Bible Commentaries
Genèse 35

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-29

Gen�se 35:1

Dieu commande � Jacob de se rendre � B�thel�; Jacob se d�barrasse des idoles de sa famille. (1-5)
Jacob construit un autel, la mort de D�bora, Dieu b�nit Jacob. (6-15)
La mort de Rachel. (16-20)
Le crime de Ruben, la mort d�Isaac. (21-29)
(1-5)

B�tel avait �t� oubli�. Dieu, dans Son grand amour, nous rappelle quels sont nos devoirs, Il nous montre nos n�gligences par le biais de notre conscience ou par Sa providence. Quand nous avons fait un v�u � Dieu, il vaut mieux ne pas diff�rer son ex�cution�; mais en fait, mieux vaut tard que jamais�!

Jacob a ordonn� � sa famille de se pr�parer, non seulement pour le voyage et le d�placement, mais aussi pour le service religieux.

Les chefs de familles devraient user de leur autorit� pour maintenir les pratiques religieuses chez eux, Josu�24:15. Jacob a demand� � ses proches d��ter les dieux �trangers. Dans les familles o� l�on pratique la religion, et o� Dieu est v�n�r�, on trouve plus souvent que l�on ne pourrait le supposer, beaucoup de d�viations vers des dieux �trangers. Les proches de Jacob ont d� se purifier et changer leurs v�tements. Ils devaient se parer pour des c�r�monies � l�ext�rieur, ce qui signifie qu�ils devaient avoir un nouveau c�ur, purifi�. Que peuvent signifier des v�tements neufs et propres, si le c�ur demeure souill�? Si Jacob avait r�clam� ces idoles plus t�t, les siens s�en seraient s�par�s plus rapidement.

Parfois les tentatives de r�forme aboutissent mieux que nous ne pourrions le supposer. Jacob a enterr� ces images et ces dieux. Nous devons nous s�parer totalement de nos p�ch�s, de fa�on � ce qu�ils soient comme morts et enterr�s, hors de la vue. Jacob et sa famille partirent de Sichem pour B�thel. Bien que les Canan�ens aient �t� tr�s f�ch�s contre les fils de Jacob, � cause de leur barbarie du chapitre pr�c�dent, ils sont rest�s loin derri�re eux, par la puissance divine, de fa�on � ne plus �tre en mesure de se venger.

Accomplir son devoir est la meilleure mani�re d��tre en s�ret�. Quand nous travaillons pour Dieu, nous b�n�ficions d�une protection sp�ciale�; si nous sommes en communion avec Dieu, Il est alors en nous�; s�Il est pour nous, qui peut alors nous contrer�? Dieu r�git le monde par des terreurs secr�tes agissant sur les esprits des hommes, d�une mani�re plus active que nous ne pourrions le supposer.

Gen�se 35:6

(6-15)

Le r�confort divin que le patriarche a pu avoir, ne vient pas tellement de B�thel, la maison de Dieu, mais surtout de l�EL-B�thel, le Dieu de la maison. Les ordonnances divines sont des choses vaines, si par leur interm�diaire, nous ne rencontrons pas Dieu. En cet endroit, (B�thel), D�bora, nourrice de R�becca fut enterr�e par Jacob. Son d�c�s fut vraiment d�plor�.

Dans une famille, la m�moire des anciens domestiques, ceux qui ont �t� fid�les et utiles en leur temps, doit �tre respect�e. Dieu est apparu � Jacob. Il a renou� Son engagement avec le patriarche. Je suis le Dieu Tout-Puissant, le Dieu Tout Suffisant, capable d�accomplir Sa promesse au temps marqu�, qui peux te soutenir et faire concourir toutes choses pour ton bien. Deux choses sont promises�; d�une part, Jacob devrait �tre le p�re d�une grande nation, d�autre part, il devrait poss�der le merveilleux pays de ses anc�tres. Ces deux promesses ont eu pour Jacob une signification spirituelle, bien que cela ne fut pas pour lui, aussi clair et distinct que pour nous, qui pouvons voir maintenant les choses avec le recul du temps. Christ est la ��Semence�� annonc�e, et les cieux sont la ��terre promise���; cette ��Semence�� est le fondement et le ��Rocher�� que Dieu nous accorde dans Sa mis�ricorde.

Gen�se 35:16

(16-20)

Rachel avait passionn�ment demand� � Dieu�: ��Donne-moi des enfants, sinon je mourrai���; au moment o� elle a enfant�, elle est morte�! La mort du corps n�est que le d�part de l��me vers le monde spirituel. Quand il r�alise que Dieu seul conna�t vraiment ce qui peut �tre la meilleur part pour Son peuple, le chr�tien, dans toutes les affaires de ce monde, sait que le chemin le plus s�r consiste � dire en son c�ur�: ��C�est la volont� du Seigneur, qu�Il l�accomplisse dans Sa bont�, comme Il l�entend��. Notre s�curit� et notre bien-�tre ne peuvent provenir de notre propre conduite mais de Sa volont�.

Dans ses derni�res paroles, Rachel a appel� son fils nouveau-n�, Ben-Oni, le fils de ma douleur�; beaucoup d�enfants portent un nom qui repr�sente les souffrances de leurs parents. Les enfants font souvent souffrir leurs m�res�; ils se doivent, quand ils grandissent, de s�efforcer � �tre pour elle un sujet de joie, comme s�il �tait possible de se faire pardonner cette souffrance. Parce Jacob ne voulait pas garder en m�moire le douloureux souvenir de la mort de Rachel chaque fois qu�il appellerait son fils, il a chang� son nom en Benjamin, ��le fils de ma main droite���: le patriarche avait � c�ur ce changement de nom�; cela repr�sentait pour lui, tout ce qui lui �tait cher et en m�me temps, ��la puissance de sa droite��.

Gen�se 35:21

(21-29)

Quel horrible p�ch� que celui de Ruben�; de plus, le texte nous pr�cise�:���Et Isra�l l�apprit��. Il ne nous en est pas dit davantage, mais c�est suffisant�! Ruben a pens� que son p�re n�entendrait jamais parler de cette histoire�; ceux qui commettent secr�tement un p�ch� sont g�n�ralement d�sappoint�s de voir que cela finit par se savoir. L��ge et la mort d�Isaac sont aussi mentionn�s�: il est mort avant que Joseph n�ait �t� vendu en �gypte. Isaac v�cut environ quarante ans apr�s avoir r�v�l� aux siens sa volont�, Gen�se�27:2.

Quelle que soit l�heure de notre mort, la meilleure chose pour nous, consiste � pr�parer notre c�ur et mettre notre maison en bon ordre.

Il faut particuli�rement noter le bon accord entre �sa� et Jacob, au sujet de l�enterrement de leur p�re�; cela r�v�le comment Dieu a merveilleusement chang� l�esprit d��sa�. C�est une terrible chose que de rester f�ch�s entre membres d�une m�me famille, parfois pour des histoires de biens�; certains contestent m�me sur les tombes de leurs amis, alors qu�ils sont eux-m�mes pr�ts � vivre leur dernier instant.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 35". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-35.html. 1706.