Isaac envoie �sa� � la chasse. (1-5) R�becca incite Jacob � obtenir la b�n�diction divine. (6-17) Jacob, feignant d��tre �sa�, obtient la b�n�diction. (18-29) La crainte d�Isaac, l�importunit� d��sa�. (30-40) �sa� menace Jacob, R�becca �loigne ce dernier. (41-46) (1-5)
Les promesses relatives au Messie et au pays de Canaan, commencent � se concr�tiser ici, dans la destin�e des enfants d�Isaac. Dans ce texte, celui-ci est �g� d�environ cent trente-cinq ans, et ses fils en ont environ soixante-quinze�; Isaac n�avait pas r�ellement pris conscience de la Parole divine au sujet de ses deux fils, � savoir que l�a�n� devrait servir le plus jeune�; il a r�solu de mettre tous les honneurs et toute la puissance touchant la promesse, sur �sa� son fils premier n�. Nous sommes toujours pr�ts � nous diriger selon nos propres initiatives au lieu de suivre la voie que pourrait nous dicter la r�v�lation divine et de ce fait, nous manquons souvent notre but.
Gen�se 27:6
(6-17)
R�becca savait que la b�n�diction divine �tait pr�vue pour Jacob, et souhaitait qu�il l�obtienne. Par contre, elle a fait du tort � Isaac en cherchant � employer la ruse, � son insu�; elle a �galement fait du tort � Jacob en le tentant, par malice. Elle a plac� une pierre d�achoppement sur la voie d��sa�, et lui a suscit� un pr�texte pour ha�r Jacob et la religion. Tout cela ne m�ritait que le bl�me.
C�est l�exemple m�me de mesures souvent adopt�es � l�encontre des promesses divines�; comme si la fin pouvait justifier ou excuser les moyens�! Bon nombre de personnes ont agi de la sorte, de mani�re erron�e, �tant persuad�es d��tre utiles, en favorisant la cause de Christ. La r�ponse � de telles pratiques est celle que Dieu a adress�e � Abraham�: ��Je suis le Dieu Tout-Puissant. Marche devant ma face et sois int�gre��. Les paroles de R�becca �taient exalt�es�: ��Que cette mal�diction, mon fils, retombe sur moi���!
Christ a port� sur Lui la mal�diction de la loi, au b�n�fice de tous ceux qui ob�issent � Son offre du salut, par l��vangile. Quelle pr�tention de demander, ��que cette mal�diction retombe sur moi���!
Gen�se 27:18
(18-29)
Jacob, non sans difficult�, a atteint son objectif, et a obtenu la b�n�diction d�Isaac. Il s�agit d�une b�n�diction d�ordre g�n�ral, pour sa vie enti�re. Aucune mention n�est faite au sujet des gr�ces particuli�res promises pr�c�demment � Abraham. Ceci pourrait �tre d� au fait qu�Isaac �tait persuad� �tre en pr�sence d��sa�, alors qu�en r�alit� c��tait Jacob. Isaac n�ignorait pas qu��sa� avait d�daign� la meilleure part, au sujet de son droit d�a�nesse. De plus, la pr�f�rence du patriarche en faveur d��sa�, malgr� l�avis divin, a du consid�rablement affaiblir sa foi quant � l�avenir de ses enfants. En cons�quence, il aurait pu donc pr�voir le peu de poids de sa b�n�diction, conform�ment � son �tat d�esprit.
Gen�se 27:30
(30-40)
Quand �sa� comprit que Jacob a ravi sa b�n�diction, il a pleur� am�rement, � grands cris. Le jour approche o� ceux qui ont m�pris� les b�n�dictions de la promesse divine, et qui ont pr�f�r� aux avantages spirituels, ce qui est vain et sans valeur, tenteront rapidement de rebrousser chemin. D�s qu�Isaac se rendit compte de la duperie dont il a �t� l�objet, il a violemment trembl�.
Ceux qui suivent la voie de leurs propres affections, plut�t que celle de la volont� divine, doivent s�attendre � tomber dans l�embarras. Isaac se ressaisit rapidement, et a confirm� qu�il avait donn� la b�n�diction � Jacob, en disant�: ��je l�ai b�ni, aussi il sera b�ni��. Ceux qui s��loignent de la sagesse, de la gr�ce, de la foi et d�une bonne conscience, au profit des honneurs, de la richesse, ou des plaisirs de ce monde, avec les attraits que tout cela procure, seront jug�s indignes, et leur triste sort en sera la cons�quence.
Une b�n�diction banale a �t� accord�e � �sa�. C�est ce qu�il d�sirait. Se laisser aller vers les d�sirs plus ou moins saints et pratiquer des activit�s douteuses, sans discernement des cons�quences tragiques qui peuvent en d�couler, ne peut donner que tromperie et conduit � la ruine.
