Bible Commentaries
Galates 2

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-21

Galates 2:1

* Paul d�clare qu�il est l�ap�tre des Gentils. (1-10)
Il s�est oppos� publiquement � Pierre, � cause de son juda�sme. (11-14)
Ensuite, il enseigne la doctrine de la justification, par la foi en Christ, sans les �uvres de la loi. (15-21)
(1-10)

Observez la fid�lit� de l�ap�tre, qui donne une pleine mesure de la doctrine qu�il avait pr�ch�e parmi les Gentils�; il se r�sout encore � donner cet enseignement, � savoir le Christianisme, d�nu� de tout m�lange avec le Juda�sme. Cette doctrine pouvait para�tre difficile pour beaucoup, cependant Paul ne semblait pas contrari� pour autant. Son attention se portait moins sur le succ�s acquis lors de ses pr�c�dentes exhortations, que sur celles qu�il devait encore donner, qui ne devaient �tre entrav�es par quoi que ce soit.

Bien que nous d�pendions enti�rement de Dieu, quant au succ�s de notre travail, nous devons rester circonspects pour �viter les erreurs, et les diverses oppositions. Il y a des actes qui peuvent �tre accomplis en conformit� avec la loi, cependant, quand ils ne peuvent �tre faits sans trahir la V�rit�, il doivent �tre exclus.

N�approuvons pas trop rapidement la conduite de quelqu�un, � moins qu�elle ne refl�te manifestement la V�rit� de l��vangile.

Quels que purent �tre les entretiens entre Paul et les autres ap�tres, ce dernier n�a acquis de leur part, aucune connaissance ni autorit� suppl�mentaires.

Consid�rant la gr�ce qui �tait accord�e � Paul, diff�rents fr�res lui t�moign�rent, ainsi qu�� Barnabas, toute leur affection, �tant persuad�s qu�il �tait destin�, comme eux, au minist�re d�ap�tre. Ils convinrent que Paul et Barnabas devaient se diriger tous les deux vers les pa�ens, pendant qu�eux-m�mes allaient continuer de pr�cher chez les Juifs�; mais une telle d�cision, dans la division de leurs �quipes, devait avant tout �tre approuv�e par Christ.

Nous apprenons ici que l��vangile ne nous appartient pas, mais qu�Il est � Dieu�: les hommes n�en sont en fait que les gardiens. Nous sommes en cela, tenus de louer Dieu�!L�ap�tre montra sa disponibilit� pour le minist�re, pleine de charit�; il t�moigna combien il �tait pr�t � accueillir les juifs convertis en tant que fr�res, quoique beaucoup d�entre eux permettaient � peine qu�on leur accorde une telle faveur�� Cette simple divergence d�opinion ne changeait pas en lui sa d�termination � les aider.

Voici un mod�le de charit� chr�tienne, que nous devrions �tendre � tous les disciples de Christ�!

Galates 2:11

(11-14)

Quand Paul vit Pierre agir, comme s�il tendait � ternir la v�rit� de l��vangile et la paix de l��glise, il ne craignit pas de le bl�mer, malgr� le caract�re fougueux de ce dernier.

Paul vit que Pierre et les autres fr�res ne r�pondaient pas aux principes de l��vangile, malgr� la profession de leur t�moignage, � savoir que par la mort de Christ le ��mur de s�paration�� entre Juifs et Gentils n�existait plus, et que l�observation de la loi de Mo�se n�avait plus de raison d��tre�; comme l�offense de Pierre �tait publique, Paul le bl�ma publiquement.

Nous pouvons constater une grande diff�rence, d�une part, entre la prudence de Paul, qui a support� et pratiqu� temporairement les vaines c�r�monies de la loi, et d�autre part, la conduite timide de Pierre, qui, en s��cartant des Gentils, incita ses auditeurs � penser que ces rites �taient n�cessaires.

Galates 2:15

(15-19)

Paul, ayant montr� pr�c�demment qu�il n��tait inf�rieur � aucun autre ap�tre, m�me � Pierre, expose dans ce texte le grand fondement de la doctrine de l��vangile.

