* L��ternel insiste sur les exhortations et les recommandations qu�Il avait faites pr�alablement � Isra�l�; les promesses qui en d�coulent. (1-9) Des exhortations et des commandements compl�mentaires sont encore rappel�s (10-20).
(1-9)
Nous voyons dans ce texte que l�ob�issance doit�:- �tre soigneusement respect�e.
- Se r�f�rer � tous les commandements divins.- Se baser sur les principes de la Parole, dans une crainte respectueuse de Dieu, Celui qui a conduit Isra�l vers Canaan.
Afin que le peuple h�breu prenne bien en consid�ration cette ob�issance, Mo�se lui demande de tourner le regard vers le pass�. Il est bon de se rappeler par quels chemins Dieu nous a conduits, � la fois par Sa Providence et dans Sa Gr�ce, dans notre travers�e du d�sert de ce monde�: cela nous montre � quel point nous devons Lui accorder notre confiance pour ensuite Le servir.
Le peuple devait aussi se rappeler les �preuves qu�il avait travers�es, destin�es � briser son orgueil et sa m�chancet�; toutes ces choses devaient r�v�ler aux enfants d�Isra�l, le fond de leur c�ur, mais aussi pourquoi ils n�avaient aucun m�rite qui puisse motiver le choix de Dieu � leur �gard. Les H�breux devaient aussi se rappeler les miracles relatifs � la nourriture et aux bont�s divines re�ues.
Aucun enfant de Dieu ne doit manquer de confiance envers le P�re, et il doit encore moins suivre la voie du p�ch� pour assurer sa subsistance. Quel que soit le chemin qu�une personne emprunte, dans l�exercice de la pi�t�, Dieu veillera � sa subsistance.
Cette v�rit� s�applique aussi au niveau spirituel�; la Parole de Dieu est la nourriture de l��me. Christ est la Parole de Dieu�; en Lui nous vivons�?!
Les enfants d�Isra�l devaient �galement se rem�morer les reproches que l��ternel leur avait faits. Nous devrions avoir la m�me attitude, lorsque nous traversons des afflictions�; ce sont elles qui nous ram�nent dans le chemin du devoir.
Mo�se commande aussi au peuple d�Isra�l de regarder vers l�avant, vers Canaan. Observez bien les chemins qui se pr�sentent devant nous�: ceux qui nous font regarder en arri�re comme ceux qui nous font voir le futur. Empruntons celui de l�ob�issance.
Mo�se voyait en Canaan la terre promise, un pays merveilleux. L��glise, au temps de l��vangile et du Nouveau Testament, se nourrit en quelque sorte, de ce Canaan spirituel, le Saint-Esprit, qui nous inonde de Ses dons, de la Gr�ce et de Ses fruits de Justice et de Droiture. Les cieux sont un endroit merveilleux, dans lequel rien ne manque et o� l�on trouve une totale pl�nitude�?!
Deut�ronome 8:10
(10-20)
Dans ce texte, Mo�se r�p�te les conditions que devaient respecter les enfants d�Isra�l, pour qu�ils connaissent la prosp�rit�, tout en accomplissant leur devoir.
Ils devaient en effet garder en m�moire tous les bienfaits que l��ternel leur avait octroy�s. En ce qui nous concerne, nous devons remercier Dieu pour toutes choses�! Mo�se met �galement le peuple en garde contre les dangers qui peuvent r�sulter de la prosp�rit�. Quand les hommes poss�dent beaucoup de biens, ou s�ils sont engag�s dans des affaires prosp�res, ils sont souvent remplis d�orgueil�: ils finissent par oublier Dieu et se tournent vers les attraits du monde�; ils connaissent ensuite l�anxi�t� et les probl�mes li�s � ce genre de situation.
En de tels cas, les croyants qui savent vivre dans la modestie, sont en quelque sorte, avantag�s sur ce point�! Ils per�oivent davantage l�origine c�leste de tout ce dont ils b�n�ficient sur terre, �tant convaincus que cela est une r�ponse � leurs pri�res ferventes. Aussi curieux que cela puisse para�tre, ces croyants �prouvent moins de difficult�s que les hommes malhonn�tes, pour obtenir leur pain quotidien�: ils font simplement confiance � Dieu�! Ils jouissent alors d�une paix sereine, �tant lib�r�s de certaines tentations malsaines, tentations dont les personnes ais�es de ce monde, ne per�oivent pas le r�el danger.
