* Paul d�clare qu�il est l�ap�tre des Gentils. (1-10) Il s�est oppos� publiquement � Pierre, � cause de son juda�sme. (11-14) Ensuite, il enseigne la doctrine de la justification, par la foi en Christ, sans les �uvres de la loi. (15-21) (1-10)
Observez la fid�lit� de l�ap�tre, qui donne une pleine mesure de la doctrine qu�il avait pr�ch�e parmi les Gentils�; il se r�sout encore � donner cet enseignement, � savoir le Christianisme, d�nu� de tout m�lange avec le Juda�sme. Cette doctrine pouvait para�tre difficile pour beaucoup, cependant Paul ne semblait pas contrari� pour autant. Son attention se portait moins sur le succ�s acquis lors de ses pr�c�dentes exhortations, que sur celles qu�il devait encore donner, qui ne devaient �tre entrav�es par quoi que ce soit.
Bien que nous d�pendions enti�rement de Dieu, quant au succ�s de notre travail, nous devons rester circonspects pour �viter les erreurs, et les diverses oppositions. Il y a des actes qui peuvent �tre accomplis en conformit� avec la loi, cependant, quand ils ne peuvent �tre faits sans trahir la V�rit�, il doivent �tre exclus.
N�approuvons pas trop rapidement la conduite de quelqu�un, � moins qu�elle ne refl�te manifestement la V�rit� de l��vangile.
Quels que purent �tre les entretiens entre Paul et les autres ap�tres, ce dernier n�a acquis de leur part, aucune connaissance ni autorit� suppl�mentaires.
Consid�rant la gr�ce qui �tait accord�e � Paul, diff�rents fr�res lui t�moign�rent, ainsi qu�� Barnabas, toute leur affection, �tant persuad�s qu�il �tait destin�, comme eux, au minist�re d�ap�tre. Ils convinrent que Paul et Barnabas devaient se diriger tous les deux vers les pa�ens, pendant qu�eux-m�mes allaient continuer de pr�cher chez les Juifs�; mais une telle d�cision, dans la division de leurs �quipes, devait avant tout �tre approuv�e par Christ.
Nous apprenons ici que l��vangile ne nous appartient pas, mais qu�Il est � Dieu�: les hommes n�en sont en fait que les gardiens. Nous sommes en cela, tenus de louer Dieu�!L�ap�tre montra sa disponibilit� pour le minist�re, pleine de charit�; il t�moigna combien il �tait pr�t � accueillir les juifs convertis en tant que fr�res, quoique beaucoup d�entre eux permettaient � peine qu�on leur accorde une telle faveur�� Cette simple divergence d�opinion ne changeait pas en lui sa d�termination � les aider.
Voici un mod�le de charit� chr�tienne, que nous devrions �tendre � tous les disciples de Christ�!
Galates 2:11
(11-14)
Quand Paul vit Pierre agir, comme s�il tendait � ternir la v�rit� de l��vangile et la paix de l��glise, il ne craignit pas de le bl�mer, malgr� le caract�re fougueux de ce dernier.
Paul vit que Pierre et les autres fr�res ne r�pondaient pas aux principes de l��vangile, malgr� la profession de leur t�moignage, � savoir que par la mort de Christ le ��mur de s�paration�� entre Juifs et Gentils n�existait plus, et que l�observation de la loi de Mo�se n�avait plus de raison d��tre�; comme l�offense de Pierre �tait publique, Paul le bl�ma publiquement.
Nous pouvons constater une grande diff�rence, d�une part, entre la prudence de Paul, qui a support� et pratiqu� temporairement les vaines c�r�monies de la loi, et d�autre part, la conduite timide de Pierre, qui, en s��cartant des Gentils, incita ses auditeurs � penser que ces rites �taient n�cessaires.
Galates 2:15
(15-19)
Paul, ayant montr� pr�c�demment qu�il n��tait inf�rieur � aucun autre ap�tre, m�me � Pierre, expose dans ce texte le grand fondement de la doctrine de l��vangile.