Pour quelle raison avons-nous cru en Christ�? N�est-ce pas parce que nous pouvons �tre justifi� par la foi, en Lui�? Si c�est effectivement le cas, n�est-il pas insens� de retourner � la doctrine de la loi, en esp�rant �tre justifi� par le m�rite d��uvres morales, de sacrifices, ou de rites�?Cette d�claration de Paul a �t� vraisemblablement motiv�e par la ��loi de c�r�monie���; mais il est fort possible que l�ap�tre ait �t� tout � fait oppos� � toute d�pendance aux �uvres de la loi morale, relatives � la justification. Pour donner un plus grand poids � son argumentation, il est ajout�: ��Mais tandis que nous cherchons � �tre justifi�s par Christ, si nous �tions aussi nous-m�mes trouv�s p�cheurs, Christ serait-il un ministre du p�ch頻�? Ceci serait d�j� impensable de la part de Christ, mais aussi tr�s n�faste pour les Galates.

En consid�rant la loi, Paul a vu que la justification ne devait pas �tre attendue par les �uvres, et qu�il n�y avait maintenant plus besoin de sacrifices, ni de diverses purifications, puisqu�ils ont �t� r�alis�s ��en�� Christ, Celui qui s�est offert Lui-m�me en victime expiatoire pour nous.

Paul n�esp�rait ni ne craignait quoi que ce soit de la loi, pas plus qu�un mort ne pourrait craindre ses ennemis�! Mais la r�sultante d�une telle pens�e n��tait pas pour autant une vie insouciante et sans loi. Il �tait essentiel pour l�ap�tre de pouvoir vivre pour Dieu, et de Lui �tre consacr� au travers des raisons et de la Gr�ce de l��vangile.

Bien qu�elle puisse para�tre des plus injuste, la doctrine de la justification par la foi ne devait pas encourager le peuple � demeurer dans le p�ch�. Cette nouvelle doctrine permet de saisir l�offre de la Gr�ce, libre et gratuite�; elle commande de ne plus vivre dans l�iniquit�, ce qui pourrait faire consid�rer Christ comme le ��ministre du p�ch頻, pens�e qui ferait fr�mir d�horreur tous les chr�tiens�!

Galates 2:20

(20, 21)

L�ap�tre d�crit dans ce texte la vie spirituelle (ou cach�e) d�un croyant. Le ��vieil homme�� est crucifi�, Romains�6:6, alors que le ��nouvel homme�� est vivant�; le p�ch� est mortifi� et la Gr�ce est vivifi�e.

Paul dispose du r�confort et de la puissance victorieuse de la Gr�ce�; cette Gr�ce n��mane pas de sa personne, mais d�une autre source�: Christ�!Les croyants sont pleinement conscients de vivre dans un �tat de d�pendance envers Christ. Ceci provient de ce que, bien qu�ils soient charnels, ils ne vivent pas cependant DE la chair. Ceux qui poss�dent une v�ritable foi, vivent selon celle-ci, celle qui est attach�e � Christ, Celui qui s�est donn� Lui-m�me en ran�on pour nous. Il m�a aim�, et s�est donn� Lui-m�me pour moi. C�est un peu comme si l�ap�tre s�exprimait ainsi�: ��Le Seigneur m�a vu m��loigner de Lui de plus en plus. J��tais anim� d�une telle m�chancet� et d�une telle ignorance spirituelle, que j��tais convaincu qu�il �tait impossible que je puisse �tre sauv�, m�me par une ran�on d�une tr�s grande valeur��.

Consid�rons bien le prix d�un tel salut�! Remarquons au passage la pi�tre foi de beaucoup de personnes�; on peut en voir, par leur t�moignage, les tristes cons�quences�: elles ont la forme de la pi�t� sans en avoir la puissance�� Elles estiment �tre dans la V�rit�, spirituellement, alors qu�elles sont en fait compl�tement dans l�erreur.

Pour croire en Christ, il n�est pas suffisant de penser qu�Il a �t� crucifi�, mais je dois croire �galement que je le suis AVEC Lui. C�est cela ��conna�tre Christ crucifi頻. De l�, nous apprenons ce qu�est la nature de la Gr�ce. La Gr�ce de Dieu, ne peut d�pendre du m�rite de l�homme. Elle n�existe plus, en tant que telle, si Elle n�est pas donn�e librement, dans tous les cas.

Plus le croyant compte en toute simplicit� sur Christ, pour chaque d�tail de sa vie, plus il marche en Sa compagnie avec d�votion, dans toutes Ses ordonnances et selon Ses commandements. Christ vit et r�gne alors en son �me�: le rachet� vit ici-bas, par la foi dans le Fils de Dieu, Celui qui agit par amour, cr�e l�ob�issance et op�re les changements en son �me, selon sa sainte image. Ainsi, la Gr�ce de Dieu prend toute sa valeur, elle n�est pas rendue vaine�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Galatians 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/galatians-2.html. 1706.