Les pr�cautions d�Abraham, au sujet du Mariage d�Isaac. (1-9) Le voyage du serviteur d�Abraham, en M�sopotamie. Sa rencontre avec R�becca. (10-28) Les parents de R�becca consentent � son mariage. (29-53) L�heureuse rencontre et le mariage D�Isaac et de R�becca. (54-67) (1-9)
Dans une famille, un bon exemple, un bon enseignement, et un culte � Dieu se manifestent g�n�ralement par la pi�t�, la fid�lit�, la prudence et l�affection des domestiques. Vivre dans de telles familles et avoir des domestiques d�vou�s sont sont des b�n�dictions de Dieu qui devraient �tre vraiment reconnues et appr�ci�es, avec reconnaissance.
Rien dans la vie n�a de plus grande importance que le mariage, que ce soit pour nous-m�mes ou pour d�autres, dans l��glise de Dieu. Le mariage doit donc toujours �tre engag� avec beaucoup de soin et de prudence, particuli�rement en ce qui concerne la recherche de la volont� divine et par-l� Sa b�n�diction.
Dans le cas o� l�avis de parents bienveillants n�est pas pris en compte, ni consid�r�, la b�n�diction divine ne peut m�me pas �tre envisag�e. Les parents, en se d�barrassant trop rapidement de leurs enfants, devraient soigneusement remettre en question la paix de leurs �mes, et leur assurance d�aller au ciel.
Observez la mission qu�Abraham a donn� � son serviteur, un serviteur dont la conduite, la fid�lit�, et l�affection envers la famille de son ma�tre, �taient connues depuis longtemps. Remarquez �galement, qu�Abraham s�est rappel� que Dieu lui avait merveilleusement fait quitter la terre de sa naissance, par l�appel de Sa gr�ce�; ayant ce sentiment dans le c�ur, il n�a donc pas dout� et de plus, il prodigua tout le soin requis pour ne pas faire errer son fils �a et l�, en vue de son mariage.
Dieu veillera � ce que tout concoure � notre bien, si nous nous attendons sinc�rement � l�av�nement de Sa gloire�!
Gen�se 24:10
(10-28)
Le serviteur d�Abraham remercie Dieu avec une fervente pi�t�. Nous avons un int�r�t certain � recommander nos affaires � la providence divine. Le serviteur a sugg�r� � l��ternel de recevoir un signe de Sa part, de fa�on � ne pas continuer sa mission plus loin, en cas de non r�ponse�; il s�agit en fait d�une pri�re pour que Dieu fournisse une bonne �pouse pour son jeune ma�tre�; c��tait une bonne pri�re. Cette future �pouse devait �tre simple, travailleuse, humble, gaie, utile, et hospitali�re. Quels que soient les crit�res exig�s par la mode, les habitudes, aussi bien que la pi�t�, cela nous indique que ce sont les qualifications appropri�es pour une �pouse et une m�re�; elle se doit d��tre une compagne pour son mari, de g�rer les soins domestiques, et d��tre apte � former le caract�re de ses enfants.
Quand le serviteur est venu chercher une �pouse pour son ma�tre, il ne s�est pas rendu dans les endroits d�amusement et de plaisir du monde, il a pri� pour qu�il puisse rencontrer une jeune fille s�rieuse, pr�s du puits. Il a pri� pour que Dieu soit satisfait de sa fa�on de proc�der et qu�Il aplanisse son chemin.
Notre temps est dans la main de Dieu, non seulement en ce qui concerne les �v�nements eux-m�mes, mais �galement leur accomplissement, au temps convenable. Nous devons �tre z�l�s dans la recherche de la volont� divine, de peur que le d�roulement des �v�nements �branle notre foi, au lieu de l�affermir.
Mais Dieu a clairement r�pondu au serviteur, en facilitant sa mission. R�becca a r�pondu en tous points aux attributs qu�il a recherch�s pour la femme qui devait �tre l��pouse de son ma�tre. Quand elle est venue au puits, elle est descendue et a rempli sa cruche, puis elle est remont�e pour rentrer chez elle. Elle ne s�est pas arr�t�e pour regarder l�homme �trange entour� de ses chameaux, mais elle s�est occup�e de ses affaires sans s�en d�tourner, sauf dans le but de faire une bonne action. Elle n�a pas entam� de discussion avec cet homme, par curiosit�, mais elle lui a r�pondu avec modestie. Le serviteur �tant satisfait de ce que le Seigneur ait entendu sa pri�re, a donn� � cette jeune fille quelques ornements qu�on avait coutume de porter dans les pays de l�Est�; il a demand� en m�me temps � quelle famille elle appartenait. En constatant qu�elle �tait de la m�me parent� que son ma�tre, il a inclin� sa t�te et ador� l��ternel. Ces mots ont �t� adress�s au Seigneur, mais il les a fait entendre � R�becca, pour qu�elle puisse percevoir qui il �tait, et d�o� il �tait venu.