Pour quelle raison avons-nous cru en Christ�? N�est-ce pas parce que nous pouvons �tre justifi� par la foi, en Lui�? Si c�est effectivement le cas, n�est-il pas insens� de retourner � la doctrine de la loi, en esp�rant �tre justifi� par le m�rite d��uvres morales, de sacrifices, ou de rites�?Cette d�claration de Paul a �t� vraisemblablement motiv�e par la ��loi de c�r�monie���; mais il est fort possible que l�ap�tre ait �t� tout � fait oppos� � toute d�pendance aux �uvres de la loi morale, relatives � la justification. Pour donner un plus grand poids � son argumentation, il est ajout�: ��Mais tandis que nous cherchons � �tre justifi�s par Christ, si nous �tions aussi nous-m�mes trouv�s p�cheurs, Christ serait-il un ministre du p�ch頻�? Ceci serait d�j� impensable de la part de Christ, mais aussi tr�s n�faste pour les Galates.
En consid�rant la loi, Paul a vu que la justification ne devait pas �tre attendue par les �uvres, et qu�il n�y avait maintenant plus besoin de sacrifices, ni de diverses purifications, puisqu�ils ont �t� r�alis�s ��en�� Christ, Celui qui s�est offert Lui-m�me en victime expiatoire pour nous.
Paul n�esp�rait ni ne craignait quoi que ce soit de la loi, pas plus qu�un mort ne pourrait craindre ses ennemis�! Mais la r�sultante d�une telle pens�e n��tait pas pour autant une vie insouciante et sans loi. Il �tait essentiel pour l�ap�tre de pouvoir vivre pour Dieu, et de Lui �tre consacr� au travers des raisons et de la Gr�ce de l��vangile.
Bien qu�elle puisse para�tre des plus injuste, la doctrine de la justification par la foi ne devait pas encourager le peuple � demeurer dans le p�ch�. Cette nouvelle doctrine permet de saisir l�offre de la Gr�ce, libre et gratuite�; elle commande de ne plus vivre dans l�iniquit�, ce qui pourrait faire consid�rer Christ comme le ��ministre du p�ch頻, pens�e qui ferait fr�mir d�horreur tous les chr�tiens�!
Galates 2:20
(20, 21)
L�ap�tre d�crit dans ce texte la vie spirituelle (ou cach�e) d�un croyant. Le ��vieil homme�� est crucifi�, Romains�6:6, alors que le ��nouvel homme�� est vivant�; le p�ch� est mortifi� et la Gr�ce est vivifi�e.
Paul dispose du r�confort et de la puissance victorieuse de la Gr�ce�; cette Gr�ce n��mane pas de sa personne, mais d�une autre source�: Christ�!Les croyants sont pleinement conscients de vivre dans un �tat de d�pendance envers Christ. Ceci provient de ce que, bien qu�ils soient charnels, ils ne vivent pas cependant DE la chair. Ceux qui poss�dent une v�ritable foi, vivent selon celle-ci, celle qui est attach�e � Christ, Celui qui s�est donn� Lui-m�me en ran�on pour nous. Il m�a aim�, et s�est donn� Lui-m�me pour moi. C�est un peu comme si l�ap�tre s�exprimait ainsi�: ��Le Seigneur m�a vu m��loigner de Lui de plus en plus. J��tais anim� d�une telle m�chancet� et d�une telle ignorance spirituelle, que j��tais convaincu qu�il �tait impossible que je puisse �tre sauv�, m�me par une ran�on d�une tr�s grande valeur��.
Consid�rons bien le prix d�un tel salut�! Remarquons au passage la pi�tre foi de beaucoup de personnes�; on peut en voir, par leur t�moignage, les tristes cons�quences�: elles ont la forme de la pi�t� sans en avoir la puissance�� Elles estiment �tre dans la V�rit�, spirituellement, alors qu�elles sont en fait compl�tement dans l�erreur.
Pour croire en Christ, il n�est pas suffisant de penser qu�Il a �t� crucifi�, mais je dois croire �galement que je le suis AVEC Lui. C�est cela ��conna�tre Christ crucifi頻. De l�, nous apprenons ce qu�est la nature de la Gr�ce. La Gr�ce de Dieu, ne peut d�pendre du m�rite de l�homme. Elle n�existe plus, en tant que telle, si Elle n�est pas donn�e librement, dans tous les cas.
