Bible Commentaries
Genèse 25

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-34

Gen�se 25:1

La famille d�Abraham avec Ketura, sa mort et son inhumation. (1-10)
Dieu b�nit Isaac. Les descendants d�Isma�l. (11-18)
La naissance d��sa� et de Jacob. (19-26)
Les caract�res diff�rents d��sa� et de Jacob. (27, 28)
�sa� m�prise et vend son droit d�a�nesse. (29-34)
(1-10)

Certains jours, m�me les plus grands hommes dans la foi ne sont pas des plus remarquables�; dans la Bible, il y a des p�riodes pass�es plus ou moins sous silence�; il en �tait ainsi quant aux derniers jours d�Abraham. Voici une liste des enfants qu�Abraham a eut avec Ketura, suivi des dispositions qu�il a prises au sujet de sa propri�t�. Apr�s la naissance de ces fils, il a mis de l�ordre dans sa maison, avec prudence et droiture. Il a fait tout cela de son vivant. Il est sage que les hommes accomplissent leur devoir pendant le temps qui leur est donn� de vivre, dans la mesure o� ils le peuvent.

Abraham v�cut cent soixante quinze ans�; il mourut juste cent ans apr�s �tre venu en Canaan�; que de temps pass� dans ce pays �tranger�!

Si notre s�jour ici-bas est plus ou moins long, peu importe�; laissons par contre derri�re nous, en bon exemple � nos familles, un t�moignage sur notre fid�lit� et notre qualit� de vie avec le Seigneur. Le texte nous dit que ses fils, Isaac et Isma�l ont enterr� leur p�re. Il semble qu�Abraham, les avait r�unis lui-m�me, du temps de son vivant. Ne cl�turons pas cette histoire de la vie d�Abraham sans remercier Dieu pour un tel t�moignage sur le triomphe de la foi.

Gen�se 25:11

(11-18)

Isma�l a eu douze fils, dont les familles sont devenues des tribus bien distinctes. Elles peupl�rent un vaste pays qui s��tend entre l��gypte et l�Assyrie�: l�Arabie. La grandeur et la force de cette famille �taient le fruit de la promesse faite � Hagar et � Abraham, au sujet d�Isma�l.

Gen�se 25:19

(19-26)

Isaac semble ne pas avoir �t� vraiment �prouv�, et il est permis de penser qu�il ait v�cu dans une certaine qui�tude. Jacob et �sa� ont �t� l�objet de pri�res�; leurs parents, apr�s avoir �t� longtemps sans enfant, les ont obtenus par la pri�re. L�accomplissement de la promesse de Dieu est toujours garanti, cependant il peut �tre parfois assez lent � venir. La foi des croyants est test�e, leur patience �prouv�e, et les b�n�dictions, longtemps attendues, sont les bienvenues quand elles arrivent.

Isaac et R�becca gardaient dans leur c�ur la promesse de b�n�diction � l��gard de toutes les nations devant na�tre de leur post�rit�; ils �taient non seulement d�sireux d�avoir des enfants, mais ils �taient �galement inquiets au sujet des traits qui semblaient marquer leur futur caract�re.

Dans tous nos doutes nous devrions nous enqu�rir de la volont� du Seigneur, par la pri�re. Souvent, dans nos luttes avec le p�ch� et la tentation, nous pouvons adopter l�attitude d�faitiste de R�becca, ��s�il doit en �tre ainsi, pourquoi suis-je dans un tel �tat�? Si je suis un enfant de Dieu, pourquoi Celui-ci me d�laisse-t-il autant�? Si je ne suis pas un enfant de Dieu, pourquoi suis-je si effray� ou accabl� par mon p�ch頻�?

Gen�se 25:27

(27, 28)

�sa� chassait les b�tes des champs avec une r�elle habilet�, jusqu�� devenir un homme puissant, dominant ses voisins. Jacob �tait un homme simple, qui aimait �tre tranquille et � l��cart, plut�t que de vivre parmi les vains plaisirs. Il se consid�rait comme un �tranger, un p�lerin et un berger. Isaac et R�becca n�ont eu que ces deux enfants, l�un �tant pr�f�r� par son p�re, et l�autre par sa m�re.

Bien que des parents pieux puissent ressentir une certaine affection pr�f�rentielle vers un enfant fid�le, ceux-ci ne doivent pas montrer cette partialit�. Que les affections familiales les conduisent � pratiquer ce qui est juste et �quitable pour chaque enfant, ou alors, les ennuis surgiront.

Gen�se 25:29

(29-34)

Ce texte nous d�crit l�histoire entre Jacob et son fr�re, au sujet du droit d�a�nesse, qui revenait � �sa�, par sa naissance, mais aussi � Jacob selon la Promesse. Il s�agissait d�un privil�ge spirituel�; nous voyons ici Jacob en qu�te d�obtenir ce droit d�a�nesse, mais en fait, il a cherch� � l�obtenir par la ruse, ce qui n��tait pas dans son habitude. Il avait raison de rechercher sinc�rement la meilleure part, cependant, il avait tort de vouloir l�ser son fr�re. L�h�ritage de leur p�re ne revenait pas, en premier lieu � Jacob, � cause de son ordre de naissance, et cela n�a pas �t� mentionn� dans ce texte. Cette histoire pr�figure la future possession du pays de Canaan par la descendance du patriarche, et �galement l�alliance faite avec Abraham quant � Christ, la Semence promise. Jacob gardait toutes ces promesses en son c�ur, alors qu��sa� les m�prisait, par incr�dulit�.

Bien que nous devrions �tre comme Jacob, en recherchant ce droit d�a�nesse spirituel, �vitons soigneusement tout genre de ruse, devant l�attrait que pourraient nous offrir les plus grands gains.

Le plat de lentilles de Jacob a excit� l�app�tit d��sa�. ��Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux���; C�est pour cela qu�on a donn� � �sa� le nom d��dom. Assouvir l�app�tit sensuel cause la ruine de milliers d��mes.

Quand le c�ur des hommes succombe � la convoitise de leurs yeux, Job�31:7, et quand ils servent leurs propres ventres, ils sont s�rs d��tre punis. Si nous refusons de c�der au p�ch�, nous brisons � la base la plupart des tentations. On peut supposer qu��sa� ne mourait pas de faim dans la maison d�Isaac. Le texte nous rapporte, ��Voici, je m�en vais mourir���; cela semble vouloir signifier, ��je ne vivrai jamais assez pour h�riter de Canaan, ou d�aucune de ces futures b�n�dictions promises par Dieu���; ��et quand bien m�me elles seraient � moi, je serai mort et loin de ce monde��.

Ce sont l� les propos d�un profane, cit�s par l�ap�tre en, H�breux�12:16; ce m�pris du droit d�a�nesse est bl�m�, verset 34.

Il n�y a pas de plus grande folie que de vouloir essayer de g�rer nos int�r�ts sans Dieu, sans Christ, et loin du ciel, en c�toyant les riches, les honneurs, et plaisirs de ce monde�; quelle mauvaise affaire d�avoir ainsi vendu son droit d�a�nesse pour un plat de lentilles�! �sa� a mang� et a bu�; il a satisfait son palais et son app�tit, puis, n�gligemment, il s�est lev� et s�en est all�, sans songer s�rieusement � la mauvaise transaction qu�il avait faite, sans la regretter. Il a d�daign� son droit d�a�nesse. Par sa n�gligence, suivie de son m�pris, pleinement satisfait de son acte, il a clos cette affaire. Les gens sont perdus, non seulement par leur faute, mais aussi par leur manque de repentance.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 25". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-25.html. 1706.