Isra�l ne devait pas ignorer les commandements qu�Il avait re�us pr�c�demment�: c��tait la cl�, qui pla�ait le peuple sous le b�n�fice de la Providence divine.
La Sagesse et la Bont� infinies de Dieu sont � la base de tous Ses commandements, pour le bien de tous les croyants. Isra�l a connu de nombreuses �preuves, mais tous ces d�boires ont concouru pour son bien. L�orgueil r�side naturellement dans le c�ur de l�homme. Qui aurait pu penser qu�un tel peuple, apr�s avoir endur� l�esclavage, en fabricant des briques, aurait en fait besoin de conna�tre ensuite, les br�lures du d�sert aride, afin qu�il s�humilie�? En fait, il en est de m�me pour tout homme�! Au bout du compte, ce genre d�humiliation n�engendre que des bienfaits.
Personne ne peut passer une semaine sans constater ses points faibles, ses inaptitudes et sa d�pravation. Le Seigneur ne s�adresse en fait, qu�aux c�urs et aux �mes contrits. Dans les �preuves, rien n�est plus profitable, que la puissance de l�Esprit de Dieu.
Remarquez � quel point le Seigneur conduit toutes choses ici-bas, pour notre bien�! Ces derni�res, par la Providence divine, concourent au bien de notre sant� spirituelle. Tous les bienfaits de Dieu sont en phase avec Ses Promesses.
Mo�se rappelle, comme il l�a d�j� fait de nombreuses fois, le danger qu�encourent ceux qui oublient Dieu. Ceux qui suivent le chemin des hommes iniques, courent en fait vers leur destruction. Si nous pratiquons les m�mes actes que les p�cheurs, nous ne pouvons que nous attendre � payer le prix de notre conduite�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Deuteronomy 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/deuteronomy-8.html. 1706.
versets 1-20
Deut�ronome 8:1
* L��ternel insiste sur les exhortations et les recommandations qu�Il avait faites pr�alablement � Isra�l�; les promesses qui en d�coulent. (1-9)
Des exhortations et des commandements compl�mentaires sont encore rappel�s (10-20).
(1-9)
Nous voyons dans ce texte que l�ob�issance doit�:- �tre soigneusement respect�e.
- Se r�f�rer � tous les commandements divins.- Se baser sur les principes de la Parole, dans une crainte respectueuse de Dieu, Celui qui a conduit Isra�l vers Canaan.
Afin que le peuple h�breu prenne bien en consid�ration cette ob�issance, Mo�se lui demande de tourner le regard vers le pass�. Il est bon de se rappeler par quels chemins Dieu nous a conduits, � la fois par Sa Providence et dans Sa Gr�ce, dans notre travers�e du d�sert de ce monde�: cela nous montre � quel point nous devons Lui accorder notre confiance pour ensuite Le servir.
Le peuple devait aussi se rappeler les �preuves qu�il avait travers�es, destin�es � briser son orgueil et sa m�chancet�; toutes ces choses devaient r�v�ler aux enfants d�Isra�l, le fond de leur c�ur, mais aussi pourquoi ils n�avaient aucun m�rite qui puisse motiver le choix de Dieu � leur �gard. Les H�breux devaient aussi se rappeler les miracles relatifs � la nourriture et aux bont�s divines re�ues.
Aucun enfant de Dieu ne doit manquer de confiance envers le P�re, et il doit encore moins suivre la voie du p�ch� pour assurer sa subsistance. Quel que soit le chemin qu�une personne emprunte, dans l�exercice de la pi�t�, Dieu veillera � sa subsistance.
Cette v�rit� s�applique aussi au niveau spirituel�; la Parole de Dieu est la nourriture de l��me. Christ est la Parole de Dieu�; en Lui nous vivons�?!
