Abram revient d��gypte avec de grandes richesses. (1-4) Conflit entre les bergers d�Abram et de Lot. Abram donne � Lot le choix du pays. (5-9) Lot choisit de demeurer � Sodome. (10-13) Dieu renouvelle sa promesse � Abram, lorsqu�il retourne � H�bron. (14-18) (1-4)
Abram �tait tr�s riche�: il �tait tr�s puissant, surtout en tant qu�H�breux�; les riches tra�nent souvent des fardeaux qui sont coll�s � eux, tel l�argile, Habakuk�2:6.
Quand on devient riche, on devient sujet � la crainte, � la tentation, aux abus, aux remords lors des pertes et enfin, au bout du compte, � la fatalit� de tout abandonner � la fin de sa vie. Dieu, toutefois, dans Sa providence, permet � des hommes bons de devenir riches, et dans le cas d�Abram il avait l�aisance sans en supporter les inconv�nients, Proverbes�10:22.
Bien qu�il soit difficile pour un riche, d�entrer dans le royaume des cieux, cela se produit quelquefois, Marc�10:23-24. La prosp�rit�, si elle est bien g�r�e peut �tre un ornement � la pi�t� et une opportunit� � la pratique abondante du bien.
Abram partit pour B�thel. Il n�avait plus son autel, il ne pouvait donc plus offrir de sacrifices�; mais il implora le Nom de l��ternel. Un homme de Dieu sans pri�re est comme un homme vivant sans souffle.
Gen�se 13:5
(5-9)
Les richesses sont non seulement � l�origine des disputes, elles sont �galement souvent � l�origine de beaucoup de probl�mes�; elles conduisent � des querelles en rendant les hommes orgueilleux, remplis de convoitise. Les richesses de ce monde sont bien minces et limit�es. La pauvret� et le travail, le besoin et la transhumance ne pouvaient s�parer Abram et Lot, mais les richesses, par contre, en furent bien capables. Les mauvais serviteurs sont souvent, par leur orgueil, leurs passions, leurs mensonges et leurs calomnies, � l�origine de discordes au sein m�me des familles et de leur entourage. La pire des difficult�s �tait occasionn�e par l�occupation du pays � la fois par les Canan�ens et par les Ph�r�siens. Les querelles des professeurs sont � l�origine des reproches que l�on fait � la religion et sont l�occasion des blasph�mes que les ennemis lancent au Seigneur. Il est bon de sauvegarder la paix, de veiller � ce qu�elle ne soit pas rompue�; mais la t�che suivante consiste, une fois les disputes arriv�es, � les �touffer rapidement. Abram a bien essay� d�enrayer le conflit, malgr� les pouvoirs qu�il avait en tant que patriarche de cette famille. Il a montr� qu�il �tait un homme de paix, qu�il �tait en phase avec ses convictions, au point de pouvoir d�tourner la col�re naissante par des solutions pacifiques. Ceux qui veulent conserver la paix se doivent de ne pas r�pondre aux vaines discussions par des propos similaires. Et avec un esprit condescendant, Abram cherchait la paix, m�me au prix d�une certaine humilit�. Quelle que soit l�attitude des autres, le peuple de Dieu se doit de rechercher la paix. Cette recherche, d�Abram �tait vraiment active. Sachons nous contenter de ce que nous avons�; ne tombons pas dans la convoitise des choses meilleures, o� des pays qui paraissent enchanteurs. Ceux qui se vantent d��tre religieux se doivent d��viter soigneusement toute dispute. Beaucoup se targuent d��tre pour la paix, mais en fait ne font rien en sa faveur�: il n�en fut pas ainsi pour Abram. Si Dieu a souhait� notre propre r�conciliation, recherchons, en retour, le bien des autres.
Bien que Dieu ait promis � Abram de donner ce pays � sa semence, Il en a donn� un autre � Lot, �quivalent ou m�me meilleur, bien que ce dernier ne soit pas au b�n�fice de la protection et de la promesse divines. C�est un noble sentiment que la recherche de la paix.