Plus le croyant compte en toute simplicit� sur Christ, pour chaque d�tail de sa vie, plus il marche en Sa compagnie avec d�votion, dans toutes Ses ordonnances et selon Ses commandements. Christ vit et r�gne alors en son �me�: le rachet� vit ici-bas, par la foi dans le Fils de Dieu, Celui qui agit par amour, cr�e l�ob�issance et op�re les changements en son �me, selon sa sainte image. Ainsi, la Gr�ce de Dieu prend toute sa valeur, elle n�est pas rendue vaine�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Galatians 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/galatians-2.html. 1706.
versets 1-21
Galates 2:1
* Paul d�clare qu�il est l�ap�tre des Gentils. (1-10)
Il s�est oppos� publiquement � Pierre, � cause de son juda�sme. (11-14)
Ensuite, il enseigne la doctrine de la justification, par la foi en Christ, sans les �uvres de la loi. (15-21)
(1-10)
Observez la fid�lit� de l�ap�tre, qui donne une pleine mesure de la doctrine qu�il avait pr�ch�e parmi les Gentils�; il se r�sout encore � donner cet enseignement, � savoir le Christianisme, d�nu� de tout m�lange avec le Juda�sme. Cette doctrine pouvait para�tre difficile pour beaucoup, cependant Paul ne semblait pas contrari� pour autant. Son attention se portait moins sur le succ�s acquis lors de ses pr�c�dentes exhortations, que sur celles qu�il devait encore donner, qui ne devaient �tre entrav�es par quoi que ce soit.
Bien que nous d�pendions enti�rement de Dieu, quant au succ�s de notre travail, nous devons rester circonspects pour �viter les erreurs, et les diverses oppositions. Il y a des actes qui peuvent �tre accomplis en conformit� avec la loi, cependant, quand ils ne peuvent �tre faits sans trahir la V�rit�, il doivent �tre exclus.
N�approuvons pas trop rapidement la conduite de quelqu�un, � moins qu�elle ne refl�te manifestement la V�rit� de l��vangile.
Quels que purent �tre les entretiens entre Paul et les autres ap�tres, ce dernier n�a acquis de leur part, aucune connaissance ni autorit� suppl�mentaires.
Consid�rant la gr�ce qui �tait accord�e � Paul, diff�rents fr�res lui t�moign�rent, ainsi qu�� Barnabas, toute leur affection, �tant persuad�s qu�il �tait destin�, comme eux, au minist�re d�ap�tre. Ils convinrent que Paul et Barnabas devaient se diriger tous les deux vers les pa�ens, pendant qu�eux-m�mes allaient continuer de pr�cher chez les Juifs�; mais une telle d�cision, dans la division de leurs �quipes, devait avant tout �tre approuv�e par Christ.
Nous apprenons ici que l��vangile ne nous appartient pas, mais qu�Il est � Dieu�: les hommes n�en sont en fait que les gardiens. Nous sommes en cela, tenus de louer Dieu�!L�ap�tre montra sa disponibilit� pour le minist�re, pleine de charit�; il t�moigna combien il �tait pr�t � accueillir les juifs convertis en tant que fr�res, quoique beaucoup d�entre eux permettaient � peine qu�on leur accorde une telle faveur�� Cette simple divergence d�opinion ne changeait pas en lui sa d�termination � les aider.
Voici un mod�le de charit� chr�tienne, que nous devrions �tendre � tous les disciples de Christ�!
Galates 2:11
(11-14)
Quand Paul vit Pierre agir, comme s�il tendait � ternir la v�rit� de l��vangile et la paix de l��glise, il ne craignit pas de le bl�mer, malgr� le caract�re fougueux de ce dernier.
Paul vit que Pierre et les autres fr�res ne r�pondaient pas aux principes de l��vangile, malgr� la profession de leur t�moignage, � savoir que par la mort de Christ le ��mur de s�paration�� entre Juifs et Gentils n�existait plus, et que l�observation de la loi de Mo�se n�avait plus de raison d��tre�; comme l�offense de Pierre �tait publique, Paul le bl�ma publiquement.
Nous pouvons constater une grande diff�rence, d�une part, entre la prudence de Paul, qui a support� et pratiqu� temporairement les vaines c�r�monies de la loi, et d�autre part, la conduite timide de Pierre, qui, en s��cartant des Gentils, incita ses auditeurs � penser que ces rites �taient n�cessaires.
Galates 2:15
(15-19)
Paul, ayant montr� pr�c�demment qu�il n��tait inf�rieur � aucun autre ap�tre, m�me � Pierre, expose dans ce texte le grand fondement de la doctrine de l��vangile.
