Le s�jour d�Abraham � Gu�rar, Sarah est prise par Abim�lec. (1-8) Abim�lec r�primande Abraham. (9-13) Abim�lec restitue Sara. (14-18) (1-8)
La fausset� ne conduit jamais � la prosp�rit�: elle ne peut mener qu�au danger de commettre un p�ch�. Dieu avertit Abim�lec du danger provoqu� par le p�ch� qu�il risque de commettre, p�ch� qui m�ne � la mort. Tout homme qui p�che d�lib�r�ment court � la mort, mais Abim�lec, quant � lui, a plaid� l�ignorance.
Si nos consciences, au moment de commettre un p�ch� contre Dieu, nous rappellent � l�ordre, malgr� le fait que nous puissions involontairement tomber dans un pi�ge, nous serons alors joyeux au jour du jugement. C�est un r�confort pour ceux qui sont honn�tes de savoir que Dieu les voit personnellement et saura reconna�tre leur �tat d��me. C�est une grande mis�ricorde que d��tre emp�ch� de commettre un p�ch� et il faut rendre gloire � Dieu pour cela.
Si nous avons commis le mal par ignorance mais que nous persistons dans cette voie, nous n�avons aucune excuse. Celui qui pratique le mal, quel qu�il soit, prince ou paysan, devra un jour payer pour ce mal qu�i aura fait, � moins qu�il ne se repente et qu�il essaie de r�parer ce mal, dans la mesure du possible.
Gen�se 20:9
(9-13)
Dans ce texte, nous voyons ici que m�me le p�re de la fid�lit� a de quoi �tre bl�m�. Manquer de confiance en Dieu r�v�le notre insouciance dans la vie et notre obstination dans la recherche de la tromperie. Abraham, en tentant de duper les autres, n�a en fait r�ussi qu�� les affliger, en exposant Sara � une juste r�primande�; l�histoire s�est termin�e par des excuses adress�es � Abim�lec. Ces choses ont �t� �crites, non pas en exemple � imiter, mais pour nous avertir. M�me Abraham n�a pas � �tre fier de son acte, qui ne peut que le condamner�; seule la droiture divine, qui est au-dessus de tous, sera capable de le justifier, par la foi.
Ne cherchons pas � accuser les hypocrites si ceux-ci ne persistent pas dans leurs fautes. Que les orgueilleux et les imp�nitents prennent conscience de leur p�ch� et qu�ils puissent entrevoir les vertus de la gr�ce qui surabonde.
Abim�lec a pris conscience de l�avertissement de Dieu�; �tant vraiment effray� par les cons�quences du p�ch� qu�il �tait en voie de commettre, il n�a pas tard� � se diriger dans la direction que Dieu lui avait indiqu�e.
Gen�se 20:14
(14-18)
Lorsque nous avons des mauvaises pens�es, cela finit par nous poser des probl�mes int�rieurs, voire nous mener vers la tentation et le p�ch�. Nous sommes alors plac�s, malgr� nous, face � la col�re divine. La complicit� dans les affaires douteuses n�apporte g�n�ralement que probl�mes et honte�; le fait d��tre pr�venu par le Seigneur du risque de p�cher, par la voie d�une �ventuelle �preuve ou par la souffrance, doit nous conduire � une reconnaissance fervente envers Celui-ci.
Ici, dans notre texte, malgr� une forte r�primande de l��ternel, Celui-ci finira par accorder son pardon et d�livrera son serviteur, afin que cela serve de t�moignage aux autres nations environnantes�; ce peuple verra alors ses infirmit�s vis-�-vis de Dieu et en sera humili�, � son grand avantage.
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-20.html. 1706.
versets 1-18
Gen�se 20:1
Le s�jour d�Abraham � Gu�rar, Sarah est prise par Abim�lec. (1-8)
Abim�lec r�primande Abraham. (9-13)
Abim�lec restitue Sara. (14-18)
(1-8)
La fausset� ne conduit jamais � la prosp�rit�: elle ne peut mener qu�au danger de commettre un p�ch�. Dieu avertit Abim�lec du danger provoqu� par le p�ch� qu�il risque de commettre, p�ch� qui m�ne � la mort. Tout homme qui p�che d�lib�r�ment court � la mort, mais Abim�lec, quant � lui, a plaid� l�ignorance.
Si nos consciences, au moment de commettre un p�ch� contre Dieu, nous rappellent � l�ordre, malgr� le fait que nous puissions involontairement tomber dans un pi�ge, nous serons alors joyeux au jour du jugement. C�est un r�confort pour ceux qui sont honn�tes de savoir que Dieu les voit personnellement et saura reconna�tre leur �tat d��me. C�est une grande mis�ricorde que d��tre emp�ch� de commettre un p�ch� et il faut rendre gloire � Dieu pour cela.
Si nous avons commis le mal par ignorance mais que nous persistons dans cette voie, nous n�avons aucune excuse. Celui qui pratique le mal, quel qu�il soit, prince ou paysan, devra un jour payer pour ce mal qu�i aura fait, � moins qu�il ne se repente et qu�il essaie de r�parer ce mal, dans la mesure du possible.
Gen�se 20:9
(9-13)
Dans ce texte, nous voyons ici que m�me le p�re de la fid�lit� a de quoi �tre bl�m�. Manquer de confiance en Dieu r�v�le notre insouciance dans la vie et notre obstination dans la recherche de la tromperie. Abraham, en tentant de duper les autres, n�a en fait r�ussi qu�� les affliger, en exposant Sara � une juste r�primande�; l�histoire s�est termin�e par des excuses adress�es � Abim�lec. Ces choses ont �t� �crites, non pas en exemple � imiter, mais pour nous avertir. M�me Abraham n�a pas � �tre fier de son acte, qui ne peut que le condamner�; seule la droiture divine, qui est au-dessus de tous, sera capable de le justifier, par la foi.
Ne cherchons pas � accuser les hypocrites si ceux-ci ne persistent pas dans leurs fautes. Que les orgueilleux et les imp�nitents prennent conscience de leur p�ch� et qu�ils puissent entrevoir les vertus de la gr�ce qui surabonde.
Abim�lec a pris conscience de l�avertissement de Dieu�; �tant vraiment effray� par les cons�quences du p�ch� qu�il �tait en voie de commettre, il n�a pas tard� � se diriger dans la direction que Dieu lui avait indiqu�e.
Gen�se 20:14
(14-18)
Lorsque nous avons des mauvaises pens�es, cela finit par nous poser des probl�mes int�rieurs, voire nous mener vers la tentation et le p�ch�. Nous sommes alors plac�s, malgr� nous, face � la col�re divine. La complicit� dans les affaires douteuses n�apporte g�n�ralement que probl�mes et honte�; le fait d��tre pr�venu par le Seigneur du risque de p�cher, par la voie d�une �ventuelle �preuve ou par la souffrance, doit nous conduire � une reconnaissance fervente envers Celui-ci.
Ici, dans notre texte, malgr� une forte r�primande de l��ternel, Celui-ci finira par accorder son pardon et d�livrera son serviteur, afin que cela serve de t�moignage aux autres nations environnantes�; ce peuple verra alors ses infirmit�s vis-�-vis de Dieu et en sera humili�, � son grand avantage.