hommes � la paresse, que l�ivrognerie�; elle endurcit leur c�ur, en les conduisant inexorablement vers l�issue fatale�: la chute.

Quand les hommes commencent � boire, ils oublient qu�il leur est command� d�honorer leurs parents. Si pareille situation se pr�sentait en Isra�l, le p�re et la m�re du fils en question, devaient rencontrer les anciens de la ville. Les enfants qui oubliaient leur devoir, en d�laissant leurs parents, ne pouvaient s�en prendre qu�� eux-m�mes. Ils ne m�ritaient qu��tre lapid�s par les hommes du pays. La d�sob�issance � l�autorit� des parents devait �tre une faute tr�s grave, pour entra�ner une telle punition�!

M�me si de nos jours, des actes pourtant r�pr�hensibles sont tol�r�s en ce monde, ils n��chappent pas aux yeux de Dieu. Quand les jeunes deviennent rapidement esclaves de leurs app�tits sensuels, leur c�ur s�endurcit et leur conscience devient insensible�; dans un tel �tat, ils ne peuvent que se rebeller, et courir ainsi � leur perte.

Deut�ronome 21:22

(22, 23)

D�apr�s la loi de Mo�se, le fait de toucher un cadavre rendait impur�; en cons�quence, les hommes mis � mort ne devaient pas rester pendus plusieurs jours, afin de ne pas souiller la terre que Dieu avait donn�e en h�ritage � Isra�l.

Cela nous rappelle dans quelle situation, Christ se trouvait�: ��Celui qui est pendu, est mal�diction de Dieu���; Il ne pouvait y avoir de pire �tat de disgr�ce et de reproche, aux yeux de l��ternel. Ceux qui voient un tel homme, pendu, peuvent d�duire que ce dernier se trouve entre ciel et terre, �tant comme rejet� par ces deux �l�ments.

Mo�se, pouss� par l�Esprit, mentionne cette phrase sur la pendaison, pour bien montrer que rien ne pouvait exprimer davantage la mal�diction divine�; cela concerne aussi la mise � mort que Christ a connue�: Il a subi ainsi la pire des mal�dictions mentionn�es par la loi, et ce, pour notre salut�; cela nous prouve Son Amour, et ne peut que nous encourager � placer notre foi en Lui�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Deuteronomy 21". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/deuteronomy-21.html. 1706.