Pour quelle raison avons-nous cru en Christ�? N�est-ce pas parce que nous pouvons �tre justifi� par la foi, en Lui�? Si c�est effectivement le cas, n�est-il pas insens� de retourner � la doctrine de la loi, en esp�rant �tre justifi� par le m�rite d��uvres morales, de sacrifices, ou de rites�?Cette d�claration de Paul a �t� vraisemblablement motiv�e par la ��loi de c�r�monie���; mais il est fort possible que l�ap�tre ait �t� tout � fait oppos� � toute d�pendance aux �uvres de la loi morale, relatives � la justification. Pour donner un plus grand poids � son argumentation, il est ajout�: ��Mais tandis que nous cherchons � �tre justifi�s par Christ, si nous �tions aussi nous-m�mes trouv�s p�cheurs, Christ serait-il un ministre du p�ch頻�? Ceci serait d�j� impensable de la part de Christ, mais aussi tr�s n�faste pour les Galates.
En consid�rant la loi, Paul a vu que la justification ne devait pas �tre attendue par les �uvres, et qu�il n�y avait maintenant plus besoin de sacrifices, ni de diverses purifications, puisqu�ils ont �t� r�alis�s ��en�� Christ, Celui qui s�est offert Lui-m�me en victime expiatoire pour nous.
Paul n�esp�rait ni ne craignait quoi que ce soit de la loi, pas plus qu�un mort ne pourrait craindre ses ennemis�! Mais la r�sultante d�une telle pens�e n��tait pas pour autant une vie insouciante et sans loi. Il �tait essentiel pour l�ap�tre de pouvoir vivre pour Dieu, et de Lui �tre consacr� au travers des raisons et de la Gr�ce de l��vangile.
Bien qu�elle puisse para�tre des plus injuste, la doctrine de la justification par la foi ne devait pas encourager le peuple � demeurer dans le p�ch�. Cette nouvelle doctrine permet de saisir l�offre de la Gr�ce, libre et gratuite�; elle commande de ne plus vivre dans l�iniquit�, ce qui pourrait faire consid�rer Christ comme le ��ministre du p�ch頻, pens�e qui ferait fr�mir d�horreur tous les chr�tiens�!
Galates 2:20
(20, 21)
L�ap�tre d�crit dans ce texte la vie spirituelle (ou cach�e) d�un croyant. Le ��vieil homme�� est crucifi�, Romains�6:6, alors que le ��nouvel homme�� est vivant�; le p�ch� est mortifi� et la Gr�ce est vivifi�e.
Paul dispose du r�confort et de la puissance victorieuse de la Gr�ce�; cette Gr�ce n��mane pas de sa personne, mais d�une autre source�: Christ�!Les croyants sont pleinement conscients de vivre dans un �tat de d�pendance envers Christ. Ceci provient de ce que, bien qu�ils soient charnels, ils ne vivent pas cependant DE la chair. Ceux qui poss�dent une v�ritable foi, vivent selon celle-ci, celle qui est attach�e � Christ, Celui qui s�est donn� Lui-m�me en ran�on pour nous. Il m�a aim�, et s�est donn� Lui-m�me pour moi. C�est un peu comme si l�ap�tre s�exprimait ainsi�: ��Le Seigneur m�a vu m��loigner de Lui de plus en plus. J��tais anim� d�une telle m�chancet� et d�une telle ignorance spirituelle, que j��tais convaincu qu�il �tait impossible que je puisse �tre sauv�, m�me par une ran�on d�une tr�s grande valeur��.
Consid�rons bien le prix d�un tel salut�! Remarquons au passage la pi�tre foi de beaucoup de personnes�; on peut en voir, par leur t�moignage, les tristes cons�quences�: elles ont la forme de la pi�t� sans en avoir la puissance�� Elles estiment �tre dans la V�rit�, spirituellement, alors qu�elles sont en fait compl�tement dans l�erreur.
Pour croire en Christ, il n�est pas suffisant de penser qu�Il a �t� crucifi�, mais je dois croire �galement que je le suis AVEC Lui. C�est cela ��conna�tre Christ crucifi頻. De l�, nous apprenons ce qu�est la nature de la Gr�ce. La Gr�ce de Dieu, ne peut d�pendre du m�rite de l�homme. Elle n�existe plus, en tant que telle, si Elle n�est pas donn�e librement, dans tous les cas.
Plus le croyant compte en toute simplicit� sur Christ, pour chaque d�tail de sa vie, plus il marche en Sa compagnie avec d�votion, dans toutes Ses ordonnances et selon Ses commandements. Christ vit et r�gne alors en son �me�: le rachet� vit ici-bas, par la foi dans le Fils de Dieu, Celui qui agit par amour, cr�e l�ob�issance et op�re les changements en son �me, selon sa sainte image. Ainsi, la Gr�ce de Dieu prend toute sa valeur, elle n�est pas rendue vaine�!