Des multitudes de p�cheurs s�en vont en enfer, tout en ayant des id�es et des propos optimistes. Le gros probl�me d��sa� r�side dans le fait que rien dans sa b�n�diction ne peut conduire � Christ�; � cause de cela, le gras de la terre, et la richesse des champs, seront bien rares devant lui. Ainsi Isaac, par la foi, a b�ni ses deux fils, selon le sort qui leur �tait r�serv�.
Gen�se 27:41
(41-46)
�sa� �tait jaloux de Jacob au sujet de la b�n�diction que ce dernier avait obtenue. �sa�, dans un sens, humili�, tout comme Ca�n, voulait tuer son fr�re, car celui-ci avait acquis un pacte avec Dieu. �sa� a tent� de tuer Jacob pour l�emp�cher, lui et sa descendance, de dominer sur ses propres enfants. Les hommes peuvent �tre inquiets au sujet des ordonnances prises par Dieu, mais ils ne peuvent les changer. Pour emp�cher qu�une sottise soit commise, R�becca averti Jacob du danger, et lui a conseill� de se tenir � l��cart, en s�ret�. Nous ne devons pas surestimer la destin�e, aussi belle soit-elle, des enfants porteurs d�espoirs les plus prometteurs�; il faut soigneusement les maintenir � l��cart du mal.
En lisant ce passage, nous ne devrions pas manquer d�observer qu�il ne faut pas suivre aveugl�ment le meilleur des hommes si celui-ci s��carte de la voie que Dieu lui a trac�e. Nous ne devons pas pratiquer le mal, sachant qu�il est possible de faire le bien.
Bien que Dieu ait accept� les mauvaises actions commises dans ce chapitre, pour que sa volont� soit accomplie, nous pouvons cependant voir le jugement qui a �t� op�r� de par les retomb�es douloureuses qui eurent lieu sur toutes les parties concern�es. C��tait un r�el privil�ge et aussi un avantage pour Jacob de faire retomber ces b�n�dictions spirituelles sur toutes les nations qui le b�niront. Christ, le Sauveur du monde, devait na�tre d�une famille dont la lign�e �tait bien trac�e�; Jacob a �t� pr�f�r� � �sa�, selon le bon plaisir du Dieu Tout-Puissant, Celui qui est certainement le meilleur Juge, et Celui qui a le droit incontestable de dispenser Ses faveurs au temps convenable, Romains�9:12-15.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 27". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-27.html. 1706.
versets 1-46
Gen�se 27:1
Isaac envoie �sa� � la chasse. (1-5)
R�becca incite Jacob � obtenir la b�n�diction divine. (6-17)
Jacob, feignant d��tre �sa�, obtient la b�n�diction. (18-29)
La crainte d�Isaac, l�importunit� d��sa�. (30-40)
�sa� menace Jacob, R�becca �loigne ce dernier. (41-46)
(1-5)
Les promesses relatives au Messie et au pays de Canaan, commencent � se concr�tiser ici, dans la destin�e des enfants d�Isaac. Dans ce texte, celui-ci est �g� d�environ cent trente-cinq ans, et ses fils en ont environ soixante-quinze�; Isaac n�avait pas r�ellement pris conscience de la Parole divine au sujet de ses deux fils, � savoir que l�a�n� devrait servir le plus jeune�; il a r�solu de mettre tous les honneurs et toute la puissance touchant la promesse, sur �sa� son fils premier n�. Nous sommes toujours pr�ts � nous diriger selon nos propres initiatives au lieu de suivre la voie que pourrait nous dicter la r�v�lation divine et de ce fait, nous manquons souvent notre but.
Gen�se 27:6
(6-17)
R�becca savait que la b�n�diction divine �tait pr�vue pour Jacob, et souhaitait qu�il l�obtienne. Par contre, elle a fait du tort � Isaac en cherchant � employer la ruse, � son insu�; elle a �galement fait du tort � Jacob en le tentant, par malice. Elle a plac� une pierre d�achoppement sur la voie d��sa�, et lui a suscit� un pr�texte pour ha�r Jacob et la religion. Tout cela ne m�ritait que le bl�me.
C�est l�exemple m�me de mesures souvent adopt�es � l�encontre des promesses divines�; comme si la fin pouvait justifier ou excuser les moyens�! Bon nombre de personnes ont agi de la sorte, de mani�re erron�e, �tant persuad�es d��tre utiles, en favorisant la cause de Christ. La r�ponse � de telles pratiques est celle que Dieu a adress�e � Abraham�: ��Je suis le Dieu Tout-Puissant. Marche devant ma face et sois int�gre��. Les paroles de R�becca �taient exalt�es�: ��Que cette mal�diction, mon fils, retombe sur moi���!
Christ a port� sur Lui la mal�diction de la loi, au b�n�fice de tous ceux qui ob�issent � Son offre du salut, par l��vangile. Quelle pr�tention de demander, ��que cette mal�diction retombe sur moi���!