Les enfants d�Isra�l devaient �galement se rem�morer les reproches que l��ternel leur avait faits. Nous devrions avoir la m�me attitude, lorsque nous traversons des afflictions�; ce sont elles qui nous ram�nent dans le chemin du devoir.
Mo�se commande aussi au peuple d�Isra�l de regarder vers l�avant, vers Canaan. Observez bien les chemins qui se pr�sentent devant nous�: ceux qui nous font regarder en arri�re comme ceux qui nous font voir le futur. Empruntons celui de l�ob�issance.
Mo�se voyait en Canaan la terre promise, un pays merveilleux. L��glise, au temps de l��vangile et du Nouveau Testament, se nourrit en quelque sorte, de ce Canaan spirituel, le Saint-Esprit, qui nous inonde de Ses dons, de la Gr�ce et de Ses fruits de Justice et de Droiture. Les cieux sont un endroit merveilleux, dans lequel rien ne manque et o� l�on trouve une totale pl�nitude�?!
Deut�ronome 8:10
(10-20)
Dans ce texte, Mo�se r�p�te les conditions que devaient respecter les enfants d�Isra�l, pour qu�ils connaissent la prosp�rit�, tout en accomplissant leur devoir.
Ils devaient en effet garder en m�moire tous les bienfaits que l��ternel leur avait octroy�s. En ce qui nous concerne, nous devons remercier Dieu pour toutes choses�! Mo�se met �galement le peuple en garde contre les dangers qui peuvent r�sulter de la prosp�rit�. Quand les hommes poss�dent beaucoup de biens, ou s�ils sont engag�s dans des affaires prosp�res, ils sont souvent remplis d�orgueil�: ils finissent par oublier Dieu et se tournent vers les attraits du monde�; ils connaissent ensuite l�anxi�t� et les probl�mes li�s � ce genre de situation.
En de tels cas, les croyants qui savent vivre dans la modestie, sont en quelque sorte, avantag�s sur ce point�! Ils per�oivent davantage l�origine c�leste de tout ce dont ils b�n�ficient sur terre, �tant convaincus que cela est une r�ponse � leurs pri�res ferventes. Aussi curieux que cela puisse para�tre, ces croyants �prouvent moins de difficult�s que les hommes malhonn�tes, pour obtenir leur pain quotidien�: ils font simplement confiance � Dieu�! Ils jouissent alors d�une paix sereine, �tant lib�r�s de certaines tentations malsaines, tentations dont les personnes ais�es de ce monde, ne per�oivent pas le r�el danger.
Isra�l ne devait pas ignorer les commandements qu�Il avait re�us pr�c�demment�: c��tait la cl�, qui pla�ait le peuple sous le b�n�fice de la Providence divine.
La Sagesse et la Bont� infinies de Dieu sont � la base de tous Ses commandements, pour le bien de tous les croyants. Isra�l a connu de nombreuses �preuves, mais tous ces d�boires ont concouru pour son bien. L�orgueil r�side naturellement dans le c�ur de l�homme. Qui aurait pu penser qu�un tel peuple, apr�s avoir endur� l�esclavage, en fabricant des briques, aurait en fait besoin de conna�tre ensuite, les br�lures du d�sert aride, afin qu�il s�humilie�? En fait, il en est de m�me pour tout homme�! Au bout du compte, ce genre d�humiliation n�engendre que des bienfaits.
Personne ne peut passer une semaine sans constater ses points faibles, ses inaptitudes et sa d�pravation. Le Seigneur ne s�adresse en fait, qu�aux c�urs et aux �mes contrits. Dans les �preuves, rien n�est plus profitable, que la puissance de l�Esprit de Dieu.
Remarquez � quel point le Seigneur conduit toutes choses ici-bas, pour notre bien�! Ces derni�res, par la Providence divine, concourent au bien de notre sant� spirituelle. Tous les bienfaits de Dieu sont en phase avec Ses Promesses.
Mo�se rappelle, comme il l�a d�j� fait de nombreuses fois, le danger qu�encourent ceux qui oublient Dieu. Ceux qui suivent le chemin des hommes iniques, courent en fait vers leur destruction. Si nous pratiquons les m�mes actes que les p�cheurs, nous ne pouvons que nous attendre � payer le prix de notre conduite�!