Gen�se 24:29
(29-53)
L�histoire du mariage entre Isaac et R�becca est tr�s particuli�re.
Nous devons bien observer l�action de la providence divine dans les �v�nements communs de la vie ici-bas�; � la vue de ces derniers, conduisons-nous avec prudence, et gratitude pour toutes Ses gr�ces.
Laban �tait sur le point de demander d�entrer au serviteur d�Abraham, mais pas avant avoir vu l�anneau et le bracelet sur les mains de sa s�ur. Nous connaissons le caract�re de Laban de par sa conduite pass�e, et nous pouvons penser qu�il n�aurait pas �t� aussi bienveillant pour accueillir le serviteur, s�il n�avait pas esp�r�, en retour, recevoir une r�compense.
Effectuer notre travail et accomplir nos responsabilit�s, pour Dieu ou pour les hommes, devraient passer avant notre nourriture�: c��tait la viande et la boisson de notre sauveur, Jean�4:34.
Le serviteur d�Abraham leur conta la mission que son ma�tre lui avait confi�e, et le but r�el de sa visite. Il raconta ce qui �tait arriv� pr�s du puits, la proposition faite � R�becca, montrant simplement en cela, le doigt de Dieu dans cette histoire. Ces �v�nements qui peuvent nous sembler �tre l�effet du hasard, d�une machination, ou de la chance, ��sont conduits�� par Dieu. Ces �v�nements ne doivent pas entraver notre foi, mais plut�t la fortifier. L�histoire se termine dans la joie, avec la proposition du serviteur, d�emmener R�becca.
Toute situation peut se r�v�ler positive quand elle est plac�e devant le Seigneur. Le domestique d�Abraham est reconnaissant pour le franc succ�s de cette op�ration. C��tait un homme humble, il n�avait pas honte des situations auxquelles il �tait confront� dans la vie, quelles qu�elles fussent. Tous nos soucis ici-bas seront apais�s s�ils sont plac�s entre les mains de Dieu.
Gen�se 24:54
(54-67)
Le serviteur d�Abraham, ayant mis une priorit� sur son travail par rapport � son plaisir, avait h�te de rentrer � la maison...
Ne pas s�attarder ni fl�ner permettent � un homme de parvenir � la sagesse, � la bont� et � la fid�lit�, dans son devoir. De m�me que les enfants ne doivent pas se marier sans le consentement de leurs parents, les parents, de leur c�t�, ne doivent plus les pousser vers le mariage sans leur agr�ment.
R�becca a consenti, non seulement de partir, mais de partir imm�diatement. La douceur de caract�re de R�becca montre qu�il n�y avait rien de mauvais dans sa r�ponse, bien que celle-ci ne soit pas tout � fait conforme aux coutumes modernes d�aujourd�hui. Nous pouvons supposer qu�elle avait une opinion favorable quant � la religion et � la pi�t� de la famille qui allait l�accueillir, ce qui a dispos� son c�ur � laisser les siens et la maison son p�re. Ses amis l�ont cong�di�e, elle et ses servantes, par des bons v�ux chaleureux. Ils b�nirent R�becca. Quand les n�tres changent de contexte familial, nous devons les recommander, par la pri�re, � la b�n�diction et � la gr�ce de Dieu. Isaac �tait occup� quand il vit R�becca. Il �tait dehors pour go�ter la paix et le calme d�une soir�e silencieuse, pour m�diter et prier�; ce genre d�exercices par lesquels une conversation est �tablie entre Dieu et nos c�urs, est excellent. Les �mes pieuses aiment � se recueillir ainsi�; il est bon d��tre souvent seul, si toutefois ce moment est bien utilis�; en fait, nous ne sommes jamais seuls, sauf si nous sommes loin de Dieu. Observez � quel point Isaac �tait un fils affectueux�: il y avait environ trois ans que sa m�re �tait d�c�d�e, mais il n��tait pas encore consol�, jusqu�� pr�sent. De m�me, Abraham �tait un mari qui aimait son �pouse.