Gen�se 27:18
(18-29)
Jacob, non sans difficult�, a atteint son objectif, et a obtenu la b�n�diction d�Isaac. Il s�agit d�une b�n�diction d�ordre g�n�ral, pour sa vie enti�re. Aucune mention n�est faite au sujet des gr�ces particuli�res promises pr�c�demment � Abraham. Ceci pourrait �tre d� au fait qu�Isaac �tait persuad� �tre en pr�sence d��sa�, alors qu�en r�alit� c��tait Jacob. Isaac n�ignorait pas qu��sa� avait d�daign� la meilleure part, au sujet de son droit d�a�nesse. De plus, la pr�f�rence du patriarche en faveur d��sa�, malgr� l�avis divin, a du consid�rablement affaiblir sa foi quant � l�avenir de ses enfants. En cons�quence, il aurait pu donc pr�voir le peu de poids de sa b�n�diction, conform�ment � son �tat d�esprit.
Gen�se 27:30
(30-40)
Quand �sa� comprit que Jacob a ravi sa b�n�diction, il a pleur� am�rement, � grands cris. Le jour approche o� ceux qui ont m�pris� les b�n�dictions de la promesse divine, et qui ont pr�f�r� aux avantages spirituels, ce qui est vain et sans valeur, tenteront rapidement de rebrousser chemin. D�s qu�Isaac se rendit compte de la duperie dont il a �t� l�objet, il a violemment trembl�.
Ceux qui suivent la voie de leurs propres affections, plut�t que celle de la volont� divine, doivent s�attendre � tomber dans l�embarras. Isaac se ressaisit rapidement, et a confirm� qu�il avait donn� la b�n�diction � Jacob, en disant�: ��je l�ai b�ni, aussi il sera b�ni��. Ceux qui s��loignent de la sagesse, de la gr�ce, de la foi et d�une bonne conscience, au profit des honneurs, de la richesse, ou des plaisirs de ce monde, avec les attraits que tout cela procure, seront jug�s indignes, et leur triste sort en sera la cons�quence.
Une b�n�diction banale a �t� accord�e � �sa�. C�est ce qu�il d�sirait. Se laisser aller vers les d�sirs plus ou moins saints et pratiquer des activit�s douteuses, sans discernement des cons�quences tragiques qui peuvent en d�couler, ne peut donner que tromperie et conduit � la ruine.
Des multitudes de p�cheurs s�en vont en enfer, tout en ayant des id�es et des propos optimistes. Le gros probl�me d��sa� r�side dans le fait que rien dans sa b�n�diction ne peut conduire � Christ�; � cause de cela, le gras de la terre, et la richesse des champs, seront bien rares devant lui. Ainsi Isaac, par la foi, a b�ni ses deux fils, selon le sort qui leur �tait r�serv�.
Gen�se 27:41
(41-46)
�sa� �tait jaloux de Jacob au sujet de la b�n�diction que ce dernier avait obtenue. �sa�, dans un sens, humili�, tout comme Ca�n, voulait tuer son fr�re, car celui-ci avait acquis un pacte avec Dieu. �sa� a tent� de tuer Jacob pour l�emp�cher, lui et sa descendance, de dominer sur ses propres enfants. Les hommes peuvent �tre inquiets au sujet des ordonnances prises par Dieu, mais ils ne peuvent les changer. Pour emp�cher qu�une sottise soit commise, R�becca averti Jacob du danger, et lui a conseill� de se tenir � l��cart, en s�ret�. Nous ne devons pas surestimer la destin�e, aussi belle soit-elle, des enfants porteurs d�espoirs les plus prometteurs�; il faut soigneusement les maintenir � l��cart du mal.
En lisant ce passage, nous ne devrions pas manquer d�observer qu�il ne faut pas suivre aveugl�ment le meilleur des hommes si celui-ci s��carte de la voie que Dieu lui a trac�e. Nous ne devons pas pratiquer le mal, sachant qu�il est possible de faire le bien.
Bien que Dieu ait accept� les mauvaises actions commises dans ce chapitre, pour que sa volont� soit accomplie, nous pouvons cependant voir le jugement qui a �t� op�r� de par les retomb�es douloureuses qui eurent lieu sur toutes les parties concern�es. C��tait un r�el privil�ge et aussi un avantage pour Jacob de faire retomber ces b�n�dictions spirituelles sur toutes les nations qui le b�niront. Christ, le Sauveur du monde, devait na�tre d�une famille dont la lign�e �tait bien trac�e�; Jacob a �t� pr�f�r� � �sa�, selon le bon plaisir du Dieu Tout-Puissant, Celui qui est certainement le meilleur Juge, et Celui qui a le droit incontestable de dispenser Ses faveurs au temps convenable, Romains�9:12-15.