Isaac envoie Jacob � Paddan-Aram. (1-5) �sa� se marie avec la file d�Isma�l. (6-9) La vision de Jacob. (10-15) Le rocher B�thel. (16-19) Le v�ux de Jacob. (20-22) (1-5)
Jacob a re�u les b�n�dictions promises, � la fois pour le monde pr�sent et aussi pour celui qui doit venir�; il quitte son pays pour se rendre dans un autre, o� l�attend un dur service. C�est, dans un sens, une juste r�tribution � la duperie qu�il a faite � son p�re. La b�n�diction lui sera accord�e, malgr� sa ruse utilis�e pour l�obtenir. Jacob est mis � l��cart par son p�re, avec la charge d�une mission solennelle�: il ne devait pas prendre pour �pouse une des filles de Canaan.
Ceux qui professent une r�elle pi�t� ne devraient pas se marier avec ceux pour qui la religion n�entre pas en ligne de compte. Isaac au tout d�but �tait d�j� b�ni, sans qu�il en ait r�ellement conscience�; maintenant il l�est ouvertement. Cette derni�re b�n�diction est plus compl�te que l�ancienne�; c�est une b�n�diction qui annonce et pr�figure l��vangile. Cette promesse vise les choses c�lestes, dont Canaan, en quelque sorte, �tait le type. Ce fut le meilleur pays que Dieu ait destin� � Jacob et aux patriarches.
Gen�se 28:6
(6-9)
Les bonnes d�cisions impressionnent m�me les profanes et les malveillants. �sa� a estim� qu�en donnant satisfaction � ses parents sur un point, il serait rachet� pour d�autres, plus ou moins bons. Les c�urs charnels pensent �tre parfaits, quand ils ne le sont parfois que sur un seul point.
Gen�se 28:10
(10-15)
La conduite de Jacob jusqu�� pr�sent dans ce texte, n��tait pas celle d�un homme qui craignait Dieu, mais celle de quelqu�un qui Lui faisait simplement confiance. Maintenant, alors qu�il avait des ennuis et �tait oblig� de fuir, il a tourn� son regard vers Dieu, pour implorer Sa protection�; il d�sirait pouvoir se coucher, sur une pierre, et dormir en plein air. N�importe quel v�ritable croyant serait dispos� � emprunter ��l�oreiller�� de Jacob, de fa�on � avoir cette fameuse vision.
Le moment o� Dieu d�cide de rendre visite � ses enfants pour leur apporter du r�confort, est celui o� ceux-ci en ont le plus besoin. Jacob a vu une �chelle qui allait de la terre vers le ciel, avec les anges montant et descendant, et � son sommet, Dieu en personne.
Cela atteste�?: 1- La pr�sence de la providence divine, gr�ce � laquelle il y a des rapports constants �tablis entre le ciel et la terre. Ceci indique � Jacob qu�il a pr�s de lui un bon Guide et qu�il est sous bonne garde.
2- Cette �chelle repr�sente Christ, en tant que M�diateur�; le pied de cette �chelle, sur terre, est sa nature humaine, quant au sommet dans le ciel, c�est Sa nature divine.
Christ est le Chemin�; toutes les faveurs de Dieu nous parviennent, et tout le r�sultat de nos services ici-bas retourne � Lui, par l�interm�diaire de Christ, Jean�1:51. Par ce moyen, les p�cheurs peuvent s�approcher du tr�ne de la gr�ce, ils sont accept�s. Par la foi, nous percevons ce Chemin, et dans la pri�re, nous pouvons nous approcher de Dieu. En r�ponse � cette pri�re nous recevons toutes les b�n�dictions n�cessaires, par la providence et la gr�ce. Nous n�avons aucun moyen d�aller au ciel sinon, par l�interm�diaire de Christ. Et quand l��me, par la foi, peut discerner les choses c�lestes, tout lieu deviendra plaisant, et toute perspective, joyeuse. Dieu ne nous laissera jamais, avant que Sa derni�re promesse ne soit accomplie, pour notre bonheur �ternel.
Dieu a parl� calmement � Jacob. Il a parl� du haut de l��chelle. Toutes les merveilleuses nouvelles que nous recevons du ciel nous parviennent par J�sus-Christ. Le Messie devait venir de la lign�e de Jacob. Christ est la grande b�n�diction pour le monde. Tous ceux qui sont b�nis, sont b�nis en Lui, et dans une famille rien n�est laiss� au hasard par Dieu, sauf ceux qui, d�eux-m�mes, s��loignent de Lui. Jacob craignait d��tre en danger, par son fr�re �sa��; mais Dieu a promis de le garder. Le patriarche avait un long voyage devant lui�; il se dirigeait vers un pays inconnu�; mais Dieu l�encourage�: ��et voici, je suis avec toi���; Il lui promet de le ramener sur la terre de Canaan. Jacob pensait �tre abandonn� de tous ses amis�; mais Dieu lui donne cette assurance�:���Je te garderai partout o� tu iras��.