Les fils d�vou�s ont tout pour �tre des maris affectueux�; celui qui commence sa vie honorablement a toutes les chances de continuer dans l�avenir.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 24". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-24.html. 1706.
versets 1-67
Gen�se 24:1
Les pr�cautions d�Abraham, au sujet du Mariage d�Isaac. (1-9)
Le voyage du serviteur d�Abraham, en M�sopotamie. Sa rencontre avec R�becca. (10-28)
Les parents de R�becca consentent � son mariage. (29-53)
L�heureuse rencontre et le mariage D�Isaac et de R�becca. (54-67)
(1-9)
Dans une famille, un bon exemple, un bon enseignement, et un culte � Dieu se manifestent g�n�ralement par la pi�t�, la fid�lit�, la prudence et l�affection des domestiques. Vivre dans de telles familles et avoir des domestiques d�vou�s sont sont des b�n�dictions de Dieu qui devraient �tre vraiment reconnues et appr�ci�es, avec reconnaissance.
Rien dans la vie n�a de plus grande importance que le mariage, que ce soit pour nous-m�mes ou pour d�autres, dans l��glise de Dieu. Le mariage doit donc toujours �tre engag� avec beaucoup de soin et de prudence, particuli�rement en ce qui concerne la recherche de la volont� divine et par-l� Sa b�n�diction.
Dans le cas o� l�avis de parents bienveillants n�est pas pris en compte, ni consid�r�, la b�n�diction divine ne peut m�me pas �tre envisag�e. Les parents, en se d�barrassant trop rapidement de leurs enfants, devraient soigneusement remettre en question la paix de leurs �mes, et leur assurance d�aller au ciel.
Observez la mission qu�Abraham a donn� � son serviteur, un serviteur dont la conduite, la fid�lit�, et l�affection envers la famille de son ma�tre, �taient connues depuis longtemps. Remarquez �galement, qu�Abraham s�est rappel� que Dieu lui avait merveilleusement fait quitter la terre de sa naissance, par l�appel de Sa gr�ce�; ayant ce sentiment dans le c�ur, il n�a donc pas dout� et de plus, il prodigua tout le soin requis pour ne pas faire errer son fils �a et l�, en vue de son mariage.
Dieu veillera � ce que tout concoure � notre bien, si nous nous attendons sinc�rement � l�av�nement de Sa gloire�!
Gen�se 24:10
(10-28)
Le serviteur d�Abraham remercie Dieu avec une fervente pi�t�. Nous avons un int�r�t certain � recommander nos affaires � la providence divine. Le serviteur a sugg�r� � l��ternel de recevoir un signe de Sa part, de fa�on � ne pas continuer sa mission plus loin, en cas de non r�ponse�; il s�agit en fait d�une pri�re pour que Dieu fournisse une bonne �pouse pour son jeune ma�tre�; c��tait une bonne pri�re. Cette future �pouse devait �tre simple, travailleuse, humble, gaie, utile, et hospitali�re. Quels que soient les crit�res exig�s par la mode, les habitudes, aussi bien que la pi�t�, cela nous indique que ce sont les qualifications appropri�es pour une �pouse et une m�re�; elle se doit d��tre une compagne pour son mari, de g�rer les soins domestiques, et d��tre apte � former le caract�re de ses enfants.
Quand le serviteur est venu chercher une �pouse pour son ma�tre, il ne s�est pas rendu dans les endroits d�amusement et de plaisir du monde, il a pri� pour qu�il puisse rencontrer une jeune fille s�rieuse, pr�s du puits. Il a pri� pour que Dieu soit satisfait de sa fa�on de proc�der et qu�Il aplanisse son chemin.
Notre temps est dans la main de Dieu, non seulement en ce qui concerne les �v�nements eux-m�mes, mais �galement leur accomplissement, au temps convenable. Nous devons �tre z�l�s dans la recherche de la volont� divine, de peur que le d�roulement des �v�nements �branle notre foi, au lieu de l�affermir.
Mais Dieu a clairement r�pondu au serviteur, en facilitant sa mission. R�becca a r�pondu en tous points aux attributs qu�il a recherch�s pour la femme qui devait �tre l��pouse de son ma�tre. Quand elle est venue au puits, elle est descendue et a rempli sa cruche, puis elle est remont�e pour rentrer chez elle. Elle ne s�est pas arr�t�e pour regarder l�homme �trange entour� de ses chameaux, mais elle s�est occup�e de ses affaires sans s�en d�tourner, sauf dans le but de faire une bonne action. Elle n�a pas entam� de discussion avec cet homme, par curiosit�, mais elle lui a r�pondu avec modestie. Le serviteur �tant satisfait de ce que le Seigneur ait entendu sa pri�re, a donn� � cette jeune fille quelques ornements qu�on avait coutume de porter dans les pays de l�Est�; il a demand� en m�me temps � quelle famille elle appartenait. En constatant qu�elle �tait de la m�me parent� que son ma�tre, il a inclin� sa t�te et ador� l��ternel. Ces mots ont �t� adress�s au Seigneur, mais il les a fait entendre � R�becca, pour qu�elle puisse percevoir qui il �tait, et d�o� il �tait venu.
