Bible Commentaries
Deutéronome 8

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-20

Deut�ronome 8:1

* L��ternel insiste sur les exhortations et les recommandations qu�Il avait faites pr�alablement � Isra�l�; les promesses qui en d�coulent. (1-9)
Des exhortations et des commandements compl�mentaires sont encore rappel�s (10-20).

(1-9)

Nous voyons dans ce texte que l�ob�issance doit�:- �tre soigneusement respect�e.

- Se r�f�rer � tous les commandements divins.- Se baser sur les principes de la Parole, dans une crainte respectueuse de Dieu, Celui qui a conduit Isra�l vers Canaan.

Afin que le peuple h�breu prenne bien en consid�ration cette ob�issance, Mo�se lui demande de tourner le regard vers le pass�. Il est bon de se rappeler par quels chemins Dieu nous a conduits, � la fois par Sa Providence et dans Sa Gr�ce, dans notre travers�e du d�sert de ce monde�: cela nous montre � quel point nous devons Lui accorder notre confiance pour ensuite Le servir.

Le peuple devait aussi se rappeler les �preuves qu�il avait travers�es, destin�es � briser son orgueil et sa m�chancet�; toutes ces choses devaient r�v�ler aux enfants d�Isra�l, le fond de leur c�ur, mais aussi pourquoi ils n�avaient aucun m�rite qui puisse motiver le choix de Dieu � leur �gard. Les H�breux devaient aussi se rappeler les miracles relatifs � la nourriture et aux bont�s divines re�ues.

Aucun enfant de Dieu ne doit manquer de confiance envers le P�re, et il doit encore moins suivre la voie du p�ch� pour assurer sa subsistance. Quel que soit le chemin qu�une personne emprunte, dans l�exercice de la pi�t�, Dieu veillera � sa subsistance.

Cette v�rit� s�applique aussi au niveau spirituel�; la Parole de Dieu est la nourriture de l��me. Christ est la Parole de Dieu�; en Lui nous vivons�?!

Les enfants d�Isra�l devaient �galement se rem�morer les reproches que l��ternel leur avait faits. Nous devrions avoir la m�me attitude, lorsque nous traversons des afflictions�; ce sont elles qui nous ram�nent dans le chemin du devoir.

Mo�se commande aussi au peuple d�Isra�l de regarder vers l�avant, vers Canaan. Observez bien les chemins qui se pr�sentent devant nous�: ceux qui nous font regarder en arri�re comme ceux qui nous font voir le futur. Empruntons celui de l�ob�issance.

Mo�se voyait en Canaan la terre promise, un pays merveilleux. L��glise, au temps de l��vangile et du Nouveau Testament, se nourrit en quelque sorte, de ce Canaan spirituel, le Saint-Esprit, qui nous inonde de Ses dons, de la Gr�ce et de Ses fruits de Justice et de Droiture. Les cieux sont un endroit merveilleux, dans lequel rien ne manque et o� l�on trouve une totale pl�nitude�?!

Deut�ronome 8:10

(10-20)

Dans ce texte, Mo�se r�p�te les conditions que devaient respecter les enfants d�Isra�l, pour qu�ils connaissent la prosp�rit�, tout en accomplissant leur devoir.

Ils devaient en effet garder en m�moire tous les bienfaits que l��ternel leur avait octroy�s. En ce qui nous concerne, nous devons remercier Dieu pour toutes choses�! Mo�se met �galement le peuple en garde contre les dangers qui peuvent r�sulter de la prosp�rit�. Quand les hommes poss�dent beaucoup de biens, ou s�ils sont engag�s dans des affaires prosp�res, ils sont souvent remplis d�orgueil�: ils finissent par oublier Dieu et se tournent vers les attraits du monde�; ils connaissent ensuite l�anxi�t� et les probl�mes li�s � ce genre de situation.

En de tels cas, les croyants qui savent vivre dans la modestie, sont en quelque sorte, avantag�s sur ce point�! Ils per�oivent davantage l�origine c�leste de tout ce dont ils b�n�ficient sur terre, �tant convaincus que cela est une r�ponse � leurs pri�res ferventes. Aussi curieux que cela puisse para�tre, ces croyants �prouvent moins de difficult�s que les hommes malhonn�tes, pour obtenir leur pain quotidien�: ils font simplement confiance � Dieu�! Ils jouissent alors d�une paix sereine, �tant lib�r�s de certaines tentations malsaines, tentations dont les personnes ais�es de ce monde, ne per�oivent pas le r�el danger.

Isra�l ne devait pas ignorer les commandements qu�Il avait re�us pr�c�demment�: c��tait la cl�, qui pla�ait le peuple sous le b�n�fice de la Providence divine.

La Sagesse et la Bont� infinies de Dieu sont � la base de tous Ses commandements, pour le bien de tous les croyants. Isra�l a connu de nombreuses �preuves, mais tous ces d�boires ont concouru pour son bien. L�orgueil r�side naturellement dans le c�ur de l�homme. Qui aurait pu penser qu�un tel peuple, apr�s avoir endur� l�esclavage, en fabricant des briques, aurait en fait besoin de conna�tre ensuite, les br�lures du d�sert aride, afin qu�il s�humilie�? En fait, il en est de m�me pour tout homme�! Au bout du compte, ce genre d�humiliation n�engendre que des bienfaits.

Personne ne peut passer une semaine sans constater ses points faibles, ses inaptitudes et sa d�pravation. Le Seigneur ne s�adresse en fait, qu�aux c�urs et aux �mes contrits. Dans les �preuves, rien n�est plus profitable, que la puissance de l�Esprit de Dieu.

Remarquez � quel point le Seigneur conduit toutes choses ici-bas, pour notre bien�! Ces derni�res, par la Providence divine, concourent au bien de notre sant� spirituelle. Tous les bienfaits de Dieu sont en phase avec Ses Promesses.

Mo�se rappelle, comme il l�a d�j� fait de nombreuses fois, le danger qu�encourent ceux qui oublient Dieu. Ceux qui suivent le chemin des hommes iniques, courent en fait vers leur destruction. Si nous pratiquons les m�mes actes que les p�cheurs, nous ne pouvons que nous attendre � payer le prix de notre conduite�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Deuteronomy 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/deuteronomy-8.html. 1706.