Dieu ne d�laisse jamais celui qu�Il aime.
Gen�se 28:16
(16-19)
Dieu s�est manifest� en personne � Jacob, alors qu�il �tait endormi. L�Esprit, tout comme le vent, souffle o� et quand Il veut, et la gr�ce de Dieu, comme la ros�e, est intarissable pour les fils des hommes. Jacob a cherch� � am�liorer le lieu o� Dieu l�avait visit�. Partout o� nous sommes, � la ville ou dans le d�sert, � la maison ou � l�ext�rieur, dans les magasins ou dans la rue, nous pouvons rester, de plein gr�, en relation avec le ciel. Et plus nous d�couvrirons l�aspect de Dieu, plus nous tremblerons devant Sa saintet�!
Gen�se 28:20
(20-22)
Jacob, apr�s ce qui vient de se passer dans les versets pr�c�dents, a fait un v�u solennel.
Observons bien les choses suivantes�?: 1- La foi de Jacob. Il a cette assurance que Dieu sera avec lui, et qu�Il le gardera�; il d�pend de Lui�;
2- Il y a de la mod�ration dans les d�sirs de Jacob. Il ne demande pas des habits luxueux et ni des mets d�licats. Si Dieu nous donne beaucoup, nous devons Lui �tre reconnaissants, et Lui �tre d�vou�s�; s�Il nous donne peu, soyons dans le contentement, et appr�cions toutes les choses qu�Il nous accorde.3- La pi�t� de Jacob et son respect envers Dieu manifestent son �tat d��me, il sait que Dieu sera avec lui et qu�Il le gardera.
Ne d�sirons pas au-del� de ce qui nous convient afin d��tre satisfaits et heureux. Le patriarche �tait r�solu � se s�parer du monde pour suivre l��ternel, son Dieu fid�le. Quand la mis�ricorde divine abonde, nos c�urs doivent d�border de gratitude envers Dieu. La d�me est une proportion convenable de nos revenus, consacr�e � Dieu, et utilis�e pour l�avancement de Son r�gne�; quel que soit notre niveau de vie, Dieu nous rend prosp�res, 1�Corinthiens�16:2. Rappelons-nous notre ��B�tel��, comment nous nous sommes engag�s, par des v�ux solennels, � suivre le Seigneur, � Le consid�rer r�ellement comme notre Dieu, et � nous consacrer, avec tout ce dont nous disposons, � Sa gloire�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 28". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-28.html. 1706.
versets 1-22
Gen�se 28:1
Isaac envoie Jacob � Paddan-Aram. (1-5)
�sa� se marie avec la file d�Isma�l. (6-9)
La vision de Jacob. (10-15)
Le rocher B�thel. (16-19)
Le v�ux de Jacob. (20-22)
(1-5)
Jacob a re�u les b�n�dictions promises, � la fois pour le monde pr�sent et aussi pour celui qui doit venir�; il quitte son pays pour se rendre dans un autre, o� l�attend un dur service. C�est, dans un sens, une juste r�tribution � la duperie qu�il a faite � son p�re. La b�n�diction lui sera accord�e, malgr� sa ruse utilis�e pour l�obtenir. Jacob est mis � l��cart par son p�re, avec la charge d�une mission solennelle�: il ne devait pas prendre pour �pouse une des filles de Canaan.
Ceux qui professent une r�elle pi�t� ne devraient pas se marier avec ceux pour qui la religion n�entre pas en ligne de compte. Isaac au tout d�but �tait d�j� b�ni, sans qu�il en ait r�ellement conscience�; maintenant il l�est ouvertement. Cette derni�re b�n�diction est plus compl�te que l�ancienne�; c�est une b�n�diction qui annonce et pr�figure l��vangile. Cette promesse vise les choses c�lestes, dont Canaan, en quelque sorte, �tait le type. Ce fut le meilleur pays que Dieu ait destin� � Jacob et aux patriarches.
Gen�se 28:6
(6-9)
Les bonnes d�cisions impressionnent m�me les profanes et les malveillants. �sa� a estim� qu�en donnant satisfaction � ses parents sur un point, il serait rachet� pour d�autres, plus ou moins bons. Les c�urs charnels pensent �tre parfaits, quand ils ne le sont parfois que sur un seul point.
Gen�se 28:10
(10-15)
La conduite de Jacob jusqu�� pr�sent dans ce texte, n��tait pas celle d�un homme qui craignait Dieu, mais celle de quelqu�un qui Lui faisait simplement confiance. Maintenant, alors qu�il avait des ennuis et �tait oblig� de fuir, il a tourn� son regard vers Dieu, pour implorer Sa protection�; il d�sirait pouvoir se coucher, sur une pierre, et dormir en plein air. N�importe quel v�ritable croyant serait dispos� � emprunter ��l�oreiller�� de Jacob, de fa�on � avoir cette fameuse vision.