Gen�se 24:29
(29-53)
L�histoire du mariage entre Isaac et R�becca est tr�s particuli�re.
Nous devons bien observer l�action de la providence divine dans les �v�nements communs de la vie ici-bas�; � la vue de ces derniers, conduisons-nous avec prudence, et gratitude pour toutes Ses gr�ces.
Laban �tait sur le point de demander d�entrer au serviteur d�Abraham, mais pas avant avoir vu l�anneau et le bracelet sur les mains de sa s�ur. Nous connaissons le caract�re de Laban de par sa conduite pass�e, et nous pouvons penser qu�il n�aurait pas �t� aussi bienveillant pour accueillir le serviteur, s�il n�avait pas esp�r�, en retour, recevoir une r�compense.
Effectuer notre travail et accomplir nos responsabilit�s, pour Dieu ou pour les hommes, devraient passer avant notre nourriture�: c��tait la viande et la boisson de notre sauveur, Jean�4:34.
Le serviteur d�Abraham leur conta la mission que son ma�tre lui avait confi�e, et le but r�el de sa visite. Il raconta ce qui �tait arriv� pr�s du puits, la proposition faite � R�becca, montrant simplement en cela, le doigt de Dieu dans cette histoire. Ces �v�nements qui peuvent nous sembler �tre l�effet du hasard, d�une machination, ou de la chance, ��sont conduits�� par Dieu. Ces �v�nements ne doivent pas entraver notre foi, mais plut�t la fortifier. L�histoire se termine dans la joie, avec la proposition du serviteur, d�emmener R�becca.
Toute situation peut se r�v�ler positive quand elle est plac�e devant le Seigneur. Le domestique d�Abraham est reconnaissant pour le franc succ�s de cette op�ration. C��tait un homme humble, il n�avait pas honte des situations auxquelles il �tait confront� dans la vie, quelles qu�elles fussent. Tous nos soucis ici-bas seront apais�s s�ils sont plac�s entre les mains de Dieu.
Gen�se 24:54
(54-67)
Le serviteur d�Abraham, ayant mis une priorit� sur son travail par rapport � son plaisir, avait h�te de rentrer � la maison...
Ne pas s�attarder ni fl�ner permettent � un homme de parvenir � la sagesse, � la bont� et � la fid�lit�, dans son devoir. De m�me que les enfants ne doivent pas se marier sans le consentement de leurs parents, les parents, de leur c�t�, ne doivent plus les pousser vers le mariage sans leur agr�ment.
R�becca a consenti, non seulement de partir, mais de partir imm�diatement. La douceur de caract�re de R�becca montre qu�il n�y avait rien de mauvais dans sa r�ponse, bien que celle-ci ne soit pas tout � fait conforme aux coutumes modernes d�aujourd�hui. Nous pouvons supposer qu�elle avait une opinion favorable quant � la religion et � la pi�t� de la famille qui allait l�accueillir, ce qui a dispos� son c�ur � laisser les siens et la maison son p�re. Ses amis l�ont cong�di�e, elle et ses servantes, par des bons v�ux chaleureux. Ils b�nirent R�becca. Quand les n�tres changent de contexte familial, nous devons les recommander, par la pri�re, � la b�n�diction et � la gr�ce de Dieu. Isaac �tait occup� quand il vit R�becca. Il �tait dehors pour go�ter la paix et le calme d�une soir�e silencieuse, pour m�diter et prier�; ce genre d�exercices par lesquels une conversation est �tablie entre Dieu et nos c�urs, est excellent. Les �mes pieuses aiment � se recueillir ainsi�; il est bon d��tre souvent seul, si toutefois ce moment est bien utilis�; en fait, nous ne sommes jamais seuls, sauf si nous sommes loin de Dieu. Observez � quel point Isaac �tait un fils affectueux�: il y avait environ trois ans que sa m�re �tait d�c�d�e, mais il n��tait pas encore consol�, jusqu�� pr�sent. De m�me, Abraham �tait un mari qui aimait son �pouse.
Les fils d�vou�s ont tout pour �tre des maris affectueux�; celui qui commence sa vie honorablement a toutes les chances de continuer dans l�avenir.