Gen�se 13:10
(10-13)
Aussit�t qu�Abram a offert le choix � Lot, celui-ci s�empressa d�accepter. Les passions et l��go�sme rendent les hommes grossiers. Lot a pr�f�r� la richesse de la terre, esp�rant ainsi prosp�rer. Mais qu�en advint-il�? Ceux qui, par le choix de leurs relations, de leur vocation, de leur demeure ne sont guid�s que par la convoitise de la chair et des yeux et par l�orgueil, ne peuvent s�attendre � recevoir l�approbation ou la b�n�diction divine. Ils finissent souvent par �tre d�sappoint�s, particuli�rement par les choses sur lesquelles ils comptaient. Dans tous nos choix, ce principe devrait �tre une r�gle�: les conditions les meilleures pour nous doivent d�abord �tre excellentes pour nos �mes. Lot a sous estim� la m�chancet� des habitants de ce pays. Les hommes de Sodome �taient impudents et p�cheurs. Cette ville se caract�risait par l�iniquit�, l�orgueil, l�abondance et l�oisivet�, �z�chiel 16:49. Dieu accorde souvent l�abondance aux p�cheurs les plus pervers, ce qui peut frustrer beaucoup d�hommes pieux vivant dans leur entourage�; cela peut �tre d�autant plus cruel si c�est, comme pour Lot, � la suite d�un mauvais choix.
Gen�se 13:14
(14-18)
Ceux qui sont le plus dispos�s � recevoir la visite de la Gr�ce divine sont ceux qui ont le c�ur en paix, d�pourvu de passions malsaines. Dieu d�sire vraiment nous b�nir lorsque nous d�laissons des biens au profit d�une paix avec notre entourage. Quand nos parents sont loin de nous, Dieu, lui, ne l�est jamais. Remarquez �galement les promesses de b�n�dictions que l��ternel a faites � Abram, pour le fortifier. Il lui a promis deux choses�: un pays plein de richesses et une descendance nombreuse pour r�jouir son c�ur. Les perspectives que peut nous montrer la foi sont plus belles et plus abondantes que celles que nous r�v�le notre champ de vision. Dieu a propos� � Abram de parcourir le pays, non pas dans le but de s�y fixer, mais en vue de migrer vers une meilleure destination�: Canaan. Abram construit un autel, en signe de remerciement � l��ternel. Quand Dieu vient nous rencontrer pour nous annoncer Ses promesses, Il s�attend � ce que nous l��coutions avec un c�ur humble et plein de louange. Lorsque il rencontre des difficult�s, le v�ritable croyant doit savoir qu�il est b�n�fique pour lui de s�appuyer sur l�h�ritage glorieux que le Seigneur lui a pr�par�.
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 13". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-13.html. 1706.
versets 1-18
Gen�se 13:1
Abram revient d��gypte avec de grandes richesses. (1-4)
Conflit entre les bergers d�Abram et de Lot. Abram donne � Lot le choix du pays. (5-9)
Lot choisit de demeurer � Sodome. (10-13)
Dieu renouvelle sa promesse � Abram, lorsqu�il retourne � H�bron. (14-18)
(1-4)
Abram �tait tr�s riche�: il �tait tr�s puissant, surtout en tant qu�H�breux�; les riches tra�nent souvent des fardeaux qui sont coll�s � eux, tel l�argile, Habakuk�2:6.
Quand on devient riche, on devient sujet � la crainte, � la tentation, aux abus, aux remords lors des pertes et enfin, au bout du compte, � la fatalit� de tout abandonner � la fin de sa vie. Dieu, toutefois, dans Sa providence, permet � des hommes bons de devenir riches, et dans le cas d�Abram il avait l�aisance sans en supporter les inconv�nients, Proverbes�10:22.
Bien qu�il soit difficile pour un riche, d�entrer dans le royaume des cieux, cela se produit quelquefois, Marc�10:23-24. La prosp�rit�, si elle est bien g�r�e peut �tre un ornement � la pi�t� et une opportunit� � la pratique abondante du bien.
Abram partit pour B�thel. Il n�avait plus son autel, il ne pouvait donc plus offrir de sacrifices�; mais il implora le Nom de l��ternel. Un homme de Dieu sans pri�re est comme un homme vivant sans souffle.