Le moment o� Dieu d�cide de rendre visite � ses enfants pour leur apporter du r�confort, est celui o� ceux-ci en ont le plus besoin. Jacob a vu une �chelle qui allait de la terre vers le ciel, avec les anges montant et descendant, et � son sommet, Dieu en personne.
Cela atteste�?: 1- La pr�sence de la providence divine, gr�ce � laquelle il y a des rapports constants �tablis entre le ciel et la terre. Ceci indique � Jacob qu�il a pr�s de lui un bon Guide et qu�il est sous bonne garde.
2- Cette �chelle repr�sente Christ, en tant que M�diateur�; le pied de cette �chelle, sur terre, est sa nature humaine, quant au sommet dans le ciel, c�est Sa nature divine.
Christ est le Chemin�; toutes les faveurs de Dieu nous parviennent, et tout le r�sultat de nos services ici-bas retourne � Lui, par l�interm�diaire de Christ, Jean�1:51. Par ce moyen, les p�cheurs peuvent s�approcher du tr�ne de la gr�ce, ils sont accept�s. Par la foi, nous percevons ce Chemin, et dans la pri�re, nous pouvons nous approcher de Dieu. En r�ponse � cette pri�re nous recevons toutes les b�n�dictions n�cessaires, par la providence et la gr�ce. Nous n�avons aucun moyen d�aller au ciel sinon, par l�interm�diaire de Christ. Et quand l��me, par la foi, peut discerner les choses c�lestes, tout lieu deviendra plaisant, et toute perspective, joyeuse. Dieu ne nous laissera jamais, avant que Sa derni�re promesse ne soit accomplie, pour notre bonheur �ternel.
Dieu a parl� calmement � Jacob. Il a parl� du haut de l��chelle. Toutes les merveilleuses nouvelles que nous recevons du ciel nous parviennent par J�sus-Christ. Le Messie devait venir de la lign�e de Jacob. Christ est la grande b�n�diction pour le monde. Tous ceux qui sont b�nis, sont b�nis en Lui, et dans une famille rien n�est laiss� au hasard par Dieu, sauf ceux qui, d�eux-m�mes, s��loignent de Lui. Jacob craignait d��tre en danger, par son fr�re �sa��; mais Dieu a promis de le garder. Le patriarche avait un long voyage devant lui�; il se dirigeait vers un pays inconnu�; mais Dieu l�encourage�: ��et voici, je suis avec toi���; Il lui promet de le ramener sur la terre de Canaan. Jacob pensait �tre abandonn� de tous ses amis�; mais Dieu lui donne cette assurance�:���Je te garderai partout o� tu iras��.
Dieu ne d�laisse jamais celui qu�Il aime.
Gen�se 28:16
(16-19)
Dieu s�est manifest� en personne � Jacob, alors qu�il �tait endormi. L�Esprit, tout comme le vent, souffle o� et quand Il veut, et la gr�ce de Dieu, comme la ros�e, est intarissable pour les fils des hommes. Jacob a cherch� � am�liorer le lieu o� Dieu l�avait visit�. Partout o� nous sommes, � la ville ou dans le d�sert, � la maison ou � l�ext�rieur, dans les magasins ou dans la rue, nous pouvons rester, de plein gr�, en relation avec le ciel. Et plus nous d�couvrirons l�aspect de Dieu, plus nous tremblerons devant Sa saintet�!
Gen�se 28:20
(20-22)
Jacob, apr�s ce qui vient de se passer dans les versets pr�c�dents, a fait un v�u solennel.
Observons bien les choses suivantes�?: 1- La foi de Jacob. Il a cette assurance que Dieu sera avec lui, et qu�Il le gardera�; il d�pend de Lui�;
2- Il y a de la mod�ration dans les d�sirs de Jacob. Il ne demande pas des habits luxueux et ni des mets d�licats. Si Dieu nous donne beaucoup, nous devons Lui �tre reconnaissants, et Lui �tre d�vou�s�; s�Il nous donne peu, soyons dans le contentement, et appr�cions toutes les choses qu�Il nous accorde.3- La pi�t� de Jacob et son respect envers Dieu manifestent son �tat d��me, il sait que Dieu sera avec lui et qu�Il le gardera.
Ne d�sirons pas au-del� de ce qui nous convient afin d��tre satisfaits et heureux. Le patriarche �tait r�solu � se s�parer du monde pour suivre l��ternel, son Dieu fid�le. Quand la mis�ricorde divine abonde, nos c�urs doivent d�border de gratitude envers Dieu. La d�me est une proportion convenable de nos revenus, consacr�e � Dieu, et utilis�e pour l�avancement de Son r�gne�; quel que soit notre niveau de vie, Dieu nous rend prosp�res, 1�Corinthiens�16:2. Rappelons-nous notre ��B�tel��, comment nous nous sommes engag�s, par des v�ux solennels, � suivre le Seigneur, � Le consid�rer r�ellement comme notre Dieu, et � nous consacrer, avec tout ce dont nous disposons, � Sa gloire�!