Gen�se 13:5
(5-9)
Les richesses sont non seulement � l�origine des disputes, elles sont �galement souvent � l�origine de beaucoup de probl�mes�; elles conduisent � des querelles en rendant les hommes orgueilleux, remplis de convoitise. Les richesses de ce monde sont bien minces et limit�es. La pauvret� et le travail, le besoin et la transhumance ne pouvaient s�parer Abram et Lot, mais les richesses, par contre, en furent bien capables. Les mauvais serviteurs sont souvent, par leur orgueil, leurs passions, leurs mensonges et leurs calomnies, � l�origine de discordes au sein m�me des familles et de leur entourage. La pire des difficult�s �tait occasionn�e par l�occupation du pays � la fois par les Canan�ens et par les Ph�r�siens. Les querelles des professeurs sont � l�origine des reproches que l�on fait � la religion et sont l�occasion des blasph�mes que les ennemis lancent au Seigneur. Il est bon de sauvegarder la paix, de veiller � ce qu�elle ne soit pas rompue�; mais la t�che suivante consiste, une fois les disputes arriv�es, � les �touffer rapidement. Abram a bien essay� d�enrayer le conflit, malgr� les pouvoirs qu�il avait en tant que patriarche de cette famille. Il a montr� qu�il �tait un homme de paix, qu�il �tait en phase avec ses convictions, au point de pouvoir d�tourner la col�re naissante par des solutions pacifiques. Ceux qui veulent conserver la paix se doivent de ne pas r�pondre aux vaines discussions par des propos similaires. Et avec un esprit condescendant, Abram cherchait la paix, m�me au prix d�une certaine humilit�. Quelle que soit l�attitude des autres, le peuple de Dieu se doit de rechercher la paix. Cette recherche, d�Abram �tait vraiment active. Sachons nous contenter de ce que nous avons�; ne tombons pas dans la convoitise des choses meilleures, o� des pays qui paraissent enchanteurs. Ceux qui se vantent d��tre religieux se doivent d��viter soigneusement toute dispute. Beaucoup se targuent d��tre pour la paix, mais en fait ne font rien en sa faveur�: il n�en fut pas ainsi pour Abram. Si Dieu a souhait� notre propre r�conciliation, recherchons, en retour, le bien des autres.
Bien que Dieu ait promis � Abram de donner ce pays � sa semence, Il en a donn� un autre � Lot, �quivalent ou m�me meilleur, bien que ce dernier ne soit pas au b�n�fice de la protection et de la promesse divines. C�est un noble sentiment que la recherche de la paix.
Gen�se 13:10
(10-13)
Aussit�t qu�Abram a offert le choix � Lot, celui-ci s�empressa d�accepter. Les passions et l��go�sme rendent les hommes grossiers. Lot a pr�f�r� la richesse de la terre, esp�rant ainsi prosp�rer. Mais qu�en advint-il�? Ceux qui, par le choix de leurs relations, de leur vocation, de leur demeure ne sont guid�s que par la convoitise de la chair et des yeux et par l�orgueil, ne peuvent s�attendre � recevoir l�approbation ou la b�n�diction divine. Ils finissent souvent par �tre d�sappoint�s, particuli�rement par les choses sur lesquelles ils comptaient. Dans tous nos choix, ce principe devrait �tre une r�gle�: les conditions les meilleures pour nous doivent d�abord �tre excellentes pour nos �mes. Lot a sous estim� la m�chancet� des habitants de ce pays. Les hommes de Sodome �taient impudents et p�cheurs. Cette ville se caract�risait par l�iniquit�, l�orgueil, l�abondance et l�oisivet�, �z�chiel 16:49. Dieu accorde souvent l�abondance aux p�cheurs les plus pervers, ce qui peut frustrer beaucoup d�hommes pieux vivant dans leur entourage�; cela peut �tre d�autant plus cruel si c�est, comme pour Lot, � la suite d�un mauvais choix.
Gen�se 13:14
(14-18)
Ceux qui sont le plus dispos�s � recevoir la visite de la Gr�ce divine sont ceux qui ont le c�ur en paix, d�pourvu de passions malsaines. Dieu d�sire vraiment nous b�nir lorsque nous d�laissons des biens au profit d�une paix avec notre entourage. Quand nos parents sont loin de nous, Dieu, lui, ne l�est jamais. Remarquez �galement les promesses de b�n�dictions que l��ternel a faites � Abram, pour le fortifier. Il lui a promis deux choses�: un pays plein de richesses et une descendance nombreuse pour r�jouir son c�ur. Les perspectives que peut nous montrer la foi sont plus belles et plus abondantes que celles que nous r�v�le notre champ de vision. Dieu a propos� � Abram de parcourir le pays, non pas dans le but de s�y fixer, mais en vue de migrer vers une meilleure destination�: Canaan. Abram construit un autel, en signe de remerciement � l��ternel. Quand Dieu vient nous rencontrer pour nous annoncer Ses promesses, Il s�attend � ce que nous l��coutions avec un c�ur humble et plein de louange. Lorsque il rencontre des difficult�s, le v�ritable croyant doit savoir qu�il est b�n�fique pour lui de s�appuyer sur l�h�ritage glorieux que le Seigneur lui a pr�par�.